World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

INTRO ET VOCAB #3

January 02, 2024 Artwork by my brilliant wife, Linda Hulce Season 20 Episode 13

MAIN PAGE PRINCIPALE : WWW.WWCOVIDGM.ORG

Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- INTRO ET VOCABULAIRE #3 - 

Après des millénaires de dissidence écrasée, les organisations dites réformistes sont balkanisées : c’est à dire, hachées en morceaux et rendues inopérantes. Beaucoup d’activistes sociaux aggravent leur manque de pouvoir au moyen d’exclusives politiques d’identité, drames vides, ostracisme mutuel, intérêt particulier à s’entre-quereller, petites réprobations privées et puritanisme idéologique. Ainsi permettent-ils aux élites d'armes, beaucoup plus pragmatiques, disciplinées et cohésives, elles, de les battre en détail. 

Rejetant la transformation holistique, ces dissidents d'armes optent pour la coupure sans jamais finir de cheveux en quatre, le compromis moral et le désespoir existentiel. Indifférents à la paix incontestable et au vrai progrès qu'ils considèrent au-delà de leur prise, ils se rangent mollement en opposition loyale » d’adhérents conformistes, émotionnellement investis en leur résistance allusive à l’encontre d’Etats d'armes qui se renforcent face à leur opposition dérisoire. Tant pis pour ceux qui mettent en question les grandes fêlures de leur conformisme ! 

Rappelle-toi que des haltérophiles poussent et tirent leur musculature comme du nougat, contre de la résistance. Plus ou moins semblablement, les Etats d'armes se fortifient en exploitant leurs dissidents d'armes. Ainsi, les propos en chicane du dissident moyen d'armes rendent son Etat d'armes encore plus puissant, plus subtil et moins vulnérable. 

Un mouvement paisible en percé réussit parfois à l’amollir. Cette relaxation unilatérale des technologies d'armes est d'habitude mortelle pour la société impliquée, étant donné l’entourage d’étrangers voraces et armés jusqu’aux dents. La réussite paisible n’a donc jamais été encouragée. L'activisme communautaire à la mode résulte de l’inefficacité cumulative de milliers d'années de dissidence d'armes ; en effet, de son efficacité inverse.

Ma boîte à lettres éclate sous un déluge de sollicitations qui se concurrencent pour ma petite contribution charitable : chaque appel plus déchirant que ceux précédents. Elles ne poursuivent qu’un chèque qui disparaît comme si par magie, avec la promesse de soutenir une cause digne, probablement en finançant des sollicitations supplémentaires et leur bureaucratie. 

Par contre, nos institutions aspirent nos paquets de paye pour en arracher les moyens, justifier les motifs et développer les opportunités du meurtre en masse. Bénéficiant de milliers d'années de propagande réussie, ces directeurs d'armes méditent des projets massifs et les entreprennent ; leurs transactions et dépenses internationales sont holistiques, prodigues, pseudo volontaires et pour la plupart indépendantes d'influences externes. 

Durant la guerre Franco-Prussienne, les gérants des deux côtés ont retenu plus en commun, au cours de leur pas de deux fatal, qu’avec leur propre prolétariat d’info bien rangé pour le massacre.  

Si l’on conteste les buts de tels, on est marqué de façon machinale comme minoritaire marginalisé, insignifiante et sans voix (par définition et non par nombres.) Aucune différence quant à nos nombres et la finesse de nos propos, grâce à notre partage d’incohérence historique et de paralysie hystérique. 

Après des milliers d'années de défaite en série, de rejet et de balkanisation, aussi de temps en temps des rares succès absolument létaux, le dissident moyen d'armes s’est rendu séparatiste, élitiste, plus saint que toi, avare, exclusif, réducteur et atomiste. Il se satisfait de liaisons rituelles dans l’adversité, d’indulgence égoïste et de désespoir existentiel. Ainsi célébrons-nous notre longue tradition de défaite en série. En fait, nous préférerions que cela demeure ainsi indéfiniment, ayant plutôt peur d’une vraie saisie de pouvoir transformationnel. Cette perspective m'effraie de même. Et alors ? Comme si d’autres options restaient que la transformation réussie à ce moment dans l’histoire ! 

