World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- POLITIQUES D'IDENTITE

January 25, 2024 mark Season 21 Episode 920

Identité, conflit et communauté. Les adhérents de diverses positions d'identité peuvent devenir Apprentis. Leur partage de cette appellation les abritera d’abus des droits humains. Les politiques d’identité sont tellement conflictuelles, elles entravent le progrès. Les élites, unies sans tenir compte de leurs clivages d’identité, prospèrent aux dépens de groupes d’identité qui se subordonnent en se fragmentant. Les Apprentis assemblés pourront déclencher le monde paisible. 

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- POLITIQUES D'IDENTITE -

Laisse-moi d’abord m’enterrer vif en ma propre identité politique, ne serait-ce que pour contourner l’obligatoire exposé et simplification de soi auxquels tout le monde s’attend.

Si tu es assez passionnément voué à ta position d’identité pour dénigrer celle d’autres, tu peux me désapprouver comme un autre sale américain male: riche, blanc, vieux et invariable. A la trappe, de par ma chandelle verte ! 

Si tu te fiches autant que moi de mes particularités, saute donc à ma discussion des politiques d’identité en général, bien plus intéressante au moins pour moi.

 

Bientôt disparu dans plus ou moins les décennies que tu anticipes, sans doute, alors que je les contemple du revers.

Riche : réclamant plus ou moins 90% de la richesse globale que nous au ras des pâquerettes devrions partager globalement, mais n’en parvenons jamais car nous persistons à nous chamailler sur nos précieuses positions d’identité. Nous pourrions au lieu coopérer contre la colossale mentalité d’armes. Elle ne s’égare jamais dans ces fadaises sauf pour mieux nous arnaquer, nous désunir et mettre en marche les enfants pour périr.

 Il était une fois, les riches valurent leur maintenance en assurant le bien-être de subordonnés : c’était leur point d’honneur et justification de gérer, même si le plus souvent enfreints. 

Depuis l’ascendance politique du narquois Ronald Reagan, ils ont mené guerre économique contre nous. Tout en le niant, ils ont écrémé tous nos bénéfices : gains de salaire, épargnes de toutes sortes : argent solide, actions vigoureuses et hypothèques fiables ; sécurité d’emploi, gestion compatissant, protections du mouvement ouvrier et des prestations de la retraite ; soins abordables et santé publique rehaussée ; opportunités éducationnelles pour les jeunes et les vieux ; innovations technologiques hormis celles triviales ou létales ; infrastructure fiable et belles villes ; agriculture et faune stables ; contrôle du crime, justice et sécurité pour tous ; relations extérieures stables et planète paisible ; climat doux ; économie stable et fructueuse ; et gouvernance fiable à chaque échelon.  Tous réduits, un par un, a l'encontre de la nouvelle donne (New Deal) de 1933-39.

Pour bien ancrer cette dictature kleptomane, ils se sont servis de politiques identitaires. En simple, diviser pour régner. 

Tôt ou tard, quelque part au monde, une nouvelle flambée de mentalité d'armes fera incendier demeures et disparaître victimes. Que ce soit à l’échelle transcontinental aux armes nucléaires et scalaires, à coups de mortier et de blindée en région, par répression politique et terreur policière en ville, ou à coups d’émeutiers, de brûlot et de maaachehtte en toute intimité : prends ton choix.

Quelqu’un écrit : « Si le pétrole s’épuise à Londres et coupe ses camions d’alimentation, la ville se transformera en Darfour en quelques semaines. » Le semblant se reproduirait partout ailleurs où l’on se ravitaille au supermarché ― les corbeilles à pain du monde incluses. 

 

Je m’avoue confortablement situé sinon riche. J’ai rédigé ce livre par amour artistique de sa douce contrainte et parce que je n’ai pas pu trouver son semblable ; mon entreprise manquant de partenaire d’ouvrage et de mécène. J’ai bossé sans grand enthousiasme à des fonctions accessoires tant qu’il me l’eut fallu. Les meilleurs boulots sur la terre en armes nous engagent à écoper le Titanic avec un seau de sable au lieu d’une passoire. J’ai goûté des loisirs d’adulte sans sous ni soucis quand je fus assez jeune et aventureux pour les apprécier. Ceux de longue durée sont précieux pour les jeunes victimes des premiers transports de l'amour et pour faire pousser des bébés. Pour les vieux, c’est un peu comme les funérailles : au bénéfice de l’entourage plutôt que l’invité d’honneur. 

Si je n’avais pas été tellement nanti, je n’aurai pas pu te présenter ce texte gratis. D’habitude, les pionniers de découvertes importantes ne sont ni affamés, ni riches de manière obscène, ni dépendants sur leur invention, ni parés à la compromettre pour gagner leur pain.

 

Blanc : bien qu’incorporant les mêmes cinquante millions de gènes que tous partagent. Sur la fiche officielle, je préfèrerai me designer « race : Autre. » Je ressens une forte ruée « rush » dans cette désignation. Toutes les races humaines me sont apparentées ; personne ne reste en-dehors. Je fête les errants gènes bantou, maya, berbère, mongole, bushmen, etc. (ainsi que ceux d’algues bleues-vertes) qui ornent mon génotype. La progéniture métisse est la plus endurcie, comme tout bon fermier t’affirmera. Va confirmer ça chez un pissenlit.

Je suis all-American, c’est à dire, mi-Français, Allemand à vingt-cinq pour-cent et Irlandais au quart. Mes parents sont nés à Madagascar et dans Queens, New York ; et moi, à l'hôpital américain à Neuilly. En d’autres mots, je suis hybride Yankee Doodle, internationaliste cosmopolite et fier de l’être ! 

