World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LA MENTALITE D'ARMES 1

February 06, 2024 mark Season 21 Episode 1351

Les politiques modernes et le fascisme sont-ils trop conformes. Pourquoi ?

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COVID GUERRE MONDIALE
 De la terre en armes au monde paisible 
Apprenti, débute

- LA MENTALITE D’ARMES (I) -

Dans le texte qui suit, remplace le terme « fascisme » par « la pensée politique contemporaine. » 

 « Le fascisme contemple l’avenir et le développement de l'espèce humaine simplement du point de vue de la réalité politique et ne croit ni dans la possibilité ni l'utilité de paix éternelle. Il rejette donc le pacifisme qui cache de la lâcheté et renonciation du combat sous un semblant de magnanimité. [En traduction anglaise, cela se lit plutôt comme si le pacifisme détint une renonciation de la couardise, ce auquel Mussolini n’aurait su répondre. Lui personnifia ces couards moraux dont le sens de la vie croule du moment qu’ils cessent de rendre dol à quelqu’un, quiconque.] Ce n’est que la guerre qui met les énergies humaines sous leur plus haute tension et anoblit le peuple qui l’ose. D’autres épreuves ne sont que des substituts qui ne posent pas devant les hommes leur ultime décision : celle entre la vie et la mort. [De la roulette russe, mon Prédateur ? Soyez-en mon invité !] Donc, toute doctrine qui entame une révolution préméditée pour la paix est anormale au fascisme. » Mussolini, cité par Alfred Vagts dans The History of Militarism, Greenwich Editions, 1959, p. 437.

As-tu réussi cette transposition ? Je l’ai trouvée fort difficile, en dépit de sa pertinence et de mes nombreuses tentatives de dupliquer ça dans ma tête. Permets-moi donc de te faciliter la tâche :

La pensée politique contemporaine contemple l’avenir et le développement de l'espèce humaine seulement du point de vue de la réalité politique et ne croit ni dans la possibilité ni dans l'utilité de la paix éternelle. Elle rejette donc le pacifisme qui cache la lâcheté et la renonciation du combat sous un semblant de magnanimité. … Ainsi, toute doctrine qui entame une révolution préméditée pour la paix est anormale à la pensée politique contemporaine.  

Note l’intention partagée par le fascisme et la pensée politique moderne quoiqu’ils se prétendent en contention. Ces politiques interchangeables nous sont imposées sans nuances ni alternative valide. Nous sommes donc sommés de choisir entre Clinton et Trump, Le Pen et Macron, des porte-étendards de politiques distinctes mais d’indignité conforme, en attendant des « choix » encore pires au lendemain. 

La mentalité d’armes est un système d'exploitation qui actionne la machinerie concrète et le sérum vital « hardware and wetware » de la technologie d’armes à travers des programmes d’application constamment raffinés par la gestion d’armes. Elle se flatte de l'irrévocabilité de ses décisions cruelles et arbitraires. 
Elle est plus fière de ses routines et traditions que troublée par des mauvaises conséquences. Elle préfère fantasmer sa perfection au lieu de résoudre ses contradictions coriaces.

Elle et ses résultats ne sont ni des aberrations ni des erreurs. Les Apprentis doivent défier ces mythes d’armes. L’avidité, la psychose, la stupidité et la grande criminalité (ces tracas pérennes) ne sont que des symptômes simplets du problème et non ses causes principales. La logique à la tronçonneuse de la mentalité d’armes est formelle ; sa barbarie, complétement justifiée et « admissible » de son point de vue. Là où la mentalité d’armes rôde incontestable, elle altère chaque aspect de la vie. Evoquant la remarque piquante de Churchill traitant des impérialistes allemands : Ou les directeurs d’armes rampent à nos pieds, sinon se jettent-ils à notre gorge.

La mentalité d’armes est un parasite manquant de créativité, exception faite de compulsion et de terreur. Incapable de productivité indépendante, elle s’alimente du saccage des technologies paisibles ; incapable d’annuler l’honneur de l'humanité et sa dignité innée, elle tord ses convictions de base juste suffisamment pour les adapter à ses exigences. 

