World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LE SYNDROME 1984

January 28, 2024 mark Season 21 Episode 1050

Ce syndrome : le gouvernement est malveillant ; rendons-le donc aussi débile que possible. La thérapeutique : chaque gouvernement est aussi bon ou mauvais que la qualité de la mairie la plus proche. S’assurer qu’elles s’améliorent.

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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- LE SYNDROME 1984 -
 

Le chef d’œuvre de George Orwell, 1984, décrit un Etat hyper-churchillien de puissance telle à adopter de superbes technologies paisibles. Il se consacre au lieu à la guerre globale et sans fin, attaquant ses équivalents d’envergure continentale outre-mer et s’alliant à d’autres en contingence. Ainsi parvient-il à ruiner la prospérité et la discipline de son prolétariat désinformé. 

Les maîtres d'armes d’après Orwell nous ont persuadé que la meilleure sauvegarde des droits humains, c’est rendre le gouvernement lent et débile. Selon eux, le plus efficace le gouvernement, le moins en attendre de justice, de paix et de liberté. Quoique jamais admis, l’avantage aux gérants d’armes d’une institution tellement stupide, c’est qu’elle ne sera jamais en état de bloquer leurs complots.

Voici le « syndrome 1984 » enchâssé dans la mythologie d'armes. En fait, ce mythe favorise le crypto fascisme, car les gouvernements d’esprit borné se flanquent dans des confitures, puis tentent stupidement de s'en extraire en entassant de la terreur par-dessus leurs abus. 

On pourrait éviter ce mauvais sort en agençant des administrations locales d’efficacité supérieure, observées d’en haut par le meilleur gouvernement concevable au monde. 

Selon nos religions d'armes, Dieu règne suprême de son nuage de tempête, sans dispute sauf parmi ses hiérarques délégués et non nécessairement eux (Job.) Pareillement, dans une hiérarchie pyramidale d'armes, les commandes descendent sans appel de prééminentes élites d'info jusqu’au prolétariat tapi dans les pénombres. Dans un Etat d'armes, la responsabilité, le débat et la créativité sont de rares privilèges réservés à quelques individus supposés dignes de cette confiance. Ces responsables trouvent aide, confort et avancement dans des clans bureaucratiques aux ordres de picotement et critères de promotion capricieux. L’on interdit l’examen populaire de controverses. Les directeurs d'armes comptent sur des solutions codifiées d’avance, soit à quel point boiteuses. Indépendamment de droits et de maux en temps réel, ces problèmes sont administrés par fiat ; leur résolution, établie selon des traditions sans pertinence et la mauvaise interprétation d’exemples précédents.

C'est la seule manière que trouve le cerveau de cafard de la mentalité d’armes de faire trébucher le corps d’éléphant planétaire confié à ses soins. Le monde paisible danserait avec  la grâce de ballerine, aux multiples de cette énergie.

Les directives du gouvernement d’armes ont tendance à s’introduire avec le mot « Toujours » ou « Jamais » suivi d’impératifs plus ou moins arbitraires et registres de punitions ingénieuses pour désobéissance. Celle paisible parlerait plutôt comme tel : « Qu’est-ce qui promouverait le mieux le monde paisible dans ce cas particulier ? » Suivi de la sélection des meilleures propositions et leurs résultats attendus.

Les hiérarchies d'armes comptent sur la redondance de leur personnel. Elles acceptent sans débat des décisions de vie et de mort, (même celles les pires) quoique le milieu combattant soit de haut stress, de haute mortalité et clairsemé de données aux caprices du chaos. 

Par exemple, pendant le règne de la reine Victoria, la noblesse pouvait ouvertement procurer un brevet d’officier militaire. Le plus de comptant offert, le plus prestigieux l'unité à laquelle le candidat put s’inscrire, indépendamment de son mérite. Merci pour ce rappel, Paul Lackman.

De nos jours, non seulement les rangs d’entré militaire sont en vente aux bien nantis, mais aussi la présidence des Etats-unis et la plupart des hauts placements de responsabilité en dessous. Bonne chance avec cet agencement de premier ordre d’armes, donc incompétent à la paix. 

Les hiérarchies d'armes promeuvent des authoriphiles qui se soumettent aux supérieurs et oppriment les inférieurs ; elles marginalisent les authoriphobes qui méprisent la mauvaise gestion et traitent mieux les subalternes. La compétence et l’aptitude à l’emploi de nouveaux candidats, ce sont au mieux des considérations secondaires. Aucun génie criminel ne parcourt une civilisation d'armes sans grande récompense. La civilisation des Apprentis les exclura de l’élite, en abritera l’innocent, et les remplacera par d’autres mieux pourvus d’empathie.

Autre chose accable les meilleurs directeurs d'armes. Tôt ou tard, leurs politiques d'armes les piègent en imprévisibilités. Tenant à contourner celles intolérables, ils traitent chaque mal de façon symptomatique, comme si dans un vide. « Parlons aujourd’hui de l’abus d’enfant ; demain, de la faim locale ; la semaine prochaine, attaquons la congestion du trafic ; et l'année budgétaire prochaine, peut-être, la corruption. » Chaque nouveau petit pas au progrès s’empêtre dans des contradictions sociales qui grouillent tout autour. 