Ainsi, d’heure en heure, les médias annoncent des nouveaux triomphes d'armes et de nouvelles tragédies paisibles. Les progressistes ne maîtriseront jamais le fleuve central des politiques avant qu'ils ne se rassemblent autour d'une plate-forme hypercomplexe de réformes inclusives, coopératives et mutuelles sous le contrôle de progressistes locaux rendus experts en ces domaines ; en d'autres mots, jusqu'à ce que l’Apprentissage ne se soit optimisé à travers la planète.


Un certain texte, celui-ci peut-être ou un autre préférable ?, pourrait catapulter au pouvoir mondial ses adhérents internationaux, interethniques et de tous les âges, sexes, classes et désignations. Cela se prouverait beaucoup plus facile qu’on ne l’envisage maintenant. Comme l'exposition d’autres vérités cachées, ce ne sera qu'une question de temps et de nombres : le temps requis pour étendre la compréhension collective et le nombre de ceux qui auront compris.

Comme un vampire attrapé en pleine lumière du jour, la mentalité d'armes ne survit pas son exposition à la vérité plénière. 

Anticipés au préalable par des psychopathes qui administrent toujours une belle frappe juste avant de s'effondre : l’emballement des innocents aux camps d'extermination. Comme toutes celles coupées court auparavant, nos vies passionnées et décès atroces partiraient en fumée d’archétypes cosmiques. La guerre nucléaire, pareille en gros.

Ce dénouement sera interdit par la masse organisée des Apprentis. Tel que durant la Seconde guerre mondiale (sic), les parodistes contemporains des nazis visant notre extermination seront stoppés par la grande majorité des  consciencieux. Au Rwanda d’après le massacre, les brutes génocides lâches ont cédé toute puissance militaire. Comme un vampire attrapé dans la lumière du jour, la mentalité d'armes ne peut survivre exposition à la vérité. 

Trois héros du monde : Stanislav Petrov, James Blunt et Vassili Archipov, interposèrent leur carrière et leur corps entre le monde et son annihilation en guerre thermonucléaire. Combien d'autres Smith, Jones et Dupont en firent autant sans être reconnus par l'Occident hyper-armé ? 

Cette transition pourrait se prouver aussi fulgurante et inédite que la perestroïka le fut en U.R.S.S. Les gérants contemporains, soudainement matés par l’épuisement « d’inépuisables » stocks d’énergie et structures orthodoxes du pouvoir, abandonneront leurs bureaux tous ensembles. Dans l’absence d’un cadre organisationnel comme celui d’Apprenti, cette transition tournera terriblement démolisseuse ; en simple, la mafia s’emparera du monde entier et tes pires craintes politiques se dérouleront comme un rouage d’horloge. Les actualités ne nous en font telles pas état ? 

Les Chinois parlent ainsi : « Mieux vaut une année de tyrannie, qu’un jour de chaos. » 

Des idéologues indépendants et des polémistes anonymes bossent dur à cette besogne, chacun contribuant ses perspicacités et talents distincts. Nous ne trouvons, dans la plupart des cas, aucun plateau adéquat sur lequel exposer nos idées, surtout parmi les dissidents d'armes. Paradoxalement, ceux-ci sont plus fermés aux nouvelles idées que les gérants d’armes. A contre cœur mais de plein cœur, ces autres consentiront aux rénovations de leur gérance robuste et confiante d’elle-même. Le terrain branlant que piétinent les progressistes leur interdit pareille ouverture d’esprit, sauf après qu’ils ne laient saisi et renforcé exprès. Que ces dissidents permettent aux meilleures idées d’être considérées et retransmises, à la différence de la pratique actuelle d'inaptitude mutuelle assurée. Sinon des idées pires prendront leur place. 

 

Alors que notre civilisation se polarise entre des minorités de luxe et des majorités agitées, la raison des droits se dérobe du discours public et l'avarice crue arbitre de plus en plus de décisions politiques. Mais même cette sorte de sournoiserie doit trouver sa place légitime. Des coopératives de plénitude bien réglées feront bonne accueil à l'entreprise privée : source illimitée d'innovations et leur abondance, à condition entre-temps que chacun n'ait obtenu les premiers replis de sa misère selon la hiérarchie des besoins de Maslow ; sans parler d’élans particuliers et publics de la conscience morale.

