World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LA FORMULE DE MENACE 3

January 31, 2024 Artwork by my brilliant wife, Linda Hulce Season 21 Episode 1153

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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute 

- LA FORMULE DE MENACE # 3 

 Pendant un demi-centenaire, le rappel rituel des Américains, de l’assaut contre Pearl Harbor, a figé la communauté mondiale au bord de sa chaise nucléaire. Leur seule rédemption ? Qu’ils n’aient tiré cette gâchette facile que deux fois pendant leur tournée de ronde, et seulement après une provocation culminante. Quant à la Russie et à d’autres pouvoirs nucléaires, jamais. 

D’ailleurs, l’éventualité de guerre subite nucléaire a approché à cent pourcent chaque jour entre 1950 et 1970. L’absence de lancements accidentaux et criminels entretemps ne correspond pas au nombre d’accidents de réacteur nucléaire durant le même intervalle, quoique les opportunités d’attaque nucléaire à chaque échelon d’exécution aient été beaucoup plus nombreuses que celles accidentelles aux centres de contrôle de réacteur. Cette anomalie statistique implique l’existence d’une agence de control étrangère, supérieure a celle humaine, qui prévint la certaineté de guerre nucléaire, et peut-être la guerre nucléaire terrestre tout court, pourvu que cela reste interdite par cette agence. 

L’onze septembre déclencha les dernières décades de guerre futile entre l’Occident et l’Oumma. Ainsi de même, la part russe de la guerre froide et sa tentative de reprise par Putin ont été en partie justifiées par l’assaut traumatisant contre la Mère Russie sur quinze-cent kilomètres de sa frontière par les Nazis. Les Européens n’ont pas besoin de l’imaginer ; ils ont été joués le même mauvais tour, ainsi que les Chinois par les Japonais. Qu’y a-t-il d’étonnant dans le fait que tout le monde opère à la gâchette facile, puisque tous les gouvernements sur la terre en armes souffrent du syndrome de stress post traumatique ! 

 

Il est ironique de constater que le Président Franklin Roosevelt a pu connaître à fond le plan d’attaque de l’amiral Yamamoto, bien avant que la flotte de cuirassées américaines n’ait été bombardée à Pearl Harbor. Deux mille quatre cents trois tués, mille blessés, plus de trois cents d’avions détruits et huit cuirassées obsolètes sombrés dans la vase d’Oahu : ces pertes furent moins redoutables que celles de l’alternatif le plus probable. 

Si la flotte combattante des U.S.A. avait essuyé l’attaque japonaise à moins de dégâts, elle aurait été expédiée à la rescousse du Général MacArthur et ses troupes aux Philippines, selon le souhait des « amiraux de cuirassée » et du public américain gueulant à mort. 

Quatre porte-avions américains, (convenablement absents le 7 décembre avec des vaisseaux rapides cargo et pétroliers tout aussi vitaux) en formation avec presque tous les vaisseaux combattants que la marine américaine put y attacher – leurs avions obsolètes ;  leurs pilotes novices ; leurs radars primitifs, peu fiables ou inexistants ; leurs torpilles défectueuses – auraient convoyé des divisions entières de soldats réguliers et de Marines avec des centaines d’avions, pièces d’artillerie et chars empaquetés : au moins la moitié de la machinerie combattante et des cadres entraînés aux U.S.A. 

Quelque part dans le Pacifique oriental, loin de tout appui et pris au piège dans la toile d’araignée de bases aériennes fortifiées japonaises, ils auraient dû confronter dix porte-avions japonais aux appareils superbes et pilotes aguerris, dix cuirassées modernisées, des essaims de submersibles et de vaisseaux d’escorte hérissés de redoutables torpilles « Longue Lance. »  

Ces jours-là, les amiraux bigots américains renvoyaient la prouesse de leur adversaire — une mauvaise manie de routine parmi les militaires américains. Evidemment, chaque dénouement militaire finira mal si l’on sous-estime son adversaire d’avance. 

Voulant de leur peau, les Japonais ne se seraient pas encombrés de transports vulnérables. Des duels aériens et des attaques de submersible tout le long de la journée – encore plus déséquilibrés en faveur des Japonais que ceux à Midway et aux Îles Salomon lors desquels les Américains ont à peine prévalu à force de sacrifice héroïque et de minutage miraculeux – auraient alterné avec des accrocs balafres de nuit, comptant sur le coup d’œil optimisé par des binoculaires exquis et de l’entraînement brutal, à l’encontre d’une technologie de radar en enfance : ceux que les Japonais dominèrent de façon routinière jusqu’au mi-temps de cette guerre. 

