World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LA SURVIE DU PLUS LETAL

January 12, 2024 mark Season 20 Episode 450

Le développement d’Etats militaires par sélection darwinienne. L’intendance dans ses contextures d’armes et de paix.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute


- LA SURVIE DU PLUS LETAL

Les maîtres d'armes renvoient la mentalité paisible et promeuvent à sa place celle d’armes. L'histoire enregistrée, ce n’est que la glorification d’Etats en armes. Si jamais une civilisation entièrement paisible ait existé, elle disparut, « préhistorique » car épongée de l’histoire. 

Les directeurs d'armes maintiennent que trop de technologie paisible réduit l’effort correspondant mais moins attrayant d’armes. Leur conclusion : si une gérance paisible alloue trop de ressources aux marchandises et services civils, l'espérance communale de prospérité égalitaire surpassera leurs méthodes balourdes de commande sociale. Ils craignent que la paix ne ramollisse la populace, ne la rende moins combative : davantage raffinée, cosmopolite et décadente au lieu. Selon eux, la seule option admissible à la révolte et la guerre, c’est l’application de minime technologie paisible ― souligne le mot minime. 

La paix accoutume les gens à résoudre tranquillement leurs différends; trop d'agression les gêne. Les maîtres d'armes protestent, « Faute de réprimer cette décadence, on sera envahi par des barbares d'armes ! » 

La pauvreté martiale et la terreur hiérarchique sont les faces revers de l'abondance paisible et sa vulnérabilité pacifiste. 

L’infâmie que prévoit Francis Fukuyama dans son livre, La fin de l'histoire, elle pourrait advenir telle qu’il ne le devine ni désire le moins. Le Reich de mille ans qu’il vénère, de la mentalité d'armes national-capitaliste, s'écroulera sous son fardeau de contradictions, que ce soit en holocauste d’omnicide ou en transformation paisible aux mains des Apprentis. 

 

Supposons-nous les explorateurs d’une planète lointaine, pareil à la nôtre en dépit de son climat tellement tropical que des ouragans y soufflent de temps en temps à cinq cents km/h. Nos véhicules expéditionnaires doivent s'ancrer à la roche quand ces vents font rage, quoique notre logistique d’avarice interstellaire dicte que ces véhicules soient aussi légers que des plumes, agiles et économes en combustible. 

Bien ancré ou poids de plume ? Ce choix paradoxal forme une antinomie qui se contredit dans toutes les dimensions. Satisfaire ces deux critères dans la même conception, c’est produire un monstre qui s’abreuve au carburant mais qui dégringole à la troisième rafale sérieuse.

L’antinomie d’armes et de paix est semblable.

 

Imaginons-nous aménageant un plat de pétrie rempli de nutriments. Déchargeons au-dedans deux sortes de bactérie : celle bariolée en vert chiné, (« cammo » : des technologies d'armes) et celle en orange éblouissant (« day-glo » : de telles paisibles.) Celles day-glo sont relax et accommodants ; celles cammos, aggressifs et toxiques. Quoiqu’elles se multiplient avec ferveur égale, celle cammo développe un goût cannibale pour les bactéries day-glo.

 Après quelques générations, combien survivront de bactéries day-glo ? Combien persistera d'ADN day-glo parmi les bactéries cammo ? Des caractéristiques cammo marqueront tous les survivants. 

La dominance de la mentalité d'armes n'est pas particulièrement attribuable à une conspiration sinistre de malfaiteurs psychopathes, (bien que cela se produise aussi) non plus que de pires toxines ne le seraient parmi les bactéries survivants. Comme eux, nous collaborons avec le paradigme prévalant, sans vraiment le comprendre : dans notre cas, la mentalité d'armes. Dissemblablement, nous pourrions admettre habiter la terre en armes, ne plus collaborer avec, et refocaliser la mire de cette collaboration en faveur du monde paisible. 

Ce serait aussi simple que ça. Cela exigerait que nous nous mettions tous d’accord, à quelques exceptions près, durant la même génération. Pour la première fois dans l'histoire, nous disposons de toutes les voies de transmission, infrastructures paisibles et identifications mutuelles essentielles pour le monde paisible. 

