World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LA TECH D'ARMES 1

January 20, 2024 mark Season 21 Episode 751

La science, l’emploi et l’art de la guerre dans l'histoire et à présent.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- LA TECH D’ARMES (I) -

« La déchéance systémique d’une communauté militaro-industrielle est un phénomène d’opposition à la modernité : l’abrupt renversement de développements clés qui ont défini chaque société industrielle jusqu’à ce jour. Dans le cas soviétique, ce déclin social est animé par les attitudes anti-innovatrices de son système économique, adjointes à l’attribut autodestructeur de sa modernisation aux mains des militaires. Sa déchéance peut être formulée en quatre procédés adjointes : stagnation technologique et rabais de rendement ; étiolement de la complexité des structures sociales et stagnation du partage des travaux ; incapacité de développer des nouvelles demandes, croyances et valeurs, toutes obligatoires au progrès ; finalement, gaspillage des ressources et surcroît de dégâts écologiques. » After Empire: Multiethnic Societies and Nation-Building; the Soviet Union and the Russian, Ottoman and Habsburg Empires (Après l’empire : Les sociétés multiethniques et la création des nations ; l’union soviétique et les empires russe, ottoman et habsbourg), édité par Karen Barkey and Mark Von Hagen, Westview Press, Boulder, Colorado, 1997, p. 81.

 

Ci-dessus, Victor Zaslavsky écrit son explication d’après le fait de l’effondrement de l’Union soviétique. Ces critères s’appliquent aussi bien à celui imminent de la gérontocratie occidentale de pratique conforme. D’après lui, la chute des Soviets eut lieu à cause de leur incapacité et manque de vouloir assimiler des majorités natives en Asie centrale et convertir des technologies militaires en celles paisibles. 

Apprenti préconise que les sociétés occidentales vont bientôt crouler par incapacité et manque de vouloir embrasser des étrangers dans une coopérative globale et paisible et son refus « Après Exxon, le déluge » de développer des technologies alternatives à la brûlure du carburant de fossile en voie rapide de disparition et au risque entre temps d’ébouillanter la biosphère. Contrairement à l’effondrement soviétique, ni aide étrangère ni vitalité globale ne se présenteront pour amortir cette catastrophe —seulement magie, miracle et imagination.

Un autre mythe d’armes affirme que la méthode scientifique évolua de l'alchimie : tentative systématique, de la part de malins, de convertir des métaux vils en or. Ce rêve tenace et anal s’est prouvé une grande perte de temps et d’avoirs pour de nombreux charlatans ingénieux et leurs dupes royales bien disposées. Etant donnée la découverte d’une telle transmutation, elle serait annulée par la chute de la valeur de l'or. 

Encore plus stupide : leur recherche d’un alcahest ou dissolvant universel qu'aucun récipient ne put contenir. D’autres souhaits alchimiques :

·      des homuncules : « des petits hommes. » Pourquoi s'embêter ? 

·      palingénésie : la reconstitution de plantes depuis leur cendre. Cette fantaisie ne semble pas très distante de la capacité de restaurer la vie de la mort ; 

·      Spiritus mundi qui dissout l'or et provoque d’autres astuces magiques ; 

·      le principe actif ou la quintessence des éléments. Ce qui semble une bonne manière de raviver le « Big Bang » (le grand boum amorceur de l’univers.) Souhaitons-nous tenter de surnager le prochain grand boum ?

·      l’ultime absurdité alchimique assurerait la santé humaine au moyen d’un or liquide et potable, appelé aurum potabile : une autre ambition nulle. 

 

Une importante divergence entre l’enfer et ce monde, c’est notre opportunité de bien vivre, bien mourir et mieux réincarner. L’immortalisation de la sénilité de nos bourreaux les plus riches serait un autre triomphe pour la gestion d’armes, et qui plus est du vampirisme obscène, alors que tant de monde demeure affamé ; ainsi qu’une durée de vie de 120 ans alors que la population de continents entiers dispose du tiers de cette moyenne. Quelles transgressions les riches peuvent-ils se permettre ?

