World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- L'OPTION CAPITALE : jardin ou virus

February 03, 2024 mark Season 21 Episode 1220

Le jardin ou l’infection virale : les deux voies du capitalisme et leurs aboutissements. 

MAIN PAGE PRINCIPALE : WWW.WWCOVIDGM.ORG

Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- L’OPTION CAPITALE -

Un capitaliste se respectant lui-même ne demanderait pas mieux que gérer sa version aussi profitable qu’une compagnie de grande marque telle que Rolls Royce. S'il fut raisonnable, (n’ayant pas réussi jusque-là par stupidité) il rendrait son produit ou service de la meilleure qualité et au plus grand montant que le marché put soutenir, y compris les meilleurs bénéfices pour ses ouvriers d’élite et leur famille : de superbes instituts éducationnels, des communautés salubres et sans grand crime, et des nécessitées de survie à bas coût. Tous les bénéfices que partageraient les Apprentis, cet astucieux capitaliste agencerait pour ses ouvriers et consommateurs, lui obtenant le meilleur produit et profit.

En dépit de son envie d'exceller de cette façon, il doit tenir compte de l’imposition d'armes, que ce soit directe ou indirecte. Ou la qualité de son produit devra souffrir ou il devra trouver d’autres moyens de fausser ses clients et employés afin de défrayer cette imposition qui ne lui apporte aucun gain. Le plus qu’accroît la valeur de son produit et profit, le plus d’impôts de guerre qu'il devra payer et le plus ceux-ci tordront l’analyse de ses coûts et avantages. Il réduira la qualité de son produit afin de défrayer ses coûts d’armes ; ses employés, consommateurs et compétiteurs aussi, tout en proportion à leur succès. 

Cet asservissement est inévitable pour chaque entreprise qui se prétend appartenir au marché en quelque sorte libre. 

Ce n’est qu’au monde paisible qu’un tel capitaliste respectueux de lui-même réaliserait sa passion et bâtirait l’entreprise Rolls Royce dont il rêve ; seulement là que la qualité réduite de son offre lui rendrait suicide aux affaires. La course irait au fabricant de la meilleure qualité, plus jamais au fabricant du moins cher aux dépens d’elle. Sur la terre en armes, celui-là doit trahir sa passion, comme nous le devons tous, nos propres. 

 

Au fond, il n'y a pas grand-chose de mal dans le capitalisme, quoiqu’il puisse adopter l’une de deux formes de croissance. Une fois qu'il passe d'une forme à l'autre, il se rend nuisible à chaque société qui tolère sa présence non moins son ordonnance. 

Désignons la première forme de croissance capitaliste, le jardin. Selon cette formule, les ressources du Capital sont investies dans des terrains manquant de telles au préalable. Un jardinier passionné cultive le sol, supplée son alimentation et l’arrose au besoin. Il plante des arbres, des arbustes et des fleurs à son goût ; sarcle les mauvaises herbes et les plantes non désirées et laisse le champ libre pour la semence préférée. Voici l'œuvre du capital à son apogée : supérieur aux autres formes de concentration et développement économique. 

Quant à la deuxième forme, les jardiniers sont partis ou autrement indisposés. Ils ne cultivent plus ce jardin dont les mauvaises herbes se prolifèrent : voici la manifestation de la seconde vague du capitalisme. Tous les sols, engrais et eaux, soigneusement distribués auparavant pour promouvoir la croissance de plantes salutaires, sont engloutis par ces autres qui étouffent la vieille croissance et se propagent avec seul but de se propager. Toutes celles restantes doivent souffrir alors qu’elles prospèrent. 

Tout ça est irréversible faute d’excès de labeur et de soins. Au passage du temps, ce jardin exige de plus en plus de labeur, si seulement pour rester sarclé, alimenté et arrosé, mais pour très peu de retour additionnel. Après tout, un jardin est un jardin : rien de plus ni de moins. 

Une autre analogie comparerait les cellules saines d'un corps en croissance avec des virus qui l'attaquent. La première forme de capitalisme entreprend le soigneux règlement corporel d’eau, d’oxygène et d’aliments requis pour nourrir ses cellules, enlever leur déchet et les développer ; alors qu’en la seconde, un tribu de virus s’introduit avec l’unique intention de se multiplier aux dépens de l’hôte. Ces vibrions s’emparent de la cellule qu’ils trouvent disponible, subvertit sa machinerie reproductive en faveur d’une foule de virus neufs qui éclatent pour décharger le fardeau viral dans d’autres cellules avoisinantes, et ainsi de suite : la rétroaction du capitalisme incliné au mal. 

