World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LA FORMULE DE MENACE 2

January 31, 2024 Artwork by my brilliant wife, Linda Hulce Season 21 Episode 1152

MAIN PAGE PRINCIPALE : WWW.WWCOVIDGM.ORG

Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute 

- LA FORMULE DE MENACE # 2 -

Les réactionnaires ont quelques avantages sur les progressistes inopérants : leurs chefs n'ont pas besoin d'être admirables. Au contraire, vaudrait mieux qu’ils soient draconiens, bigots, arbitraires et punitifs (Trump.) Ils doivent mentir sur une vaste gamme de sujets avec sincérité zélée. L’humour leur est superflu, c’est plutôt pour les faibles. Toute déviation sous-entendue de ces extrêmes sera reconnue comme une tactique hypocrite et son pratiquant déviationniste, estimé pour sa capacité de duper les crédules. Les conservateurs éliront un mufle (Nixon), un médiocre (Bush le moindre), un enjôleur d’arnaques (Reagan) ou un déboussolé patent (Trump) pourvu que celui-ci promet d’embrasser avec délectation leur conspiration d'avidité. Aucune politique rationnelle ne lui sera exigée ; au contraire, celles les plus émotives, simplificatrices, évasives, préjudiciables et servant à soi seront préférables. Les entrains de base auxquels ils font appel (sous-entendus, si nécessaire) sont l’avarice, la panique, la bigoterie, la plainte de soi et l’avoir droit injustifié. 

L’appel émotionnel semble marcher mieux pour eux que ceux de la sagesse, à tel point qu’ils doivent récurer ceux-ci du discours public. Cette idée est intéressante en soi. Les psychopathes, démunis d’empathie, font appel aux émotions de panique afin de rejeter le bon sens. Ceux qui carburent à l’empathie font appel avant tout au bon raisonnement et trouvent des émotions pour plupart insignifiantes. Après tout, pour ceux consciencieux, peu d’appels à l’émotion sont nécessaires ; le bon raisonnement va de soi. Quant à ceux démunis de conscience morale, leur rabâchage de l’émoi semble essentiel. En fait, n’avoir aucune politique à part la répétition de banalités insultantes, semble réduire leur vulnérabilité aux critiques raisonnables.

De nombreux politiciens conservateurs ont fondé leur carrière prospère sur la fraude, la supercherie, le chantage et pire ― partagés par des éminences grises. Ceux les plus puissants ont concentré leur malice sur une ou plusieurs minorités choisies comme gibiers. Leurs méfaits quotidiens, si rendus publics, les auraient précipités en oubliette politique : (Joseph McCarthy, Richard Nixon, Kurt Waldheim, Radovan Karadzic, etc.) Quel dommage qu’ils aient été protégés par des élites également corrompues. 

 Lier la patte des Nations Unies, lobotomiser le State Department, (le ministère des affaires étrangères aux USA) et planter des chefs troglodytes dans les agences de renseignement, ce sont des habitudes de longue date des réactionnaires américains. Le moins de maîtrise que ces organisations démontrent, les plus copieuses les guerres et les crises terrestres permises, avec des revenus de guerre correspondants pour leurs patrons minables.  

Puisque leurs abus ont passés depuis longtemps sans correction, tout ce qu’on peut attendre de telles agences, c’est de l’ineptie haussant les épaules, stagnation bureaucratique, massacre dans les coulisses (au drone, à présent : cette tactique d’une ressemblance saisissante à celle des Assassins de l’ancienne Syrie), shadisme de bigot et semence de panique médiatique sur commande. 

Qui aurait prédit que 8.000 hommes en automitrailleuses 4x4 Toyota auraient pu mettre en déroute quatre divisions d’infanterie irakienne équipée et entraînée à l’américaine ? Sinon que les arsenaux de Kadafi nécessitaient d’être bombardés en tapis pour prévenir qu’ils ne tombent entre des mauvaises mains et n’enflamment le Moyen orient ? Qui donc ? Depuis son enfantement en Afghanistan sous l’occupation soviet, d’une manière ou d’une autre, Daeche fut subsidié et son recrutement éperonné par les Etats-unis.