Je ne critiquerai pas les hobbys inscrits en sus, extraits du livre encyclopédique de Manly P. Hall, The Secret Teachings of All Ages (Les enseignements secrets de toutes les époques), The Philosophical Research Society, Inc., Los Angeles, 1977, pp. 154-55, s’ils ne ravissaient pas tant de temps et de talents de nos mandats fondamentaux : à savoir, rendre illégale la guerre sur terre et rétablir le monde paisible. Je ne reviens jamais de la gamme de trivialités dont les gens se distraient autrement.

Je trouve fascinante l'insistance des alchimistes que leurs formules terrestres constituent une de quatre formulaires distincts. Afin d’entrer en vigueur, selon leur croyance, ce quatuor doit se manifester simultanément sur trois plans spirituels et celui-ci terrestre. 

Une fois que les Apprentis auront résolu nos problèmes de guerre et de paix, nous pourrons nous obséder de telles bagatelles que transformer des navets en soucis, sinon faire fortune dribblant un ballon sur un terrain de jeu : poursuivre sans reproche nos passions là où elles nous mènent. Mais les cinq derniers millénaires d’hyperactivité prodigue qui n’ont mené nulle part sont une disgrâce pour chaque Apprenti. Des petits enfants égarés dans le noir, se divertissant de jeux triviaux. 

 

La « méthode scientifique » fut l’usage de routine de techniciens d’armes, bien avant que des alchimistes aient saisi l’avant-scène. Ceux-là se sont servis de raisonnements inductifs et déductifs, d’épreuve et d’erreur, de répétition et confirmation de résultats ; de l'extraction, affinage et mélange d'éléments conformes en composants homogènes, ainsi que beaucoup d’autres astuces de labo. 

Les alchimistes furent des vantards stridents quand comparés au sépulcral mutisme de ces anciens institutions d’armes.

Les premières applications scientifiques ont servi aux technologies militaires. Des armes furent forgées des matières disponibles de plus en plus exigeantes, nécessitant la plus forte énergie et les outils les moins frangibles pour leur façonnage : os, calcaire, silex, quartz, cuivre, cuivre à l’arsénique, bronze, fer (forgé d’abord, de fonte ensuite), alliages, acier, acier inoxydable, uranium, plutonium, titane, et composés de céramique et de plastique ― afin de perfectionner davantage d’armes et de meilleures. 

En fouillant dans la terre, une donnée remonte à la surface. Des armes définissent l’âge de pierre, de bronze et de fer ; elles définissent l’époque de la pyrotechnie que l’on traverse à pleine vapeur, ainsi que celle du biotech (de la vie ingéniée) que nous pénétrons à la charge. 

Dans l’absence de prudence extraordinaire, celle neuve pourrait ne durer qu'une petite génération ou deux ; après quoi nos survivants auront à tailler du silex radioactif — à supposer que quoi que ce soit survive nos conséquences imprévues, à part des mauvaises herbes, des cafards et des bactéries aux strates profondes… 

Je n’ai aucun désir de réincarner en bactérie de strate profonde – la niche écologique la plus analogue à l’enfer biblique que je puis imaginer – et d’avoir à ré-évoluer, après des agonies sempiternelles, en un nouveau semblant de la conscience humaine ― non moins comme rongeur mutant ébréchant du silex radioactif. 

Rends-toi compte à quel point notre conscience vitale pourrait évoluer dans un futur monde paisible : aussi supérieure à l’humanité habitant la terre en armes qu’elle le serait aux bactéries de strate profonde ! Quoique de telles dissemblances ne peuvent être en fin de compte qu’une question de dimensions environnementales et de détails aux marges.

On entame l'époque de la biotech car des scientifiques ont finalement pris au sérieux l’idée d’armes biologiques. Pour qu’une science puisse se rendre « dure » elle doit livrer promesse comme nouvelle technologie d’armes.

