World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- SOMMAIRE

January 01, 2024 mark Season 20 Episode 15

sommaire d'Apprenti
illustration : Par Alfrmoldavie — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=16001006

MAIN PAGE PRINCIPALE : WWW.WWCOVIDGM.ORG

Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- SOMMAIRE D’APPRENTI -

Un certain nombre de théories politiques ont tenté de « tout réparer » mais n'en sont presque jamais parvenus et seulement momentanément dans ces rares cas. 

Pourquoi ?

Pour un bon mécanicien confié une machine qui ne cesse de tomber en panne depuis des milliers d’années, sa première question ne devrait pas être « Comment la réparer ? » Après tout, ses prédécesseurs se sont demandés la même chose et y ont répliqué du mieux possible, chaque fois pour rien. Autrement, on ne serait pas là à la réparer pour l’énième fois ; elle serait en bon ordre. 

Non, les premières questions à se poser doivent être : 

 

·      Pourquoi la machine s'est-elle cassée ?

·      Cassée comment ? 

·      Cassée par qui ? 

 

Par exemple : si cassée par des forces appliquées au-delà de son endurance, alors peu importe les pièces de rechange, elle pètera à nouveau, soit à un autre joint faible, soit là où brisée auparavant. Si parce que ceux qui devaient le soigner l’ont abusée en poursuite de leurs intérêts particuliers, rien à faire. Si utilisée pour des buts autres que ceux prévus ; là encore, peu importe. 

En répondant bien à ces trois questions, tu pourrais trouver un raccommodage qui durera, sans quoi jamais. Ces trois réponses doivent t’être entièrement satisfaisantes avant de répondre à la quatrième : « Comment la réparer ? » 

Malgré des milliers d'années de babillage sur le thème « Comment réparer » le gouvernement, de la part d’améliorateurs réductionnistes (comme Platon, Machiavel, Marx,  et le prochain troll en ligne en gilet débardeur, à la chinoise/néo KGB/frères Koch) Apprenti pose ces trois questions liminaires et y répond, pour que ses lecteurs puissent suivre son exemple et mieux réussir. Contrairement à ces mécanos et leur remontage rotulien de pièces de rechange, nous pourrions rebâtir le gouvernement pour de bon. 

 

J’ai commandé une copie gratuite de la bible en français (www.bibles.ch.) Comme le Qran dans la culture musulmane et les Védas chez les hindous, elle doit servir comme source d’inspiration et de style littéraire pour une culture l’adoptant. Puisque jamais lu en français, (ni le Coran dans son arabe qu’on me dit des plus purs, hélas, ni la vie de Bouddha ni la Gîta en sanscrit …) il m’a semblé que mon français rouillé pourrait en bénéficier. Je n’ai jamais trouvé une version de la bible en français (même celle de Sacy) aussi mélodieuse que celle du King James en anglais.

Tant que nous comprendrons combien moins nous sachons comparé à ce que nous ne sachons pas, et tant que nous pourrons flairer l’ail mijoter (selon J.G. Ballard) tout ira bien. 

Ma requête reçut cette réponse.

 

« Qu'avez-vous eu l'intention d'écrire ??? »

 

Je leur ai répondu à peu près comme ca  (révisé fréquemment depuis) :

 

Il m'est difficile de tisser le tapis d’accueil d’Apprenti, débute. Tant d’idées en tant peu de mots !

 

J'entrevois un nouveau monde bientôt pourvu :

 

·      D’une mairie mondiale, dûment élue, avec son énorme conseil administratif aussi bien élu au ras de pâquerettes bien répandues et enracinées à fond. Constate mes italiques : aucune demande d’emploi pour des tyrans. Ce sera notre responsabilité collective et satisfaction particulière de les remplacer par des chefs de tribu dignes.

·      D’une magistrature vigilante et altruiste, contrôlée par des jurys choisis à l’aléatoire.

·      D’une force de police experte : les meilleurs guerriers sur terre, triés au volet pour garantir la paix.

 

Ceux et celles-là gouverneraient la planète entière, ainsi que nos meilleures villes sont gouvernées : aux moyens exclusifs d'une force de police, d'un système judicier et d'une mairie.