De nos jours, les capitalistes les plus forts se persuadent que la croissance virale ou de mauvaise herbe leur offre davantage de profit que celle du jardin ou de l’organisme. Ils ont abandonné la croissance à long terme pour privilégier celle des mauvaises herbes : davantage profitable pour commencer mais ruineuse à la longue. 

 

Le livre de Naomi Klein, The Shock Doctrine: The Rise of Disaster Capitalism, (La doctrine de choc : La levée du capitalisme de désastre) Metropolitan Books, Henry Holt & Co., New York, 2007, décrit cette transition tout à fait clairement. Elle passe en revue une série de catastrophes naturelles ou synthétiques, suivis de mainmise politique permettant aux tyrans internationaux de cannibaliser l'économie de nations entières. 

L’école économique de Chicago fut représentée par Friedrich Von Hayek, Milton Friedman, Leo Strauss (l’infâme publicitaire du « noble mensonge ») et d’autres maniaques du capitalisme laissez-faire. Ils établirent l’analogie d’intéressée entre l’anéantissement d’un esprit trouble au moyen d’électrochocs et de drogues psychoactives en dose écrasante, (bien que ces régimes n’aient jamais bien réussi) et l’écrasement du progressisme populaire considéré excessif, par une suite de guerres, de catastrophes et de tyrannies toutes fraîches. En bref, des psychopathes nous dictent notre économie politique. 

En honneur de cette philosophie déshonorable, ils ont pris la première opportunité (et toutes celles à suivre) de faire taire la voix du peuple et saboter sa volonté. Ils ont dépouillé des services publics, des caisses d’épargne et des fonds de retraite en localité ; ils ont gravement multiplié le chômage par la ruine du commerce local et le démontage d’usines ; aussi accablé le peuple d’énormes dettes publiques, de sorte à ne plus pouvoir récupérer sa vigueur acquise si péniblement pour la plupart juste auparavant  —  le tout au profit du patronat laissez-faire. 

En Iran et en Amérique du Sud pendant les années 1970, en Pologne et en Russie pendant celles 1980, entre les tigres d’Asie aux 1990s, à la Nouvelle-Orléans après l’ouragan Katrina, passant à l’annihilation de l’Irak, des Kurdes et des pays avoisinants, de massifs émoluments passés aux banques et aux services financiers se sont succédés. Chaque nouveau désastre leur remit davantage de bénéfices, par intervalle raccourci et à moindre effort. 

Tout ce qu’il leur fallut, c’est faire  taire ceux attentifs au bien-être du peuple. Ils l’ont accompli en payant des criminels au col blanc, soutenus par des militaires bien rémunérés pour brutaliser les dissidents qui restent. Cette combinaison réclame très peu de fonds en échange de revenus colossaux.

L’image proposée par Naomi Klein, d’une alternative saine à l’encontre de ce genre de capitalisme, se trouve à http://topdocumentaryfilms.com/the-take/.

 

En fait, la même sorte de malversation se trace à l’origine du capitalisme et même auparavant, à celle des sociétés de masse. Chacune d’elles s’est développée en asservissant autant d’individus périphériques qu’elle put arracher, en ruinant d'autres sociétés et exterminant celles « primitives » ayant le malheur d’être happées en chemin. Rien de neuf là-dedans. 

Karen Armstrong, The Lost Art of Scripture: Rescuing the Sacred Texts, L'art perdu des Écritures : sauver les textes sacrés, Alfred A. Knopf, New York, Toronto, 2019. Elle fait constamment état du péché originel de chaque ville sur Terre : celle-ci doit détrousser brutalement ses habitants ruraux pour obtenir la nourriture supplémentaire nécessaire aux besoins de spécialistes urbains et de leurs dépendants.

L’exemple le plus transparent que je peux trouver dans l’histoire, c’est Tamerlan (Timor le Boiteux ou le Conquérant, 1336-1405.) Il embellit sa ville capitale, Samarkand, en une des merveilles du monde. Il la couvrit d’énormes domaines, de parcs magnifiques et d’architecture monumentale. Il peupla sa cour de prodigieux musiciens, artistes, savants et preux. Il en parvint en transformant toutes les autres villes sur la route des soies en tas de cendres et pyramides de crânes. Cela va sans dire qu’après sa disparition, l’entièreté de ce réseau commercial dépérit avec sa ville capitale, puisqu’il ne subsistait plus de caravansérails bien organisés pour transborder la marchandise. Même après des centenaires, ce réseau routier ne s’est jamais complètement remis, jusqu’à ce que les Chinois se soient récemment mis à la rétablir d’un bout à l’autre.