Notre problème, c'est qu'en aurions-nous le cran ?

 

Prenons une illustration un peu plus crépitante. Supposons que l'atmosphère détenait un léger surcroît d'oxygène : le feu s’y embraserait spontanément et brûlerait davantage ardemment.

La lutte contre le feu serait la préoccupation principale des élites : le devoir du dignitaire et la besogne des pauvres. Ses manœuvres de base lieraient tous, des petits aux vieux, en étant exercés même assoupies. Les nouveau-nés, animés en vie par le toucher d’un fil en métal chauffé au rouge, seraient appris la gestion du feu dès leurs premiers souffles. En médecine, les guérisseurs les plus doués seraient des pyrologues soigneurs de brûlure.

Les écoles, les médias et la culture populaire : tous hyper raffineraient cette réalité combustible en cycles hypnotiques de répétition par cœur. Des centaines d’expressions supplétives décrirait le feu. Byblos et mythos seraient pareillement hérissés de contes inspiratoires de combattants du feu. 

La technologie traditionnelle antifeu engloutirait les budgets nationaux ; elle distordrait leurs développement, planification et assemblage. Des tabous compulsifs colmateraient les technologies à grande énergie, de la fabrique d’allumettes à l'énergie nucléaire. La maçonnerie, la métallurgie froide et le sculptage des cavernes remplaceraient toutes les charpentes. L'amiante, ses risques sanitaires ignorés, vaudrait son poids en or. La récolte des plantes à racine remplacerait celles d’aliments qui poussent trop vulnérables en l’air. 

Leurs gouvernements (chacun retenant sa manière privilégiée de combattre le feu selon les mœurs et circonstances) prétendent qu’ils ne consacrent à son contrôle qu’une petite fraction du produit brut national. Ils négligent de signaler les fortunes envolées en flammes lors de sporadiques ouragans de feu. Et ces sommes colossales ne couvriraient jamais les coûts cachés et sacrifices particuliers que leurs citoyens dussent essuyer chaque jour. 

De temps à autre, la vraie menace de tempête de feu les emmènerait à pétarder préventivement la majeure partie de leur infrastructure. Peut-être se sacrifieraient-ils entre eux, en soumission tremblante à leurs dieux et idéologies pyromanes ? Les feux d’enfer religieux brûleraient d’une froideur encore plus rayonnante dans l’imagination fanatique ― encore plus que dans la nôtre…

En tant qu’observateurs étrangers, on se foulerait les pattes entre des contradictions et des surcharges sociales que les locaux trouveraient parfaitement approuvables. 

A partir de maintenant, considère-moi comme un observateur aliéné de cette terre ― tel que beaucoup d’Apprentis doivent se sentir. L’anarchie militaire qui prévaut sur cette planète n’a rien à voir avec nous autres Apprentis, sauf en nous attribuant le rôle de témoins traumatisés et de pacificateurs désespérés, naufragés sur cette planète de primates meurtriers.

Grâce à Dieu, il y a de l’excellente musique par ci par là,  l’amour des mamans et des grands-mères, des sacrifices héroïques de soi à foison, et d’autres astuces sans compte pour autant bonnes et belles ! De nobles efforts en général.

 Mon ami Apprenti, je te prie d’accepter mon invitation au sauvetage de ton âme, quoi qu’y advienne de cette pagaille : mon humble offrande à mes frères et sœurs apprentis planqués au pied de ce mur. 

De notre point de vue, ce monde doit sembler fort déformé et ses indigènes, agissant au gré de contraintes horripilantes. Soit, ils trouveraient tout ça parfaitement normal. 

Quelques natifs les mieux éclairés pourraient décrier les demandes les plus extravagantes de l'orthodoxie de lutte contre l'incendie. Ils suggèreraient poliment peut-être que les victimes du sacrifice humain soient rôties vives moins souvent. Mais aucun argument ne tirerait des majorités pépères de leurs préjugés. Et la résistance la plus sophistiquée à l’encontre de chaque transformation radicale ? Elle proviendrait des « progressistes » indigènes auto-immunisés contre des réformes significatives par la répétition machinale de clichés périmés. 