 

Cette planète ressemble à Mogadiscio lors d'une mauvaise journée :

 

·      deux cents chefs de bande égoïstes et cruels, se sabotant l’un l’autre aux dépens de l’anthroposphère ; 

·      deux cents conseils de vieux décrépits se concurrençant en politique exclusive. au dépens de leur petit coin de la cité/planète ; et 

·      deux cents bandes de rue, chacune pourvue d'enfants terribles jouant à la hargne sanglante au AK-74, M-4 et pire, encadrés de vieux meurtriers. 

 

L’Occident actuel : l'Amérique, l'Europe, l’Asie développée… C'est compris ? Cela . ressemble au Boulevard des ambassades à Mogadiscio : occupant les quartiers les moins misérables, les moins délabrés et les mieux armés d'une ville en ruines. Je ne connais pas Mogadiscio et pourrai donc me tromper quant à son meilleur quartier. Mon illustration tient bon.

Je préfèrerai habiter pépère a Seattle, Paris ou Genève (nomme ta ville favorite) – même pauvre – que hasarder la survie dorée d’un millionnaire à Mogadiscio ou Grozny. Que ce soit ma ville ou ma planète, autant pour les gosses que pour moi-même, il vaudrait mieux habiter Genève, qu’esquiver des balles en bas de ruelle à Mogadiscio. 
Je me fiche pas mal de ces grands messieurs lisses qui frimment sur le Boulevard des Ambassades, ces apaches des grandes écoles qui affame des enfants par millions et puis s’en tourne le deau : ils me rende malade. Des gérants mieux doués se trouve ailleurs ; on devra les identifier et leur accorder plein pouvoir en toute honnêteté, en même temps identifier et déjouer  ceux les pires. 

En clair, j'ai l'intention de transformer cette planète Mogadiscio en celle Genève. Pour ca, j’aurai besoin de ta coopération et de celle de millions d’autres Apprentis. Le plus on sera de fous ! 

Imagine les prodiges que parfaiteront des enfants mieux formés ! Les rues reluiraient de propreté bien sécurisée ; les parcs, de bon accueil et de bel entretien ; et l’art, ah l’art ! Et les découvertes scientifiques ! 

Mogadiscio deviendrait ce qu’elle voulut  toujours être : capitale régionale de commerce, de piété et d’Apprentissage ; jardin subtropical fameux pour ses parcs impériaux et son port prospère et cosmopolite ; attraction touristique, centre d’abondance et de sagesse : là où plus jamais l’appel aux prières ne serait interrompu par la disgrâce des tirs.

Et l’Occident ? Le Boulevard des Ambassades sur la planète Mogadiscio lors d’une mauvaise journée ? Il serait le même quartier sur la planète Genève — seulement super luxe.  Toutes les embarcations monteraient ensembles, des yachts aux canots.

Quoique Mengzi, mon philosophe chinois favori parmi ceux remémorés, tenait que la poursuite de l’humanité et du devoir soit mieux avisée que celle d’un simple profit qui puisse toujours tourner au mal. L’humanité, le devoir et l’Apprentissage : ces priorités assureront abondance plus certaine.

Après tout, quelles sont nos motivations actuelles ? Profiter de la terre en armes en la perfectionnant ? Opportunisme criminel. Le monde paisible escamoterait-il  notre revenu sans nous en procurer davantage, ou paraîtrait-il  trop difficile et risqué ? Dénie lâche et cruelle. N’arrivera-t-il qu’avec l’émergence de l’humanité version 2,0 : mieux perfectionnée pour ça que la nôtre ? Raisonnement circulaire afin d’esquiver sa responsabilité. Constate sans pitié nos tendances collectives, comme un clochard palperait sa petite monnaie par crépuscule bruineux.

 

Bien sûr, on aura besoin d'autres choses.

 

·      Un assortiment de religions paisibles la main dans la main. Es-tu un fanatique prêchant l’exclusion et la brutalité au nom de Dieu ? Plus personne ne t’écoutera. A la porte !

·      Une milice mondiale sur le plan suisse, qui permet à chacun de défendre sa résidence, sa localité et son monde contre tout agresseur. Elle met fin au crime organisé et à l’agression armée dans chaque commune qui s’y enregistre. 