Ses techniciens ont produit les inventions les plus raffinées, solides et coûteuses : les objets de pointe des chasseurs et des guerriers. Ce fut toujours le cas. Les armes ont été œuvrées au degré d'excellence le plus rigoureux, ont retenu les éléments disponibles les plus coriaces, dangereux et ardus à manier. Elles furent mieux révérées que des idoles ; amassées avec plus d’avidité que du trésor gaspillé, lui, en folies de débours militaires. Celles les plus fortes ont été nommées et chéries en grands nombres, avec encore plus d'estime que pour beaucoup d’enfants considérés davantage larguables ― quoique personne n'en admette autant. Encore aujourd’hui, un quasi milliard d’enfants manquent des moindres appuis alors que des milliards de fonds dorlotent des dizaines de milliers d’armes nucléaires.

 
Le standing des maréchaux-ferrants, par rapport à celui des guerriers, a longtemps alimenté le débat savant. Des tyrans ont assujetti les meilleurs maréchaux-ferrants à la fabrique d’armes. Cette maréchalerie figura jadis comme une virtuosité mystérieuse, imprégnée de magie. Partout, pour le mieux ou le pire, l’ancien forgeron retint son ascendant surnaturel.

Par exemple, les lames en acier les plus fines furent chauffées au rouge et baignées en sang frais écoulé juste auparavant d’un sacrifice humain terrifié (quand bien angoissé, l’on respire à fond.) Vois-tu, l’éteinte de telles lames dans de l'hémoglobine lourdement oxygénée produit de l’acier d'épée « le plus fin » composé de nanotubes de Carbonne très forts et flexibles, tels que ceux découverts en épées de Damas fabriquées de spéciaux lingots de wootz ferrique retenant certaines traces minérales, du moins selon l’article dans Le Monde couramment archivé et ne m’étant donc plus accessible.

De tels blocages du flux des donnés pour de simples raisons de profit sont d’une imprévoyance  outrageuse ! Rien de moins que la conscience bien enregistrée de l’humanité entière ne comblera l’Agora du monde paisible. Cette franche distribution de renseignements offrira infiniment plus de profits que les dictats de cupidité capitaliste et leur famine contre-productive d’infos pour profit immédiat.

Voir Google : wootz.
 

Autant  est élevée la facture pour ces techniciens et leurs matériaux, autant plus dangereux sont leurs ultimes ouvrages. Des chefs de clan guerrier ont dû royalement compenser le maréchal-ferrant, mais soigneusement entretenir son habileté comme un secret d'état. Or, des « alchimistes. »

Alors, dis-moi : est-ce vrai que la science moderne ait évolué de l’alchimie et non d’inavouables technologies d’armes ? Voici un mensonge transparent, professé devant tous les écoliers sans exception, retenu et répété de façon révérencielle par nous tous ― soit notre prétention d’être amoureux de la paix. Instruit intentionnellement, remarque bien, pour dissimuler la dominance de la mentalité d’armes sur nos normes culturelles, et celle de sa technologie sur nos possessions chéries. 

L’ultime triomphe du diable, c’est convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. 

Combien plus de mensonges pour autant vicieux qu’absurdes la mentalité d’armes nous a-t-elle fourré dans le crâne ? Combien d’avantage de camelotes nuisibles nous réclamera-t-elle, quand nous dûmes parachever les joyaux de la technologie paisible ? A quel point ignares en sommes-nous ? Va lire plus loin.

 

Dans son livre, Technics and Civilization, (Technicités et civilisation) Lewis Mumford discute l’influence des mines et des mineurs sur la technologie primitive. Il fut certainement correct : pour produire des armes, les maréchaux-ferrants ont requis du minerai ; les tyrans, des métaux précieux et des pierres rares pour les compenser. La guerre de siège ne fut qu’une élaboration des techniques minières primitives. Les premiers engins à vapeur, et ensuite les premiers engins à actionnement réciproque, pompaient de l’eau de mines inondées.