En bref, s’auraient été des reprises de la bataille de Tsushima. Cette fois-ci, s’auraient été les Américains aveuglés par leur bigoterie et manque de radars, massacrés aux mains des marins samouraïs ; au lieu des Russes qui périrent en 1905 parce qu’ils emmagasinèrent des tas de munitions apprêtées dans leurs batteries d’artillerie secondaire, (afin de prévenir une subite attaque de torpilleurs) qui sautèrent en sympathie sous les premiers coups à longue portée des batteries primaires japonaises. 

Au lieu des bas-fonds d’Oahu, les requis militaires de l’Amérique auraient coulé dans les abîmes du Pacifique. Quant aux survivants qui auraient combattu jusqu’aux Philippines, ils auraient simplement additionné à la prise japonaise de prisonniers honteusement abusés. 

Chancelant après cette débâcle, manquant des cadres nécessaires pour sa force armée d’envergure globale, les Américains auraient pris au moins une demi-décennie supplémentaire pour atteindre le degré de compétence au combat qu’ils atteignirent en 1944. Par nécessité, ils auraient ignoré l’Europe au-delà de la défense statique de l’Angleterre. Ils auraient dû contre-attaquer partout au Pacifique pour sécuriser des bases de bombardement à longue portée pour leurs armes atomiques. Contrairement à nous, ils en auraient eu besoin pour bloquer leur ennemi autrement instopable.

En effet, les Japonais ont eu au moins cinq opportunités de prolonger la guerre pour encore une demi-dizaine d’années : 

•          Pearl Harbor : revenir à l’assaut une troisième fois et bombarder en ruines les vitaux dépôts de carburant et de raccommodage ; 

•          Ile Savo, Guadalcanal : après avoir étripé son escorte de croiseurs, tomber sur la flotte d’invasion américaine et la détruire ; 

•          Midway : dépêcher des cuirassés japonais bien en avant comme appâts pour la puissance aérienne américaine, en petites flottilles bien espacées pour débusquer et bombarder les porte-avions américains et l’ile de Midway, et non les retenir en arrière en tant qu’escortes médiocres de porte-avions japonais ; 

•          Ile Komandorski : détruire le croiseur américain mis en panne et ses escortes, puis annihiler tous les bâtiments ennemis voguant en voisinage et leurs installations terrestres ; et 

•          Golfe de Leyte, Philippines : tomber avec puissance de feu irrésistible sur la flotte de transport américaine laissée sans défenses.

Mais l’Amiral Yamamoto, gentilhomme savant et samouraï brillant, s’envenima de sa conviction d’ultime victoire américaine, lors de sa visite en Amérique, au point de convaincre ses amiraux disciples (même d’outre-tombe) que les triomphes listés en haut ne valaient pas le risque.

En tout cas, un sous-marin américain aurait pu livrer un nuque dans la Baie de Tokyo, à Etajima ou une autre cible symbolique (en mission suicide, si nécessaire) tout aussi convenablement qu’un bombardier B 29 qui n’aurait peut-être pas pu se lancer sur Hiroshima ou Nagasaki à partir des Iles Mariannes, car hors de portée des forces amphibies américaines à cause de défaites antécédentes subies selon cette hypothèse.

 

Pour l’énième fois, les gérants des deux côtés se sont convenus à rater leurs plans et négociations d’avant-guerre. Ils ont eu recours au militarisme passif-agressif au lieu de poursuivre la paix de façon active — exactement comme nous l’échouons à présent. Les opposants se sont adonnés aux mêmes erreurs, tamponnées par la Société châtrée des Nations, bien avant que l’incident de Manchourie n’ait déclenché la Deuxième (sic) guerre mondiale, une décennie avant Pearl Harbor.   

Nos Nations unies et Conseil de sécurité (pourvoyeurs certifiés de péril) ne sont même pas marginalement supérieurs. Aucun gouvernement actuel ne peut revendiquer le monde paisible comme son premier dessein, ni légitimité ni souveraineté authentique sauf au canon du pistolet avec notre consentement renfrogné, comme au cours d’un piratage de l’air. 

Alors que les pouvoirs de premier ordre sont fascinés par la dynamique de l’agression militaire, ceux faibles sont également tentés d'en saisir le recours tant que les plus forts s’abstiennent. Des sots de rang élevé (les Agresseurs yougoslaves aux années 1990, par exemple) ont raisonné que cette sorte de retenue soit un signe de faiblesse à être rapidement exploitée.  