·      Accès gratuit et directe à la cour du monde pour investiguer chaque crime de haine et de conspiration tyrannique et bloquer le malfaiteur des droits humains à son étape d’intrigue… Surtout si la milice locale se rende en canon délié.

·      L'Agora mondiale de politiques d’info et d'Apprentissage qui opère aux ras des pâquerettes, bien coordonnée à l’ordinateur et aussi bonne que de l'eau municipale, beaucoup plus opportune et délicate que nos bricolages politico/info/divertissants coutumiers.

·      Agrégation supérieure pour chaque enfant dès sa puberté, comme on rend honneur aux musiciens prodiges aujourd’hui. Presque tous les enfants seront prodiges en au moins un sujet de leur choix, pourvu que l’on encourage leurs intérêts particuliers au lieu de les étouffer.

·      L’élevage d’enfants serait une vocation sacrée, plus jamais laissée à ceux moins qualifiés. 

·      De même, la purification rituelle de l’eau en la filtrant à travers un amas biologique, sinon une autre technologie « miraculeuse ». Beaucoup d’autres technologies apparaîtront, étant donné tant d’Apprentis en poursuite de leur passion dans l’Agora mondial.

·      Service garanti de santé publique qui pourvoit assez de nourriture, de vêtements, d’abris et de soins pour tous. On partagerait ici la richesse de Genève au lieu de la pénurie de Mogadiscio — tous deux à l’échelle planétaire. De quoi satisfaire les besoins de tous, avec de plus en plus laissé pour compte… 

·      Des services bénévoles de médiation et d’arbitrage qui invitent chaque paire détenant rancune et conflit, à l’ordonnance de religieux ou de laïcs experts disponibles en devanture de magasin ou en sanctuaire religieux (des bars d’eau gratuite ?) à chaque  coin de rue. Aucun désaccord civil n'irait devant un jury avant d’être arbitré de cette manière.

·      La cultive de biomes d’apogée dans diverses niches biologiques.

·      L’exploration au sérieux de l’espace, des biomes microbiens et des profondeurs maritimes.

 

Tu sais, ce en faveur duquel nous discutons mais laissons tomber en faveur de nos technologies d’armes ? Note, je te prie : « Nos technologies d’armes, notre responsabilité » — n’appartenant à personne d’autre. Si nous acceptions de jouer cette main de cartes de façon honnête, avec toutes nos forces et celles de Dieu, elle serait plus admissible que celle fatale que nous jouons aujourd’hui, tenant d'autres responsables pour nos péchés. 

En ce faisant, nous menons la vie de misère : sans civilité, charité pratique, vraie foi, éducation admissible, art éminent, biome d’apogée, bon goût ni sécurité fiable — en effet écorchant vive la bonne conscience particulière et collective. Nos mœurs devraient nous faire apprécier le monde paisible au lieu de pratiquer simplement le nécessaire pour endurer la prochaine mauvaise journée sur la terre en armes. 

 

Nous nous soumettons à cette bêtise en série parce que nos sociétés ont évolué à la darwinienne pour craindre la paix autant que le choléra : tous deux létaux pour une communauté primitive et tous deux bannis. 

Notre culture nous enseigne, depuis l’enfance sous hypnose continue, à éviter la paix et le saint esprit autant que de l’excrément. Les collectivités et philosophes solitaires qui instruirent la poursuite de paix honnête, d'authentique sainteté et de mérite valide ont eu la gorge tranchée par des collectivités davantage militantes, tant chez eux qu’outre-mer. 

Nous sommes les pires démons d'armes, et nos communautés, les pires technologies d'armes à partir de cinq (?) mille ans de sélection darwinienne. Te souviens-tu des Orcs dans la fantaisie de Tolkien ? Ah ! Les Orcs dans la vie réelle, c'est nous : les soi-disant amateurs de paix qui n’y parviennent jamais.

La seule chose à laquelle notre culture est bonne, c’est optimiser la formule de menace : 

 

Meurtres militaires x (distance/temps au carré)

 

L'omnicide nucléaire, biologique et peut-être météorologique : ce sont nos ultimes accomplissements culturels et ultime sort, faute de transformation radicale à chaque palier social, individuel et spirituel. Sinon voici tout auquel nous aurions été bons, ainsi que notre ultime destin. 

