World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- MISES EN GARDE 3

January 07, 2024 Portrait by my brilliant wife, Linda Hulce Season 20 Episode 33

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute 

- MISES EN GARDE 3 

Si tu cherches la formule du monde paisible en six cents mots, consulte les Georgia Guidestones, ciselés jadis en anglais, espagnole, swahili, hébreu, arabe, chinois et russe, avec quatre en plus ciselés sur des dalles horizontales en haut : cunéiforme babylonien, grec classique, sanskrit et hiéroglyphes égyptiens. Mais non pas en français, putain !

1. Maintenir l’humanité sous 500.000.000, en équilibre perpétuel avec la nature.

2. Guider sagement la reproduction, améliorer la santé et la diversité.

3. Unifier l’humanité avec une nouvelle langue vivante.

4. Régir la passion, la foi, la tradition, et toutes les choses avec raison tempérée.

5. Protéger les gens et les nations au moyen de lois justes et de cours intègres.

6. Permettre à toutes les nations leur gérance interne, résolvant les disputes externes devant une cour mondiale.

7. Éviter les lois insignifiantes et les fonctionnaires inutiles.

8. Équilibrer le droit particulier avec le devoir public.

9. Priser vérité, beauté, amour, à la recherche d’harmonie avec l’infinie.

10.         Ne soyez pas un cancer sur la terre, Laisser place à la nature, Laisser place à la nature.

Dynamité depuis par les braves gens de l’État de Georgia, puis raclé au bulldozer par sa Police sans investigation. Ça vaut un poème peut-être, ou un nouveau chapitre au titre d’Iconoclasme.

Si ce n’est que la simple logique de la paix globale que tu souhaites trouver ici, lis Mortimer Adler, How to Think about War and Peace (Comment penser de la guerre et de la paix), Simon et Schuster, New York, 1944. A cette époque, le Président Roosevelt et ses assistants brillants anticipèrent un gouvernement unimondial et populaire qui aurait criminalisé la guerre à travers la planète et garanti à tous leurs droits humains. Il y a de cela soixante-dix ans, et des vingtaines de millions morts de guerre et quelques milliards disparus de famine et de maladie dont nous, les illuminés contemporains, sommes responsables. Et quel montant de ressources vitales et d’ingéniosité jetés par la fenêtre avec notre consentement ? 

Comment oses-tu protester que tu n’y sois pour rien ? Cesse de te mentir, ici du moins ! Nous sommes tous responsables à cent pour-cent.

Hélas, des comissars du parti binaire américain d’armes se sont assurés qu’un artilleur et mercier manqué, Harry Truman, rattrape les brides du pouvoir des mains déchues de Roosevelt. Hiroshima, mon amour ? Truman et ses pitres copains d’esprit chauvin et fermement clos ont gaspillé toute la bonne volonté globale qu’acquit l'Amérique en libérant le monde du fascisme. Tel que Bush le moindre et ses écuyers l’ont gâché après l’onze septembre, alors que tout le monde s’était à nouveau rangé de notre côté. 

À vrai dire, l’Amérique et le monde ne se sont jamais remis des régicides « par pure coïncidence » des deux Kennedy, de Martin Luther King, de Malcolm X et de Medgar Evers, (et de combien d’autres chefs progressistes abattus anonymes à travers le monde : les cibles d’ops noirs bilatéraux lors de la guerre froide et depuis ?) et leur remplacement au pouvoir par des moisissures visqueuses du type belliciste ultra. Celles-ci ont soigneusement caressé depuis une série de médiocrités politiquement correctes. Leurs préjugés nous ont infligés des millions supplémentaires de fatalités de guerre et encore un demi-siècle de ruine d’armes. 

Encore aujourd’hui, nous persistons à gaspiller du temps et des talents précieux pour protester contre la robustesse d’initiatives guerroyantes. Mais qu’ils aillent manifester, en futilité totale, contre nos initiatives paisibles. Plus jamais dans l’autre sens !