Même si l’on pouvait leur démontrer que la concentration d'oxygène atmosphérique s’était mise en baisse avec sa combustibilité, éliminant la nécessité de la plupart de leurs pratiques et préjugés, résisteraient-ils toujours à ces propos par habitude fainéante, panique imaginaire, faux moralisme et inertie mentale. La peur du feu tordrait leurs arrangements sociaux – sans que personne ne s’en soucie – comme l'agression militaire pervertit les nôtres. Nous nous accrochons à nos réflexes de guerre, tels qu’eux, à leur pyrophobie. 

 

Un autre exemple. Supposons que tu étais chef d’un clan barbare qui parvint à conquérir une ancienne civilisation. Pour commencer, tu ignorerais l’accomplissement culturel de tes victimes. Même si tu étais assez sage pour ordonner l’interrogatoire public des clercs ennemis et la lecture secrète de leurs écrits, tu dédaignerais la majeure partie de ce charabia. Ta curiosité frustrée pourrait te faire sembler sot devant tes lieutenants ; les doucereuses manières citadines, nuire à l'élan de tes guerriers ; et les traditions indigènes, enrôler l’opposition populaire en guérilleros libérateurs. 

Tu t’assureras que cette culture écrite disparaisse avec son cadre instructif, par négligence et par conception. Tu terroriseras, surchargeras et asserviras les locaux jusqu’à ce qu’ils aient perdu la volonté de préparer leurs enfants pour autre part  que tes champs de labour et de Mars. Apprendre sa littérature, sa religion, son histoire et ses mythes : tous des méfaits capitaux. Des conquérants nomades sont ainsi parvenus à se distancer de leurs victimes par ignorance et apartheid, et rendre ça l'esprit et la lettre de leur loi. De la nôtre. 

Ces clans guerriers ont dominé leurs conquêtes urbaines tant qu'ils ont pu maintenir leurs simples manières de nomade. Les champs irrigués étaient inhospitaliers aux troupeaux, les doucereuses habitudes citadines incitaient de la décadence militaire. Par conséquent, ces champs furent rasés ; des systèmes d'irrigation, ouverts en brèche ; et des grandes villes, continuellement dépeuplés et rasées au sol. Qu’une petite fraction portative de la richesse urbaine fut pillée ; seuls préservés, les livres servant le mieux à la mentalité d'armes (au meilleur cas ; le plus souvent, rien du tout.). Le restant fut calciné et lessivé en sang ― y compris d’inestimables archives, technologies et techniciens paisibles : tous oblitérés. 

 

Nos sociétés préservent la mentalité d'armes à leur grand péril. La norme de vie réduite, des impôts extravagants et des cultes de répression provoquent de la bigoterie militante, de l’arrogance institutionnelle et de la folie en escalade ; entraînant simultanément l’explosion de populations pénales, la guerre ouverte de classe et des tsunamis de corruption publique. 

La société réagit à ces irritants telle que le fait une colonie chahutée d'abeilles. Les réflexes d'attaque du prolétariat, rendu irascible par ces contradictions, repartent à toute vitesse, engendrant des nouvelles proto-élites qui trament la révolte. 

Les élites de bataille s’arrentent d’habitude en mercenaire pour protéger l'élite d'info, mais à condition d’en profiter davantage. Une fois que les affaires commencent à sérieusement se gâter pour les élites d'info, de plus en plus d’élites de bataille prennent la part de la proto-élite (la cellule révolutionnaire) la plus malveillante qu'elles peuvent trouver.

La guerre offre voie de sortie pratique au mécontentement populaire. Avec étonnante facilité, des élites d'info peuvent se disculper des maux dont elles-mêmes sont responsables et rendre cette responsabilité aux ennemis convenus, internes comme externes. Le prolétariat d'info en guerre se soumet à ses élites jusqu’à en avoir saigné à blanc. Spectateur passif d’affrontements gouvernementaux continus à l’encontre de minorités inoffensives et d’étrangers innocents, il se rend tour à tour dégoûté, terrorisé, soulagé, fasciné, unifié, enrégimenté et en fin de compte inspiré à collaborer aux pires crimes contre l'humanité.