 

Humanité 0, Omnicide -1.

 

Quel bilan abominable pour cette espèce si étroitement cultivée, sagement endurcie et parfaitement nourrie ! Nous perchons sur une orbe bleu turquoise qui répond parfaitement à nos besoins, sous la grande noirceur cloutée d’étoiles en diamants solitaires qui cache encore plus d’abondance. Bien qu’elle ne soit pas nécessairement la nôtre d'origine, puisque notre cycle vital n’a jamais coulé en bon confort dans celui orbital de 24 heures ; ni nos yeux, fixé sur le soleil sans risque, quoique les bêtes en soient capables sans gêne ; ni dos ni joints humains bien adaptés à toute une vie d’activité sous la pesanteur d’une gravité.


Allons, Apprentis ! Nous pouvons mieux faire que ça !


Pour la première fois dans l’histoire, nous disposons des requis du monde paisible : communications globales, reconnaissance mutuel et soif de paix universelle. Pour la première fois, toute l’humanité est capable (sinon encore désireuse) de se reconnaître les uns les autres comme égaux dignes. Jusqu’à présent, nous manquions de tels dispositifs obligatoires en partage commun. A l’heure actuelle, nous ne nécessitons rien de plus que le consensus, la résolution, la foi et le cran. En aurions-nous assez ? 

Avons-nous eu assez ?

 

 

Constate, en haut de ma liste, l’adoption de nouvelles religions paisibles. Selon moi seul et contrairement au dogme tendancieux, l’église et l’État sont inséparables. Si l’on tente de les « séparer » un moindre simulacre de la religion remplira son vide à coté du gouvernement ; sinon une croyance en trombe remplacera le gouvernement rendu impraticable. 

Dans le passé, le libéralisme relatif des gouvernements occidentaux se traçait en partie à leur adhérence à la moralité du Christ : l’inverse de la dépravation bureaucratique des religions chrétiennes. A présent, le vide spirituel de la consommation corporative national-capitaliste (malesprit, tel que malbouffe) s’impose comme credo public à notre deuil évident.

Si tu trouves ces idées inacceptables, parmi d’autres présentées dans Apprenti, saute-les donc. Peu importe si je ne parviens pas à toucher ceux dont les croyances les fassent proscrire toute nouvelle idée. Leur marché des idées ressemble à l’autostop : les médiocres se dégagent tout à fait convenablement.

Nos cultes chrétiens dépendent des propos de l’apôtre Paul, de Jean du livre de révélation et de St Augustin. D’une manière ou d’une autre, la parole directe de Jésus se dépérit en arrière-plan : décorative mais annulée. On tend l’oreille aux avis d’hommes et non à la Parole de Dieu. Ce que chacun devrait adorer en foi pure, presque personne ne peut le blairer, tant cela a été pourri. L’instruction de Jésus en a souffert depuis les persécutions romaines, le concile de Nicée et l’extermination des Cathares. 

Je crois que Jésus nous a enseignés de bien vivre et de mourir une dernière fois en tant que poupées paumées charnelles ; puis enaître en Lui (de façon littérale) réincarner dans Sa vie parfaite et la vivre intégralement. Y apprendre exactement le nécessaire pour être sauvé. Souffrir la deuxième mort en prenant Sa Croix et rentrer au paradis avec Lui. 

Va relire Ses propos et rends-t’en compte. 

Sinon doit-on se condamner à Samsara sur la Roue du desire et de la mort : la perpétuité de réincarnations sans but, d’abstractions rotatoires, de rituels frivoles, de péchées vides et de fins futiles ; avant celle seule qu’Il nous professa en attente bimillénaire d’être obéi. 

Prends ta vie en compte et constate pour toi-même. 

Toutes les croyances – soit chrétienne, judaïque, bouddhique, musulmane, védique, athée, gnostique, agnostique, déiste, païenne, soit autre – doivent être pareillement bonnes, pourvu qu’elles nous permettent sans se fâcher une meilleure vie si, après le trépas, nous commettions nos âmes dans la vie de Jésus, notre conscience morale un peu moins flagellée de remords. Après ce pénultième décès, notre liberté sera parfaite : de Le choisir, Lui et Son passage au ciel, pour la première fois depuis de nombreuses vies ignares.

