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- LES CATHARES : la pierre de l'angle rejetée

January 23, 2024 mark Season 21 Episode 850

"Jésus ajouta: N’avez-vous jamais lu cette parole dans les Écritures: La pierre qui a été rejetée par ceux qui bâtissaient, est devenue la principale pierre de l’angle: c’est ce que le Seigneur a fait, et nos yeux le voient avec admiration." Bible de Sacy, Matthieu 21-42

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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- LES CATHARES : la pierre de l'angle rejetée

"Jésus ajouta: N’avez-vous jamais lu cette parole dans les Écritures: La pierre qui a été rejetée par ceux qui bâtissaient, est devenue la principale pierre de l’angle: c’est ce que le Seigneur a fait, et nos yeux le voient avec admiration." Bible de Sacy, Matthieu 21-42

« Au début, notre Créateur accorda les mêmes chants et tambours aux races humaines pour rester en contact et préserver la foi. Mais les gens persistent à oublier. Dans la plénitude du temps, les traditions spirituelles des peuples – toutes pareilles – se réuniront à nouveau dans un grand rassemblement de leurs chefs secrets, [mes italiques] et gagneront le pouvoir de refaire le monde. » Prophétie Mohican selon Tom Porter dans le livre The Great American Bathroom Book, Volume III, Stevens W. Anderson, Editeur, Compact Classics, Inc., Salt Lake City, Utah, 1994, page 439. 

 

Les détails de la religion cathare sont complexes et mal documentés. Selon le manichéisme antique dont naquit le catharisme, un principe du mal domine le monde matériel, semblant équilibré sur le plan spirituel par son congénère du bien. Comme de l’huile et de l'eau en suspension colloïdale, ces principes s’entrelacent en contestation cosmique. Chaque nouveau-né est une frêle barque à la dérive dans l’ouragan ténébreux du mal, animée par une étincelle de bonté. Tout objet matériel semble être l’instrument de Satan. 

 

Les prêtres cathares s’appelèrent perfecti. Des perfecti mâles et femelles adhérèrent aux disciplines et ordres analogues mais distincts : un arrangement inimaginable ailleurs à ce moment dans l’histoire. Ils élurent des jeunes candidats de promesse dans leur apostolat après un apprentissage rigoureux sous un aîné du même genre. Ces êtres bienheureux errèrent la campagne en paires et se reposèrent dans de humbles logis légués avec gratitude par des agonisants sur leur lit de mort. Ceux-là en avaient besoin pour obtenir une chambre close dans laquelle prier en solitude le Notre Père selon l’instruction directe de Jésus dans Matthieu 6. Sinon ces demeures leur auraient été accessoires ; n’importe quel coin de grange, masure au bord du chemin ou seuil d’entré leur auraient suffi. C’étaient des durs de Dieu.

Imitant la vie que Jésus prescrit dans les livres de Matthieu, Luc et ailleurs dans la bible, ils s’abstinrent du pouvoir, de jurer et mentir, de la richesse, de la sexualité et de toute viande sauf celle du poisson. En pleine obéissance à Ses propos, ils ne possédèrent à la fois plus que deux pièces de monnaie, un manteau et une paire de chaussures. 

Ils dédaignaient la croix comme le poteau nu de torture qu'elle fut en réalité. Une fois convoqués, ils aidèrent le laïque avec ses corvées et problèmes, le soignèrent et lui offrirent conseil ; comptèrent sur le Notre Père et les paroles exactes de Jésus pour se sustenter l'esprit. Nulle abrogation ni substitution par l’homme de Ses Paroles ne fut acceptée, contrairement à nos religions chrétiennes qui se les permettent de routine. 

Les laïcs s’appelèrent Crédente (croyant.) Ils étaient libres de se marier et de s’occuper d’affaires terrestres sans ingérence par les perfecti. Sur leur lit de mort, ils reçurent le consolamentum et acceptèrent, pour sceller leur conversion, la mort de faim appelée endura : d’habitude plus rapide, moins malpropre et pénible que celle considérée « naturelle » ces jours-là, comme celles pour autant cruelles (car prolongées inutilement) d’agonisants contemporains.

Les perfecti vécurent avec telle sainteté qu’ils furent vénérés partout ils allaient. Ne me demande pas si je pourrai imiter leur mode de vie ; j’échouerai. Je ne suis pas un saint, ne l’ai jamais été ni ne le serai jamais. J’ai simplement essayé de deviner le contenu de leur consolamentum. Je t’invite au même jeu d’augure.

Voir mon chaptire Consolamentum hypothétique.

Leur communauté s’enrichit de legs d’individus reconnaissants sur leur lit de mort, mais demeura immuable en Christ. Selon des documents de l’inquisition, ils se sont trahis en grands nombres comme des Perfecti lors de tortures finales, refusant l’invitation de leurs bourreaux de jurer ou de se salir autrement l’âme. Cela leur aurait peut-être épargné d’être brûlés vifs par ces chrétiens d'armes. Je le doute fort : de telles tortures offraient trop de jouissance aux inquisiteurs monstrueux.

 

L’hérésie cathare résulta de l’entrecroisement de trois phénomènes historiques, parmi d’autres. 

Le premier date de presque deux mille ans, quand le prophète Mani fut crucifié (!) par le clergé dominant Zoroastrien (dévots du feu) en 276 de l'EC. Le Manichéisme se répandit de sa crèche historique persane jusqu’en Syrie (une autre crèche de l’intellect) puis en Europe centrale, notamment en Bulgarie où il se transforma dans l’hérésie des Bogomiles aux environs de l’an 900. L'empire byzantin chrétien orthodoxe, puis celui turc en expansion (l'ultime expression du militarisme islamique) l'ont réprimé aux abords de 1396. Alors que des congrégations de manichéens pacifistes furent soumises à la conquête militaire et conversion forcée aux mains en alternance de fanatiques musulmans et chrétiens orthodoxes ou catholiques, une poigné de dévots trouva refuge en Italie et en Provence, d’où ils convertirent des Catholiques locaux désabusés par le matérialisme brut qui avait rendu leur clergé notoire. 

