World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- STUPIDITE RITUELLE 3

February 08, 2024 Artwork by my brilliant wife, Linda Hulce Season 21 Episode 1453

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Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute 

- STUPIDITE RITUELLE 3 

Les premières villes ont servi (à l’origine, comme depuis toujours) comme centres de logistique, refuges de désastre et forteresses. La citadelle primitive ne logea qu’une élite de prêtres et leurs gardes du corps : triage parfait de maîtres d'armes et leurs élites de bataille. Plus tard, les habitants de villes murées ont dû choisir entre trois options : envoyer une armée de campagne à l’encontre des hordes en approche, subir annihilation à leurs mains ou se soumettre ; assez souvent, les trois en succession. L’armée de campagne, ce n’est qu’une vorace ville migratrice, tondeuse de surplus locaux et stérilisateur de son parcours au champ de bataille et de retour. 
L'agriculture sédentaire, l'urbanisme et le militarisme de capital centralisé ont évolué en parallèle quoique par voies indépendantes. La richesse en surplus exigea des fortifications, des lois de propriété et des protections de la police. Une dense population urbaine et ses biens fixes ont rendu des fortifications également abordables et inévitables. Quant à la nature de leur personnel : esclaves armés, mercenaires, militaires de carrière ou milices libres : peu importe.

Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) influe également la stupidité rituelle. Ses survivants sont affligés d’hyper vigilance en permanence, d’attaques diffuses de panique, de paranoïa, de coups de tête, de penchant pour la casse et d’incapacité de se réadapter à la vie civile. Des vétérans post-traumatisés de la Première (sic) guerre mondiale ont noyauté les régimes totalitaires à travers l’Europe et l’Asie. Des centaines de milliers de vétérans américains de la guerre au Vietnam (et à présent, celles en Irak et en Afghanistan) sont revenus chez eux pour n’avoir qu’à périr comme sans abris solitaires pendant les décennies d'après-guerre, beaucoup plus de défunts délaissés et décédés que les 59.000 et quelques noms gravés sur le mur noir à Washington, ce compte de pertes, analogue à celui subi chaque année sur nos autoroutes (ainsi que par arme domestique en maison), avec des survivants traumatisés en multitudes proportionnelles.
Des chefs ancestraux ont confirmé leur prétention à la noblesse en se jetant dans des combats acharnés. Ils furent toutefois censés exhiber de la sagacité surhumaine lors de prises de décision en temps paisible, quoiqu’ils auraient été passagèrement rendus déments à la SSPT, sinon auraient sombré dans la démence permanente des élites de bataille.

D’ailleurs, le monde contemporain a été géré en grande partie par six générations de victimes de secousses cérébrales subies en tant qu’athlètes amateurs à l’école ou professionnels ensuite (rugby, football et boxe), et par des vétérans qui ont survécu des fracas de guerre puis sont rentrés chez eux pour diriger après. Leurs cerveaux contusionnés ont justifié des politiques stupides pour le restant de leur vie, comme démontré au congrès des Etats-unis.

Un autre élément favorise la stupidité rituelle. Cela prend beaucoup de temps pour rassembler des données et transmettre des ordres par voies lentes de transmission. L’intendance d’un pays pendant l’ère des chevaux et des voiliers ressembla au pilotage d’un avion radiocommandé mais défectueux, nanti du retard de contrôle d’une journée entière. Autrement dit, la commande que tu introduirais au moment M n’entre en vigueur qu’au moment M plus 24 heures (ou des semaines ou mois supplémentaires.) Ce délai intégral aurait comme conséquence une longue suite d’abîmes au décollage, soit l’expertise de la main royale aux contrôles, non moins de celles républicaines.
On a récemment écrit bien des choses sur la gérance du risque. Les théoriciens de la gérance en général ont déploré le fait que les professionnels du risque agissent par instinct, notamment en traitant des politiques étrangères. Faute de mieux, ils basent leurs décisions sur des critères subjectives (lis des conneries.) 
Les techniciens d'armes sont au premier rang des communications à bande étendue, de la réalité virtuelle, de l'intelligence artificielle et des nouveaux systèmes de connaissance. En attendant, la parcimonie du marché dit « libre » refile aux civiles des systèmes informatiques désuets, à supposer que quiconque se creuse la tête pour satisfaire des applications civiles beaucoup moins bien subsidiées mais pour autant avantageuses à la longue. Peu d'organisations civiles recueillent toutes les données en temps réel et étudient ce contenu en détail. De tels dispositifs viennent à peine de paraître comme systèmes militaires de communication, de commande, de contrôle, d’ordinateurs et de renseignement. Cette expertise et ses dispositifs modernes accélèrent les procédures d'analyse, d’exécution, de surveillance et de répétition... Inopportunément, la plupart des institutions civiles retiennent la promptitude du poney et des voiliers. 
Les menteurs d'armes pratiquent des protocoles coutumiers vis à vis la paix et le bien-être social, de majesté, de délibération et, autant que possible, de retranchement, censure et réaction. Quant à la guerre, ils prêchent la créativité de libre dépense : vigueur, rapidité, imprévisibilité et résolution des problèmes par l’application d’esprit émancipé. 
Cela prend des décennies pour renverser des gaffes de la politique d’armes (comme la guerre au Vietnam, puis celles subséquentes.) Après tout, de tels programmes pernicieux doivent être perpétués, aussitôt que des fonctionnaires supérieurs en auront misé leur réputation, jusqu’à leur âpre conclusion. Ils préfèrent sembler infaillibles jusqu'à ce que la catastrophe ne rabaisse leurs pantalons, plutôt qu’admettre leurs erreurs, entreprendre des corrections radicales à mi-chemin et parvenir à un résultat préférable. 