Je te défi de trouver ailleurs un choix de liberté tant miraculeuse, divine et parfaite. Sûrement pas parmi les prescriptions officieuses et esclavagistes d’hommes-singes homicides, coincés sur cette terre en armes : « Faites-moi ci, faites-moi ça ; sinon soyez-en damnés. Ne croyez en rien à part ce que nous vous prêchons (incluant la croyance en rien.) Permettez-nous, entre-temps, de vous faire tous descendre, vous et votre progéniture d’enténébrés, faute de consentir d'aller assassiner ceux là-bas et les leurs. » 

Tout sermonneur d’armes prêchant en frayeur le mensonge, la brutalité, l’exclusion, la compulsion, la trahison et la damnation par notre Dieu d’amour total, ce Répugnant perfectionne la mentalité suicidaire d'armes dépourvue de foi, d’amour et de Dieu. Que Dieu lui pardonne et que je trouve moyen de singer Sa miséricorde ! 

On pourrait dédicacer des temples de paix éternelle. Dieu a certainement assez de miséricorde pour toutes les âmes, avec grand surplus. Je cherche cette apocatastasis, cet universalisme. Les saints nécessaires pour l’établir chôment tout autour de nous. 

Chaque âme est sauve : la tienne, la mienne, n’importe laquelle. Ainsi endurcis et ne craignant plus rien sur terre, nous devons effectuer notre devoir ; ainsi cuirassés, réaliser le monde paisible. 

 Absente telle foi, ni espoir réel, ni gouvernement valide, ni paix authentique.

 

Ce sommaire va déranger du monde, surtout ceux formés comme enfants à craindre le monde paisible et à le bloquer en tant qu’adultes. 

Ce texte est radicalement révolutionnaire et antithétique à l’orthodoxie, comme moi le suis. Selon Apprenti, le plus estimable des patriotes nationalistes n’est qu’un arriviste Crip ou Blood (un voyou bien organisé) qui revendique sa supériorité en signalant comme un sot ses gestes de bande : selon l’avis cosmopolite,  un chauvin va-t’en guerre en sursis. Le dévot pacifiste – s’il prétend sa moralité supérieure à celle de l’individu moyen – il n’atteindra aucune fin préférable (puisqu’il se ment, ce pacifiste ; le guerrier moyen est au moins un monstre honnête.) 

Afin d'arriver à la paix durable, nous devons nous rendre compte à quel point  craintifs nous en sommes , à quel point nos institutions la bafouent et nos modes courantes de penser et d’agir l’opposent. Que l’on se désigne guerrier ou amant de la paix ; soit vieux ou jeune, riche ou pauvre, ignorant ou érudit, preux ou pas ; soit que nos institutions nous paressent bénignes et sacrées, simplement médiocres ou infernales ; soit notre position d’identité. Chaque institution, chaque cliché coutumier, chaque point d’appui culturel devra être pris d’assaut frontal et nettoyé au corps à corps dans ce Stalingrad intellectuel. Rien ni personne n’en demeurera indemne.

A quoi ressemblera le monde paisible, une fois que la fumée s'en dissipe ? Il exaltera notre Dieu d'amour qui le compensera en miracles, au lieu d'exécrer la terre en armes et la permettre de subsister en indulgence infinie de nos péchés. Nous nous y retrouverions vrais serviteurs de Dieu : assoiffés, souls et combles de la paix de Dieu ; nous occupant sagement de chaque enfant, de la cultive d'Eden et de l'élancement aux étoiles. 

Justice, sagesse, paix. La dictature de l’empathie et la tyrannie de la compassion. Bien moins d’exceptions.

Pense-s’y.

Et si nous faisions le monde paisible et non son école buissonnière ? L’enseignions à chaque enfant avec conviction pure : vénérer le monde paisible et le soutenir de toutes nos forces, sans exception, parole d’honneur, pour toujours ? 

Une fois les Apprentis rassemblés, les astres nous viendront en aide.

Voilà mon sommaire d’Apprenti, débute.

...

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net