J'ai passé ma vie d’adulte en supplice, depuis l’assassinat de Kennedy et la guerre au Vietnam agencée par ses assassins, à me demander à quel point ignoble la gérance américaine devait se rendre avant de me forcer au maquis, l’automatique au poing ; aussi comme reconnaissant dépendant public (army brat, mon père fut commandant de blindés) et fier commis des Etats-unis. Que de paradoxes dans la vie ! 

 

Quant à mon identité franco-américaine, j’en suis aussi ambivalent qu’envers autre chose. La dernière minorité que des chauvins dans les parages peuvent insulter en public et s’en sortir ― du moins en mon absence. Cette confluence noble et ambitieuse : scions des nations les plus riches et puissantes, les plus réactionnaires et les moins évoluées sur terre … qui résistent le plus résolument contres les traités internationaux de paix, des droits humains et de l’environnement ; refusés à l’appel au lieu d’y servir comme champions. Pépinières des idéaux les plus magnifiques auxquels l'humanité ait aspiré et des perfidies les plus innommables entreprises en leur nom. 

Allemand : Mozart, Kant et Goebbels ; kultur, passion passionnément garrottée, raisonnement byzantin, science et civilisation … et la puanteur sans fin de latrines militaires. 

Puis Irlandais, en fin de compte, pour cuisiner toutes ces fadaises dans un gouteux ragoût Mulligan. 

Homme : coupable comme inculpé, du moins la dernière fois que j'ai vérifié.

Invariable : que ma femme et d’autres demoiselles me rendent heureux, chacune à sa manière !

Sinon, comme je ferais imprimer sur un maillot : 

APPRENTI :

Ni de cette espèce
Ni de cette planète.

Qu’on me poursuive donc en justice !

 

Aux alentours de mon premier anniversaire, j'ai mâché le cordon d'alimentation de la lampe de mon berceau. Je me souviens de son ornement de grenadier Sendak, si familier depuis. Ce traumatisme est devenu pour moi un vide subit et muet, un éclair noir veiné de rouge. Souvenir indolore, heureusement. Le courant de maison européen a cautérisé un tiers de ma langue, il a réinitialisé mon système nerveux pour de bon. Maman a doucement déploré le fait que j'étais un bébé si heureux avant. La mort de la crèche lui arracha son fils aîné six ans plus tôt; l'enfer lui-même ne l'empêcherait pas de me sauver. J'ai perdu du temps imaginaire à essayer de remplacer son fantôme, au lieu d'agir comme le cadet jaloux et admiratif d'un vrai génie. Il existe une base biologique pour la primogéniture ; les jeunes parents et leurs premiers-nés sont généralement plus forts que ceux plus tardifs.

Depuis lors, j’ai confronté le TSPT, le TDAH, la dyslexie, l’éphémère mémoire à court terme et une sépulcrale absence d’esprit, tous non reconnus comme tels. Malgré la cuisine raffinée de ma mère, tous les aliments sauf ceux riches en sucre m’étaient amers, jusqu'aux édulcorants munitionnés d'aujourd'hui. La dent sucrée de toute ma vie m'a valu le diabète du type II. Les avatars de génétique ou de réincarnation morts de faim peuvent expliquer pourquoi tant de personnes sont obèses ces jours-ci, en compensation psychique ; tout comme les maux de tête de ma première vertèbre rétablie peuvent refléter ma pendaison pendant une vie passée.

J'ai été recâblé pour l'excentricité d’un loup solitaire. Ce corps, ce peuple et ce monde: tous me semblent bizarrement étranges. Tout ici est baroque, sot et triste. Rien ne me permet de me sentir chez moi, même pas mon propre corps. Je ne repose aucune confiance en cet univers. Si la galaxie était ouvertement compatissante comme le souhaitent les bouddhistes, elle se bourrerait de biomasse écervelée mais enthousiaste en un moment cosmique. Imagine des supernovas, des étoiles à neutrons et des trous noirs de chair gaiement empaquetée. La mort, la douleur, le chagrin et la terreur doivent donc prévaloir partout où il y a de la vie, car pourquoi? Est-ce que toute cette douleur est en quelque sorte plus simple, plus gratifiante ou plus propice au mouvement perpétuel?

Nous, les primates, nous pelotonnons autour de nos feux de camp et partageons le peu de chaleur, de compréhension et d'empathie que cet univers tolère pour le moment. La compassion humaine est, vis à vis cet univers impitoyable, ce que la force vitale est à l'entropie et sa mort par la chaleur. Nous tenons la ligne fine et brillante contre les ténèbres enveloppantes.

Ma mémoire est comme un toit dans un ouragan: tout peut s'envoler. J’ai oublié le nom des personnes avec lesquelles j’ai travaillées pendant des années, dans un emploi duquel j’ai pris ma retraite il y a quelques mois. J'interrompe la conversation, non par incivilité mais parce que je dois parler avant d'oublier ce que je veux dire, ce qui m’arrive souvent. Contre les conseils de nouvel âge, je programme ma réponse plutôt que d'écouter plus attentivement. Certains prennent ma démence pour de l’indifférence envers eux, ce qu’ils sont, ou ce qu'ils disent. Ce n’est pas le cas, je suis aussi oublieux de personnes, de choses et de coordonnées spatio-temporelles que j’apprécie, que de ceux que je n’aime pas ou ne connais pas, sinon qui ne me préoccupent pas. Je m'écris des notes, mais comment indexer et récupérer cette rafale de rappels aléatoires? Pour tous nos gadgets et pixels, nous sommes bien maladroits avec nos données !