Des pauvres manants ont appris la manœuvre du fusil à culasse, bien avant qu’ils n’aient allumé une ampoule électrique, ne se soient servis d’une lampe de poche ou d’un stylo de fontaine, nonobstant que ceux-ci aient été inventés plus ou moins en même temps.

A notre époque soi-disant civilisée, des fortunes sont versées dans les arts et virtuosités de la guerre. Les USA versent des capitaux peu disponibles pour développer des chasseurs-bombardiers du dernier cri. Ces merveilles futuristes sont lancées par escadrons entiers, leurs pilotes entraînés au coût de millions supplémentaires ― pour bombarder de l'infanterie la moins chère au monde. 

Selon Stanley Kubrick, on aurait pu envoyer un engin spatial jusqu’à Jupiter en 2001. Cet homme ne fut pas un sot ; un tel exploit aurait pu être dans nos capacités en dépit de ses problèmes et dangers. On a opté au lieu d’envoyer trois cents chasseurs bombardiers et un corps d’armée en Afghanistan. Afghanistan ! Le cimetière de perdants impérialistes ! Quel génie, quelle créativité, quels dons ! Je te le demande.

Autrement, prends un simple pistolet. Voici un objet de beauté glaciale, œuvré de façon superbe rien que pour l’homicide. Fabriqué en masse, il peut être vendu pour presque rien, voire distribué gratis. On peut se faire payer pour le porter, au lieu de gagner une vie honnête. Notons aussi : les munitions à circuit guidé de cet Age de silicium et l’ensemble de satellites militaires lancé en orbite pour les guider de façon impeccable. 

Nous n’y trouvons pourtant rien d’anormal. Nos habitudes de primate meurtrier se sont rendues de plus en plus complexes. La tuerie est devenue le focus primaire de la complexité communautaire, pratiquement l’ultime à laquelle nos sociétés ont excellé à court et long terme. 

La guerre est un gâchis stupide par définition, soit sa complexité technologique entre nos mains. Elle requiert que nous suspendions nos doutes quant à ses ultimes résultats, nous réclame de la pensée magique. La paix est beaucoup plus cérébrale et complexe, soit que nous ayons rendu son semblant impraticable.

 

Le deuxième avant-coureur de la science fut la céramique : à présent une technologie militaire qui fait bonne science-fiction. Etant donné le chauvinisme des mâles actuels, il serait tentant de renvoyer la poterie, le tissage des paniers et des étoffes, et la gastronomie comme des poursuites d’insignifiance féminine. Malgré cela, les fragments et les restes du foyer sont de fiables indicateurs de l’ancien raffinement culturel. La plus inventive et adaptative la gastronomie, la plus dynamique la civilisation. Quelle œuvre d’art serait plus éphémère qu’un repas ?

En dépit de l'arrogance patriarcale de l'histoire écrite, la vraie civilisation paraît tourner autour des arts apparentés de la médecine, (surtout l’obstétrique et l’herberie) de la charpenterie, de la lessive et donc la plomberie, puis ceux de la table ; suivis des permutations psychiques, religieuses et divertissantes de la divination, des contes et récits, de l’astrologie et de la géomancie : des épiques que nous devrions chanter autour du feu du camp (lire les médias de masse.) De très vieilles compétences peu à peu détériorées dans nos croyances et idéologies d’armes corporatives. Nous avons rejeté sans analyse raisonnable cette ancienne sagesse dans l'aveuglement renouvelable de notre positivisme scientifique. « Je suis scientifique matriculé et comme tel persuadé de manière positive que vous ayez tort ; aucun besoin de preuve ! » 

La troisième ancienne source de la science fut l'élevage de bêtes : d’abord, des chiens de chasse et bêtes de nutrition, puis des mulets de chariot et chevaux de bataille, parmi d’autres. En poursuite de leur passion, des fermiers adultes et des naturalistes juvéniles se sont rendus en agronomes, botanistes et zoologues expérimentés. Leurs études paisibles en profondeur ont attiré davantage d’attention que les alambiques putrides d’alchimistes, quoique beaucoup moins de mention dans le dossier historique. 