 

Ce texte n’est pas un tome accablant, mais plutôt un divertissement spéculatif et battement de rassemblement. Ne se prétendant ni fiction ni reportage, il prend place quelque part entre confession, harangue, et carnet d’homélies, d’anecdotes et de conjectures. Comme l’a si bien décrit Margaret Atwood, du journalisme de pronostic. Le texte d’Apprenti n’est ni fiction ni documentaire. Ses paragraphes sont des échantillons de base de la mythologie paisible renouvelée qui remplacera au monde paisible l’archaïque version d’armes.

Je n’ai trouvé aucune œuvre comme Apprenti, ni trouvé un regroupement politique qui l’accepterait d’un trait comme le sien.  À supposer que j’eusse pu ! Je ne me serai pas senti si isolé sur cette planète de primats meurtriers sans repentis et leurs opposants hippies paumés, ni m’inquiété que cela ne pourra aboutir que du mal en pire entre leurs mains, avec ou sans la publication d’Apprenti.

Je n’ais pas confiance en ma génération, propre à rien que Bush le Moindre, ses co-équipiers national-capitalistes, puis Trump le joker. Comme sérieux parti politique, les Apprentis apparaîtront certainement dans l’avenir, peut-être après ma disparition et celle de mes contemporains fuyards de la paix, un peu comme dans le cas d’Érasme, de Rousseau et de Marx.

 

« Ainsi advient-il, qu’au-delà de la ligne imaginaire qui démarque le passé du présent, l’écrivain se trouve face à face avec la condition humaine, ce qu’il doit observer et comprendre aussi bien qu’il le peut, à laquelle il doit s’identifier, lui remettre la force de son souffle et la chaleur de son sang. Il doit tenter de la rendre dans la contexture de l’histoire vive qu’il compte interpréter pour ses lecteurs, pour que son effet soit aussi beau, simple et persuasif que possible. » Ivo Andrić, Discours d’acceptation du prix Nobel de la littérature en 1961. 

 

« Si l’humanité porte en elle une donnée éternelle, c’est bien cette hésitation tragique de l’homme qu’on appellera pour des siècles à venir un artiste, en face de l’œuvre qu’il ressent plus profondément que quiconque, qu’il admire comme personne, mais que seul au monde, il veut en même temps souterrainement détruire. »

« Or, si le génie est une découverte, comprenons bien que ce soit sur cette découverte que se fonde la résurrection du passé. J’ai parlé, au début de ce discours, de ce qui pourrait être une renaissance, de ce qui pourrait être l’héritage d’une culture. Une culture renaît quand les hommes de génie, cherchant leur propre vérité, tirent du fond des siècles tout ce que ressembla jadis à cette vérité, même s’ils ne la connaissent pas. » 

André Malraux, Les Conquérants, Le livre de poche, Compagnie Bernard Grasset, 1928, pages 311-13.

 

« Le leader endosse toute notre confusion dans sa tentative de gravir en amont de la société, à la découverte d’une clairière qui puisse dévoiler la bonne voie. Là-bas, sur sa montagne imaginaire, il se tient solitaire, souffrant l'angoisse particulière de la liberté. Il nous observe dansant désemparés en bas et à mi bravant la mortalité dans notre labyrinthe rassurante. Il peut constater une certaine confiance de notre part, perdue dans notre éternité terrestre. Mais comment parviendra-t ’il à recueillir ses pensées, s’il ne peut obliger ni nous tous ni la structure elle-même de faire réplique à ses efforts ? » John Ralston Saul, Voltaire’s Bastards: The Dictatorship of Reason in the West (Les bâtards de Voltaire : La dictature de la raison dans l’Occident), Vintage Press, A Division of Random House, 1991, page 469.