À l’école, je fus qualifié « intelligent mais paresseux » et j’ai descendu à route libre de 15 sur 20 faciles. Les devoirs me furent un no man’s land que je traversais rarement. En lisant la page d'un manuel typiquement ennuyeux, tout le texte non captivant s’est vaporisé. Les petits avis juridiques se rendent flous à ma vue. Je n’ai pas pu mémoriser autant de dates, de lieux et de noms ennuyeux, donc j'ai lâché l'université. La logique d’Aristote m’a semblé incohérente; un enfant intelligent pourrait trouer ses premières hypothèses. Les scientifiques et les historiens sont des aboyeurs de carnaval de suppositions d'anneau nasal constamment révisées à mesure que la réalité se focalise davantage, avec de nombreux trous béants rejetés comme de la pseudo science. Les peu de maths que je comprenne façonnent de magnifiques épicycles à partir de rien, ensuite divisés par (n-1) pour confirmer la probabilité de quoi? Ne me parlez pas du calcul: retourner l'algèbre à l'envers, puis ces résultats à l'envers plusieurs fois et faites l'inventaire des résultats. Les professeurs de calcul ont deux genres d'étudiants: ils passent ceux qui suivent par la foi la recette alambiquée de cuisson de nombres, et font échouer ceux qui essaient de comprendre le dessous des choses et se perdent irréparablement car ça a des résultats prédictibles mais n’a aucun sens.

J'ai été un intello (nerd) intégral bien avant que le phénomène intello ne se soit rendu viral. J’adore les sujets variés de l’histoire et désire en savoir plus. Je persiste à me taper des livres, à couper de nouvelles pistes à travers la canopée à trois niveaux de l'ignorance qui repousse visiblement dans mon sillage.

Aucun adulte n'a diagnostiqué mes problèmes ni ne les a résolus. Mes parents ne se doutèrent de rien. Jusqu'à récemment, je ne considérais pas mes indispositions étranges ni ressenti le besoin d'intervention professionnelle. Des stratégies de compensation de routine pour les enfants TDAH contemporains furent inconnues pendant mon éducation d'âge de pierre. Il est trop tard pour moi maintenant : vieux chien inadapté aux nouvelles astuces. J'ai géré tout ça du mieux que j'ai pu, naviguant aveuglément les récifs de détails perdus et d'opportunités manquées. N’essayez pas de faire rendez-vous avec moi ; je le manquerai, sinon le destin y verra. Je ne suis pas acariâtre, plutôt fier de mes improvisations. Je ne serais pas moi sans ces défauts que j’ai devancés ou qui m’ont meurtri.

Non, rien de rien, je ne regrette rien.

 

Je reconnais que la manière la plus facile de me présenter comme un imbécile (après ma tentative d’interpréter ces lignes intimes en français) c’est en généralisant au sujet des races humaines et leurs ethnies. Comme si cela me retiendrait !

En ce qui me concerne, les expressions « ségrégationniste » et « politicien d'identité » sont synonymiques. Elles impliquent les questions suivantes : Quelles sont les sous-identités à l’égard desquelles vous éliriez de retenir un préjugé soit pour ou contre, et avec quelle passion tiendriez-vous que vos bénéfices devront s’accroître en déjouant ceux d’autres ? Tout le monde chante le même duo crétin de somme zéro (ce que nous gagnons, l’autre doit perdre) ― le calcul caduc des psychopathes.

 

A ce point, tu dois comprendre que je n'ai rien de bon à te dire des politiques d'identité et beaucoup à critiquer, ayant pris plus qu’une fois des revers de main dans la figure. 

Tire-toi si c’est ton enclin, sinon demeure auprès et écoute-moi jusqu'au bout. Rappelle-toi seulement que chaque fois toi exclu, puni ou nié quelque chose de grande importance pour des raisons autres que ton mérite et le contenu de ton caractère moral (comme l’a si bien exprimé le bienveillant Martin Luther King) des politiques d'identité, des tiennes et des leurs, s’en sont mêlées. Ne juge point, de peur d’être jugé.

 

La conclusion qu'un sexe est responsable pour la paix alors que l'autre soutient la guerre, ce n’est qu’un autre mythe d’armes et une simplification accablante. 

Une énumération partiale et partielle nous permettra peut-être de rendre démenti à ce préjugé : la berbère Al Kahina, Nehanda de Zimbabwe, Rama Valona la Cruelle de Madagascar, la reine Ya Asantewa, celle Unzinga, Catherine la Grande de Russie, Catherine de Medici, Elizabeth la Grande d'Angleterre, Jeanne d'Arc, Marie Thérèse, Rebecca Felton, Margaret Thatcher, Trung Trac, Trung Nhi, Phung Thi, Trieu Au, Tsu Hsi (Cixi, l'Impératrice douairière de Chine), Moulanne, Zénobie, Boudicca, Sémiramis et Indira (par contre) Mahatma Gandhi, Bouddha, Asoka et Martin Luther King. Pardon si j'ai raté ton favori parmi les gentilshommes paisibles et guerrières conquérantes.

L’ultime pouvoir des femmes doit résider dans leur droit de bloquer les plus grandes sottises de l’homme (aussi d'exiger ou dicter une meilleure option.) Si ce droit avait toujours été honoré dans ses manifestations les plus importantes, les pires décisions n’auraient jamais eu lieu ni ne seront-elles tant prévisibles dans l’avenir.

Alors que des males alpha-dominants comptent au préalable sur de l’agression patente, beaucoup de femmes tendent à la coopération et au consensus à leur dépens, pourvu que leurs petits ne soient pas mis en danger. Si oui, gare aux autres ! L'agression féminine et alpha dominante peut se prouver plus vigoureuse que celle virile stéréotypée. Des femmes d’élite sont souvent devenues chefs une fois que leurs compagnons alpha dominants sont tombés au combat ; aussi ont-elles souvent mené à conclusion prospère (ou à l’extinction) des batailles, des sièges et des guerres d'annihilation.

Depuis récemment, des chefs progressistes ont recruté davantage de femmes que ne l'ont les forces de la réaction patriarcale. Les ultras ont découvert qu'ils peuvent recruter des maniaques délirants aussi facilement parmi des femmes et des minoritaires que des vieilles foulques riches et crayeuses. 