Des revenues colossales d’impôt disparaissent dans la poche des pires malfaiteurs que les réactionnaires peuvent trouver autant chez eux que outremer. La base aérienne de Bagram en Afghanistan reçut des palettes de devises américaines emballées à la tonne sous film plastique, immédiatement transférées vers des comptes bancaires à l'étranger par des habitants locaux corrompus. Le Pentagone ne peut même pas rendre compte des milliards de dollars que ses carriéristes aux portes tournantes civiles et militaires se paient chaque année, comme s'il s'agissait de la monnaie du jeu Monopole. Pense au vice-président Dick Cheney et aux milliers de ses pairs louches : des renards à la garde du poulailler.

 

En revanche, les progressistes hésitent à soutenir n’importe qui. Ils s’attendent à ce qu’un Moïse leur guide dans la terre promise. N'importe qui dont la sainteté n’est pas certifiée sera indigne de leur dévouement. Cette incertitude moraliste, c’est leur plus grande gloire et leur faiblesse la plus consistante. Le Chef parfait qu'ils attendent si placidement, il peut être aisément assassiné, laissant le champ libre pour des réactionnaires et des magnats requins pendant une nouvelle génération ou deux, centenaire ou deux, jusqu'à ce que la prochaine cible charismatique ait le cran de se mettre debout pour être abattu à son tour, et ainsi de suite.

Pour une raison ou une autre, les progressistes ont refusé de prendre le premier pas : se rallier sans trop se soucier d'organisation et de faiblesses particulières. Ils préfèrent déléguer le risque et la responsabilité de cette transformation au mirage d’un messie dans une avenir nébuleux et bien reculé.

Personne n’a saisi cette vérité de base : la Voix et la Vision parfaites qu'ils attendent si placidement, c’est la voix de la conscience morale qui perche dans la superconscience collective, à l’épreuve de l'assassinat politique et du défaut de caractère puisque disséminée parmi eux tous.

 

La plupart des conquêtes coloniales ne furent que de présomptueuses expéditions de pillage ambitionnées par des militaristes, journalistes, entrepreneurs, politiciens et fanatiques religieux, autrement insignifiants. Ils ont versé du sang et de l'encre rouge à plein seau, en dépit de la réticence des citoyens métropolitains et de leurs bureaucraties. 

 

Quant à l’influence des riches, eh bien ! 

« Chaque grande démarche politique, qui implique un nouveau flux de capital ou une forte variation dans la valeur des investissements actuels, doit obtenir l’autorisation et l’aide pratique de ce groupuscule de rois financiers… »
« Créer des nouvelles dettes publiques, lancer des compagnies neuves et susciter des variations persévérantes et considérables de valeurs, ce sont les trois préalables pour leurs affaires avantageuses. Chacune d’elles les engage dans la politique et les projette du côté de l'impérialisme. » 
« Les arrangements publics du financement de la guerre aux Philippines ont mis quelques millions de dollars dans les poches de M. Pierpont Morgan et ses amis ; la guerre entre la Chine et le Japon, qui harnacha pour la première fois l'empire céleste à une dette publique, et l’indemnité qu'elle devra verser à ses envahisseurs européens dans le cadre du conflit récent : tous apportent du blé aux moulins financiers de l’Europe. Chaque concession arrachée d'un potentat étranger mal disposé, qu’elle soit ferroviaire ou minière, implique une autre affaire avantageuse pour l’accroissement du capital et le lancement de compagnies. La politique qui suscite des frayeurs d'agression … et incite la rivalité entre des nations commerçantes, … suscite de vastes dépenses aux armements et des dettes publiques qui s’accumulent toujours, alors que les doutes et risques qui découlent de cette politique promeuvent une oscillation persévérante dans la valeur des titres, si avantageuse au financier habile. Aucune guerre, ni révolution, ni assassinat anarchiste, ni autre choc public n’a manqué de rendre profit à ces hommes : ce sont des harpies qui sucent leurs gains de chaque nouvelle dépense forcée et trouble subit du crédit public… »
« Il est vrai que la politique de ces messieurs ne mène pas nécessairement à la guerre. Là où elle provoquerait des dégâts trop étendus et permanents dans la cohésion tangible des industries – la base primaire de leurs spéculations – leur influence sera lancée pour la paix. [Nota : ceci fut écrit avant la première sic guerre mondiale qui dressa un démenti formel de cette conclusion.] … Mais chaque hausse de dépense publique, chaque oscillation du crédit public à moins de son écroulement, chaque opération audacieuse par laquelle des ressources publiques sont rendues garantes de spéculations privées, toutes sont avantageuses au gros prêteur et au spéculateur. »