 

Admets les bribes d'Apprenti que tu approuves, puis fais quelque-chose de mieux. Renvois ce que tu y trouves déconcertant : comme conjecture, ouï-dire, hérésie, pseudo science, ce que tu voudras. Si ce texte t’inspire une nouvelle notion, donne-m’en des nouvelles. Je préférerai intercaler des idées neuves (pourvues bien sûr d’attribution adéquate) dans une nouvelle rédaction. Je serais peut-être permis de chroniquer cet effort vertueux … possiblement dans des chapitres subséquents de ce samizdate. 

Pourquoi les termes « utopique » et « idéaliste » servent-ils à consigner nos meilleures valeurs aux tas d’ordures ? Depuis quand le chic réactionnaire a-t-il déclaré l’empathie pathétique et la compassion sans valeur ? Nous pourrions débuter comme mauvais pratiquants du monde paisible, mais l'amour du bien circule dans nos veines. Aucune expression n’existe pour ce talent : kalotropisme ? Quoiqu’il ne se laisse plus être ignoré. Qui sait, la réalisation du bien pourrait revenir à la mode, ce en dépit des ultimes efforts de ceux parmi nous les pires, de l’interdire et de le ridiculiser.

Des phraseurs absentéistes de moralité se prétendent astucieux en aggravant notre névrose d’armes. Par répétition de routine, ils calomnient « le bienfaiteur » (do-gooder) et « le cœur sanguinolent » (bleeding heart.) La bonté devient « faiblesse et bonasse. » En dissimulant ainsi leur ignominie, ils promeuvent la terminologie obstinée de connivence réactionnaire et la mise en ligne d'arnaqueurs et d’hypocrites professionnels de correctitude politique à peine suffisante pour remplacer nos gérants légitimes. Chaque nouveau venu moins savoureux que son précédant. Des gens de talent et de génie sont chassés de la politique et du commentaire social ; simplement abattus dans la rue sinon crucifiés par les médias, alors que leurs bourreaux se promeuve l’un l’autre.

Des réactionnaires ricaneurs se trahissent en se servant d’expressions dérogatoires « de politique correcte, ‘woke’ (en éveil), anti-fa (ciste,) et culture d’annulation. » Qui sont ces truands ? Des maîtres de méchanceté ? Des cœurs en silex ? Est-ce que quelques cœurs pierreux exigent un petit saignement lubrifiant pour réoxygéner leur conscience morale en ligne plate ?

Après tant de tentatives, pourquoi ne bénéficions-nous pas du meilleur gouvernement possible ? Étant donné l’ensemble de nos écoles, livres et professeurs, pourquoi manquons-nous des millions de maîtres et maitresses paisibles enrichissant l'abondance qui est notre dû et chargeant le monde de technologies miraculeuses, de faune et de flore sacrées, d’amour courtois et de gentillesses aléatoires ? Où sont passés les gérants paisibles qu’exigent la dictature de compassion et la tyrannie de la conscience morale ? 

Si l’on considérait le monde comme une grande académie, comme en transformeront les Apprentis, la plupart de ses étudiants matriculent dans un aspect quelconque de la technologie d’armes, alors qu’un trop petit nombre se pourvoit d’une loque de paix. Alors que la machinerie de guerre broie son chemin ininterrompu, ses esclaves les plus dévoués sont les seuls permis de débattre son utilité en public. 

Presque personne ne peut dénommer les grands maîtres paisibles. Ces praticiens primaires furent des personnes peu prétentieuses ; ses omnipraticiennes, aussi mal répertoriées dans l’histoire générale qu’elles ne le sont ici. Compare cette condition d'ignorance avec notre familiarité domiciliaire avec Gengis Khan, Hitler et pareils maîtres de mutilation. Si le monde paisible était notre première priorité, et non la tuerie de masse, ce déficit d’Apprentissage nous rendrait de graves incertitudes. 

 

Je n'ai eu aucun choix que d’écrire, in two languages, ce livre, ce livre entier et rien que lui. En fin de compte, je ne peux justifier ma présomption qu’en te signalant notre faillite morale sur la terre en armes et notre avidité tacite pour le monde paisible : l’ultime passion taboue. 

… 

COMMENTAIRES ? markmulligan@comcast.net