Hélas, nous avons compté plutôt sur des registres de butin de gros tyrans pour commémorer le passé. 

Pour tout ce que nous pourrions convenir, l’épissure des gênes a pu être un artisanat préhistorique au pilon et au mortier. Un peu comme l’étude faite par Mendel des cosses de pois, mais des millénaires auparavant. A vrai dire, tout le nécessaire n’aurait été qu’une potion magique qui enlève le derme des cellules de leur noyau nucléaire et de son ADN, puis plein de patience. Les résultats auraient pu être analysés au microscope ou en croisant des organismes pour découvrir leurs nouvelles fonctions. Comment dit-on en génétique, la phylogénie ? Cela aurait pris plus longtemps et nécessité une prêtrise héréditaire, voire des clans d’experts à la longueur de générations humaines. 

Il se pourrait, d’ailleurs, que la vision d’autres hominidés, et peut-être même d’anciennes espèces d’animaux ou d’insectes, ait pu accélérer cette analyse à l’échelle microscopique. La plus menue l’espèce, le plus plausible que sa vision y pénètre. Il n’aurait s’agi ensuite que d’une forme de communication chimique à laquelle les insectes et surtout les microbes sont bien exercés. Une espèce terrestre ou amphibie aurait pu exploiter l’amplification des goûtes d’eau, sinon une plante, croître des lentilles. Ces plantes n’existent plus. Pourtant, dans un passé distant, de telles auraient pu croître des ampoules leur servant comme lentilles organiques pour magnifier l’énergie solaire, et une autre espèce, en bénéficier visuellement.

Même si ces postulats manquent de preuve, (ce qui ne les invalide pas) il est certain que des fourmis capturent d’autres insectes et les « traient » pour leurs sécrétions. Il y a fort à parier qu’ils favorisent leur « bétail » ainsi que des fermiers humains le font : en abattant les mauvais producteurs et nourrissant ceux meilleurs. D’autres insectes sociaux ont pu faire autant jadis, peut-être encore mieux. En fait, des bactéries, des virus et d’autres micro-organismes se troquent des fragments d’ADN et s’en servent pour infecter des bêtes multicellulaires (l’évolution par la maladie.)

La supériorité de l'entendement humain et de ses communications, ainsi que l’infériorité de ceux d’autres espèces dans le présent et le passé, ce ne sont que des préjudices sans preuve adéquate. L’entendement collectif des micro-organismes devance celui d’êtres humains par des milliards d’années et des générations sans compte. 

L’humanité doit faire preuve d’humilité bienséante devant l’opulence prodigieuse du monde naturel. Les Apprentis ne sous-estimeront plus le génie vital ni la pression sous diamant de la sélectivité évolutionnaire au fur du temps. Nous les étudierons plutôt en toute humilité, prévoyant des profondeurs insondables de complexité et des tours de force d’ingéniosité inattendue, soit la rénovation de nos sciences. Mimons méticuleusement la nature ! Dans cette adoration du sacré, cet amour sans bornes comme celui d’un bambin envers ses parents, pourrait percher la survie humaine. Entre-temps, notre entendement des systèmes vitaux retient la clarté de boue, seulement assez de perspicacité pour entamer leur destruction en gros au présent et la nôtre en fin de compte. 

Admettons au moins cela.

Les scientifiques ne viendront pas à notre aide – comme on s’attendrait qu’ils fassent, déçu à chaque reprise – avant qu'ils n’embrassent une idéologie plus appropriée que la certitude flatulente, le nihilisme ricaneur et le narcissisme académique. En déférence à l’orthodoxie d’armes, ils nient le sacre manifeste et s’en rendent moindres.

