World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- PAROXYSMES

January 19, 2024 mark Season 21 Episode 700

La guerre n’a jamais débuté ni ne s’est-elle éteinte ; elle se perpétue. Ceux qui l’ont résisté le mieux ont péri le plus vite.

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The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute


- PAROXYSMES -

Voici pourquoi l’expression « sic » accompagne chaque évocation de la « guerre mondiale » dans Apprenti

Nous avons été inculqués qu'il n’y eut que deux guerres mondiales sic, datant du 20e siècle de l'époque commune ou chrétienne (EC.) Encore des mensonges d'armes. 

Nous voici, deux millénaires après le Sermon sur la montagne. Constate notre manque de progrès ! Avec notre acquiescement, les descendants idéologiques de ceux qui L’ont crucifié restent en charge du monde. Ainsi que les assassins par procuration de Gandhi, dans l’Inde moderne.

La guerre n’est pas une aberration momentanée que les faibles évitent et que les forts terminent au plus tôt. Au contraire, c’est l’usage constant de l’humanité. Les massacres continuels ne sont interrompus que par des intermittences de brutalité légèrement réduite pour se réarmer, remplacer ses pertes et réaligner ses alliances. Partout au monde, la guerre perpétuelle se ravive de suite. Plus précisément, nous devrions désigner les guerres mondiales I et II comme des paroxysmes « le grand » et « l’encore plus grand » de la guerre mondiale perpétuelle.

Tel que l’arrangement pour la casse du triangle d’un jeu de billard américain, on s’apprête à l’ultime paroxysme. 

Mais si l’on étalait en toute humilité le monde paisible devant l’autel de Dieu ? 

 

De nombreux conflits organisés ont supplicié le monde « connu » alors que des individus un peu moins enrégimentés se sont assassinés avec l’abandon des non documentés. Au 18e siècle, les guerres du « siècle des lumières » ont fait rage autour du monde. 

En effet, de considérables variations climatiques ont déclenché des réflexes d'agression humaine : celles pour le mieux ont explosé la densité de population ; pour le pire, l’épuisement de ressources. Par une voie ou l'autre, la guerre s’ensuit de toute manière.

Lors de leur métastase et apoptose, les empires précurseurs se sont épuisés en exécutant des pertes dévastatrices que nous, les modernes, induisons au pousse-bouton. Alors que la maladie et la privation ont fouetté les combattants ancestraux de manière interchangeable, nous autres entremêlons l'appartenance ethnique à la machette facile avec des fausses idéologies à la veste explosive, des extraditions de torture avec des frappes de drone, puis injectons de la famine et de l’épidémie sur commande. 

Dans mille ans, des archéologues horrifiés (non nécessairement homo sapiens) déterreront, des tombes de masse du 20e siècle, encore plus de squelettes clivés à la lame, fracassés par massue, criblés de balles, de privation et de maladies induites exprès et suffoquée au gaz toxique, que dans toutes les creuses antécédentes. 

Quelle civilisation « évoluée » que la nôtre !

 

Les Etats-nations en guerre poursuivent un cycle apériodique, une équation de chaos, une sorte de code morse s’alternant de guerre et de fausse paix. Eugen Rosenstock-Huessy a constaté, dans son livre Out of Revolution: Autobiography of Western Man, (A partir de la révolution : l’autobiographie de l’homme occidental), William Morrow et Co., New York, 1938, p. 128, que l’Amérique subit une révolution sociale quinze ans après chacune de ses guerres, presque comme un rouage d'horloge. La réplique des Apprentis aux mutilations récentes pourrait ou non remédier nos réactions Reaganoïdes aux débâcles antérieures.

D’ailleurs les guerres récentes ne finissent plus jamais pour remettre l’horloge. La condition de guerre perpétuelle interdit la révolution décrite en haut, n’est-ce pas ? La triomphe politique  de Trump et de ses patrons psychopathes nourrit la paranoïa de masse et subvertit la Constitution par grands bonds.


A tour de rôle, chaque classe militaire permet à sa jeunesse dorée d’être ruinée en guerre – victorieuse, perdante ou de partie nulle – puis se rétablit. Se remettant ou non des séquelles du combat qui les ont estropiés, les survivants inculquent dans leurs rejetons la même aliénation qui leur fut apprise, puis les expédient pour être râpés à leur tour.

Assez fréquemment, une épidémie d’ultraviolence infecte des peuples entiers. Presque toutes les communautés sont venues aux mains avec celles voisines ; toutes ont mené « la guerre mondiale » comme politique étrangère faite exprès. 