En dépit de leurs privilèges excessifs, les élites d'info sont aussi vulnérables aux fausses croyances, soit de leur propre provenance soit d’ailleurs, que leurs prolétariens. Afin d’acquérir des bénéfices fiables, (contrastant aux avantages rachitiques sauvegardés le revolver au poing) elles doivent trouver des moyens neufs d'engendrer de la richesse soutenable et adopter des rituels inoffensifs capables de réorienter l’agression craintive, la diligence destructrice et d’autres mauvaises habitudes d’armes. 

 Parmi les dispositifs qu’adoptent des élites d'info pour administrer leurs partisans, l'avarice n’obtient seconde place qu’à la crainte. Les Apprentis ne les inciteront pas à abandonner leurs conspirations d'avarice avant que nos propos et buts ne déjouent leur avarice hystérique. La doctrine d’Apprentis doit être imperméable aux préjudices, à la cupidité et la panique. Un plan doit être développé ou une série de tels, avec lesquels la majorité choisiront de coopérer car elle y trouve meilleur avantage (sinon simple survie, faute de mieux) soit les circonstances et le standing actuel de ces adjoints.

La conviction est désuète que des gens ordinaires peuvent être châtiés au point d’améliorer leur comportement. Les récompenses réussissent beaucoup mieux. Autant plus de châtiments au-delà du minimum nécessaire, autant plus de résistance réflexive. Des directeurs d'armes profitent à eux seuls de cette chute en vrille de contrainte et de défi. 

La mentalité paisible étaye nos âmes. Comme un physicien spirituel, Gandhi découvrit que son noyau central est la fusion de la vérité et la non-violence. Nos âmes scintillent autour de ce noyau comme des électrons autour d’un énorme atome. À tout moment du jour, à travers le vide cosmique, une petite voix inlassable nous chuchote, immanquable à l’amplitude céleste : « Aime sans crainte. » On n’a qu’à l’écouter et obéir. 

Bien que la mentalité paisible brûle vive dans des jeunes esprits idéalistes, elle clignote à l'âge intermédiaire et s’éteint trop souvent en âmes malheureuses. Sur un terrain égal, presque tous la favoriseraient par-dessus celle d'armes. Mais nos chances de pratique paisible sont aussi passagères que celles d'armes sont diverses, vigoureuses et tentantes. Après leur conditionnement négatif à foison, très peu d’éclairés ne peuvent approcher la maîtrise paisible.

La technologie paisible paye son propre fret et celui de sa mauvaise jumelle d'armes. En dépit d’innombrables retards imposés par des priorités d'armes, la mentalité paisible s'avance petit à petit, surpassant la vie et la mort, non moins le narcissisme sans scrupules des politiques de désinfo.  

La technologie paisible inclut : 

•         notre décrochage de la misère (en outre de toute poursuite du bonheur » constitutionnelle) ;

•         notre poursuite d'abondance, d’agriculture soutenable, de bonne santé et des droits humains ;

•         nos cultes de la nature et du surnaturel ;

•         notre quête d'Apprentissage : jeux, divertissements et éclaircissements ;

•         notre poursuite :

 

•         des protections de la paix ; 

•         de la sagesse philosophique ; 

•         d'entreprises valides ;

•       du professionnalisme utilitaire et d'autres activités vitales.

 

Dans l’absence de ces modifiants exemplaires, on ne doit pas nécessairement les considérer valables en soi. Après tout, ils se mutent facilement en intimidation organisée, pataphysique, satiation d'avarice et élitisme cru : signes dénonciateurs de la mentalité d'armes. 

La mentalité paisible comporte un impératif catégorique : bien élever les enfants. Toutes les autres pratiques passent au second plan de cet effort sinon y nuisent. On dit qu'il faut un village entier pour élever un enfant. » L’élevage d’enfants en bonne santé exige l’appui de tous. Le but n’est pas d’élever indifféremment beaucoup d'enfants : cette stipulation celle d'armes. La gestion paisible exige que chaque enfant soit emmailloté dans un milieu optimal, que sa bonne santé et son plein Apprentissage prennent priorité absolue, ainsi que les droits civiques de sa mère.  

« Tous les petits éprouvent de l'amour pour leurs parents, et une fois grandis, le respect pour leurs aînés. Aimer les parents, c’est l’humanité ; et le respect aux aînés, le devoir. Voici le secret ; étalez-le simplement à tous sous les cieux. » Mencius, traduit en anglais par David Hinton, Counterpoint, Washington D.C., 1998, page 240.  