Pour commencer, elle bourre de mythes d’armes notre constellation de métaphores politiques.

Pour la mentalité d’armes, la compassion est un fret superflu. De vicieuses élites de bataille trouvent rang, pouvoir, richesse comparative et sécurité factice en servant comme ses domestiques fidèles. Quiconque adopte une orientation déontologique sera coopté, marginalisé et attaqué. La promotion sera établie selon la volonté de violer la conscience morale spontanée et infliger le maximum permissible de mal. Une carrière prometteuse, et assez souvent la survie professionnelle, décrètent qu’on abandonne sa bonne conscience morale.

Une analogie pertinente, c’est le conte biblique de Genèse 22, quand Dieu ordonne à Abraham de sacrifier son fils — sauf qu’au lieu d’un Dieu miséricordieux, la mentalité d’armes prévoit cette exécution par texte, jusqu'à sa terminaison sanglante. 

La mentalité d’armes est stoïque, abusive et contagieuse ; elle est immorale quoique fort moralisante. Elle opère en infraction directe des valeurs paisibles. Comme un virus, elle saisit des cellules saines de la gestion paisible afin de reproduire les siennes. Adoptant ce qu'elle trouve exploitable et rejetant le reste, elle pénètre impunément les cloisons d'empire, de race, de religion, de nation et d’idéologie. Toutes ces notions reconnues à fond, pour lesquelles nos héros se sacrifient d’ordinaire ? La mentalité d’armes les traite comme les chimères qu'elles sont en réalité. 

Abusant son ascendance dans la lutte darwinienne pour la survie des plus fatals, elle pervertit la culture humaine et obstrue toute ouverture paisible. Elle n’a rien accompli davantage depuis le début de l’histoire, avec notre consentement. D’ailleurs, elle reste fixe dans l’histoire humaine. La paix digne de confiance n'a jamais durée. Avant que les communications globales n’aient établi leurs rapports actuels, aucune régie paisible en prototype n’a pu se déployer assez rapidement à travers les cultes d’armes l'enfermant. 

La technologie paisible fléchit sous l’attaque alors même que ses adhérents se fortifient par leurs souffrances et sacrifices. Seulement quelques civilisations ont rendu la paix leur ultime priorité. Elles ont péri sans exception, rendues « préhistoriques » par les technologies d’armes avoisinantes.

Comme je suis bien moins homme que Gandhi, je ne puis me designer pacifiste en servant correction ferme parmi les primates minaudant du meurtre sur cette planète infernale. Chaque nation exsude une inévitable élite de bataille, d'individus vils. Notre obligation répulsive est d’exécuter de la brutalité sélective à leur encontre afin d’étouffer leur influence toxique et en abriter les enfants — tout en redistribuant le pouvoir et la richesse de façon paisible. 

Les désignations tendancieuses de pacifiste et de militariste ont été expliquées à mort ailleurs, quoique leur rivalité n’eut aussi peu de portée qu’un petit bruissement de souris, comparée à la marche ferrée de la légion des collaborateurs communs d’armes. 

Il existe de frappantes ressemblances entre le pacifiste et le va-t'en-guerre. Tous deux forment des groupuscules de grommeleurs fanatiques aux marges de la société ; tous deux comptent sur la protection de personnages puissants et charismatiques pour chasser la léthargie habituelle, briser les disputes insignifiantes, dérouter l’enquête de la police et procurer des publicités extensives. Tous deux partagent des attitudes morales chroniques dans la société moderne, qui se rendent aiguës par haut stress, ressemblant au virus herpès dans l’individu frappé, voire la tuberculose latente qui pourrait bien m’abattre un jour. Tous deux revendiquent leurs demandes criardes en temps d'agitation sociale. Durant ces durées stressantes, l’un éclaire nos salles d'audience et cellules de punition avec sa conscience morale ranimée et l'autre encre les prochaines pages de l’histoire du sang de ses victimes. Tous deux comptent sur les médias de masse pour multiplier leur petit nombre et amplifier leurs revendications irréalisables.