Il était une fois, des empereurs chinois tirèrent leur garde du palais d'une distante colonie d’anciens légionnaires romains, battus, rendus en esclaves et obtenus comme tribut de leurs vainqueurs Parthes. L'empire de Parthe se trouva entre celle romaine et chinoise ― tous trois rivaux et associés de commerce le long de siècles.

Là où le terreau fertile, des minerais abondantes et (encore pire) la terre sacrée ont attiré l’humanité, dans le sol à tes pieds, tu trouveras des traces de sang versé en violence organisée. Les Néandertaliens artistiques et référentiels (leurs cerveaux plus volumineux en moyenne que les nôtres) furent traqués de la terre en armes. Celle-ci est grêlée de traces de civilisations annihilées depuis.

 

« Il est important de reconnaître que toutes les guerres sont des guerres saintes, non parce que des bannières théologiques y sont déferlées, mais parce que l'écoulement du sang et la déchirure de la chair consacrent la terre dans son sens le plus élémentaire et ancien que l’on puisse envisager. La tuerie et la mort au champ de bataille, y mutiler et saigner, tous nous rapportent devant la divine table de dés : là où le hasard, la compétence et le courage s’accordent pour marquer les joueurs de façon définitive. Certains seront triés pour rejouer au lendemain ; certains, blessés et cicatrisés ; et d’autres, mutilés au-delà du reconnaissable ; mais tous se seront réunis dans la présence du plus véridique : se reconnaître et être reconnu avec clarté suprême dans l’orgie festive de générosité et de haine. Par où ailleurs pourrait-on trouver l'opportunité de consacrer ses énergies les plus considérables, limitées et clôturées comme elles sont aux buts communs ? Par où les offrir franchement aux dieux à qui elles doivent manifestement appartenir ? » Dudley Young, The Origins of the Sacred: the Ecstasies of Love and War, (Les origines du sacré : Les extases de l'amour et de la guerre) St Martin’s Press, New York, 1991, p. 224.

 

Des bibliothèques, autant celles importantes que menues, ont attiré destruction massive ― de l’ancienne Chine et du Proche Orient jusqu’à Dresde, Tokyo, Beyrouth, Amritsar, Sarajevo et Bagdad. La connaissance, c’est le pouvoir. Le meurtre de masse se rend plus facile une fois que l’ennemi est aveuglé et assourdi. (Voir Les bibliothèques qui brûlent.) 

Aryeh Neier écrit depuis les moellons mitraillés de Sarajevo en Bosnie dans le journal The Nation (l’édition du 3 mai 1993, p. 585.) Il conclut qu'un nouveau modèle d'assaut est en train d’émerger, qui ne vise pas la proie particulière ni sa politique d’identité, comme l’on s’attendrait à croire, mais l'urbanité en général. Les citadins cultivent des compétences de base de survie urbaine : cosmopolitisme, tolérance de l’étranger, ouverture d’esprit et attitude générale qui permet de se mettre à la place d’autrui. La réduction des tensions devient un usage spontané parmi des étrangers qui partagent une métropole . En bref, ils font preuve d’urbanité. 

Dans une communauté effectivement salubre, il n’y aurait aucun besoin de verrouiller sa porte d’entrée. L’affranchissement de nos arrière-grands-parents, de Babylone disparue, oublié par tout le monde. L’abondance et la justice soutenues par l’humanité et le devoir, comme prédits par Mengzi (Mencius.) Adieu aux technologies dévastatrices ; peut-être un coup d’œil sur celles supérieures et leurs applications paisibles …

Des sectaires enragés d'armes – d’ordinaire, des fanatiques ruraux et des voyous citadins – réclament des doses de rattrapage de génocide. Aussitôt que la tendance courtoise met en question leurs préjugés rabougris, ils marquent comme lâcheté toute tentative civilisée de modérer leur terreur instinctive de l'Autre. 

Des villes magnifiques – reconnues pour leur commerce, piété et hospitalité – furent ravagées dans les années récentes. Une liste brève inclut Jérusalem, El Qunaytra, Nicosie, Belfast, Hue, Vientiane, Phnom Penh, Jolo, Kaboul, Beyrouth, Téhéran, Bagdad, Herat, Dubrovnik, Sarajevo, Vukovar, Kuito, Ngiva, Monrovia, Groznyï, Kigali, Oklahoma City, Mogadishu, Nairobi, Adis Abeba, la ville de Kuwait, Bagdad, les villes en Palestine, New York City et Beyrouth à nouveau, Alep, Homs, Alep et Damas. D’autres villes furent visées pour cette sorte de destruction. Je te demande pardon si j’ai omis ta ville hachée par la guerre. 