Le deuxième phénomène eut lieu avant les croisades européennes (de 1095 jusqu’au XIIIe siècle.) En outre de nombreuses transgressions particulières aventurées par ses prêtres, l'église catholique venait d’échouer sa quête bicentenaire : lancer en Europe à partir de 989 la paix de Dieu et la trêve de Dieu. Ces mouvements sociaux interdirent le combat pendant les nombreux jours saints qui parsèment l'année chrétienne ; protégèrent les paysans, femmes, enfants, clergé et leur propriété ; et offrirent d’arbitrer des rivalités politiques pour mettre fin aux batailles rangées. 

Ces efforts ont échoué. Leurs champions religieux furent remplacés par des chefs d'église plutôt préoccupés de profit. Les nobles militants furent autorisés leurs massacres sans pénalité religieuse en échange de grandes remises à l'église, et des individus purent acheter la rémission de leurs péchés. 

Beaucoup de chrétiens ont cherché ailleurs pour une religion davantage intègre, notamment chez les Cathares incorruptibles. Au fond, l’hérésie cathare fut une des premières et plus pures expressions du protestantisme. Les cathares furent exterminés des centenaires avant que des églises beaucoup plus mondaines et mieux adaptées au militarisme parvinrent au profit immédiat et à la survie historique : voir Luther, Calvin, et al.

Troisièmement, le pape Urbain II lança la première croisade en 1095 afin de reprendre la Terre Promise des musulmans. En fait, il envisageait écumer le brigandage de la cavalerie bardée qui avait envenimé l’Europe depuis la chute romaine, et le projeter au cœur de l’inquiétant empire islamique. Il accorda d’énormes avantages aux guerriers jurés à cet effort, notamment la rémission de péchés et  de dettes antérieures. 

Alors qu’ils s’assemblèrent en Langue d'Oc depuis toute l’Europe, (alors un duché quasi-indépendant au midi de la France) ils y ont réservé passage et procuré vivres et matériel pour leur aventure au Moyen-Orient. Les survivants de retour ont troqué leur butin en échange d’argent comptant plus portatif pour amener chez eux. Ce commerce vigoureux transforma les villes du Langue d'Oc en celles les plus riches à cette époque en Europe. C’est là que débuta la tradition des troubadours, la poésie de l'amour courtois et de la noble chevalerie. La religion et l'étude y ont prospéré grâce aux polymathes chrétiens, musulmans, juifs, sauvians, gnostiques et d’autres sages et mages qu’y amenèrent des textes rares à copier, traduire et étudier. 

L’entièreté brûla ou disparut. A part la Bible, Kabala et Zohar secourues outremer, puis le Tarot. Du sufisme andalou (analogue a celui iranien), rien n'en puisse retrouver ?

La noblesse provençale (une autre désignation pour cette région et sa langue et son élite) fut affaiblie par de massives levées militaires et pertes aux croisades, aussi par l'enrichissement d'une bourgeoisie marchande des siècles en avance de sa réapparition ailleurs en Europe. Beaucoup de nobles restants (hommes et femmes) se sont convertis en perfecti chez les Cathares. 

Le pape se froissât un tant soit peu quand il apprit que la plupart des églises catholiques s’étaient vidées dans la province la plus prospère en Europe (cessant donc d’être des centres de profit) alors que les Cathares furent vénérés partout ils allaient. Après l’échec de quelques tentatives de reconversion par débat paisible (notamment par St Bernard qui le renonça) ce pape y projeta son harpon envenimé de la furie des croisés : une des seules croisades lancées contre un peuple de confession catholique (comme celles plus tard contre le Royaume de Léon et les Hussites.)

Puisque ce fut une lutte existentielle contre l’hérésie, une agence de renseignement dut être déployée qui guiderait l’armée croisée, débusquerait les hérétiques, les exterminerait et les remplacerait. Les ordres franciscain et dominicain furent les agences désignés de cette Gestapo. Leur gérance de cette croisade serait la première épreuve de l’Inquisition. Un nombre inchiffrable d’esquisses de telle bigoterie avaient déjà évolué des religions de masse depuis le début de la psychohistoire religio-militaire globale. Celle-là ne figura que comme la version la plus à jour, vigoureuse et terroriste. 

Quelques autres chapitres d’Apprenti demandent d’être écrits : 

 A)  la suppression institutionnelle de la libre pensée en faveur d’un dogme adopté par des psychopathes, leurs portiers et crétins adoptifs de chaque croyance et striure, de l’ancien temps jusqu’à nos jours.

B)  l’institution de la terreur en masse comme substitut de la religion ou de l’idéologie : cette simplification de la réalité l’ultime but de la mentalité d’armes, à moins de pertes existentielles et d’extinction culturelle (comme un virus trop vigoureux qui extermine son hôte.)

C)  La suppression de nouvelles trouvailles intellectuelles longtemps après qu’elles se prouvent valides. http://www.amasci.com/weird/vindac.html 

D)  …

 

D’ailleurs, aucune justice politique au moyen religieux ne semble exister ; ce en dépit de la théologie de libération et d'autres efforts sans conviction de la part de réformateurs religieux dans toutes les religions de masse pour raviver un peu de mentalité paisible sans confronter celle d'armes. Ni non plus dans toute l'histoire écrite de gouvernement en état de grâce religieuse, ni religion miraculeuse, ni institution de validité morale permanente. Aucune différence, l’absolutisme du pouvoir proclamée par une croyance et son compagnon politique : soit juive, musulmane, protestante, catholique, bouddhiste, hindou, athée ou autre, antérieurement et depuis.