Les pacifistes varient de ceux qui préfèreraient s’affamer à mort que permettre à leurs défenses corporelles d’éteindre normalement des micro-organismes, (comme l’optent de nombreux aînés jaéns) jusqu’aux protestataires consciencieux qui pourraient ou ne pas combattre pour une cause qu'ils trouvent juste, ou coopérer avec leur nation va-t’en guerre. Cette sorte de coopération à contrecœur décrit la masse des collaborateurs d’armes, qu’ils optent ou pas de s’entre-tuer en guerre.

Somme toute, quelques cosmopolites sont, un peu comme moi, à la recherche du monde paisible. Souvent soutiennent-ils une alternative moins bien considérée et réalisable que la mienne. Leurs espérances tendent à les pousser dans des fantaisies de nationalisme paisible (une contradiction patente) et de susceptibilité sentimentale, au lieu de trouver les verrous, les écrous et les rondelles du monde paisible.

Le terme pacifiste sert comme appellation légale pour un autre groupe qui obstrue la gestion d’armes en temps de guerre. Entre eux peuvent être inclus rebelles, espions, déserteurs, étrangers, traîtres et échappés à l’appel. Ils sont rarement considérés « pacifistes » en dépit de leur préférence collective pour le cosmopolitisme paisible. 

L'expression pacifiste fut inventée afin de créer un casier légal pour quelques milliers de protestataires consciencieux opposés à l’écrit et donc au moyen dur à la première sic guerre mondiale. Ils ont encaissé des portions égales de mépris et de brutalité de la part des autorités alliées et centrales. 

Ayant rarement été tiré dessus, que je sache, je pressens que tous ceux qui endurent le feu se rendent en pacifistes ardents. « Il n’y a pas de bellicistes dans les renardières ! » J’ai saisi cette expression d'un ancien américanisme qui postulait qu’il n’y eut pas d’athées dans les creuses du combat.

A l’heure actuelle, leurs idéaux chéris ont isolé les pacifistes organisés du fleuve maître de la société. Ils sont normalement décrits comme des décadents exotiques  par les médias d’armes: des gens malins aux mains blêmes « de moralisme supérieur. » Beaucoup de pacifistes embrassent l’étiquette au détriment de leur organisation. 

Celle « militariste » comprend ceux qui préconisent l’onéreuse préparation militaire et l’agression préemptive. Onéreuse car sans profit et déplaçant des investissements davantage profitables. L'essentiel de la préparation militaire, c’est l’agression, car le champ de bataille offre aux vraies armées leur seule initiation valide, et l’ennemi mortel, leur seul maître honnête. Cette expression comprend les nationalistes de chaque Etat d’armes à part les nôtres, évidemment des libertaires amants de la paix. 

Mais certainement, mon brave.

Des Etats d’armes peuvent rester ouvertement militaristes, bien qu'ils aient été en paix avec tout le monde depuis des décennies, hormis leurs propres minorités. Les empires les plus imposants – bouffis de butin de guerre, de territoire conquis, de puissance dévastatrice de feu et de populations faux-bourdons esclaves, guerriers, prisonniers, seigneurs de guerre et minorités sans emploi et sans droit – peuvent simplement nier leur militarisme. 

Le militariste se désigne souvent patriote : « Le dernier refuge de la canaille » d'après La vie de Johnson par Boswell. 

Comme la plupart des expressions d’armes, ces désignations sont aussi malhabiles qu'imprécises. 

Les pacifistes cherchent d’habitude leur ombre frais dans la politique de centre-gauche, alors que les militaristes le chassent de manière opportune, de l'extrême droite (leur gazon habituel) à travers le terrain central jusqu’à celle à  gauche : là où ils trouvent le plus de liquide. 

La technologie d’armes est un hobby fort dispendieux.