 

Hélas, ceux jadis des capitalistes de cultive s’adonnent obstinément à la sorte des mauvaises herbes. Chaque nouveau désastre qu'ils montent inflige mille petites taillades sur l’esprit collectif du monde entier. Paradoxalement, ils en profitent en proportion des dommages qu’ils infligent. 

Marx a déploré le fait que le capital doit inévitablement épuiser les objectifs méritoires d’investissement. En fonction qu’une société mûrit, la marge de croissance de ses diverses entreprises commerciales se rétrécit, car elles se concurrencent avec celles de valeur et de rendement analogues. A la longue, tout ce qui reste pour le capitalisme moderne, c’est la destruction plus ou moins totale d’entités rivales et l’investissement dans leurs ruines : la seule méthode trouvée par le capitalisme pour rehausser sa marge de bénéfices. 

Etant donné une planète économique close (globalisée) dans laquelle le commerce et l'industrie se sont égalisé plus ou moins complètement partout, nulle part ne reste où le capital peut s’investir en attente d’un taux de rendement surpassant celui historique. Ce n’est qu’en brisant diverses économies à tour de rôle puis investissant dans les ruines que le Capital peut surpasser sa rentabilité historique. Je me répète car c’est de lui-même une affaire à répétition de zombi.

 

On peut aussi bien percevoir ça comme une sorte d’agriculture d’estafilade et de brûlure : quand des cultivateurs incinèrent une parcelle forestière et cultivent dans les cendres. Une fois que cette parcelle perd la fertilité acquise par sa brûlure, ils passent pour en brûler une nouvelle. Tant que ces fermiers restent peu nombreux et la grande forêt repousse en comblant les vides, cette forme de cultive réussit assez bien. Mais une fois qu’on se multiplie trop et la forêt vitale diminue en proportion, c’est la formule pour une friche désertique, la ruine du bon climat local et garantie de famine. 

Ayant enduré les derniers siècles (bien avant les guerres mondiales sic) d’estafilade et de brûlure par des investisseurs capitalistes, la terre est arrivée au point où tout ce qui reste après chaque nouvelle incendie « optimisée » perd sa capacité de croitre en compensation. La scène économique mondiale finit par ressembler à une friche là où prospérait la forêt. Comme avis que le monde naturel ait atteint ce palier illustratif de dégénérescence, nous souffrons de l’épuisement simultané de pétrole facile, d'eau potable, de récifs de corail et d'autres ressources géophysiques obligatoires. 

Alors que des premiers matériaux se rendent de plus en plus difficiles à extraire et traiter, qu'est qui reste seule à puiser de ces ressources en déclin  ? Les nécessités de base de la population mondiale. Un exemple typique est la conversion de denrées alimentaires et de capitaux d’investissement exigés désespérément ailleurs en biocarburant beaucoup trop cher. 

Quand les vivres du peuple sont ravis et frelatés en volumes suffisants pour satisfaire les demandes du Capital, et les profits en résultant, décalés vers un groupuscule de milliardaires et leurs clients, le peuple se soulèvera en contestation armée contre ce détournement. Puisque des armes se sont rendues tellement létales (le glaive, l'instrument optimal des tyrans ; l’AK-47, celui de la masse ; le virus, du forcené solitaire), cette bagarre aggravera le problème, faisant disparaître davantage de ressources, d'infrastructure et de vies que celles durant une paix équivalente.

Quant aux riches et puissants, qui justifient leurs abus en se servant de l’expression « trop grand pour faire faillite » ; les anciens Romains ont trouvé punition efficace pour une légion qui se disgracia au combat mais fut nécessaire pour lutter au lendemain : la décimation. Un seul malfaiteur peut être mis à bas pour les péchés de neuf pairs, sans diminuer leur capacité, mais au contraire inciter de meilleures manières dans l’avenir. Deux sur dix si cette correction ne prend pas racine la première fois… Ils n’auront pas besoin d’être tués ou emprisonnés ; simplement séparés du pouvoir et de bénéfices. Au lieu de stériliser la petite boite (comme après les craches de 2008 et de COVID) cette décimation viserait celles de plus grande taille, qui introduisent des malfaiteurs supérieurs et leurs pires habitudes.

Selon cette logique, le)  seul milieu d’investissement à grande échelle qui reste au Capital, c’est l’espace extra-atmosphérique. La terre doit être perçue comme un terrain domicilier plus jamais permis de soutenir l’exploitation destructrice qu’exige le capital. Ses régisseurs doivent traiter des capitalistes qui maximisent leurs bénéfices aux dépens du peuple, de n'importe quel peuple, comme des ennemis de l'humanité à être criminalisés sans pitié et forcés de conformer au meilleur comportement. 