Ce dilemme est central. Quand des sectaires d’armes bloquent la paix, ils doivent être désarmés par force minime. Ce serait là une question de prompte intervention policière, non celle militaire adoptée trop tard, à laquelle nous sommes habituées. Des moyens contestables peuvent se prouver légitimes — tels qu’attraper dans leur blouson de nuit des dictateurs de pot de chambre (Assad) ou pomper du gaz soporifique dans des conventions bidon (comme celle des Serbes bosniaques) avant qu’elles votent leur prochaine agression. On doit néanmoins compter sur des procès de jury devant la cour du monde pour rendre jugement final quant à la légitimité de ces tactiques. Les modérés locaux doivent être encouragés par tous les autres moyens. 

Après avoir enduré d’énormes sacrifices, une nation battue peut surmonter la supériorité stratégique de son bourreau. Elle peut ressembler son ennemi de beaucoup plus près qu’elle ne souhaiterait admettre — l'imitation militaire étant le défi le plus sincère. Les perdants ranimés seront tentés de défier l’ancien ennemi en match de rancune. Dans ces cas, ces adversaires ont simplement changé de places, leurs paramètres opérants restant semblables : réfléchis mais sans autre dérangement. 

Une autre influence sur la formule de menace dissuasive, c’est la somme des années-gens gaspillées au combat, soustrait annuellement de la main-d’œuvre productive et en permanence du registre des vivants. 

Même si l'humanité prodiguait en fainéantise l'effort et les ressources colossales qu’elle dissipe en guerre, nous aurions pu bénéficier d’une vie confortable en ne bossant que quelques semaines de vingt heures et quelques années de telles, poursuivre nos passions entre-temps ou ne rien faire sauf regarder la télé. Le monde serait beaucoup plus prospère de toute façon.


 La cohésion politique qui relie le prolétariat à son élite, c’est un autre coefficient déterminant dans la formule de menace. Celle-là ne peut être feinte ni contrainte pour bien longtemps. La défaite surgit quand le prolétariat d'info ne soutient plus son élite de façon spontanée. Ce mécontentement populaire doit être amorti en permanence.  

Dans tous les scénarios sauf ceux les pires, (voir « boum » ci-dessus) les élites d'info sacrifient très peu, comparé aux bénéfices qu'ils empochent. Ils réservent ce privilège pour le prolétariat d'info.  

A long terme, l'opinion publique doit demeurer apathique, même pour des guerres trop longues et coûteuses (et lesquelles ne le sont pas ?) Lors des guerres sic mondiales, une fois que les enfants de l’élite furent massacrés aussi fréquemment que ceux du prolétariat, leurs parents, gérants de cette guerre, ont refusé d'opter pour la paix. Après tout, ils avaient déjà livré leur ultime sacrifice. Ils n’ont plus voulu céder avant que leur nation protectrice n'ait été aplatie et eux plantés au pied du mur.  Nous devons prévenir ces ultimes sacrifices et les transformer en célébrations partagées par les mêmes acteurs.


Le compte de guerriers bien exercés, multiplié par leur taux de feu, divisé par le temps requis pour les ravitailler, multiplié par leurs vitesses de croisière et de lutte ; divisés par la puissance de feu défensif, par sa capacité de creuser dans la terre, par son blindage, la rapidité de ses manœuvres et le remplacement de ses pertes ; multipliés par... Ces variables et constants et beaucoup d’autres s'intercalent dans une complexe formule de menace que les directeurs d’armes s’obsèdent à raffiner. 

Le colonel T. N. Dupuy a tenté de formuler cette formule en définitive dans son livre, Understanding War (Comprendre la guerre.) Il ne l’a pas tout à fait réussie. Ses résultats ont manqué d’être prédictifs pendant la guerre en Irak car ils ont prédit d’énormes pertes américaines sous le feu nourri de l’armée de Saddam Hussein. Cette formule doit exister quelque part en forme définitive, quoiqu’elle n’ait jamais été publiée ouvertement.

Selon une procédure étonnamment comparable à la sélection darwinienne, des innovations technologiques favorisent les moyens d'attaque et de défense en alternance. Ces variables composent avec beaucoup d’autres une formule de menace énormément compliquée. Des principes de moral militaire, de moralité et de culture, (la volonté particulière de tuer en dépit de son interdiction divine, par exemple, et l’automatisme rituel de l’ultime sacrifice) peuvent se prouver, pour le mieux ou le pire, aussi importants que les détails de stratégie et de quincaillerie militaire. Les Japonais et les Celtes en ont présumé autant pour le mieux ou le pire.