« Etant donné la part dans l’expansion impériale que jouent des influences non économiques : patriotisme, aventurisme, expédition militaire, ambition politique et coup de théâtre philanthropique ; il semble qu’imputer tant de pouvoir aux financiers, ce serait adopter un point de vue historique trop étroitement économique. Et il est certain que la force motrice de l’impérialisme n'est pas principalement financière ; les finances sont plutôt le gouvernail de ce moteur impérial, qui dirige son énergie et détermine son travail ; elles ne constituent pas son carburant ni ne fournissent-elles son énergie en directe. Le monde financier manipule les forces patriotiques que suscitent le politicien, le soldat, le philanthrope et le négociant ; l'enthousiasme pour l’expansion, issu de ces sources, il est désordonné et aveugle quoique vigoureux et authentique ; l'intérêt financier possède les vertus clairvoyantes de concentration et de calcul exigées pour mettre l’impérialisme en œuvre. Le politicien ambitieux, le soldat frontalier, le missionnaire trop zélé, le négociant arrogant : ils sont tous capables de suggérer l’expansion impériale voire entamer ses premiers pas, et peuvent aussi contribuer à l’instruction de l'opinion patriotique de la nécessité pressante de nouvelles propositions ; mais l’ultime résolution reste entre les mains du pouvoir financier. L'influence directe exercée sur la haute politique par les grandes boites financières est soutenue par le contrôle qu’elles exercent sur le corps d'opinion publique par voie de la presse qui, dans tous les pays soi-disant civilisés, se rend de plus en plus leur instrument obéissant. » L’impérialisme : Une étude, (en anglais, Imperialism, A Study) par J. A. Hobson, George Allen & Unvin Ltd., Londres, 1902, quatrième impression, 1948, pp. 57-60. 

L'amplitude de troubles, de crainte et d'incertitude suscite les meilleurs profits pour l’élite. L'escroquerie préférée des très riches, c’est apporter la plus ardente étincelle de confrontation à la plus épaisse vapeur explosive de tensions internationales, sans embraser la piscine de carburant dans laquelle nous pataugeons tous. 

Ainsi la guerre froide nous a laissé une centaine de millions de morts de guerre, des milliards de pertes supplémentaires à cause de famines et de maladies évitables, avec des millions de réfugiés supplémentaires. A vrai dire, 68,5 millions en 2018 et en hausse chaque année, formant de ce fait la 20eme nation sur terre, déplaçant la population française d’un cran. 

Tout cela a servi comme crèche pour des profiteurs de guerre. Autant qu’ils ont réussi leur jeu sanglant, ils en ont obtenu richesse inimaginable. Mais qu’ils ratent leur coup même pour un petit moment et boum ! Voici leurs propres enfants engloutis dans l’abattoir de la guerre totale avec presque tous les autres.

 

Les Apprentis défieront cette routine de longue date. De leur point de vue, une politique internationale excellente car bien informée engendrera le pire climat pour de l’investissement de haut risque : trop déplaisant, trop de sécurité pour des victimes distantes, trop de reconnaissance particulière, d’entretiens intimes (« Comment vont les gosses ? ») et d’estime mutuelle. Plus personne parmi les faibles ne restera assez convenablement ignoré et méprisé pour servir comme victime déshumanisée pour profit (comme les pauvres du monde austral servent aux riches occidentaux ces jours-ci.) Plus personne parmi les puissants n’exposera ses conjoints humains, proches ou distants, aux désastres semblables, soit l’improbabilité que ça ira mal. Plus aucun profit là-dedans et beaucoup plus d’ennuis.