Les progressistes doivent abandonner leur timidité historique et la remplacer par la vigueur inconditionnelle des femmes à la défense de leurs petits. Ils menacent les gosses ! Allons donc les prendre !

Nos écoles sont des piliers d’enrégimentement d'armes. En grande partie, elles sont gérées par des femmes. A défaut de la mentalité paisible, ces chauvines pourraient différer un peu de leurs équivalents virils, mais gouverner sans meilleure sagesse. Bien que de nombreuses femmes ont servi dans les militaires modernes, leur gérance demeure marginale. Ainsi de même, l’apprêt des femmes pour la guerre a explosé la population de criminelles. 

 Comme d’autres trappes de la politique d'identité, l’explication de la dégénérescence institutionnelle à base de genre ne parvient qu’à alimenter la discorde. Le point crucial se trouve ailleurs. Pourquoi débattre les mérites relatifs du pacifisme à l’encontre du féminisme, ou de toute autre question d'identité d’ailleurs ? Ce serait là un exercice aussi nul que déclarer une certaine jambe de chaise la plus importante, ou un certain arbre dans la forêt. 

Ce que j’indique au sujet des femmes s’applique autant à chaque minorité abusée : raciale, ethnique, religieuse et sexuelle. Les femmes ont rarement constitué une minorité, quoique des directeurs d'armes les aient toujours malmenées comme telles (une partie du piège de la plantation, rappelons-nous.) L'existence de minorités inoffensives n'a jamais validé leur persécution. Cet abus n’est parvenu qu’à rendre au pouvoir la minorité de psychopathes nichant au sein de chaque majorité paisible qui se plie à la conscience morale. Cette tyrannie sélective, qu’un autre enchaînement de la gestion d'armes. 

De toute façon, l’ultime pouvoir des femmes réside dans leur veto par voix majoritaire d’initiatives de la majorité mâle avant que celle-ci ne nous précipite dans l’abîme. Derrière chaque homme réussi se tient une femme assez astucieuse pour lui faire savoir qu’il doit s’arrêter net, de peur perdre son avantage. Nous ignorons à notre péril ce droit de veto féminin. Je me répète car c’est crucial.

 

Un autre mythe d’armes, secondé des deux côtés de l’allée centrale, c’est que des homosexuels forment une avant-garde progressiste. Ce qui mène au partage par des réactionnaires homophobes et des progressistes gais de malentendu que l’érotisme homosexuel promeut en quelque sorte l’idéal progressiste. 

Les progressistes gais soutiennent cette méprise pour se remonter l’esprit. Ceux réactionnaires, pour rendre à ceux-là une étiquette aussi infâme qu’ils les présume d’être. Tous deux savent parfaitement qu’ils se leurrent. Il est évident qu’il existe au moins autant de réactionnaires gais que de gais du côté progressiste, et que les progressistes hétéros sont davantage nombreux que les autres.

La même chose est envisageable quant à chaque minorité vis à vis les restants. 

La seule différence, c’est que les réactionnaires gays doivent se taire au sujet de leur prédilection érotique qu’abominent leurs alliés réactionnaires, alors que les progressistes de toutes sortes sont un peu plus tolérants et ne font ni taire ni bannir leurs alliés de cette tendance.

Ça ne sert à rien d’abandonner des principes généraux pour privilégier sa cause, voire celui d’un autre groupuscule d’identité – même au point d’abandonner de puissants symboles progressistes, telle que la coalition de l’arc-en-ciel de Jesse Jackson, afin que les gays s’en parent exclusivement. Perdre ensuite des batailles vitales telles que l’élection présidentielle aux USA en 2004, à l’idée que des gays doivent jouir du mariage unisexe en première priorité. 

Quelles membranes muqueuses peuvent palper celles de qui, tout en retenant l’approbation publique, ce serait une priorité parfaitement anodine si nous ne confrontions pas une foule de problèmes plus graves. Mais cette nullité sert à la mentalité d’armes comme parfaite distraction d'affaires davantage importantes.

 

Cependant, l’année 2017 a passée et par miracle le mariage gay est devenu la réalité légale à travers le pays. A partir de là, des gens pourront se replier sur leurs tendances progressistes ou réactionnaires sans plus se soucier de la sécurité de leur orientation sexuelle. Les politiques progressistes ont bien pu secourir cette cause ; elles peuvent maintenant être licenciées en faveur d’un statu quo un peu plus permissif mais sans autre amélioration.

Le même argument s’applique aux minoritaires d’autres filiations. Par exemple, la controverse entre les partisans « pro-choix » et ceux du « droit à la vie. » Qui s’en fiche entre-temps, que tant d’adultes et d’enfants innocents restent affamés et bombardés aux sous munitions, alors que la précieuse dispute d’aucuns se démêle ! Incroyable et inadmissible ― sur n’importe quelle planète à part celle-ci.

Nous sommes progressistes dans la mesure que nous tenons au progrès et non par appartenance à un certain conglomérat d’identité aléatoire quoique prétendue supérieure. Ceux souscrits au progrès pour seul but d'avancer leur cause subjuguée, qui sacrifient ceux fondamentaux au progressisme afin d’avancer les leurs, et qui se mutent en conservateurs beuglants (ou en insoucieux réflexifs) du moment que leur propre issue ait saisi l’avantage, ce sont des loups réactionnaires en pelisse de mouton. 

Nous sommes tous Apprentis, quel que soit notre position d’identité. Tout le monde ! Tous – soit en admiration des autres soit au mépris d’eux – tous sont des Apprentis entièrement comme nous et également valables, par définition.

 

La mobilisation des femmes dans les fonctions modernes d'ouvrière et de guerrière, voici un autre aboutissement de la technologie d'armes. 