Pour prix fixe, des scientifiques peuvent rendre douteusement avantageux un mal accaparant, dissimuler le simple vol, ingénier la misère des masses et étouffer l’alarme valide. Etant donné des subventions suffisantes, des docteurs professeurs distingués peuvent affirmer que l’incompétence sociale, la guerre, la pollution et l’écocide soient énigmatiquement salutaires, inévitables sinon « insuffisamment étudiées : laissez-les donc continuer sans interruption. » Des querelles médiatisées entre des égoïstes scientifiques peuvent paralyser des milieux scientifiques qui auraient pu surmonter cette corruption autrement. 

Comme des prostituées exercées, des scientifiques professionnels servent des conspirations d'avidité : les passions primaires subventionnées par nos Etats d’armes. Bien que quelques talonneurs aient un cœur en or, et de nombreux scientifiques, une éthique adamantine, il serait peu prudent de confier notre destin à leurs soins sans ample surveillance populaire. 

Cette sagesse serait-elle inadéquate pour apprécier les complexités de la science et bien les régler ? Ce serait plutôt la faute des élites d'info et de leurs absurdes protocoles académiques. Dans une seule génération, ce train en déroute pourrait être pris en charge et aiguillé vers le monde paisible.

 

L'épreuve du Q.I. (quotient d’intelligence) est notre jauge simpliste de savoir-faire cérébrale. Développée pendant la première sic guerre mondiale pour classer des conscrits militaires, ses notes sont parvenues à rendre dignité au racisme, surtout dans des œuvres d'anti-génie comme La courbe de cloche

 

« C'est une vérité de La Palisse : chacune des guerres fait faire un bond aux sciences et aux techniques. Ainsi que l’ont affirmé beaucoup d’historiens et de philosophes, depuis toujours l'arme a précédé l’outil. Les premières machines sont des béliers, des balistes et des catapultes. Le plus ancien métier du monde est celui de forgeron d’armes et non pas de prostituée, comme l’on prétend. Les premiers chemins furent des routes stratégiques, les premiers canaux furent militaires. Le crédit vient des opérations à terme entreprises par les chefs des mercenaires, et la chirurgie est la fille des campagnes de la deuxième moitié du XIXème siècle. » Jean Bacon, Les saigneurs de la guerre, Editions l’Harmattan, Paris, 1995, p. 139.

 

De tels luminaires qu’Archimède, Da Vinci, Michel-Ange, Cervantès, Dürer, Descartes, Lavoisier, Goethe, Eli Whitney, Somerset Maugham, Dr. Seuss et d’autres ont fondé leur réputation en tant que soldats, officiers, espions, ingénieurs de fortification, armuriers, reporters et bureaucrates militaires : les principaux chemins de carrière en une civilisation d’armes. 

Les légions romaines servirent comme les premières usines de butin et d’esclaves à l’échelle industrielle pendant des centenaires, selon Marshall McCluan dans Comment comprendre les médias. Fabricants de villes et de routes aussi.

Les études « du temps et des actions » ont d’abord rationalisé la poussée et parade du jeux d’épée. Elles ont ensuite décrites les trente et quelques actions requises pour faire feu avec l’arquebuse malcommode, (un primitif canon d'épaule) bien avant que des tâches d’usine n’aient exigé de telles analyses. L'encyclopédie Diderot, la charnière technologique du siècle des lumières, servit comme dossier « comment faire » de primitives industries lourdes, en d’autres mots, de technologies d’armes. La tourelle Blanchard, outil primaire de l'industrie moderne, servit d’abord à sculpter à la machine des pièces de bois conformes aux fusils dits de Kentucky (fusils de chasse Jaeger.

 

Toutes les transformations politiques affectionnées par nos historiens : de l’allégeance tribale à celle à l’Etat-cité, (soit tyrannique, soit oligarchique) de l’empire au domaine royal, et de la démocratie représentative jusqu’à notre marché combattant d’esclaves corporatifs/industriels : toutes furent des séquelles et accélérateurs de la technologie d’armes.

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COMMENTAIRE? markmulligan@comcast.net

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