Une politique internationale serviable appliquera force minime pour réduire la tension globale. A l’aide d’interactions cosmopolites, la communauté clairement supérieure sacrifiera quelques petites concessions afin de rééquilibrer les affaires après chaque crise (comme entre l’Ile de France et les Yvelines.) Le modéré local gagnera plein appui, alors que les chaosistes et les extrémistes prismatiques seront désarmés par force minime. Cette politique frustrera les trafics de haut risque sur la surface terrestre. Les Apprentis transposeront l’attention de tels joueurs dans l’espace extraterrestre : là où leur addiction aux grandes crises et grands risques réussira mieux.

Un prochain projet d'entreprise privée dans l'espace orbitale pourrait être un habitat en forme de roue tournante comme celle du film 2001, mais ressemblant à une géante roulette vue de près, et vue comme une grosse étoile écarlate depuis la surface terrestre. Elle servira comme casino de luxe pour les riches et zone d’escapade ou de panoplie de célébrités.

Sous la gérance des Apprentis, chaque instrument trouvera sa place en coopération avec ceux complémentaires, chacun réalisant ce qu’il fait de mieux et laissant le reste aux autres mieux qualifiés. 

Plus jamais une gérance d’armes, que ce soit par le nihilisme au compte-sous d’un empire esclavagiste de marché corporatif ou par une nouvelle idéologie ou culte (quel qu’en soit l’attrait) dominant partout par force brute et ne parvenant à rien contrôler avec efficacité. Il semble que c’est Dieu qui contrôle tout sous les cieux. Cela n’a jamais été le cas pour une institution exclusive que l’homme ait inventée et imposée à force d’armes. 

Quand des politiques d’armes se gâtent en massacres et désastre, elles ne peuvent pas être caractérisées comme « échecs et erreurs » tels qu’on a été mené à les supposer. Au contraire, les directeurs d’armes empirent ces fâcheux résultats exprès. Après chaque désastre et crime massif, nous sommes réduits à spéculer, « Qu’est ce qui dût mal tourner ? » La réponse ? « Rien n’a mal tourné. Tout s’est déroulé strictement selon la planification des gestionnaires d’armes. »  

Chaque fois que nous confondons la gestion intentionnelle d’armes avec des accidents d’avidité, de folie où de stupidité – toutes insignifiantes – nous permettons aux directeurs d’armes de brouiller leur trace. 

On ne peut même pas considérer la guerre totale nucléaire comme un échec de leur part. Après tout, des abeilles guerrières meurent une fois qu’elles aient piqué de leur dard. Cette fatalité ne les empêche pas de piquer une cible menaçante. Elles peuvent donc se flatter, avec leurs derniers clignotements de conscience, qu'elles ont rendu honneur à leur devoir. C’est le même cas pour les barons d’holocauste nucléaire auxquels nous avons rendu les moyens de terminer la vie civilisée sur cette planète pour défendre des valeurs légitimes ou pas.

Les embargos d’armes ne réussissent pas mieux. Des régimes légitimes et leurs citoyens innocents subissent la plupart des dégâts d’un embargo bilatéral d’armes. De tels ont raté pendant la guerre civile en Espagne, l'invasion italienne d’Abyssinie, la récente crise en Yougoslavie, en Irak entre les deux guerres, ainsi qu’en d’autres lieux et saisons. 

Toute justice reniée, le réflexe des agresseurs avant leur première attaque sera de s’armer beaucoup mieux que leurs victimes. Au prix fort, des entrepreneurs bien organisés (voire criminels) leur fourniront encore plus de munitions sur demande ; ces mêmes brocanteurs souvent mandatés pour régler l’embargo d’armes. Au demeurant, des victimes en masse et leurs gouvernements légitimes souffrent des pires effets.

COMMENTAIRE ?  markmulligan@comcast.net

- LA FORMULE DE MENACE # 3 -