Je préfèrerai remplacer ces expressions ordinaires par celles qui suivent dans le lexique d’Apprenti

·      Militaristes (en général) : des maîtres, menteurs ou mentors d’armes, sectaires d’armes, directeurs d’armes, élites de bataille et techniciens d’armes (selon leur vraie fonction.) 

·      Pacifistes, activistes de l'opposition, et améliorateurs réductifs et aléatoires : des dissidents d’armes. 

·      L’écrasante majorité de l’humanité, d’habitude pacifique mais qui partent en guerre si l'on leur demande assez fort ; et leurs enfants, enseignés de s’attendre à la pitance du combattant au lieu de la bonne fortune paisible : des collaborateurs communs d’armes.

·      Des révolutionnaires de transformation sérieuse : des Apprentis.

Tout dépend de l’individu en question : s’il sait ce qu’il fait et pourquoi. Mes termes se focalisent sur le résultat plutôt que l’intention. J'hésite à caser des individus et des institutions avec plus de spécificité selon leur emballage et perspective politique plutôt que leurs résultats. 

Des gens ont tendance à répondre en souplesse à leurs circonstances complexes et souvent paradoxales, tant internes qu'externes. Beaucoup s’expriment dans un sens et effectuent l’opposé, se satisfaisant des suites paradoxales de leur comportement. Trop d’autres citent la meilleure intention et scrutent leurs moyens de façon compulsive, mais acceptent comme inévitables les résultats horripilants de leurs préjugés. 

La dialectique d'armes et paisible admet deux sortes d'anarchie. 

En nous trompant ainsi, ce paradoxe équivaut à la plupart de nos métaphores politiques. Deux définitions contradictoires de la même expression servent à la rendre vide de sens et donc plus serviable à la mentalité d’armes. Des significations plus tranchantes de la vérité et la paix lui paraissent comme du poison. Elle n’a pas besoin de logique significative au-delà de celle requise pour mentir et tuer.

Pour la mentalité paisible, des mots comme justice et liberté ont un sens précis, défini naturellement par la conscience morale particulière, qui correspond à une certaine conduite en temps réel. Ou il y a de la justice ou il n'y en a pas : c'est assez simple. 

Pour celle d'armes, de telles expressions nébuleuses ne sont que du bruit rassurant que ceux démunis de conscience morale peuvent répéter machinalement à l’égard d’actions qu’ils peuvent transformer en leurs opposés exacts dès que cela leur semble plus convenable, tout en les appelant la même chose. Il peut y avoir de l'injustice et on peut le désigner justice. Pas de problème. 

Les commandements suprêmes : tue, ment, sacrifie l’Autre que nous te désignons, etc., ceux-là doivent être gueulés assez fort et compris assez vite par tout le monde, tant au champ de mars national qu’au champ de combat global. Aucune expression de paisibilité contradictoire n'a besoin d'être aussi précise ni cohérente.

La fonction principale de la philosophie classique ? Rendre toutes les autres expressions (non militaires) aussi floues et amorphes que possible, avec la plus endurante confusion possible. 

La clarté que tu pourrais trouver dans Apprenti, en dépit de son écriture médiocre, elle est interdite dans la philosophie classique et chassée de ses textes primaires. Des propos d’énorme sophistication sont élaborés avec deux buts en tête : neutraliser la bonne déontologie et entraver la paix. Les faits parmi d’autres à établir sans contestation par la philosophie classique : c’est que la famine annuelle de millions de bébés soit inévitable et le monde paisible, impossible et peu sage. 

Ta note de classe enfantine et la publication de ton manuscrit de grande personne dépendront de la beauté écrite de ton consentement à ces principes révoltants et la solidité de ta « logique » les confirmant.

Les réactionnaires définissent l'anarchie comme le scénario de cauchemar qui suit. Apprenti le désigne chaosisme, et ses praticiens, des chaosistes. Un chaosiste peut se permettre n’importe quelle infraction, pourvu qu’il dispose d’un caractère suffisamment implacable et d’assez de force et de puissance de feu. Lors du chaosisme (l’anarchie réactionnaire) aucun bourgeois ne peut s'assoupir le soir, confiant que sa gorge ne sera pas tranchée, ses possessions saccagées et sa famille asservie avant qu’il ne se réveille.