Des attaques d'étrangers contre la population dite « civile » renforcent sa résolution de résister. Peu importe que ces assauts soient entrepris par des hordes puantes en cavalcade, des flottes de bombardiers luisants ou des terroristes aux yeux de fou, ils augmentent la tolérance prolétarienne pour les faillites de son élite. 

Cette mentalité de siège réduit les opportunités de dissidence efficace. Les élites d'info galvanisent souvent leur appui populaire en conviant de la terreur chez eux et des aventures outremer. Elles tiennent en otage leurs combattants non armés (civiles) en contrôlant leurs aïeux dans les militaires et vice versa.

Voici la marotte, ici aux USA. Puisque presque personne n’a de penchant pour la guerre, on les déclenche en dépit de leur futilité (aussi profitables pour les goules d’armes que pénibles pour les troupes et onéreux pour leurs aïeux) puis on condamne les civils douteux pour leur refus d’y rendre appui moral. Il nous est indiqué que nous devons soutenir « nos combattants sacrificatoires, à moins de cette guerre particulière. » Si tu es contre la guerre, tu es contre les troupes ; si tu es contre les troupes, tu manques de patriotisme et n’as plus le droit de critiquer la guerre. Paralogisme meurtrier.

Qu’adviendrait-il si l’on montait une guerre et personne n’y assistait ?

 

La thèse inachevée de Carroll Quigley, L'évolution des civilisations : introduction à l'analyse historique (New York, Macmillan Company, 1961) nous fournit une excellente analyse de l’évolution des bureaucraties dans l’histoire. Des pages 50 à 62, il contraste

·      des instruments : des organisations sociales qui exécutent leur mandat de façon efficace, et 

·      des institutions dont les membres satisfont des ambitions illicites.

 Quelques chefs institutionnels trahissent leur mandat par faiblesse particulière : fainéantise, médiocrité, négligence, avarice, simonie ou mauvais précédent. Beaucoup de chefs, souvent les plus puissants, sont simplement corrompus et fous du pouvoir.  D'autres se concentrent trop sur leur propre contribution : « Le but de la discipline militaire, c’est bien cirer des chaussures et bien rendre le salut aux supérieurs. Le but de l’entraînement militaire, c’est éliminer des accidents. » D'autres encore se fichent des nouvelles formations, équipements et circonstances. 

D’ailleurs, des problèmes sont largement résolus par le premier incrément sérieux d'énergie mis à les résoudre. Le reste exige davantage d’énergie, et la résolution des ultimes détails, une infinitude, comme celle requise pour pousser un objet à la vitesse lumière avec un actionnement de masse newtonienne. 

Afin d’obtenir meilleur résultat, aucun besoin de résoudre chaque problème jusqu’à ses ultimes profondeurs. Il s’agirait plutôt de le définir assez bien pour y appliquer le plus efficient comptant d’énergie et le résoudre aussi nettement que possible ; puis redéfinir le problème, le résoudre avec netteté conforme selon cette nouvelle définition ; le redéfinir à nouveau et ainsi de suite. 

Alors que des instruments sociaux se délabrent en institutions, faute de ces redéfinitions en série, ses chefs malmènent de plus en plus d’effort pour moindre rendement. Ils ignorent la toute nouvelle trouvaille et empirent les erreurs du passé. En mesure que leur succès se dissipe, l'empaquetage et l’intention leur rendent davantage confiance que le contenu et les résultats.  

 

Trois phénomènes ressortent de cette « tension de développement. »

·      Des institutions en faillite cèdent à la réaction qui entortille les antagonistes en cercles vicieux d'injustice, de dissidence et de suppression. 

·      Elles se reforment en instruments viables. Des chefs de secours succèdent à ceux médiocres et inopérants et rendent l’instrument renouvelé davantage honnête et compétent. 

·      Des nouveaux instruments assument le pouvoir authentique par circonvention en laissant aux anciennes institutions des cérémonies superficielles. Par exemple, le parlement outrepasse sa monarchie dégénérée et la limite aux défilés annuels et reconstitutions historiques ; sinon l’empereur romain terrorise et massacre les membres du sénat tout en lui attribuant de nombreuses distinctions coutumières (comme le fit le presque empereur Marius.)