Les armes sont devenues terriblement létales vers la fin des années 1800, à tel point que la conscription universelle (mâle) dut être adoptée pour satisfaire la formidable facture de cadavres. Ces fatalités se sont multipliées à l’inouï depuis. Ainsi, le combat moderne réclame toujours plus de corps pour combler le tas : comprenant femmes, âgés et enfants (Dresde, Hiroshima). Ces soi-disant non-combattants se trouvent de plus en plus souvent parmi les troupes de choc et les amputés en choc du combat moderne. 

Cette hausse exponentielle de victimes « non-combattantes » ne figure rien de neuf. L’idée que des non-combattants restent en dehors du risque et que les guerriers réservent leurs mutilations aux adversaires armés, cette idée n’est qu’un autre mythe d’armes. Au contraire, d’innombrables sociétés, celles anciennes comme modernes, ont annihilé des populations entières d’une certaine région : hommes, femmes et enfants. Sinon chaque femme et enfant fut asservi après le massacre intégral de leurs hommes : la routine martiale.

La guerre moderne massacre des dizaines et des milliers de civils pour chaque soldat qu’elle élimine. C’est plus facile de mitrailler des gens qui se tapissent sous la ligne des tires sans faire feu en réplique, sinon simplement leur priver de nécessités que les militaires peuvent toujours trouver justification d’exproprier.

Faisons-en face : nous sommes tous des combattants. La question demeure : serions-nous des combattants Apprentis correctement motivés et armés, retenant l’opportunité de défense légitime (tels que les Suisses avec leur milice fédérale ?) Ou qu’une tourbe désarmée de bétails humains prête à la tuerie d’Etat policier : soigneusement fragmentée, sabotée et subjuguée par nos politiques d’identité suicidaires ? 

A toi répondre.

 

Une des règles fondamentales de la victoire, c’est la concentration d'effort. Ceux qui défendent tout ne défendent rien, qui attaquent partout ne gagnent nul part. Au lieu d'attaquer en petits paquets tout le long de la ligne ennemie, voire défendre chaque point avec résolution et vulnérabilité équivalentes, on doit trouver un point faible dans la disposition de l’adversaire et lancer au travers une force écrasante. Cette réserve massive s’accumule en lésinant dangereusement ailleurs. Une fois la ligne ennemie fracassée, d’autres réserves doivent être lancées dans l’intervalle. Ces fortes réserves peuvent aussi bien servir à contre-attaquer l’assaut ennemi, supposant qu’il s’estime plus puissant.

Les dissidents d'armes ont ignoré cette exigence, préférant défendre chacune de leurs positions d'identité. Ils ont abandonné la concentration d'effort – toujours capitale – donc toute espérance de succès. Grâce à ces politiques, leurs rivaux d'armes sont devenus la seule minorité admissible au pouvoir. 

Nous avons refusé de faire face à nos pires péchés de racisme, de sexisme et d’âgisme ; permettant au lieu aux professionnelles équivoques et aux compromettants politiques, doués qu’ils sont de la finesse d’un long entraînement, de prendre le pas de côté de nos droits humains.

Qu’est-ce que les politiques d’identité nous ont vraiment procurés ? Je te le demande. Il est certain que nous jouissons du suffrage universel. Mais des politiciens-truands actuels et leurs paires sociopathes sont mis au pouvoir grâce au « suffrage universel. » C’est pareil pour d'autres bénéfices sociaux : tous rendus radioactifs par les retombées de la mentalité d’armes. 

Prier mieux réfléchir. Qui sont tes ennemis actuels et quels sont tes vrais buts politiques ?

Pourquoi ne pas soutenir un quota éducationnel et un mandat d’opportunité égale pour tous afin de parvenir à la représentation proportionnelle et simultanée pour chaque minorité ? Pour chaque centile minoritaire de la population, le même pourcentage devrait trouver embauche comme juges, cadres, gens d’affaires, agents de police,  gouverneurs, législateurs et professionnels ― sans quoi le chaos pourrait en resurgir. Le simple mérite assortirait ceux les mieux qualifiées depuis chaque groupe d’identité ; les médiocres, les incompétents et surtout les sociopathes auraient davantage d’embarras à justifier leur maîtrise imméritée, absente l’inévitable déséquilibre d’empoisonnantes politiques d’identité. 

Qui plus est, tous doivent recevoir la même solde pour le même travail, quelle que soit leur identité.

Rappelle-toi toujours du triage d’une société d’armes pour beaucoup d’infanterie démunie et bon marché. 

 

D’autres prétendent que les occupants des USA, de l'hémisphère occidental ou boréal, de la race blanche, du judéo-christianisme ou d’une autre tribu prépondérante ont à répondre pour la plupart des maux sociaux, alors que les revendicateurs ne sont que d’innocentes victimes et leurs vengeurs combattants pour la liberté, entièrement justifiés. 

Dans un milieu de pénurie perçue, les meilleurs joueurs au jeu de somme zéro forment des petits groupes cohérents de gagnants qui intimident leur majorité prédéfinie de perdants. Les chefs « gagnants » de minorités abusées renvoient leurs « perdants » à la majorité ethnique comme source de leurs peines. 

La ségrégation raciale est un dispositif d’assortiment dans ce genre, comme d’autres sortes de ségrégation : nationalistes, ethniques et religieuses ― en grande partie cosmétiques. D’habitude, la majorité de perdants dans chaque groupe est menée à haïr la majorité correspondante dans d’autres, bien qu'elles aient beaucoup plus en commun qu'avec leurs gagnants respectifs : une minorité dans tous ces groupes qui se protège en attisant puis déplaçant la haine.

En fin de compte, des élites d'info de toutes sortes abusent des prolétaires d'info de toutes sortes et surtout des leurs. Des riches de la race blanche ont toujours exploité des blancs pauvres, car la répétition perfectionne l’exploitation. Des réactionnaires Hutus ont traqué les Hutus progressistes avant de se jeter sur leurs voisins Tutsis. Les Tutsis réactionnaires en feraient de même, contre leurs propres progressistes, s’ils en retinrent le choix. 