La vulnérabilité d’élites retranchées fait pic quand leurs directeurs les moins scabreux se rendent compte que leurs pires habitudes leur ont porté davantage d'ennuis que gains. Alors conçoivent-ils, soit à quel point à contre-cœur, une nouvelle politique un peu plus élégante. Des réactionnaires bloquent cette transformation à chaque opportunité. Ayant usurpé de grands privilèges et profits en temps de répression aggravée, ils sont outrés par une telle permute. Leur hypnose d'armes décrète que l’exploitation demeure souveraine ; ce leur est devenue plus important que la bonne conscience. 
Quand la justice sociale dépérit de cette façon, des proto-élites (im) pertinentes bouillonne du prolétariat d’info hôte, impatientes de défier ces élites équivoques. Les réactionnaires et les radicaux renforcent la brutalité qu’ils partagent. Des élites de bataille s’accrochent à une extrémité politique, à l'autre ou aux deux. Tant ceux de provenance étrangère que domiciliaire, des directeurs d'armes financent leur brutalité. Les partisans des deux extrémités politiques agissent souvent pour perturber la paix en concert et en série. Indépendants et en conflit quoique paradoxalement complices, ils occasionnent autant de chaos que possible. Prends comme exemple de tels jumeaux infernaux : les Russes soviets et les Allemands nazis avant la DGM (sic), les fascistes israéliens et leurs pairs arabes, et les psychopathes fascistes globaux, soit leur persuasion corporative ou islamique.

Il faut beaucoup plus de sang-froid pour grincer ses dents et enterrer posément ses morts, que pour expédier le prochain raid héliporté ou équipe de suicidaires à la bombe. Force d’autorité est requise pour interdire la prochaine opération de représailles, au lieu de regarder de côté alors que ceux les plus impétueux s’emparent de l’initiative. 
Entre temps, les modérés populaires sont visés : ceux courageux, assassinés ; les prudents, terrorisés ; et les avides, corrompus. La cour du monde et la milice mondiael devront promouvoir le monde paisible en défendant les modérés valeureux, en protégeant ceux prudents et subventionnant ceux les plus avides. 
Le prolétariat d'info est de politique modérée à moins que la menace, la propagande, l’assassinat sélectif et l’agression orchestrée ne se multiplient au point de distordre sa perspective. La violence politique favorise les extrémistes et bloque les modérés. Le problème principal n’est pas le nombre d’instances que ces extrémistes se sont livrés au terrorisme réflexif, mais à quel point rarement la majorité a tenu bon sur ses idéaux paisibles et leur ont infligé les conséquences de leur agression au lieu d’avoir compensé leur brutalité en la multipliant. 
Le seul cas que je sache où ces terroristes ont souffert de leur action et se sont figés, du moins pour un certain temps, au lieu de se martyriser et inspirer la prochaine série de crétins destructeurs, eut lieu pendant les jeux olympiques à Munich. Des pistoleurs palestiniens ont pris en otage des athlètes israéliens et les ont fait abattre dans un croisement de feu. Ils ont transi l’opinion publique mondial contre leur cause. Quelle différence y utile entre ce massacre et les autres depuis, d'un côté ou de l'autre ? Je n’ai pu la sonder. Les Palestiniens en général se sont-ils peut-être momentanément horrifiés, alors que des consciencieux parmi eux retinrent un lambeau de leur voix politique ?  