 

Rebecca Costa a fait une analyse extraordinaire de la complexité des civilisations, leurs modes de pensée, de comportement et d’effondrement. Richard Branson et E.O. Wilson l'ont soutenue -- pour vous autres qui reconnaissent de tels éminences pensives. Bravo, Rebecca ! Ton œuvre est génial. 

Rebecca Costa The Watchman’s Rattle: Thinking Our Way Out of Extinction, (La cascabelle du veilleur : Raisonner notre voie en dehors de l'extinction) Vanguard Press, Perseus Publishing Group, Angleterre, 2011. 

Selon elle, chaque civilisation réussie atteint un seuil cognitif au-delà duquel les solutions antérieures cessent de résoudre le récent lot de problèmes sociaux et environnementaux. De Babylone aux Mayas à la Maison Blanche de Trump et son électorat (leur opposition incluse) les réactions familières de l’espèce humaine partagent ce dilemme semblable. Quand la raison cesse de répondre aux problèmes actuels de façon adéquate, la croyance la remplace grâce à sa plus grande facilité, en dépit de son succès inférieur. Les êtres humains trouvent plus facile de tomber dans les pièges de pensée (de contre-pensée) qui suivent, au lieu d’adopter l’alternatif davantage fécond.

·      Opposition irrationnelle : s'opposer simplement aux fautes actuelles sans proposer des nouvelles solutions trop risquées, controversées et difficiles. Elles sont souvent rejetées par des intérêts qui semblent puissants mais qui croulent avec tous les autres face à la catastrophe ignorée. Ces intérêts favorisent cette opposition aveugle sans coût pour eux dans l’immédiat. 

·      Personnalisation du blâme : traquer et condamner quelques boucs émissaires trouvés coupables pour des problèmes systémiques indépendants de leur contrôle. Croire que leur sanction résout le problème, sans qu’elle ne le fasse du tout [nota d’auteur : à moins que leurs nombreux pairs et supérieurs criminels ne souffrent d’un sort pareil, du moins en décimation professionnelle.] 

·      Corrélation frauduleuse : attribuer la causalité à deux phénomènes qui sont simplement contigus. J'ai un grand problème avec son idée. L’espèce humaine, Mme Costa incluse, est très mal équipée pour séparer la synchronie de la causalité. Voir son exemple sur la page 113 en anglais, ce dont je suis en désaccord. 

·      La pensée de silo : Je préférerais appeler ça le cloisonnement, comme si les équipes de compartiments divers d’un navire se lançaient des grenades au lieu de coopérer pour assurer sa navigation : prioriser les exigences spécifiques de son groupe d'identité ou d’intérêt au reniement du bien commun. 

·      Économies extrêmes: privilégier les exigences machinales du profit et des pertes par-dessus celles provenant de l'empathie, de la compassion et de l'esprit, celles-ci davantage valorisantes à long terme. 

 La solution de ces problèmes, selon Mme Costa, c’est accentuer l’objectivité particulière dans l’enseignement public et coordonner la pensé ordinaire du cerveau gauche vis a vis de celui droit au moyen d’exercices mentaux récemment développés. 

A noter : le génie particulier peut voir à travers les mille et une distractions d’une certaine complexité pour y découvrir une solution élégante à partir de quelques éléments clés, évidente à tous maintenant en aval du temps. Rebecca propose quelques mesures que la société peut prendre pour cultiver le génie dans les masses, au lieu de l’attendre seulement d’une poigné de gens doués tout en l’écrasant chez ceux restants. 

Par contre, elle ne reconnait pas l'antimonie d’armes et de paix, beaucoup plus influent ou nuisible au progrès. Ses solutions compléteront celles proposées dans Apprenti. Son plaidoyer en faveur d’une pluie d'atténuations distinctes sur chaque problème complexe, elle reflète celui d’Apprenti d’inonder nos problèmes récents sous une ondée d'expertise de masse cohérente. 

Bravo, Rebecca ! Ton œuvre est génial. 

Rebecca Costa The Watchman’s Rattle: Thinking Our Way Out of Extinction, (La cascabelle du veilleur : Raisonner notre voie en dehors de l'extinction) Vanguard Press, Perseus Publishing Group, Angleterre, 2011. 