Remplace, dans cette déclaration, tes propres militants d’identité. Note à quel point bien ces godasses leur vont.

 

Dans le monde réel, l’agglomération humaine choisit ses chefs et leurs remplaçants éventuels à partir de ses membres particuliers, et fait ensuite exactement ce qu'elle prévint faire dès le début – sinon selon des contraintes transcendantes, aussi bien que la nature permet – soit encouragé par son chef soit en dépit de son mécontentement. Tolstoï en conclut autant. Toute évaluation de la gérance particulière au-delà de ce seuil limitatif est absurde. 

La plupart du temps, cette sélection est à base de phéromones, d'apparence physique, de droit de naissance et d’agressivité sous contrôle. Le charisme politique d’un Alexandre ou d’un Napoléon, et l’attraction sexuelle d’un Casanova ou d’une Cléopâtre, ce ne sont que des suites irrésistibles de certains parfums corporels ; les autres composants remarqués ne parvenant qu’à les renforcer ou les nuire ? Nous nous regroupons instinctivement autour d’eux, comme une ruche d’abeilles autour de sa reine.

Une personnalité si remarquable à l’époque et bien reconnue dans l’histoire pourrait attirer une multitude d’âmes à la dérive à réincarner après le décès dans sa fameuse vie. Assumons qu’une telle réincarnation transcende l’espace et le temps, sans devoir être ni successive ni proximale. Aucune nécessité de réincarner dans un corps naissant après son décès et dans son parage immédiat. Serait-ce peut-être la source de leur charisme : des milliers d’âmes en étant réincarnées et recouvrant la vue à travers leurs yeux ? 

Hitler, Staline et Mao ont pu dégager un parfum aussi attrayant sinon davantage que le plus saint de nos saints. L’histoire militaire démontre que ce parfum et cette sagesse politique ne sont pas nécessairement corollaires ― et peut-être même l’opposé : que seuls en bénéficient des psychopathes et sociopathes. A noter : l’attraction notoire que beaucoup de jeunes femmes ressentent envers des « mauvais garçons » abusifs, ou des électeurs Republican pour des fripons attestés…

Serait-ce autrement un trait négatif ? La capacité de réprimer le dégagement corporel d’hormones de stress et leur odeur indubitable, dont l'absence calmerait et attirerait des individus normaux dans des conditions stressantes ? Des figurants charismatiques de l’histoire ont pu retenir, dans leurs cellules de peau, un groupement du Type O de ces marqueurs de trace : réducteurs de stress, invitant à l’obéissance et l’adulation, acceptés de presque tous. Pense à Napoléon (surtout en Italie) victorieux d’un cheveu de batailles d’annihilation et dirigeant ses subordonnés par conséquence. 

Par contre, le raciste agressif peut souffrir d’une « réaction allergique » aux éléments de trace lâchés par des individus de l’ethnie ciblée ; son préjugé, le symptôme d’une subtile maladie immunitaire aggravée par des normes communautaires de mauvaise foi et de méfait.

Cette démocratie holistique et subliminale se présente indépendamment d'autres détails dans la plupart des hiérarchies humaines. Les recherchistes de science po ne l’ont jamais étudiée au sérieux. De tels aboutissements sont souvent irrationnels, contre-intuitifs et contre-productifs, mais demeurent souverains de toute façon. 

Il peut exister une autre source de tels préjugés raciaux et ethniques, supplémentaire à celle induite par l’odorat et encore plus subtile. Positif ou négatif, ce biais aurait pour base des éléments immunologiques et neurologiques à la place de ceux sociologiques ou plutôt complémentaires. 

On peut percevoir le corps humain comme un poussiéreux balai à franges qui lâche des nuées de cellules mortes quand il se remue et respire ou qu’on le touche. Au lieu de ressembler à un revêtement caoutchouteux et homogène, la peau humaine consiste en couches de cellules superficielles qui ne restent plus attachée au corps, parées à se disperser en poussière pour la moindre raison.

Consentons qu’elles contiennent des marqueurs distinctifs, des composés de trace biochimiques en mesure d’identifier l’individu dont elle se détache : sa souche génétique, ses habitudes hygiéniques, son régime alimentaire et ses attributs sexuels, parmi d’autres distinctions d’ethnie ou de comportement.

Alors, quand des gens se concentrent sur place ou se renferment dans une pièce mal ventilée, elles respirent des cellules détachées des autres. Le préjudice particulier (de race, d’ethnie, de culte, etc.) serait une forme subtile de réaction immunitaire à ces marqueurs biochimiques, les traces desquelles traverseraient en quantités infimes la barrière sang/cervelle et inciteraient des réactions d’intimidation, de lutte, de fuite ou de raidissement ; tant bien, peut-être, que celles d’affection familiale, de loyauté de clan ou d’attraction sexuelle.

Dans certains cas, des foules humaines se mettent à agir comme un organisme collectif qui transcende tout contrôle. La panique aveugle peut s’y répandre tel qu’un feu sauvage, en tant que rage meurtrière, adoration muette ou tempétueuse. Pareillement, des femmes logées ensemble tendent à synchroniser leur cycle d’estrogène et leurs règles. 

Ces marqueurs biochimiques, neurologiques et immunologiques peuvent mieux expliquer ces modes de comportement. Les êtres humains réagissent comme des fourmis par rapport à ces marqueurs biochimiques. Les versions humaines peuvent être aussi complexes, comparées aux leurs, que nos communautés le semblent en comparaison.