Il semble évident que tous les biens sociétaux proviennent du mûrissement d'enfants chéris en bons citoyens. Normalement, on pourrait considérer l’inverse autant croyable : que les mauvais citoyens se prolifèrent quand davantage d’enfants sont abusés. Au fond, le bonheur des gosses nous enchante, leur nuisance nous serre le cœur, et leur délivrance nous tire un ouf de soulagement. On n'a pas besoin d'être parent ni particulièrement sensible pour le ressentir. 

Pour celui admettant la réincarnation, toute politique à part celle qui chouchoute tous les enfants à venir serait de la folie furieuse : sa signature du mandat sanctionnant son supplice juvénile lors d’incarnations à venir. Faudrait être dingue… Une autre bonne raison pour encourager cette croyance.

Ceux qui nient une telle empathie sont profondément troublés, ainsi que l’est notre société entière, puisqu'elle se moque bien de cette vérité élémentaire. Nous laissons des enfants périr par millions, des milliards en plus devenir des adultes stupides par malnutrition et négligence. 

On devra réparer ces scandales mortels. De telles travesties seraient impensables au monde paisible. On n’en aurait plus entendu parler que depuis un distant passé barbare (l’actualité.) Elles provoqueraient l’effondrement du gouvernement et le remplacement intégral de sa gérance. Les anciens chefs, paralysés de honte, se retireraient du service public en déshonneur. 

Il est peu probable que nos chefs d’armes se présenteraient à la hauteur d’un tel idéal paisible, faute qu’il ne soit répété à haute voix. Les meilleurs parmi eux en conviendraient peut-être, sous des conditions favorables. Une fois nous sérieusement convaincus, ils devront être pareillement persuadés sinon remplacés.  

Une homélie bourdonne dans mon crâne. Les êtres humains se fende en trois catégories principales de comportement politique. Indépendamment d’autres allégeances, nous nous répartissons parmi des anciens herbivore, des anciens carnivore et des omnivore : des herbivores et carnivores fréquemment réincarnés, qui se sont rendus compte de la futilité de leurs anciennes habitudes. 

Ancien herbivore : « Holà, quel bon pacage ! L’herbe ruminée, c’est pas un aliment de cerveau. Ainsi doit-on mâcher dur et faire beaucoup d'enfants : ce qu’on fait le mieux. »
« Nous habitons le présent. Si cela nous démange, nous le grattons : le tout réside dans ce grattement. Tout de plus, c’est trop compliqué. »
« Eh bien ! Nos carnivores sont assez durs : ils nous chassent, nous abattent et nous mangent. Mais ils en chassent d’autres qui doivent être pires. Qui sait ? Ce pourrait être pi. Tout ce qui nous inquiète, notre bousculade aveugle le fait disparaître. Pourquoi s’embêter de voter ? Tout ce qu’on demande, c’est qu’on nous laisse être heureux ! » 
 

Ancien carnivore : « Constatez mon beau corps lisse, vorace et fort ; mon intellect fait tic-tac, létal et sans remords. Je vis dans l'avenir quand mes désirs ténébreux seront enfin satisfaits. »
« Je suis expert en pensée magique. Dès que j’adopte une série précise de démarches en ordre exact et chronologie parfaite, je pourrai m’assouvir à jamais : ce qui doit être le paradis et preuve de mon élection par Dieu. Personne ne me retient et j’abattrai quiconque le tente. Si j’échoue, c’est par manque de perfectionnement particulier. Aucune importance combien de fois je rate ; je dois réussir enfin de compte, sinon mourir à l’acte. »  

Cet état d’obsession compulsive peut être éprouvé par un lion pendant sa chasse, par un hiérarque pendant ses dévotions de culte (soit sanglantes ou pas) par un magnat lors de ses transactions de bourse, un doctrinaire scientifique, ses astuces de labo ou un écrivain mastiquant ses propos. 