Les fanatiques d’armes à feu contemporains vont nourrir ce cauchemar si cette sorte d’écroulement ait lieu. Une fois que leurs préparatifs déments provoqueront leur meurtre, ils fourniront des armes et des munitions sans limite aux psychopathes de passage qui les auront tués pour renouveler leur programme meurtrier. Comme d’habitude, l’humanité arrose au tuyau d’incendie de l’essence brute sur une fonderie chauffée à blanc. Le réchauffement global, l’écocide, la surpopulation à folle allure, l’énergie nucléaire  et ses armes: la liste de catastrophes auto-infligées est trop longue, trop systématique, trop irréparable et trop horripilante pour ne pas avoir été préméditée.

Ne te donne pas la peine de faire rappeler aux réactionnaires que ce cauchemar est exactement ce qui advient aux malchanceux qui croisent une armée en guerre — ou aux pauvres, quoi qui arrive ; ils ne t'écouteront pas. Selon ces réactionnaires, l’anarchiste moyen encourage cette sorte d'anarchie ; il serait salutaire de l’abattre comme un chien enragé. 

Les anarchistes partagent une autre conception de l’anarchie. Selon eux, toutes les lois de propriété, de classe et de privilège doivent être abandonnés en faveur de l'autodiscipline et la camaraderie, ce qui doit mener aux absolues de justice et d’égalité : aucune pauvreté, bigoterie, inégalité, guerre ni vice. En bref, la liberté des chasseurs glaneurs néolithiques. Ces anarchistes, à leur tour, considèrent le propriétaire comme un chien enragé, etc. … 

Sans que personne ne s’en rende compte, les psychopathes parviennent à dominer ces deux factions.

Apprenti se sert de l’expression « chaosiste » pour décrire des enfants battus grandis en adultes qui se lèvent et chutent comme des yo-yo lors du chaosisme (le chaos monté à son propre compte.) Pense à la guerre de trente ans ou au Rouanda au pire. Des individus ont peut-être pu les survivre, mais personne qu’elles reconnaissent. Pour autant les victimes que les bourreaux, les défunts que les survivants : leur identité primaire d’antan fut brutalement abattue.

Aussi inclus dans l’expression chaosiste, de nombreux déments assez désaxés pour souhaiter qu’advienne  ce chaos: des gens comme l'unabomber, des fanatiques du Livre de révélation, des flagorneurs de jihad et presque nous tous lors d’une mauvaise journée.

Les Apprentis réserveront la désignation « anarchiste » pour des utopistes de fer comme Kropotkine, Tolstoï et Gandhi : les hommes les plus décents qu’ait forgés ce monde indécent.

Celui vêtu tout en noir qui décampe après avoir mis le feu à une benne d'ordures, cassé des vitrines et renversé la voiture d'innocents – tout ça au nom de l’anarchie glorieuse, mais à vrai dire en servitude à son hyperactivité glandulaire – il est évidemment un chaosiste amateur. Les suicidaires à la bombe, eux aussi. Le chaosiste professionnel tend à passer à la machette et au mortier ses voisins désarmés, aussi envoyer périr des suicidaires à la bombe, alors que lui reste pépère chez lui prêchant de son Livre Beni. Si l’on vient l’interpeller sérieusement armé au nom de la conscience morale, il se sauve comme un lâche et ment à propos de ses crimes.

La commune (Commonwealth) d’Apprentis ne sera ni de brutalité dépourvue de lois ni pratiquante d’évangélisme sans loi. Les chaosistes y seront neutralisés et remis sur un chemin d’Apprentissage davantage dramatique, thérapeutique et utilitaire ; les anarchistes moraux, strictement tenus à leurs aspirations les plus exigeantes.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net

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