Les accusant du délit du sacrifice humain, les Romains d'élite autoritaire, pratiquants du sacrifice religieux de gladiateurs et de prisonniers en masse, exterminèrent leur Némésis d’intellect anarchique, égalitaire et à base de mérite : les Druides, les équivalents chez les Celtes de la caste brâhmane hindoue. Rome, Constantinople et Moscou, le troisième Rome, ceux-ci ont toujours combattu les Druides pour l’âme occidentale. Druides, cathares, cosmopolites, des victimes à toi choisir.

 

Disons que nous n’étions pas d’accord quant à nos définitions respectives de Dieu. Tu te tiens sur le point A de cette ligne de raisonnement (par exemple, que Dieu n'existe pas) ; et, dans le même exemple, je suis prêt à défendre le point B jusqu’à la mort (que Dieu, c’est la figurine en argile sur mon autel de maison ― je blague.) 

Puisque Dieu est infini (où aussi proche de tel que l’on puisse imaginer) la gamme des définitions de Dieu s’étend sans fin. Par rapport, l'espace entre ton point A et le mien B se rétrécit à rien et nos deux points de vue tendent à fusionner, soit combien distants et divergents qu’ils nous paraissent. 

Nous nous servons de synapses scintillantes de lard de cervelle pour saisir notre compréhension bornée de Dieu, de grognements gutturaux de viande humaine pour l’exprimer, et, pour le commémorer, des taches de noir stylisées sur du fibre de plante mastiqués et séchés, sinon du pointillisme numérique sur l’écran d’ordinateur. 

Il n’est pas étonnant que nos propos soient également valides et dépourvus de sens. Nous pourrions autant bien grogner ensemble le même son – sinon écrire l’opposé exacte de ce que nous venons de lire – sans jamais saisir l'incontestable  perfection, omnipotence et infinité qui est Dieu. 

Alors, la définition de Dieu de tout le monde doit être également véridique et bénie de Dieu — et pour autant fausse et maudite d'insuffisance. Des textes millénaires comme la bible, les védas et le Qran, ils n’ont servi que comme confirmations à l’écrit et aide mémoire de cette parfaite absurdité ; l’athéisme, son ultime simplification : « Dispersez ! Rien à voir ici ! » Aucune controverse générée à ce sujet tellement nébuleux ne devrait justifier davantage de brutalité. 

Mais bien sûr, mon brave. Les textes de la religion ont toujours servi comme charabia primaire pour justifier la brutalité des psychopathes.

 

Nous supposons, possiblement à tort, que tous les prophètes nous ont enseignés des astuces différentes (des pratiques et cultes en opposition l’un de l’autre) tout en retenant un but constant : le salut. Au contraire, ils nous ont enseignés la même chose avec des buts différents. 

Il y eut les lignes de vie du Christ, de Mohammed et d’autres prophètes et visionnaires, et celles d’individus de grande renommée qui ont captivé leurs admirateurs et ceux qui s’en sont réincarnés. Quant à ceux-là, leurs yeux ont lui d’en dehors et du dedans du charisme de millions d’admirateurs (Napoléon, Cléopâtre et d’autres personnages qui ont servi comme destinations de réincarnation pour leurs fans antérieurs.) 

Mohamed a prêché la meilleure préparation dans cette vie pour réincarner (sans le savoir : sa voix celle suprême de Dieu en récitant comme dans un rêve le message de Son ange Gabriel, moins bonne quand il dut adjudiquer les disputes mondaines de ses adeptes et opposants) ; Abraham et Moise, la loi de Dieu sur terre ; Bouddha, la souffrance, sa source et sa voie de sortie ; Mani, le combat intime entre le bien et le mal dont l’énergie anime cet univers. Alors que Jésus nous enseignait comment nous échapper une fois pour toutes du plan matériel et donc se sauver l’âme. Gardant cela en tête, toutes leurs paraboles se rendent claires et mutuellement complémentaires au lieu de sembler si obscures et en désaccord.

Jésus nous laissa beaucoup de paraboles énigmatiques dans la bible. L’une d’elles (celle des Talents : Matthieu 25-14) confie à Ses domestiques une bourse de monnaie pour mener au risque. Le Seigneur nous projette de diriger nos vies au profit d'âmes, non la simple protection du risque. Comme des cascadeurs dans un film d'action universel, nous sommes là pour prendre de grands risques. Une sûreté médiocre doit nous être illusoire puisque tout nous tue en fin de compte. Dans notre mortalité résident notre gloire et notre salut.

Notre Père s'est rendu compte que la mission impossible du salut particulier s’était transformée en une punition cruelle pour la plupart d’entre nous. Nous étions trop faibles pour prendre le bon chemin et n’avions jamais trouvé assez d’appuis dans les propos de Ses prophètes. Nous avons raté à maintes reprises des opportunités dorées d’atteindre le salut particulier. Avec chaque réincarnation, cette tâche nous est devenue encore plus difficile, non moins. 

Il introduit donc Son Fils sur terre pour nous signaler la seule voie de secours restant ouverte : Lui-même, et l’ultime prière acceptable : le Notre Père. 

Dans le livre Exode de l’ancien testament, Dieu ordonna l’offrande du sacrifice brûlé pour expier le péché particulier, puis le rejeta dans le livre d’Isaïe, sans offrir d’alternative. Dans Matthieu 6 du nouveau, Jésus remplaça la dévotion publique au temple par le Notre Père prié en solitude chez soi.

Les disciples du Christ L'ont mal compris. Ils ont tout mal compris, hormis leur simple amour du Christ. Ce que Lui leur dit très souvent.

 

Moi, je suis un chrétien du placard (a closet Christian.) Voici ce que je crois. Dans Matthieu 6 et Luc 11, Jésus nous apprit de nous enfermer seuls et transmettre le Notre Père à Dieu, pareil à un résistant FFI transmettant son message crypté au quartier général à Londres. Dieu parachuta Son Fils en territoire occupé pour Son ultime trahison, sacrifice et résurrection, afin de transmettre ce code extrêmement périssable à travers un temps inconcevable depuis Sa Croix jusqu’a la notre maintenant. 