« Mes réincarnations se sont prouvées plus ou moins avantageuses dans ces milieux et d’autres. Mon univers se concentre sur le sacrifice de proies et mon perfectionnement particulier en l’effectuant. Rien d’autre ne compte tant. Ni Dieu ni moi n’ont besoin de miséricorde pour quiconque aux intérêts moindres. Mes aïeux m'ont enseigné comment me servir de l’argent, des institutions et des nouveaux gadgets afin d’apaiser ma faim. Quiconque se permet d’être plus lent, faible et vertueux que moi, c’est du gibier en règle. Tout ce que je peux griffer jusqu’au sol, c’est à moi de disposer comme il me plait. Si je m’en dé lasse, un autre carnassier davantage affamé en profitera. »
« Fin de discussion ! Il est l’heure de poursuivre le bonheur. » 
« Je sais ! Courrons au parlement ! »

 

Omnivore : « Les salades sont très fines en l’occurrence. Moi et mes pairs, nous pouvons neutraliser à volonté n'importe quel carnassier de rien du tout. C’est amusant, puis ce qui reste se mange bien ! » 
« Nous coordonnons le passé, le présent et le futur pour développer notre opportunité de succès particulier, sans grand intérêt dans la poursuite du bonheur d’aucuns : ce serait plutôt leur affaire. Le décrochage de la misère, nous en sommes passionnés, quoique les anciens carnassiers politiques le néglige en faveur de leur poursuite exclusive du bonheur. » 
« Sous l’impulsion de la sélection naturelle, nous évoluons pour apprendre. Le plus complexe notre univers d’info, le plus nous lui devons notre richesse. Son accroissement exponentiel distraira les anciens herbivores et détournera les anciens carnivores jusqu'à ce qu'il aient saisi les fondamentaux de la civilisation d’Apprentis. » 
« Après cinq millénaires de compromis sanglants, nous venons sa peine d’atteindre notre pas de course. C’est passionnant ! Notre potlatch de renseignements promet de supplanter les rigueurs de la battue et les rites du printemps. Chacun mérite abondance et sécurité, évidemment le meilleur moyen de procurer les nôtres. » 
« Eh bien, ancien herbivore privé d’imagination ! Regarde au-delà de ta rumine. »
« Et toi, ancien carnassier sournois ! Ton agression trahit ta faiblesse. Vas y, hasarde ta prochaine attaque. Elle échouera tôt ou tard, comme depuis toujours. » 
« Eh vous deux ! Rejoignez-nous au monde paisible ! »  

 Mais ce n’est là qu’une écoute de musique facile. Les Apprentis examineront de près la physiologie de la responsabilité sociale et du comportement public. Cela leur permettra de découvrir des meilleurs modèles de motivation humaine. 

          « Paul MacLean nous indique que nous sommes les propriétaires d’un cerveau trilatéral ; non d’un seul mais de trois, chacun pourvu de sa manière de percevoir le monde et d’y rendre réplique. Richard M Restak, Le cerveau : La dernière frontière (Garden City, New York, Doubleday, 1979.) En ordre croissant d’échelons phylogéniques, ce sont : (1) le reptilien (le noyau central), (2) le palèomammalien (le système limbique), et (3) le néo-mammalien (cortex cérébral.) Le premier, le reptilien, c’est le plus primitif et MacLean le marqua comme le complexe R. C’est en grande partie comparable au cerveau des reptiles [et des poissons.] Il inclut l'hypothalamus. Entourant ce complexe au volume contigu, le système l'un bique associé au cerveau de mammifères primitifs... » 
« En effet, nous semblons avoir été encablés au préalable par le cerveau reptilien, du moins partiellement, pour être ritualistes, craindre l'autorité, développer des ordres de picotement sociaux et peut-être même les névrites d’obsédant compulsif... » 
« Autant de même dans le cas du système limbique, nous semblons avoir été encablés pour répondre de façon émotionnelle aux menaces contre l'individu et la continuité de l'espèce. » 

Dennis J D Sandole, La base biologique du besoin. Le conflit : La théorie des besoins humains, John Burton, éditeur, Macmillan Press, Ltd., 1990, page 71.  

Bien sûr, les scientifiques se sont pris de grandes peines pour contredire cette théorie, déclarant que des bêtes non mammifères sont munies d’autres structures cérébrales aux fonctions semblables. Ils répertorient des céphalopodes et des oiseaux (mais non des reptiles) qui démontrent des capacités mentales étonnamment avancés. http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=one-world-many-minds. . Cette théorie peut malgré tout servir comme bonne illustration de priorités politiques.

