World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LES RECONNAITRE A LEURS FRUITS

January 21, 2024 mark Season 21 Episode 800

Sacrifice ou célébration ? Les religions d'armes sacrifient l’Autre ; celles paisibles célèbrent. Célébrer l’Apprentissage et ne plus sacrifier personne à part toi.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- LES RECONNAITRE A LEURS FRUITS 


« Ne juge pas, que tu ne sois pas jugé. » Matthieu 7-1. 

Les religions organisées illustrent bien l'antinomie d’armes et de paix. Chaque prêtre, pasteur, rabbin, mullah, imâm, uléma et moine expose à notre observation directe les conséquences fonctionnelles de sa croyance. Leurs hiérarchies ont abrité quelques maîtres paisibles : des initiateurs comme Bouddha, Abraham, Moïse, Jésus et Mahomet, ainsi que leurs amants mystiques et marginalisés de nos jours ; tant qu’à  présent de nombreux mentors d’armes : des organisateurs secondaires comme Paul, St Augustin, les Califes, leurs partisans et leurs bureaucrates religieux d'aujourd'hui avec leur clientèle.

L’église catholique moderne décrit sa hiérarchie comme un mélange « d’introvertis » qui préfèrent la tradition majestueuse de s’affairer de la vie privée des autres et les tourmenter ; et « d’extrovertis » qui favorisent le pardon affectueux des autres et la grâce au modèle de Saint-François. Réponds-moi, qui suis un introverti de la dernière souche : depuis quand des introvertis se mêlent-ils aux affaires des autres et les affligent ? Alors que des sociopathes extrovertis, certainement…

Soit leur credo particulier, les maîtres paisibles espèrent qu’à l’éventuelle et sous le regard de Dieu affectueux triompheront l’amour héroïque, la vérité, la justice — en bref, le monde paisible. Ils sympathisent avec d’autres adhérents intègres aux aspirations semblables et ne se soucient guère de leurs divergences idéologiques et théologiques. 

Mais les mentors d’armes se servent de la religion (et d’autres mèmes culturels) pour mettre les leurs à part et justifier davantage de brutalité. Ils luttent, souvent jusqu’à la mort d’innocents qui leur sont confiés, bien qu’eux et leurs ennemis déclarés puissent partager la même croyance et les mêmes symboles. Ils rejettent les attaches communes de l'Apprentissage, ce rejet stimulant le conflit dont ils sont tant friands.

Permets-moi de répéter, car c’est important. Les psychopathes de chaque affiliation religieuse se servent de la foi pour justifier leur tendance carnassière. Ils abusent la croyance des non-psychopathes (du combattant volontaire jusqu’au suicidaire à la bombe et leurs supporters) pour multiplier la terreur de dégâts et de pertes. 

Nos idéologies et systèmes politiques sont des sous-produits de l’aveugle foi humaine : la progéniture bâtarde d’anciennes religions d’armes. Ils illustrent convenablement l'antinomie d’armes et de paix. Il ne reste qu'à remplacer le verbiage des vieilles croyances avec le jargon idéologique contemporain et observer les mêmes contradictions se manifester, alors que des maîtres d'armes et de paix se désagrègent comme de l’huile et du vinaigre en émulsion et puis cohérent autour de leurs préconçus respectifs. Constate que l'antinomie d’armes et de paix reste soigneusement négligée donc intacte. 

 

Pour des techniciens d’armes comme nous, la religion est une obligation collective qui prend racine dans l’obéissance sociale. Elle est cérémonielle, objective, conformiste, réductive, répétable, flegmatique, reconnaissable et rationnelle ; la folie lui est répugnante. Les religions traditionnelles professent un scénario bien établi, facilement mémorisé et analysable. Elles s'efforcent de retoucher la superconscience collective en y imposant leurs mythes, dogmes et préjugés. 

Ces pratiquants cérémonieux ont tendance à être compulsifs, sévères, liés au temps, historiques, archivistes, opaques, absolutistes, simplificateurs réagissant selon formule, linéaires, rigides, menaçants et dépourvus d'humour. Ils accentuent la forme, la structure et la mode de transmission : « Notre médium, c’est le message. » Les gérants d’armes chipent les plus riches et séduisants des symboles religieux, devant lesquelles tous doivent se courber. Ceux-ci firent assez souvent partie des religions précurseuses mais présentement bannies et oubliées. Les hiérarques religieux repoussent le sacré comme tel. Ses manifestations dans le monde réel leur sont épouvantables car elles échappent leur contrôle et les exposent comme des pitres en robe.