Le Nouveau Testament ne valide pas la médiation d’églises et de prêtres; il n'autorise pas les êtres humains de prier leurs besoins et exigences (cela seulement pour Son fiston Jésus dans Son abyme de désespoir.) Tout ce qui reste, c'est toi et Dieu, cœur à cœur en intimité spirituelle cosmique, élisant de partager la formule précise que le Christ nous prescrit : rien de moins et rien de plus.

La prière qu’Il recommande est douce et simple. Ça n’a rien à voir avec des catéchismes courants ni suppliques à dieu en église (ayant pour but de se bénéficier) si bien authentifiés qu’ils soient. La doctrine contemporaine renvoie les mots du Christ et substitue des complications accessoires et peut-être même trompeuses. Deux mille ans de meurtre et de sacrilège commis en Son nom confirment la prévalence de notre vacuité spirituelle.

Deux options restent pour des vrais chrétiens : ou l’enseignement de Jésus est parfait et notre interprétation en est erronée, sinon notre doctrine est parfaite et Son instruction, fautive. Sans quoi, la véritable chrétienté se serait rendue universelle depuis. 

Jésus aime tout le monde : même ses disciples paumés, même les dissipateurs de millénaires de foi, même nous, voici sa gloire suprême. Il ne fait pas le triage d’âmes acceptables mais laisse à chacun le choix cosmique d’être accepté.

Je tente d’éviter les peu de choses que Jésus interdit, puisque Son instruction est tant facile à obéir. Et je n'obéirai jamais à ceux qui me préconisent de Lui désobéir afin d’honorer leur version du « christianisme » selon de simples mortels. Qu’on  me désigne chrétien du placard « closet christian » et qu’on aille redémarrer l’inquisition, puisque au moins un de ces cathares si ennuyeux s’est réveillé !

 

Je pressens que le consolamentum inclut l’instruction en détail : comment passer en direct au paradis. Deux perfecti la récitèrent à un crédente sur son lit de mort, tel que des moines bouddhiques récitent des passages du Livre tibétain des morts à ceux sous leurs soins qui agonisent, aussi peut-être les Egyptiens. Dans le chapitre « Les bibliothèques qui brulent », j’entreprends répertorier les 99,999…% de la littérature humaine détruite depuis. Je soupçonne que chaque société littéraire archiva sa version du Livre de la mort, perdu depuis. 

 

Je crois que ces perfecti enseignèrent que le Christ s’offrait comme station de réincarnation et trappe d'évasion au paradis. Ce faisant, Il nous tendait l’ultime carte de sortie de prison : la seule fuite fonctionnelle de la Roue du Désir et de la Mort. 

Evidemment, n'importe qui pourrait se diplômer au ciel en se rendant entièrement comme le Christ durant cette vie. Bonne chance avec ça ! Pourrait-on le hasarder à la suite d’une longue série de réincarnations pénibles ? Nous voici, les produits de milliards d’années de réincarnations emplies de douleur, suivi de deux mille ans de christianisme d’armes. Aurions-nous l’audace de nous présumer même un petit peu plus prêts de le réussir ?

Le Christ dit que l’on pourrait déplacer une montagne si pourvu d’un peu de foi. Pourtant personne, ni le pape, ni ses saints, ni aucun chrétien renouvelé par la bouche et autorisé par des hiérarques aussi corrompus que nous sinon plus ― personne n’est capable d’ainsi déplacer même un grain de sable. Pas moi ni toi ni personne d’autre, à part peut-être le Christ dans toute l’histoire de la chrétienté.

 

Ci-dessous et strictement selon ma croyance actuelle, je te transmets ce message en toute franchise. 

Tout le monde peut se réincarner dans la vie de Jésus.

J'ai pu récemment trouver, mine de rien, moyen de filer au paradis la prochaine fois que j’expirerai, simplement en me réincarnant dans la ligne de vie de Jésus Christ. 

Quand je m’éteints cette fois-ci, je projette de hanter l’abîme noir qui abrite chaque conception et disparition matérielle, voire d’autres davantage accueillantes grâce au bon Karma leur étant attaché. 

On pourrait choisir entre eux en revenant pour l’énième fois, avec comme croupier Karma. Le grand problème concernant le Karma, c’est que, pour toute sa sagesse philosophique, ce n’est qu’une machine à sous en motion perpétuelle. On y introduit son âme comme une pièce de monnaie et la machine la crache dans sa prochaine vie, et puis ensuite indéfiniment. Les bouddhistes se rendent bien flous quant a comment ça se termine. Alors on pourrait traiter le Karma comme le pilotage automatique de l’âme, afin qu’elle atterrisse sur la prochaine conception, à répétition…illimitée ? Mais ici l’on pourrait dégager l’auto pilotage, reprendre le control et atterrir là où l’on veut pour le mieux ou le pire ; oublis Karma.

Cette fois-ci, je compte permettre à mon âme de « renaitre encore » dans la vie de Jésus. Je dirigerais mon âme sur l’intervalle entre la conception immaculée de Marie et la résurrection du Christ. Ces phares de grande portée cosmique se différencieraient brillamment de tous les autres dans l'univers ; ils illumineraient un terrain d’atterrissage lourd entouré de la vaste obscurité d’accouplements furtifs et de décès redondants. 

Je rendrais donc Ses yeux plus luisants d’un moindre soupçon. Ce supposant que j'ai le cran de m’offrir pour Son agonie sinon d’en être dispensé par Sa grâce. 

La voie de ma vie m’a semblé moins ardue qu’elle aurait pu être (touche du bois ; j’ai eu ma part de deuils et de peine.) De toute façon, j’ai trouvé assez de quiétude (merci, ma mie Linda !) pour te transmettre le texte d’Apprenti. Cela a pu m’avoir été télédiffusé si seulement en forme davantage brouillé. Je projette donc de me dégager de la Roue de la vie et la mort, et me jeter au paradis. Cela selon Son souhait et Sa promesse, tel qu’il plairait au Fils de Dieu quant à ses camarades de recréé mondaine. 