 Quand nos modèles de la conscience humaine se seront quelque peu perfectionnés, notre évaluation des motivations humaines gagnera en subtilité et des meilleurs traitements pour des déviants avides de brutalité et menés par la crainte nous permettront (enfin !) de mieux nous entr’aimer. 

Debra Niehoff a passé la correction criminelle en revue dans son livre très lucide, La biologie de la violence, Free Press, New York, 1999. Elle-même la victime d’un crime brutal, (ainsi que je l’ai moins été, le pistolet aux nez au lieu d’être brutalisé ; ainsi que toi sans doute, à cette époque de misère toute comme celles d’autrefois) elle minimise la brutalité en tant que force dissuasive du crime et suggère des méthodes plus pensives de modification de comportement. Sa recherche indique que la terreur policière et la brutalité pénale ne réduisent pas la criminalité autant qu'elles ne l’augmente. Voici la visée constante de la mentalité d'armes : amplifier la criminalité et l’agression.  

Nous habitons la terre en armes que l’homme agence aux dépens du monde paisible de Dieu, de Son bien-reçu réciproque et Sa bienveillance. Pourrions-nous rénover Son monde paisible rempli de tels ? Le Dieu auquel je crois estime la paix et abhorre la guerre. Dieu compensera les Apprentis fidèles et avides du monde paisible, comme Ses enfants et saints véritables. Sa récompense se traduira en miracles.

Disons que tu n'étais ni athée de la dernière souche ni trop dévot, souvent d'esprit pareillement clos, et que tu cherchais à vérifier l’existence de Dieu rien que pour ta propre satisfaction. Y aurait-il meilleur moyen que de transformer la terre en armes dans le monde paisible et entrevoir Dieu confirmer Son existence en nous inondant de miracles d’approbation ? Après tout, nous serions en train de réaliser ce que Dieu nous a toujours enjoint plutôt que ce qu’il nous interdit, en dépit de millénaires d’autorisations démentes de la part de menteurs religieux et d’idéologues d'armes : « Tue, ment, déteste ton voisin, vole-lui et prie en public : nous vous ordonnons d'obéir aux commandements d'homme, quoique Dieu les interdise. » 

Ces miracles seront les substituts par Dieu de nos désastres parfaitement scientifiques, parfaitement orthodoxes et parfaitement en série. Nous pourrons verser dans le monde paisible toute la sainteté refoulée dans nos cœurs et jouir de miracles de sagesse, de bonté et d’amour. Tous les Apprentis se rendront en frères et soeurs ; dépassant notre capacité de le contempler.

Ce serait comme jouer son rôle dans une pièce de théâtre, sauf que les costumes, charpentes et éclairages conformeraient mieux à la paix en améliorations successives ; alors même que le directeur de cette pièce, ses patrons, acteurs, équipiers et assistants, tous se changeraient d’avis : que la terre en armes n’était pas si chouette et que l’on irait mieux au monde paisible. 

Imagine ça !

Chaque Apprenti pourrait endosser avec davantage d’aise, d’élan et de camaraderie ; plus facilement et meilleur marché ; à moins de risque et de frousses ; se servant d’exponentiellement plus d’artisanat, de passion et de dévouement, le comportement de saints massés de Dieu : assoiffés, souls et combles du monde paisible, jusqu'à ce que Dieu l’ait entièrement obtenu. 

De la naissance à la mort, nous sommes tous Apprentis. En tant qu’êtres politiques, moraux, spirituels et pragmatiques : amants et apparentées de tous pour le mieux ou le pire, nous sommes les élus dans ce continuum d’espace temps. De Dieu, d’Allah, du sort ou du néant ? C'est comme tu veux. J’appelle ça Dieu et nous-mêmes, appartenant à Dieu,  comprenant toutes ces manifestations. 

Ce galimatias métaphysique te dérange ? Pour quelle raison ? Que ce soit ton Dieu préféré ou son absence, tous y sont inclus.

Nous optons au lieu de subsister comme esclaves de la terre en armes. Emportés par une danse à claquettes de guerre perpétuelle et de paix éphémère, nous improvisons de notre mieux pour rendre hommage à deux principes contradictoires : la mentalité d’armes et celle paisible. Affligés par cette schizophrénie en masse et ses otages consentants, nous sommes devenus des brebis asociaux et des loups solidaires : les rejetons gâtés de Dieu au lieu de servir comme Ses saints. 

Quel triste gâchis ! 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net