Hélas, ce préjugé fort humain ne figure rien de neuf. Le chaosisme : l'ignorance, la dévastation et les souffrances imposées avec préméditation comme des fins en soi, cet ensemble peut constituer le pénultième but des directeurs d'armes. L’omnicide nucléaire, biologique, scalaire et nanobiochimique sera leur ultime œuvre-maître ‒ à la limite de leurs technologies d’armes ‒ pourvu que nous le leur permettions.

Des Etats d'armes en mûrissage peuvent s'accabler d’industries sophistiquées d’armes singulièrement qualifiées à provoquer de l’indigence. Des années supplémentaires seront requises pour maximiser la production d'armes, bien après que tous les grand-papa et enfants soldats auront été mis en marche pour périr. Le matériel combattant, fabriqué en temps de paix, sera obsolète quand indispensable. Malgré cela, chaque gouvernement national stocke des armes coûteuses et obsolètes, et les troque aux nations étrangères par voie d’ombrageux plans d’aide internationale, afin de subventionner l’industrie domestique d’armes en temps paisible. A partir de là, ces armes seront transmises aux pays les moins capables d’en soutenir le coût d’entretien et aux plus vulnérables à la ruine qu’elles induisent. Elles finissent par lacérer les plus pauvres des pauvres.

Les massacres internationaux dont nous témoignons contre gré presque chaque soirée dans les actualités ? Pratiquement tous sont l’œuvre maître d’un membre ou plusieurs du Conseil de sécurité des Nations unies : celui-ci éhonté, sans repentis et jusque-là impuni pour sa perpétuelle trahison collective du monde paisible.

Dans l’avenir, ce sera à la cour du monde de compenser les victimes aux frais de ce conseil chaque fois que celui-ci échouera à sa tâche principale : assurer toujours davantage de sécurité au monde, non moins.

 

Des nations défaites gagnent souvent la course technologique d’armes. Elles ont tendance à se munir d’armes et de tactiques les plus cassantes. Puisque leur matériel obsolète fut détruit, leurs remplacements sont de l’avant-garde technologique. De manière trop prévisible, des généraux victorieux se préparent pour la dernière guerre remportée et perdent ainsi la prochaine. 

Chaque gouvernement d'armes adopte au moins une technologie assoupie d'armes, tentant de parer coup de main de la part de voisins agressifs. Des obligations somnolentes au lieu d’être des atouts d'urgence, ces technologies résiduelles s’atrophient puis se boursouflent. Elles se prêtent aux corruptions d’élite, répressions politiques et impositions excessives. Nous autres, les prolétariens d'info, sommes contraints d’exploiter des profits à court terme, d’usures particulières et d’extravagances environnementales, pour essayer de tarir ces frais d'armes intarissables. 

De façon réflexive, des élites d’armes rehaussent le niveau de stress social. Sans bonne raison, une fausse cause peut toujours être trouvée : privilèges de classe ; jeux de coquille économique ; préjugés raciaux, ethniques ou religieux ; controverses culturelles sans rime ni raison ; abus de drogues et de leur police ; croyance, magie et hystérie. La plus insignifiante la controverse et la plus intraitable qu’elle semble être, le mieux elle sert. 

Des concurrents politiques redoublent leurs parts de shadisme policière et de cabale déversant du sang ; n’importe quelle excuse stupide peut faire l’affaire. De très sottes contestations prismatiques sont cultivées, mises de côté un certain temps, puis ressorties à loisir. Des petits martinets peuvent toujours être recrutés et gérés avec bien moins de soin que l’exceptionnel chef paisible charismatique qui n’assistera qu’au service de la justice, la compassion et la vérité. Des sociétés entières doivent passer en revue les mauvaises conséquences de cette répression : conséquences inattendues, comme d’habitude.

Dans Evil: Inside Human Violence and Cruelty, (Le mal : A l’intérieur de la violence humaine et de sa cruauté) W.H. Freeman and Co., New York, 1997, Dr Roy F. Baumeister décrit trois attitudes adoptées vis-à-vis le partage des maux de la société.

 

·      La premiere, celle des victimes. Elles magnifient le mal rendu, leur innocence absolue et la bestialité de leurs tortionnaires dont les ancêtres, descendants et imitateurs émettent le rire saccadé de démons incarnés. 