Il y a des milliers d’années, le philosophe chinois Sun Tsu, peut-être l’ultime théoricien militaire au monde, a répertorié cinq requis non négociables pour atteindre la victoire :  

1.        Politiques : ce qui permet aux gens de se ranger auprès de leurs gérants, même au risque de leur vie ; 

2.        Météo ; 

3.        Terrain ; 

4.        Commandant : ses traits particuliers ; et 

5.        Doctrine militaire : organisation, discipline, ordonnance et matériel.

Il semble que tout ce qui reste, bon ou mauvais, peut être enduré, fabriqué de toutes pièces ou arraché des mains de l’ennemi. Modifiée quelque peu, cette liste (et le reste de la philosophie de lutte) peut autant bien servir aux fins du monde paisible.

 

Le combat moderne nucléaire, scalaire et biologique annule toutes les formes connues de défense militaire. Des techniciens d’armes ont optimisé la formule de menace au point de la rendre suicidaire. Les armées (forces de hargne ?) modernes – comprenant de superbes guerriers, leurs armes exquises et leurs extraordinaires appuis paramilitaires et paraciviles – s’exposent au risque d’écroulement subit et total sous une averse de bombardements d'ordinateur, d’armes nucléaires et d’atteintes biologiques, météorologiques et de propagande. Elles sont donc de moins en moins en mesure de rendre des résultats acceptables, alors que leur coût d’entretien se multiplie hors contrôle.

Ça me dégoûte de voir, après chaque nouvelle atrocité terroriste, des patrouilles d’infanterie affectées aux galeries et stations de transite, des blindés garés aux coins de la rue et des chasseurs à réaction tonnant dans les cieux urbains : les moins efficaces des mesures de prévention. Très efficaces, par contre, pour intimider ses propres gens à tolérer l’intolérable.

La logique en faillite de ce système de valeurs rend appui au livre Apprenti. Pratiquement d'une nuit, l’attirail vénérable de nos Etats d’armes s’est rendue obsolète ; ses gloires, justifications et tactiques, futiles. Si tu as suivi ce train de raisonnement, tu dois te sentir désormais aussi effaré qu’animé. Tout ce que l’on a été mené à croire s’est rendu trop aigre pour être ingurgité. Il dépend de nous d’inventer des meilleures options. Il est temps ! 

 Il est temps que l’on optimise la formule du fauteuil aux dépens de celle de menace. Ce projet peut sembler irréaliste et même inadapté à notre façon de penser. Qu’à cela ne tienne ! Nous avons bénéficié de si peu d’entraînement paisible — à la différence de la guerre totale, dont l'expertise demeure la nôtre continuelle. Pour que le monde paisible puisse fleurir, nous devons récupérer des compétences ancestrales longtemps oubliées, les prélever de la superconscience collective qui, elle, n'oublie jamais rien.  

Jusqu'à ce que les termes de ce débat ne se prêtent à l’entente universelle, des mentors d’armes se serviront de l'égarement hypnotisé des masses pour le suborner. Les Apprentis ne les remplaceront pas avant que des majorités globales n’aient consenti de résoudre leurs problèmes en unisson paisible, en dépit des beuglements continus pour encore plus de guerre et moins de paix. Manqueront entre-temps la plupart des tentatives isolées de réformer la communauté – qu’elles soient d’origine particulière, institutionnelle ou mystique – englouties dans les contradictions sociales qui les baignent.  

Les Apprentis seront tenus à défier la mentalité d’armes à chacune de ses manifestations, faire sombrer la mythologie d’armes aux abîmes de la conscience collective, re-codifier nos lois et les réformer en paisibilité digne de confiance.  

Qu’autant possible de sacrifices soient réformés en célébrations !

 Dis-toi : « Je suis prêt. » Trouve des conjoints également prêts à discuter et diffuser Apprenti. Quand assez de gens auront saisi la teneur de ses idées et se seront ralliés autour, les mesures subséquentes se dévoileront clairement : chacune d’elles en chronologie et localité parfaites, réalisée par l’individu ou le regroupement le mieux qualifié, de façon superbe.

 …

 COMMENTAIRE ?  markmulligan@comcast.net