Ce texte propose quelques moyens de rationaliser cette procédure. L’Agora virtuel globale servira mieux notre Apprentissage actif par autosélection pour l’excellence dans nos passions ; nous nous en servirons pour filtrer ces éléments neurophysiologiques de nos politiques. L’Agora des Apprentis nous confiera une encyclopédie compréhensive de tels. Nous y examinerions cette maladie immunitaire, ses meilleures applications et la réglementation de ses méfaits ― ainsi qu’en parvint l’humanité quant aux technologies paisibles antécédentes.

  

Il n’y eut pas si longtemps en Amérique méridionale, des ségrégationnistes de la race blanche se tapirent en fainéantise approuvable, dans l’attente qu’une personne noire ne s’exprime ou ne se conduise de manière interdite. Il y eut des milliers d'opportunités malencontreuses. A cet instant, ils purent manifester leur rage, agresser cet individu et lui infliger de grandes peines. 

Ces jours-ci, non seulement ceux les moins créatifs de chaque groupe identitaire persistent-ils à de tels abus, si possible au canon du fusil, mais se tapissent aussi en fainéantise équivalente, dans l’attente que quelqu’un en dehors de leur petit cercle d’identité ne dise ou ne fasse quelque chose qui ne leur plaise point, afin d’aventurer la ruine de cette personne. Ces prédateurs d’embuscade sont des bons à rien autrement. 

Les racistes sont des chauvins sont des xénophobes. La couleur de la peau, le sexe, les tendances, la provenance et la religion de ces agresseurs raciaux et de leurs victimes n’ont aucune portée sur leur partage de shadisme ― pourvu qu’elles soient différentes et vulnérables. Les sociopathes et leurs imitateurs (nous tous à nos pires moments) ont besoin de victime sans remède. Le racisme sert à perfection.

 

Aucune race ni nation n'a su promouvoir l'égalité raciale. Seulement des individus éclaircis et héroïques, appartenant à deux races ou plusieurs – souvent des âmes sœurs et leurs enfants métis – ont pu l'achever. Leur exemple engendra l’acceptation sociale sinon amorça leur extinction. 

Par contre, la ségrégation raciale n'est pas imposée par quelques individus effrontés mais par toute une race cherchant son avantage dans sa dominance stratégique parvenue à l’aléatoire. Ainsi de même, les autres détentes du biais d'identité : parmi d’autres, la religion, l'ethnie et l'orientation sexuelle.

Qui serait le raciste le plus farouche ? Le bigot dominant qui s’écorche l'âme en infligeant de la misère aux autres, ses égaux évidents ; ou sa victime, fulminante de rage refoulée, en attendant l’heure de sa vengeance ? Cela importe ? Le poison qu'ils partagent demeure du poison. Nous devons découvrir l'antidote et l’administrer à chaque partie  — n’y assigner de blâme ni en marquer le score.

L'égalité raciale provient de l’éclaircissement autonome à base d’expériences particulières : « Cette personne gracieuse de l'autre race et son noble comportement m’ont permis de constater qu'ils ne sont pas tous si méchants que ça… Ce (répéter l’insulte raciale du dernier cri), c'est mon partenaire ; ta gueule et vire toi ! » 

La ségrégation et le biais racial sont fondés sur des normes culturelles perverties par la politique d'identité. « Depuis que je fus bambin, l’on m'a appris qu'ils ont tous été des canailles. Toutes mes expériences quant à eux ont confirmé ma conclusion car j'ai nié chaque constatation contradictoire. »

Le problème central, c’est la politique d'identité. Ceux qui basent leur valeur personnelle (leur supériorité) sur elle, se trompent dur. Être fier d'appartenir à un certain groupe d'identité, c’est bien ; s'en croire supérieur et amoindrir celle d’autres pour cette seule raison, ça ne l'est pas. 

La solution se trouve dans la responsabilité particulière. Ceux qui fondent leurs actions et croyances sur leur évaluation de chaque individu promeuvent l'égalité raciale. En ce faisant, ils démontrent la noblesse de leur position d'identité. Par contre, les racistes rendent mauvaise mine à leur race tout comme à leurs autres idéaux, soit leur valeur en soi.

On ne peut pas esquiver cette vérité, soit à quel point qu’une telle évasion paraisse réconfortante. Si tu hais mes propos, je t'invite à m'appeler raciste ― ce qui te permettra peut-être de te sentir un peu mieux. D’autres en ont fait autant et ont donc confirmé mon argument. Le raciste, c'est toi, et le racisme, ta précieuse posture d'identité, du moins jusqu'à ce que ta beauté intellectuelle ne te fasse changer d’idées.

 

Qu'aurait cela à voir avec la récente situation ethnique en France ? Voila ce que je propose. 

Le biais ethnique, c’est une norme culturelle qui promeut des croyances particulières. L'égalité ethnique, c’est une série de décisions spontanées prises par l’individu et soutenue par sa norme culturelle. Ce renversement des sources primaires et secondaires de comportement, il est très important.

On peut réduire le racisme en proposant des lois et des institutions culturelles qui le contredisent, sinon le rehausser en proposant celles contraires. Mais on ne peut créer l'égalité qu'en permettant aux individus de s'en convaincre. Le racisme peut être interdit par force et décret ; l'égalité ne se laisse pas être contrainte aussi facilement.

La misère humaine et l'inégalité ont cela en commun : le gouvernement peut les rehausser ou les diminuer à son gré, car ils sont prévisibles, calculables et vulnérables aux interventions institutionnelles. 

Le bonheur humain et l'égalité sont communs dans le sens contraire : ils existent strictement dans l'état d’esprit des individus directement impliqués et n'ont aucun sens en ce qui concerne le gouvernement ni capacité d'être rehaussés ni rabaissés selon le diktat gouvernemental.

Qu’est-ce qui advient quand on tente de contraindre l'égalité ? L'on interdit aux bonnes élèves sages d'obéir à leurs parents et religion. Leur interdire de porter la voile : c’est de la pure folie au nom de l'égalité ! Vous devez vous en rendre entièrement compte avant que vos conséquences inattendues ne débordent autour de vous. L’ultime tréteau de l’égalité public, c’est la guillotine ― ce que mes lecteurs français n’ont qu’à admettre.