·      Deuxièmement, les malfaiteurs tentent d’effacer le rappel public des maux qu’ils ont effectués. Des explications créatives – autant raisonnables qu’absurdes – rationalisent leurs méfaits. Le châtiment antérieur des leurs y figure formellement. Ils trouvent moyen d’adoucir leur honte et détourner les critiques subséquentes : leur réaction réflexive pour protéger la conscience piquée sinon manque psychotique de telle. « Rien de grave ne s'est vraiment passé. Leurs accusations sont de grosses exagérations. Tout ce qui s’est passé fut hors de notre contrôle. Quelqu’un d’autre a donné les ordres. Et puis ils ont mérité ce qu'ils ont obtenu. » Cela te semble familier ? 

·      La troisième attitude peut être la plus sérieuse : celle des spectateurs. La plupart réagit avec passivité et indifférence affectée. L’on conclue que son intervention ne peut influer le dénouement sauf en lui procurant le rôle de prochaine victime. Au contraire, l'intervention la plus superficielle, de la part de spectateurs aléatoires, fait hésiter la plupart des malfaiteurs et laisse à leurs victimes l’opportunité momentanée de se défendre et fuir. Les Nazis et les Bushidos se sont tirés d’assassinats politiques en série et de leur saisi du pouvoir parce que leur public, hostile en général (« Mais qui sont ces déments en chemise brune ? ») s’abstinrent de les stopper au lieu de leur rendre à la police (de plus en plus fasciste) et à l’oubli quand les fanatiques furent faibles.

 

Chaque témoin du mal doit saisir cette vérité fondamentale : qui se protège le mieux, obstrue sans crainte ni hésitation la victimisation de son voisin. Les Apprentis seront assidus à diffuser cette leçon, alors que des élites d'info la suppriment. « Laissez faire les autorités ! » Bien que leurs agents regardent ailleurs ou gèrent le pogrom. 

 Quant à moi et mon expérience ? Je dois admettre que j’ai renié ma responsabilité aussi fréquemment que ces tortionnaires. Je suis donc encore plus coupable qu'eux à la longue. Et ce sera mon tour prochainement, sans que personne n’intervienne.

Quand des actes indicibles sont commis avec sanction officielle, les survivants endossent leur part de culpabilité. Selon Antjie Krog dans Pays dans mon crâne : La culpabilité, le regret et les limites du pardon dans la nouvelle Afrique du Sud (en anglais, p. 123) des théologiens allemands, d’après la seconde sic guerre mondiale, ont formulé quatre catégories de culpabilité de guerre : 

 

·      celle criminelle pour les tueurs pratiquants ;

·      celle politique pour les politiciens et leurs collaborateurs qui employèrent ces tueurs ;

·      celle morale pour ceux qui détestèrent les tueurs mais ne les résistèrent pas à la mort ; et

·      celle métaphysique pour les victimes qui survécurent.

 

Peu de résistants allemands ont survécu. Les Nazis les ont traqués avec méthodisme teuton. Je pressens que beaucoup plus d’Allemands ont résisté que ceux admis en public. D’honnêtes gens (tant portant l'uniforme que non pas) furent dégoûtés par les jeux enfiévrés des Nazis, au point de se trahir. Se débarrasser d'eux, de leurs amis, famille et paperasseries, s’aurait été un jeu d'enfant. Les options des Nazis furent multiples : le peloton d'exécution d’occasion, les camps eux-mêmes, convocation au centre de villes embrasées, l’issue d’un billet simple vers un bataillon pénal aux fronts en écroulement… 

Cette poignée de résistants finit consumée en chaudières à souffle :  des grillons noctambules, exceptionnels et mal disposés, coincés dans un épais nuage de loyaux papillons de nuit : de vifs éclairs en une nuit emplie de clignotements sacrificiels — des vrais Apprentis. http://www.humanite.fr/monde/les-resistances-allemandes-hitler%E2%80%89-une-histoire-qui-est-la-notre-491839

Quel dommage que si peu de monuments ne rendent honneur à leur mémoire ni en Allemagne ni ailleurs ! Le monde paisible devrait s’ensemencer de monuments héroïques, en pierre et en bronze, commémorant toutes les interventions particulières contre la tyrannie. Il nous faut cette inspiration continue. 

Je me rappelle la statue en bronze d’un fantassin Ami ramenant dans ses bras un enfant affamé : l’apothéose de l’intervention épique des Etats-unis durant la « seconde » guerre mondiale sic. Voici un autre exemplaire : http://christianjstewart.zenfolio.com/bw/h29275cfb#h29275cfb. (Lien numérique grâce à Christian J. Stewart Photography.)

Nous devons transformer cet idéal en mantra global. Son antithèse, aussi inconcevable en pratique que le cannibalisme.

...

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net