La gérance se développe du respect, qui peut être fondé sur l'admiration ou la crainte. La terreur est l'arbitre final de hiérarchies d'armes, là où des chefs indifférents s'épanouissent en truquant des concurrences jugées d'en haut et menées en insensibilité totale des besoins de ceux menés. L’intermédiaire meneur d'armes se vante des récompenses qu’il acquiert à leur dépens. Il doit saisir des fortunes pour s'isoler, lui et ses dépendants, des mauvaises conséquences du despotisme dont il fait partie, sans jamais y parvenir réellement. Sa mauvaise gérance le rend dépendant de la tyrannie, du matérialisme malsain et de l’incohérence hypocrite et cumulative : les substituts d’une déontologie valide. Quand celle-ci devient superflue, l’avarice s’épanouit. Le chef hiérarchique doit rompre des liens qui le rattachent à ceux qu’il dirige : liens sociaux, émotifs, économiques et informationnels ; chaque nouvelle rupture réduisant sa capacité (et volonté) de mener sur la bonne voie. 

« En proportion que les chefs se détachent de la masse, ils sont de plus en plus enclins, quand des vides doivent être remplis dans leurs rangs, de l’effectuer non par élection populaire mais par cooptation, et d’augmenter si possible leurs effectifs en créant des nouveaux postes de leur propre initiative. Se dresse parmi ces leaders la tendance à s'isoler, former une sorte de cartel et s’entourer de ce fait d’une clôture dans laquelle ils n’admettront que ceux étant de leur manière de penser. Au lieu de permettre à leurs successeurs d'être nominés au choix de la troupe, ces dirigeants font tout ce qu’ils peuvent pour qu’eux-mêmes puissent les choisir, et combler les lacunes dans leurs rangs, que ce soit en direct ou indirectement, par l'exercice de leur volonté. » Robert Michels, « Les partis politiques, 1911 » pris des Lectures de Princeton dans la pensée politique, p. 526 

Les sociétés dites primitives ont eu tendance à séparer leurs décisionnaires de paix et de guerre. Afin de mieux manier ces responsabilités en désaccord, elles ont délégué deux chefs et deux sinon davantage de conseils divers, bénis de trousses distinctes de talents et sensibilités. D’habitude, une coterie complexe, clanique et variable de sages-femmes, de shamans et de doyens dignes de révérence, prescrit les aspects paisibles de la société au jour le jour. Des jeunes impétueux et des vétérans grisonnants ne l’ont gérée que lors de rares tournées de combat. 

Les dirigeants paisibles comptaient sur la franchise et la coopération, le consensus et le volontarisme ; eux et ceux qu’ils menaient partageaient récompenses, valeurs et données disponibles. En bref, ils bavardaient sans scrupules. Des chefs doués se recrutaient, se défiaient et se remplaçaient dans un flux régulier qui décantait l’incompétent et le malin. S’ils surévaluaient les avantages acquis aux dépens de ceux qu’ils menaient, ils perdirent le respect qui justifiait leur autorité et en sacrifièrent tout recours. Leur base de pouvoir se désemplit comme le ballon rouge lapidé. 

Des structures hiérarchiques d’armes, là où des incompétents et des malveillants finissent par gérer sans entrave, ne bénéficient plus de cette procédure sélective. En fait, ils parviennent à dominer la collectivité en sélectionnant et suppléant des malfaiteurs analogues dont ils prisent la concurrence. Les communications politiques se réduisent en slogans dénués de sens, promesses vides, et la séduction d’intérêts ultras pour leur contribution politique égoïste.

Une hiérarchie paisible promouvrait de la créativité allègre au sein d’arrangements paisibles et sous des contraintes minimes de durée. Idéalement conçue pour générer de la véritable richesse coopérative sous des conditions stables, elle ne suffit plus aux rigueurs de guerre asservies au temps ― encore moins à la concurrence acharnée et de somme zéro que pratique la gestion d’armes entre ses guerres incontournables. 

Les aspirations populaires doivent prendre priorité sur l’avantage hiérarchique. La gérance doit prendre sa récompense dans sa noblesse de conduite, son sacrifice de soi et son mérite. Si ceux gérés ne sont pas accoutumés par long usage à s’attendre à une telle gérance ; s’ils ont été rompus au lieu à la terreur d’armes et ses décisionnaires arbitraires, alors la mentalité paisible doit s’effondre. Tout le monde doit être méticuleusement réappris les exigences du monde paisible. 

Une société peut souffrir de la pénurie mais prospérer sous un pilotage d’honnêteté paisible ; sa voisine, être à la nage dans la richesse mais s’appauvrir et se lobotomiser à l’ordonnance de directeurs corrompus d'armes. 

La meilleure option serait une longue tradition de gérance paisible qui profite du partage universel de la grande fortune. Celle la pire doit être la nôtre aujourd’hui : des minorités de gérants d’armes interchangeables qui s’emparent de la richesse et du pouvoir aux frais d’une majorité en nombre écrasante mais de politique écrasée, tout en brandissant le maximum de puissance de feu, attestant seulement de la poudre aux yeux et n’offrant rien en réalité que la misère à venir. 

A toi choisir. 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net