Une excellente analyse des révolutions d'armes se trouve dans L'anatomie de la révolution par Crane Brinton. Ignorant l’antinomie d’armes et de paix, il passe d’autres préposés en revue soigneuse. 
Récapitulons L'Anatomie selon la formule d'Apprenti. L'élite d'info perd son standing privilégié quand ses cadres contrariés passent du côté des proto-élites en nombres croissants. Renforcée par ces transfuges, celle la plus susceptible de reconstruire une armée nationale encore plus létale, absorbe de nombreuses élites de bataille. Elle abat ses adversaires les plus efficaces, terrorise les restants et prend le devant. Souffrant de mentalité de siège paranoïaque, ses chefs rejettent toute idée paisible. Ainsi parviennent-ils à acérer la menace dissuasive de leur nation. 

Le seul dénouement des révolutions d’armes, des guerres et du progrès techno-sociétal, c’est le surcroît d’Etats d'armes encore plus fatals.  

« La révolution [française] a déblayé la voie pour l’instrument d’Etat beaucoup plus ample et centralisé, capable d’exploiter son idéologie de patriotisme révolutionnaire et ses nouvelles procédures de coercition afin de mobiliser les grandes armées et les requises économiques de la grande guerre. Cette révolution ébranla l’équilibre du système d’Etats européens dont la France figura centrale ment. Elle fournit aux deux côtés d’une suite de guerres de nombreuses raisons pour leur prompt déroulement. A son tour, la guerre modifia à fond l’acheminement de cette révolution, en rendant le coup de grâce à l’intervalle libéral de 1789-91, créant donc la bureaucratie de la France fonctionnaire incorporant les éléments du corps professionnel d’officiers et de l’armée moderne nationale. Ce n’est donc pas pour la dernière fois qu’une révolution sociale s’est rendue l’instrument principal du développement de l’engin d’Etat. (Par ailleurs, Marx le reconnut dans le cas français ; il s’est confondu en prévoyant que la révolution prolétarienne livrerait un autre résultat.) Martin Shaw, Dialectics of War: An Essay on the Social Theory of Total War and Peace, (Dialectiques de la guerre : Un essai sur la théorie sociale de la guerre totale et la paix) Pluto Publishing Ltd, Londres, 1988, pages 47-49.

Les élites d'info traditionnelles attaquent chaque nouvelle révolution avec juste assez de rigueur pour remettre ses révolutionnaires sur la voie du développement d'armes. Les révolutionnaires paisibles sont mise a l’écart au moyen de la guerre directe, du terrorisme subventionné ou d’un blocus économique. Là où une invasion directe serait contre-indiquée par une milice populaire mise en place pour la prévenir, des chaosistes internes (des contras criminels) peuvent être lâchés à sa place. 
Les sociétés davantage libres puisque mieux évoluées en paix peuvent être aiguillonnées sur la voie de la tyrannie d’armes par des piqûres d'épingle terroristes, soit orchestrées de l’intérieur soit de l’extérieur. 
Les grandes puissances mondiales accélèrent cette régression au moyen militariste ; celles moins robustes les accompagnent de près. Les directeurs d'armes visent chaque idéaliste paisible et le remplacent par des maîtres d'armes favorisés ; ils neutralisent chaque modéré politique et le remplace par des canailles d’élite de bataille. 
Nous sommes programmés pour admirer (ou négliger) cette sélection darwinienne en faveur de la sociopathocratie et sa brutalité en surcroît. Aucune exception ne nous reste permise. 
Donc chaque année, le statut quo létal d’Etats en antagonisme armé redouble sa tyrannie ; ce en dépit d’essais erronés de la part de révolutionnaires pérennes de le transformer par des recrudescences de brutalité. Cette tyrannie s’amplifie en dépit et à cause d’elles. Toutes les formes de résistance agressive la rénovent, la renforcent et la perpétuent.

La résistance non-violente à l’échelle globale de la coalition d’Apprentis qui aurait récemment pris conscience enthousiasmée de sa conscience morale, cette  coalition transparente, homogène dans sa diversité, et inébranlable , dissoudra une fois pour toutes la pathocratie trop étroitement minoritaire de la terre en armes.

Faites.

 

COMMENTAIRE ?  markmulligan@comcast.net