Le Christ attire mon âme car Il a été le Sauveur désigné depuis mon enfance sans autre choix. Puis, Lui-même Se désigna la résurrection et la vie : la seule Voie au paradis. D’autres gens ont connu d’autres prophètes : Mohammed, Bouddha, Moise, Mao, c’est à choisir. Nous sommes et eux tous sont Un. Soit, choisis ton prophète favori et réincarne-toi dans sa vie. Quelle autre vie s’approcherait plus près du paradis que celle de ton prophète révéré, sa vie revécue à maintes reprises jusqu’à ce que Dieu ne se lasse de ce jeu de paume et nous engrange tous au paradis ? 

Cela me surprend, tant peu cette inspiration dérange ce que je dois discuter dans Apprenti. Encore plus surprenants seront les grands exploits que nous effectuerons, une fois la grâce accrue dans ce monde et celui à venir. Tout au plus, ces méditations ont transformé ma fortune et mes revers sur le plan matériel en ces lueurs furieuses que reflètent des vaguelettes en fin d’après-midi mediterranné bien ensoleillées : momentanés et accablants au pire, beaux malgré leur peine et bientôt fanés. 

J’ai laissé tomber le conseil gratuit de « Vivre chaque jour comme s’il fut ton premier et ton ultime. » Quel comportement impraticable du point de vue hormonal ! A présent, j'anticipe la fin de chaque jour. Le rêve le plus anodin auquel j'assiste endormi me semble plus intéressant que le spectacle le plus transcendant et émouvant lu ou vu à l'écran. Je pressens que l’après mort, proprement négociée, pourrait se prouver autant supérieure à la vie actuelle. 

La bonne musique, l’amour courtois et le rare bon  ami, puis quelques autres usages dans la vie, (de longs rires et bons plats, puis l’aide spontanée offerte à quelqu’un) voici qui rendent la peine de vivre supportable ! Je ne conseil à personne de les abandonner prématurément, quel que soit le destin de l’âme. Il est évident que nous tous avons quelque chose d’important à apprendre ici.

Je puis devoir retourner ici-bas sur terre et répéter ce message. Il se pourrait que des gens ne le saisissent ni ne le répètent assez souvent cette tournée de ronde. Je préférerai que tous l’appréhendent afin qu’il s’écroue dans la mémoire raciale et m’épargne un autre de ces retours effarants. Moi ou mon successeur davantage stoïque, nous aurons peut-être à revenir ici-bas (redoutables, les rentrées dans ce monde de primates meurtriers non-repentants), le fantasmer et le répéter aussi souvent et longtemps qu’il faudra pour que tous les habitants de ce royaume ténébreux le retiennent au bénéfice de ceux à venir (ces mêmes individus réincarnés.) 

 

Des mentors d'armes tels que l’apôtre Paul, Jean du livre de révélation, St Augustin et leurs défenseurs absurdes ont élaboré des erreurs semblables depuis lors. Ils ont confabulé le mensonge évident d’un salut de cul-de-sac par voie douteuse d’un contrat verbal négocié avec leur hiérarchie religieuse pendant cette vie, suivie du cauchemar Gott-Mit-Uns de fin du monde. Géré par le Dieu d’amour ? Raconte-moi une autre histoire !

Cela ressemble de façon sinistre à la situation qu'ont dû confronter les candidats d’entrée aux camps de concentration. « Prends la ligne à ma droite si je te trouve capable de nous rendre service, sinon celle à gauche si tu es trop débile pour satisfaire nos desseins. » Aucun Dieu Se respectant Lui-même ne Se souillerait ainsi, seulement des psychopathes.  Le dénouement ? Deux mille ans de brutalité et d'hypocrisie fatale, négociées par des autorités soi-disant « chrétiens. » 

Le conseil de Nicée (Iznik en Turquie) eut lieu en 325. Des fondamentalistes d’esprit borné (comme d’habitude) se convertirent un peu auparavant à ne plus persécuter avec des tactiques de Gestapo des chrétiens au nom du paganisme officiel. Leurs descendants les plus haut-gradés se sont rassemblés, ont rejeté la réincarnation (principe très populaire à cette époque d’interaction dynamique entre la pensée orientale et celle dans  l’occident) et supprimé presque toute mention d'elle dans la bible. Ensuite ont-ils repris, au nom du christianisme officiel, la persécution simultanée d’authentiques chrétiens et païens. Ils n’en ont été prohibés qu’assez récemment dans la plupart des pays, une fois démis du pouvoir politique. 

Il est évident que les religions de masse ont fait faillite morale, en dépit de la dévotion héroïque de leurs meilleurs adhérents. Les maux qu’elles se pardonnent au quotidien ont outrepassé leurs dernières prétentions à la validité.  Notre vie spirituelle nécessite la sustentation de l’authentique croyance. Nous ne pouvons pas laisser tomber, comme ça, celle organisée ; si tentante que cette simplification puisse nous paraître, étant donné les trivialités qu’elles nous offrent, tel qu’un fier minet, son gibier occis. Dans l’absence de bonne foi, l'omnicide se tapit dans nos cœurs là où la vraie dévotion devrait couver. 

Des matérialistes d’esprit libre commettent les pires atrocités. Leurs vices leur exigent une telle virtuosité qu’ils ne peuvent plus rendre attention adéquate aux poursuites aussi « éphémères et perdantes » que l’âme et l'esprit. 

Nous autres, résolus à poursuivre la bonté, devons nous inspirer du Dieu de bonté. De notre point de vue estropiée, que ce Dieu nous paraisse imaginaire ou éternel, cela ne devrait pas nous sembler si important. Nous nécessitons un modèle de rôle plus compatissant que les génocides perfides couramment proposés comme similis de Dieu. 