Quant au bonheur humain et l’obligation gouvernementale de réaliser quelque chose avec : foncièrement indéfinissable et absurde, (Le défendre ? L’appuyer ? Pousser sur une corde avec ?) Voici le sujet favori de constitutionalistes meneurs d’esclaves, de Republicans et d’autres touche-à-tout sans rien de mieux à proposer.

 

Ce qui nous met face à un intéressant embranchement du chemin à travers le maquis linguistique. La misère n’est pas l’opposé du bonheur. Elle peut être calculée, (combien t’es-tu nourri aujourd’hui et as-tu bu ; pour combien de temps as-tu dû dormir sous la pluie ?) alors que l’autre ne se laisse pas calculer ainsi. Va demander chez un héritier millionnaire en voie au suicide ou un mendiant qui sifflote parce qu'il fait trop beau cet après-midi pour y manquer.

Pareillement, l’égalité n’est pas l’opposé de la discrimination. L’égalité serait-elle analogue entre les paires suivantes : des jumeaux identiques, un frère et une sœur, deux bons copains, deux étrangers de la même ethnie sinon celles différentes ? Prenez deux minutes pour discuter. 

Tandis que la discrimination, c’est assez simple : « Ils sont tous inférieurs aux miens. »

Alors, quels sont les antipodes linguistiques ?

misère – satisfaction
bonheur – tristesse
égalité – injustice
discrimination – jugement approprié
 

Depuis de nombreuses réécritures, je n’ai eu aucune bonne idée à quelle conclusion cette tabulation doit nous mener. Je ressens toutefois qu’elle soit indispensable dans les discussions de fonctions gouvernementales.

 

Permets-moi d’ajouter à ce moment quelques méditations intervenantes que je dois introduire.

 

  | MAUVAIS | PREFERABLE | DEGRE | RIGUEUR | LA REGLE | CONFIRMATION
| misère | satisfaction | gouvernable | écrite | d’hommes | témoignage légal
| injustice | égalité | gouvernable | écrite | d’hommes | tl
| tristesse | bonheur | anarchique | poétique | de femmes | professions de foi
| discriminer | bon jugement | anarchique | poétique | de femmes | pdf
| viole | n/a | par les mœurs | polémique | victime ? | preuves
| autres crimes | neutralisation | par la loi courante | écrite | des deux | preuves
| Nouveaux délits | libération | par décision de jurée | poétique | de tous | aveu du coupable

 

Le mieux serait de ne plus soutenir ces agresseurs racistes, quelle que fut leur politique d’identité, même si pareille à la nôtre et donc très tentante. Mieux vaudrait appartenir à un groupe beaucoup plus vaste que le leur, davantage confiant, influent et bienveillant. Nous compterions dessus pour nous abriter d’agressions d’identité.

Jusque-là, nos concurrences politiques de base ont été menées entre le groupe au-dedans et ceux d’en dehors. Les Apprentis doivent se rallier dans un groupe chéri au-dedans, puis inviter des info-prolétariens et des ex-élites d’info dans ce même groupe ; ne laisser plus personne en dehors sauf ceux qui souhaitent simplement être laissés en paix. Quant à ceux qui préféreraient porter atteinte à la paix : identification enfantine, exclusion d’autorité, emploi spécial et thérapeutiques à vie.

Aucune communauté, soit sa conception, n’a pu s’immuniser contre des conspirations d'avidité ingénieuses, ambitieuses et persistantes. Quand tu condamnes une institution aliénante, tu condamnes en réalité son manque de contrôler ses chefs socio- et psychopathes qui ont pris charge.  Sans eux, celle-ci s’amenderait automatiquement.

Dans une civilisation d'armes, l’adoption d’une politique raciale est aussi futile que celle de genre, de nativisme, de foi ou d’autres positions d’identité. Il est autant inutile de distinguer le ton de peau, la richesse et le penchant sexuel des opprimés de ceux des oppresseurs. Si la situation fut inversée et les victimes antérieures parvinrent à dominer, une courbe de cloche d'abus et de coopération tout à fait semblable en résulterait. 

Si tu te prétends adhérer à une certaine minorité et présumes que tes chefs militants se comporteraient mieux que la cueillette actuelle, tu n’aurais, pour confirmer ton erreur, qu’à consulter les résultats à long terme de toutes les révolutions d'armes au monde. En déplaçant ton entendement assez loin en arrière dans l’histoire, tu seras horrifié de découvrir ta propre minorité dominante quelque part au monde et pareillement brutale envers ses subordonnés. Le seul cadre d’exception ? Le monde paisible.

Les Apprentis ne chercheront pas la dominance bornée à leur seul bénéfice, mais toujours des projets communautaires que tout le monde peut partager sans crainte. L’Apprentissage, voici la conjoncture que chacun pourrait partager en paix et en abondance commune. 

Nous ne parlerons plus du remplacement d’une élite d’info par une autre, nous attendant que notre position d’identité sera mieux rémunérée) mais de l’égalité universelle et catégorique à travers la commune de biens d’Apprentis. Plus personne ne sera abandonné au froid qui préférerait rester au chaud. 

 

« Etranger : Alors, pensez-vous que ce soit un gaspillage de temps, de talent et de moyens si les pauvres luttent contre ceux riches et puissants ? »

« Fondateur : En effet ; car si les pauvres actuels deviennent puissants … Ils opprimeront alors ceux qui seraient rendus pauvres par ce changement et agiront comme les riches et les puissants ont toujours agi ... du début jusqu'au moment présent. » Robert Owen, Dialogues, 18-20. Pris de La vie et les idées de Robert Owen, par A.L. Morton, 1962, Monthly Review Press, New York, p. 125. 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net