Qu’une petite poignée de prophètes, disparus depuis, a pu éprouver l'émerveillement du sacré. Nous autres, les non élus, devons nous contenter de formations religieuses obligatoires, sinon de rien. La plus absolue notre soumission à cette absurdité, le mieux l’aboutissement pour des religieux traditionnels. 

 

Quant à la conscience primale, tout lui est sacré. Ses rituels et cérémonies servent à rehausser l’émerveillement du sacré : ce qu’un témoin clairvoyant peut entrevoir à chaque moment de sa ronde journalière, voire dans ses rêves de jour et de nuit. L'adoration du sacré est un don particulier ; elle est enracinée dans la conscience de soi, subjective, non formulable, passionnée, intime, dramatique, chaotique, adaptative, situationniste, transcendante, poursuivi en rêves et accélérée par la drogue. Cela frôle à la folie : canal de naissance au sacré réservé à un petit nombre d’individus bien désignés et tourmentés (chamans et chamanes.) Elle est souvent transmise sans mots par musique ; par la danse comme pratiquée chez les soufis, les Indiens américains, des Africains et d’autres ; et par d’autres indices sensoriels et extrasensoriels. En général, les religions sacrées sont obsédantes, créatives, naturalistes, persistantes, cumulatives, magiques, pragmatiques, anecdotiques, spontanées, holistiques et taquines, des fois jusqu’à la malveillance. Si possible, elles s'efforcent d’exploiter la superconscience collective, mais non la réécrire.

En ce qui concerne ses pratiquants, qui oserait imposer de telles contraintes sur le Sacre infini — à part des religieux enrégimentés à vie ? A leur encontre, ces autres accentuent le contenu, la signification et les séquelles de leur poursuite du sacre. « Le Message est. »

 

La foi humaine a subi une entropie écrasante aux mains de sociopathes en étant dépourvus, quoi qu’ils soient les gestionnaires de religions organisées. Elle a dégénéré d'un état de vénération et d’exaltation partagée de tous, en embouteillages d’inventions baroques et pareillement ridicules, chacune encore plus incompatible, exclusive et obligatoire. La seule justification qui reste pour les religions contemporaines, c’est la technologie d’armes qu’elles ont pondue pour répandre leur vide de sens et le défendre. 

Chaque nouveau dogme d’armes se rend encore plus cruel, arbitraire et nocif que ses prédécesseurs. Il n’entend plus son hypocrisie et s’immunise contre toute amélioration. Les habitudes de ses praticiens, de contre-pensée inertielle, simplification grossière et répétition de routine, peuvent être passivement neutres ou activement vicieuses selon l’importance accordée à l'ignorance et la misère sous leur régie. Ces fanatiques méritent mépris, incrédulité, ridicule et pitié dans la même mesure que leurs nombres, ferveur, pouvoir et puissance de feu. Cette religion s’invalide d’office, autant elle-même, que ses adhérents crédules, en absolvant la brutalité de masse. 

A vrai dire, les religions de masse obscurcissent notre perception du sacré. Elles peuvent étouffer l’émerveillement du sacré et en détourner la majorité, mais non le remplacer. Il n’est pas étonnant que tant de monde ne croit plus en rien ces jours-ci, sauf quand la mort ou la misère plénière leur approche ! Les cultes contemporains opèrent sous la présomption qu’ils ne pourraient fleurir que dans la misère et l’ignorance qu’ils cultivent parmi leurs croyants, non dans la compréhension et l’abondance qu’ils rejettent comme profanes. 

En vérité, c’est le cas inverse.

Des meilleurs rites et formules confessionnels amplifieraient notre perception particulière du sacré sans en rendre dol. Il nous manque ce sentiment de merveille d’un temps perdu hors duquel nous avons exilé nos âmes. Ce dont nous aspirons, c’est une ancienne sagesse beaucoup plus profonde que les dogmes cérémonieux d’élaboration plus récente, celle qui les justifierait comme rien d’autre n’en serait capable.

En attendant, nous devrions pouvoir témoigner de notre Dieu ou pas, porter et présenter nos symboles de culte ou les récuser, n’en être ni interdits ni forcés, pourvu que ce soit en révérence privée, avec respect pour les croyances d’autrui en public et toujours tranquillement et sans menace. Cela ne pourrait advenir sans rancunes et contradictions traditionnelles qu’au monde paisible : là où la religion paisible est sacrée et celles mondaines n’ont plus d’emprise.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net