D’ailleurs, la Parole de Dieu m’a semblé évoluer à partir d’exigences rigides dictées à base de génocide et de punition par Son incompréhension totale de nous autres et de notre âme, jusqu’aux Paroles de Jésus révélés avec la tendresse de caresses. Comme s’il fallait que Dieu apprenne malgré lui et malgré tout à nous aimer. Dieu aurait pu ne jamais comprendre ni l’être humain ni son amour, et donc agir comme un parent abusif jusqu’à ce qu’il ait eu Son propre Fils bien-aimé ; tel qu’un chef mafieux, élevé en tant que psychopathe meurtrier, apprend à chérir la femme et les enfants de sa famille.

Ce qui peut mener à l’idée radicale que le serpent d’Eden, condamné à ramper dans la poussière pendant l’éternité pour avoir introduit le savoir du bon et du mal à Adam et Eve (« Vous en mourrez »), devient le Christ qui nous laissa le Saint Esprit (la conscience morale humaine : le savoir du bon et du mal) comme notre Rèconforteur. L’Alpha et l’Omega, vois-tu.

 

Suivent les horreurs du blasphème contre le Saint-Esprit (jamais pardonné).

Ceux plus craintifs de Dieu que étant curieux doivent s’arrêter net ici et faire un grand bond en avant au prochain chapitre.

Serait-ce notre abandon de la conscience morale en faveur d’être « sauvés » par des rapports humains du retour imminent ou pas de Jésus : ces rapports aussi impossibles pour quiconque sauf Dieu le Père ?

Si j’appelle le Saint-Esprit la conscience humaine du bien et du mal, ni plus ni moins, est-ce que je blasphème à Son encontre ? Adam et Ève connaissaient le Saint-Esprit et ne furent punis. Notre compréhension soudaine provoquerait-elle pareille punition? Compréhension, blasphème ? Pas chez mon Dieu d’amour.

En fait, l’idée me tourmente que nous blasphémons tous, tout le temps à tous jours, contre notre conscience morale du bien et du mal. Nous commettons des actes contre notre propre conscience ; nous tolérons des actes de la part d’autrui qui violent notre sens du bien et du mal. Dieu ne nous en pardonnera peut-être jamais.

Cela dépend  peut-être de notre compréhension ou pas ce que veut dire le Saint-Esprit, avant de pouvoir blasphémer à son encontre. Cela ne me semble de pas grande importance. Si vous acceptez l'idée que le Saint-Esprit est la conscience humaine du bien et du mal, puis conduisez votre vie en niant le bien et en permettant ou en accomplissant du mal, quelle est la différence pratique entre votre ignorance ou entendement du Saint-Esprit ?

En tout cas, quoique Dieu nous pardonne pas ni à jamais, le Christ nous a laissé la conscience humaine comme notre Consolateur, le Notre Père par lequel prier/parler directement a Dieu, en attendant Son Retour et Sa promesse de nous ramener au Paradis, les chambres desquelles il est sorti nous préparer.

Ainsi, comme des condamnés en liberté conditionnelle, Le Christ peut nous ramener au Paradis (comme Dismas sur sa croix), même si Dieu ne nous pardonne pas.

Paradoxalement, le Christ est affectueux aux malfaiteurs parce que, en tant que psychopathes, ceux-ci n’ont pas de conscience du bien et du mal. Ils ne peuvent donc pas blasphémer contre elle. En tant que tels, ils sont à mi-chemin entre les humains consciencieux et les anges transcendants.

Je prie donc de bonne foi le Notre Père, comme Lui me l'a demandé, j'essaie d'obéir aux instructions du Christ dans le Sermon sur la Montagne. « Soyez parfaits » me dit-il. De mon mieux, échouement lamentable en série… Et que j’attende au standard de Dieu pour davantage de clarté. Il faut beaucoup plus d’Apprenants sur ce réseau

Une fois pour toutes, cette doctrine exotique mettrait fin au sot diktat d’intermédiaires fondamentalistes qui contrôlent les religions de la Terre en armes, les bannirait du discours spirituel à moins d’être plus sages amateurs. De quel droit, de quelle sagesse et de quelle bénédiction ont-ils le droit de se meller là-dedans ? Cela mettrait le Royaume des Cieux à la portée de tous dans l’au-delà, indépendamment de la vérité ou de l’erreur dans cette vie. Cela confierait les soucis terrestres à notre propre responsabilité et notre salut à l’exemple direct du Seigneur.

Ensuite, l’idée que le blasphème contre le Saint Esprit (jamais pardonné), c’est l’abandon de notre conscience morale en faveur d’être « sauvé » par le reportage humain du retour imminent ou actuelle de Jésus : ce reportage, également impossible pour quiconque sauf Dieu le Père.

 

 Cette doctrine exotique pourrait proscrire une fois pour toutes le diktat de promoteurs fondamentalistes aux contrôles des religions de la terre en armes, les bannir du discours spirituel à moins de se rendre plus amoureux et sages. Par quel droit, sagesse et bénédiction réclament-ils de s’interposer là, tout de même ? Elle met le royaume du ciel dans la portée de tous dans l’après monde, sans avoir à se soucier ni de la vérité ni des erreurs dans cette vie. Elle confierait les soins terrestres à notre responsabilité particulière, et notre salut éternel à l’instruction directe du Seigneur. 

 

John Ralston Saul, dans Voltaire’s Bastards: The Dictatorship of Reason in the West, (Les bâtards de Voltaire: La dictature de la raison dans l’Occident) Vintage Press, a division of Random House, 1991, pages 542-543, indique que l'inclusion de l'Apocalypse dans la Bible (très controversée alors) permit à la religion organisée et ses maîtres gouvernementaux de supplanter la prêche du Christ dans Son Sermon sur la montagne, avec n’importe quelle affirmation extrémiste de bigoterie et de chaosisme trouvée stratégiquement utile : « C’est nous contre eux ! » Le clergé fut exclusivement permis de lire la bible, alors que les laïcs furent limités aux sermons du dimanche en Latin incompréhensible et aux icônes, mosaïques et vitraux : les équivalents médiévaux de filmes étrangers sans sous-titre. 