Des directeurs contemporains d'armes insistent que la corporation d’entreprise est la forme la plus désintéressée de gérance sociale. Ils ont conclu que la stabilité gouvernementale exige surtout de l’indifférence de la part du gros populo. Je me demande qui aurait promu leur recherche ? 

Pour que cette disposition dure, les sociétés commerçantes doivent détenir tous les droits de l’individu : les libertés d’expression et d'assemblée, puis immunité particulière contre toute poursuite criminelle, même si prouvée en cour de loi ; puis des milliards de fois davantage de richesse et de pouvoirs que ceux de l’individu moyen, sans responsabilité correspondante. Enfin, une existence continue et illimitée au lieu de notre mortalité commune. En bref, elles doivent se rendre en monarchies organisationnelles. Vive sa majesté, le Roi Cola !

Selon leur évaluation, les biens sociétaux les plus essentiels sont un électorat apathique, mal éduqué et sous motivé, avec un cadre injustifiable de politiciens aux ombres chinoises : la tentative la plus récente des ultras d’à nouveau simplifier le terrain politique aux normes médiévales, qu’ils prisent tel que l’asticot dans de la chair pourrie.

 

Apprenti insiste que nous n’avons pas tellement besoin de désintérêt ni de fin raisonnement, mais de passion.

 « Le cœur accepte la conclusion dont l'intellect trouve ensuite la raison. L'argument suit à la conviction. L'homme trouve souvent des raisons à l'appui de ce qu’il fait ou de ce qu’il souhaite faire. » Citation de Gandhi, de L’Inde jeune (journal hebdomadaire), Navajivan, 1919-32. Prise de La pensée morale et politique de Gandhi, écrite par Raghavan Iyer, publié par Oxford University, Londres, 1973, p. 18. 

 

Le désintérêt humain existe à peine. Nos intérêts perçus nous tirent là où elles veulent, y compris jusque l'extinction en masse. Quand nous abandonnons nos véritables intérêts et nous soumettons à la panique mortelle, nous chutons dans l'avarice, l'arrogance, la poltronnerie, le démenti et le sadisme ― à vrai dire, le schadenfreude.

Souffrant de hiérarchies de caporaux vicieux, le Volk allemand a inventé ce terme afin d’énoncer le sombre plaisir que certains individus prennent dans le malheur d’autrui. De tels obtiennent satisfaction en affligeant des gens gravement ou en savourant leur souffrance à tierces mains. 

Les Russes ont une expression équivalente : zloradtsvo. Le philosophe russe, Pyotr Chaadeyev, en écrit au 19e siècle : 

« Nous sommes un peuple exceptionnel ; nous sommes parmi les nations qui, pour ainsi dire, ne sont pas des membres de l’humanité mais existent seulement pour rendre au monde une terrible leçon. »

Cette lamentation s’applique également aux habitants de chaque nation d'armes.

Le tsar Nicolas I le prononça dément et l’assigna à résidence, (ni sorties, ni visites : pense s’y) jusqu’à ce qu’il ne se repentît. Ce Pyotr dut être le précurseur d’une multitude de prisonniers politiques russes pour cause psychiatrique.

N'importe quel groupe linguistique inventera une telle expression à la suite de récentes épreuves de tyrannie. Puisque celle-ci corporative s’est rendue ordinaire partout au monde, une francophonie plus précise l’indiquerait en un mot : shadisme

Le sadisme, c’est l’éveil sexuel que provoque la douleur d’autrui : une perversion qui ne préoccupe qu’un petit monde. Par contre, le shadisme nous est enseigné étonnamment tôt et communément. Ces fâcheuses répétitions illimitées nous ont rendus en shadiques experts : également habitués comme victime, témoin et tourmenteur. 

Nous administrons l’enfer sur terre parce que nous sommes élevés pour apprécier la haine craintive et garder dent contre l'amour héroïque ― en soumission à ce qui nous a été enseigné le plus souvent. 

Il est temps de limoger les psychopathes et fournir le monde paisible en prenant inspiration de notre meilleure nature.

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COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net