L'économie mondiale n'est pas encore prête à exploiter l'espace extra-atmosphérique et ses ressources semblant illimitées pour le moment. Il faudra encore quelques décennies pour combler les besoins de l'humanité et ses savoirs de base. Ce ne sera qu’alors que de suffisantes infrastructures et capitaux financiers et intellectuels seront disponibles pour la tâche qui suit. En attendant, des dégradations pour seul but de bénéfices à court terme doivent être criminalisées et les financiers capitalistes de telles, réglés au seuil de la survie. 

La différence entre l'approche de l’espace de PeaceWorld et celle de WeaponWorld, c’est le temps. Le monde paisible a tout le temps nécessaire pour se préparer avec grâce, ainsi que ses habitants et son chemin aux étoiles. Idem, l’IA. Sur la terre en armes, tout doit provenir  hier. Des horreurs d’asservissement et d’écocide doivent donc être imposées, simplement pour atteindre ou dépasser l’impitoyable quota de temps.

Le capital peut faire appel à des sommes titanesques afin d’engager la sociopathia pour exécuter leurs plus sales besognes dans leur capacité de politicien, de militaire, membre de la presse, agent non-gouvernemental et chef d’agence sociale. 

Des nouveaux leaders mondiaux devront adopter dévotion révolutionnaire pour créer un réseau de renseignement de telle pureté certifiée qu’eux tous unis seront seuls à pouvoir la maintenir et protéger. Un plateau sur lequel de tels personnages et leurs activités pourraient certainement fleurir, c’est le monde paisible ; la plupart des autres offrirait un rendement inadéquat en échange de sa demande extraordinaire de dévotion et de sacrifice.

Je fais appel aux capitalistes eux-mêmes d’admettre le coin de la pièce dans lequel ils nous ont peints. Ils doivent saisir, avec clairvoyance plus pénétrante que l'avarice, l’enjeu qui leur reste, à leurs dépendants aussi et au restant du monde. Puisque cette politique leur sera fort pénible, les traînant au seuil de la faillite et du suicide économique, ils seront les seuls qualifiés à déterminer la rigueur de son application sans tuer l’oie aux œufs d’or, à la limite de leur tolérance. Je compte sur le fait qu’ils aient des enfants, eux aussi, l’avenir desquels ils doivent garantir  si possible. De simples remparts de dollars et garnisons de mercenaires se volatiliseront sous les chocs socio-écologiques à venir. C'est à eux seuls de créer la gérance mondiale requise pour cette entreprise, à eux de régler et bloquer les pires de leurs associés. Sans cette transformation, l’économie du monde chutera hors contrôle aux mains de la sociopathia. Dès lors, le montant de pertes et de dégâts foudroiera l'imagination ; la civilisation ne s'en sortira probablement pas.

 

Comment le terme «profit» rend-t-il justice aux priorités du monde paisible ?

La motivation du profit déclenche souvent des résultats négatifs comme la corruption d’élites, comme l'incompatibilité de produits d'entreprise avec ceux d'autres, leurs produits emballés hors gabarit et rapidement obsolètes. Tels que la pécule, le rationnement et la taxation  de la connaissance scientifique financée par des fonds publics, par la voie d’intérêts privés et corporatifs, tel que la maison d'édition Elsevier et d’autres. 

Souvent appelées « externalités »: ces coûts accessoires ou cachés, tels que le dommage écologique et l'empoisonnement communautaire, sont déclarés « au-delà du contrôle financier et en-dehors de la loi ». Pourquoi? Parce que la terre en armes n'est pas encore suffisamment consciente pour les contrôler correctement. Elle ne le sera jamais, avant son suicide de stupidité institutionnelle (voir ce chapitre.)

Bientôt de suite, tous ces coûts seront pris en compte dans la comptabilité analytique de base, avec l'accent sur la réduction des maux de la population locale et du monde naturel. Sur le plan constitutionnel, la réduction de la misère du peuple du bas en haut. Sur celui de la ligne inférieure, le ton cosmopolite culturel, l’urbanisme humaine, l’édenisation naturel et d'innombrables autres bénéfices découlant du progrès des Apprentis.

De tels tables de registre, correctement numérisés, prévoiront un rendement beaucoup plus généreux. Ceux qui ne voient que le simple profit financier en bas de la page sont si négligents qu’ils ne répondent qu'à la taxation d’armes au dépens du reste.

Tels sont les choix auxquelles nous faisons face, à nous, le peuple, tant bien qu’à ces êtres curieux, les passionnés du capital.

… 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net