Ils nous ont nantis d’une seule vie spirituellement famélique durant laquelle nous devions accomplir la mission impossible du salut particulier sous le fouet de leur incompétence, selon leur plagiat éhonté du culte du jour de jugement de l’ancienne Egypte. En promouvant cette élémentaire tyrannie d’armes, ils ont mal interprété les mots du Christ de façon aussi insignifiante que superflue. Je ne leur confierai pas un kleenex usité, bien moins mon âme immortelle, ni à cent générations de leurs successeurs. 

Entre-temps, leur mésentente a rendu le blasphème banal, inévitable le sacrilège et du meurtre une affaire de routine. Prévoyant le défi populaire qui dut résulter de leur aberration des valeurs du Christ, ils ont consigné la plupart des âmes immortelles à un enfer à cinq fourchettes auquel un Dieu affectueux n’aurait pas confiné Béelzébul lui-même. Au moyen de leçons particulières dans la gymnastique du perfectionnement particulier, ils n’ont cherché qu’à se sauver, eux et leurs esclaves dévoués. Puisqu'ils ne purent imaginer un paradis vraisemblable, leur option d’enfer par contumace dût être plutôt infecte : un collage de cauchemars passionnément narré par des maîtres de psychose d'armes. Ils ont dû transformer l’enfer en cela afin de le rendre marginalement moins attrayant que leur terre en armes : proprement infernale, elle.

Ne me parle non plus de l'Islam. Quand les musulmans parviendront à ne plus s'entretuer en tant que sectaires sunnites, chiites ou autres pour des raisons triviales quand comparées au sauvetage de leur âme au moyen de la paix d’Islam, prier m'en faire-part. Entre temps, les musulmans subsistent au fil de l'épée de la miséricorde d'Allah, providentiel soit Son nom. Ceux qui Lui désobéissent de façon si flagrante ou le permettent aux autres Musulmans n'ont pas grand chose à m'enseigner. 

Une fois que les 95% des consciencieux se réuniront sur le chantier solidaire de la maison paisible de Dieu, nous en reparlerons, du mérite relatif de diverses religions. Entre temps…

Pourtant la sacralité de leur vocation repose sur la préservation historique des Paroles de Dieu ― sans tenir compte de leur mésentente. Une meilleure interprétation de Ses Paroles, qu’ils ont préservées avec tant de dévotion, leur remettrait leur bénédiction. Notre ultime révélation pourrait être la transcendance avec laquelle les meilleurs d’entre eux réaliseront leurs rêves chéris de dévotion, une fois qu’ils saisiront ce qui suit.

 Les perfecti ont fait passer aux Credentes fortunés un message beaucoup plus compréhensible, en défi absolu du christianisme d'armes. Après tout, celui-ci demeure confus en dépit de deux mille ans de scolarité biblique. Le message du Dieu d’amour serait compréhensible par n’importe quel enfant l’écoutant aux pieds des ses parents.   Les fanatiques d’armes ont brûlés vifs ceux-là et ont extirpé leur enseignement au plus vite, rien que pour nous piéger dans l’hypocrisie moribonde décrite ci-dessus.

 

Il semble que nous pouvons servir Mammon ou Dieu durant cette vie, mais non les deux à la fois. Le choix nous a toujours été imposé, entre le gouvernement ou la spiritualité mutuellement exclusifs. A nous de faire le véritable choix entre le Mammon d’armes et le dieu d’amour, chacun retenant sa propre forme de gouvernement. Apprenti nous suggère de servir ce monde avec grâce et la grâce ensuite. Si tu renvois le précité comme une fourberie biblique du genre fondamentaliste, tu as manqué mon but. Ah, mon ami Apprenti, c’est à ta perte ! Vérifie ça après bonne prière et vois-le se confirmer pour toi en particulier. 

Si tu prends trop au sérieux ton endoctrinement d’armes, tu pourrais t’attendre à assortir la religion du gouvernement comme des variables indépendants. Oublie vite ça. Nous sommes progressistes dans la mesure que notre foi (dans n’importe quoi) nous rend en amoureux héroïques, et des réactionnaires en réagissant (sans foi) contre les ombres de nos craintes et de notre haine. Credo et gouvernance opèrent en parallèle, peu importe les rideaux en toc dont nous couvrions les pilons religieux de notre gouvernement, ainsi que des prudes victoriennes drapèrent les jambes de piano pour se prévenir de leurs obsessions sexuelles.

Le petit nombre actuel de ceux Choisis doit abandonner les religions traditionnelles et leur cul de sac mystique. En ce faisant, ils pourront rétablir une communauté ambulante de cathares et arriver à un tao supérieur. Ce me serait un grand soulagement d’obtenir un honnête consolamentum sur mon lit de mort, ainsi qu’une mort indolore, quel que soit l’état de ma conscience à ce moment. 

Vérifie tout cela si c’est la religion qui t’appelle. Une brève étape préliminaire serait The End of the World (La fin du monde) par Otto Friedrich. Son chapitre sur « La naissance de l’inquisition » t'offrira une certaine idée des convulsions historico-théologiques qui ont empêtré les cathares. Les livres de Zoé Oldenbourg (en français) offrent beaucoup d’autres renseignements. 

De telles subtilités sont accessoires aux buts d’Apprenti. D’authentiques perfecti doivent se rassembler en ordres ambulants, en observance stricte des instructions clairement données par le Christ dans la bible. Ce faisant serviront-ils comme modèles salutaires des religions du monde paisible. 

Attends-toi à de pareils miracles des autres religions mondiales. Leurs meilleurs adhérents se sont plus ou moins bien approchés à de tels idéaux de dévotion. Elles ont conçu et avorté l’une ou plusieurs hérésies préférables : orphisme, essènes, ahmadiyya, quaker, soufi, bhakti, jaén, gnosie, therapeutae et les deux véhicules du bouddhisme. Chaque religion de masse favorisa certainement des ramifications paisibles plus vigoureuses que les orthodoxies gangreneuses à ce jour. On n’aura qu’à rétablir celles les meilleures pour remplacer celles actuelles trop toxiques. 

Après tout, choisirais-tu de ton plein gré laisser l'instruction religieuse de tes enfants entre les mains des pires maîtres d’armes dans l’histoire ? Même quand leur survie, non moins leur bien-être et bonheur, nécessitent mille fois moins de mentalité d’armes ?

 

Jésus dit que quiconque scrute une femme commet de l’adultère : j’en témoigne des fois pour moi-même. Conclut-Il que nous étions tous en état de péché continu ? Selon sa prescription, personne sur terre n’a eu de vraie foi depuis Son départ ni bon succès à atteindre le paradis dans cette vie, ni tout seul ni par la médiation d’une bureaucratie de pécheurs qui s’en proclament dignes. Ni jamais n’y eut-il de contrat verbal ni de comportement convenu dans cette vie avec des prétendus représentants du Christ, soit les niaiseries que ces individus autoproclamés, revendeurs certifiés et égoïstes en uniforme peuvent nous faire payer. 

Il est évident qu'ils sont autant englués dans cette vie d’enfer que nous. Comment peuvent-ils parvenir à nous tirer de ce tas de fumier ? Aucun d’eux ne cite de manière cohérente les mots du Christ, surtout quand ils prescrivent des changements anormaux de comportement. Ils finissent toujours par dicter à l’improviste et tordre les versets de la bible, puisque jamais Jésus ne dit quoi que ce soit concernant les détails de leurs filouteries bureaucratiques. 

Les chrétiens de masse contemporaine, je les appellerai des paulistes-jeanistes-augustins plutôt que des vrais chrétiens, puisqu'ils prêtent davantage d’attention aux griffonnages et dires de ces hommes qu'à la Parole de Dieu énoncée par Jésus. Comparé au Christ glorieux : Paul, Jean de révélation et St Augustin ; tous les prêtres, saints ou apôtres que tu puisses désigner ; toi, moi et quiconque d’autre : nous sommes tous le même pécheur méprisable.

Par exemple, Jésus nous interdit de prier en église et en public. Selon Lui, nous devons prier tout seul dans une chambre close et seulement le Notre Père (Matthieu 6-6.) Ces prédicateurs insistent pourtant sur la répétition de leurs textes d’homme en foules d’hommes en églises d’homme afin de « commémorer » notre dévotion au Christ (selon les hommes.)

La prière solitaire du Notre Père : le seul moyen pour des pécheurs méprisables comme nous de s’approcher à la vérité de Dieu.

 

Ce que tu entreprends pendant cette vie, pourvu que ce soit anodin, c’est ton affaire n’appartenant à personne d’autre … surtout pas aux fondamentalistes et aux bureaucrates religieux. On aurait toujours dû reconnaître que tel était le cas. Je te conseille de suivre les meilleurs conseils de ta religion préférée, surtout son interprétation de la règle d’or. Cela pourrait soulager ta conscience tourmentée lors de ton prochain trajet de l'autre côté.

Aussi seras-tu libre de te réincarner dans le prophète ou le saint de ton choix et de t’y tenir ferme, l’âme à l’abri dans ce fortin comprenant ses exaltations, agonies et péchés particuliers, au cours de décès, de réincarnations et de renaissances sans compter, jusqu’à ce que Dieu recueille chaque âme une fois pour toutes. 

En déambulant dans le corps de Jésus et en observant le monde à travers Ses yeux, nous regretterons les maux commis au cours de vies antérieures. Nous serons infiniment reconnaissants pour chaque acte de grâce que nous aurions accumulé précédemment. La meilleure préparation pour l’expérience d’après la mort, ce serait d’être pieu et gentil avant. Les casseurs dans cette vie en subiront pire, je te l’assure. 

Les cinq règles d'Islam, appliquées en bonne foi et sans mains lavés en sang furieux, seraient d’excellents préparatifs pour ce défi suprême ; ainsi que tout autre style de vie pieuse encouragées par d'autres religions valides. 

Chacune des innombrables fois que nous expirons, je crois que nous réincarnons sur la Roue du Désir, de la Peine et du Trépas. Nous l’avons aveuglement répété pendant des incarnations sans compter, à travers des écologies multiples depuis que la vie terrestre débuta ( ?) Je commence à pressentir que chaque conscience particulière (sinon celle toute seule que nous partageons tous) passe l’épreuve des baguettes à travers toutes les bulles de vie dans la chaîne d’ADN universelle qui se tresse et se dénoue à la vitesse de la mort.

 

« Un pour tous et tous pour un. » Il faut aimer les autres comme nous-mêmes car ils sont, eux et eux tous, nous-même.

 

Une fois que tu saisis ce message, personne ne pourra te l’extraire ni par force, ni par manigance ni par persuasion amicale. Une fois que tu te résous de t’en servir, personne ne pourra te retenir. Pour la première fois dans toutes tes vies imparfaites, tu seras parfaitement libre de te sauver l’âme, miraculeusement libre.

Sinon pourras-tu revenir ici-bas aussi souvent que tu le souhaites, en tant que bodhisattva dans ces vies sans fin, pourvu que cette leçon t’attende à ton retour et ne soit plus supprimée comme tant de fois naguère et tant rigoureusement à présent, par ceux pareillement dépourvus de Dieu.

Quand tu expires, j'invite à ton âme de déboussoler ce couvercle de sortie d’urgence. C’est un passage serré ! A travers son hublot, j'ai pu entrevoir une vision embrumée du salut. 

Que ce message s’étende à tous !

 COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net