World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LA MENTALITE D'ARMES 2

February 06, 2024 mark Season 21 Episode 1352

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
 De la terre en armes au monde paisible 
Apprenti, débute

- LA MENTALITE D’ARMES (II) -

St Augustin témoigna de la dissolution de l'empire romain. Les Goths l’avaient envahi d’un bout à l’autre, avaient annihilé toutes les légions envoyées à leur encontre, saccagé Rome et dévasté l’étendue de leur parcours. Ils ont fini par envahir la péninsule ibérienne. Ensuite, des Vandales, convenablement nommés et dénombrant 80.000 hommes, ont franchi la Méditerranée pour toucher terre en Afrique. Ils prirent Hippone, la ville natale de St Augustin, l'année après sa mort. 

Il se sentit incapable de prévenir la razzia de tout ce qu’il tenait pour précieux. Peux-tu imaginer son tourment ? Souffrant de débilité piteuse, cet ultime essoreur des mains grava la plupart de nos mythes d’armes dans le substrat de nos métaphores politiques. Il s’est pris de grandes peines pour certifier l’inévitabilité du mal humain inné, la soumission à l’autorité armée, le droit divin des rois, l’esclavage, la reddition des responsabilités particulières et, encore plus pernicieusement, la supériorité des bonnes intentions par-dessus de bons résultats. Depuis lors, nous avons accepté ces mythes d’armes et leur aboutissement inacceptable. Un courtier de Trump s’en est servi pour justifier leurs iniquités récentes.

Ne me demande pas si, oui ou non, le Christ aurait admis toute cette merde — ni celles autant merdeuses de l'apôtre Paul, des papes historiques ou d’autres fondamentalistes chrétiens. Je pressens que le Christ indiqua Sa confiance dans les institutions chrétiennes et leurs menteurs d’armes, en concluant que Pierre Le trahirait trois fois avant que le coq ne chante, et « Sur cette pierre fondrai-Je mon église. » Son sens délicat d’ironie éluda l’entendement d’ecclésiastes lugubres.

Les Vandales auraient pu mieux servir en prenant Hippone vingt ans auparavant, le faisant taire à jamais. Il en aurait appris que la vie continue, pour le mieux ou pire, peu importe nos appréhensions du futur. 

La foi chrétienne n’était-elle pas supposée désamorcer ces attaques de panique ; le nouveau testament, nous rendre en héros de Dieu, donc en amants héroïques de nos compagnons Dieu donnés ? Les literari chrétiens ont fini comme mentors d’armes les plus anxieux de nos philosophes politiques et donc les plus néfastes. Le fascisme et le communisme ne furent que des surcroîts purulents du christianisme. Les Etats chrétiens ne se comparent favorablement aux autres qu’en fonction de l'efficience de leur brutalité de masse.

Grâce aux Confessions de ce maître d’armes et d’autres œuvres pareillement réactionnaires, publiées si assidument depuis, les gens en majorité ne peuvent se résoudre à défier la gestion d’armes. Ils considèrent cette proposition effarante, pour ne pas dire un affront personnel. 

Quant aux fondamentalistes chrétiens qui prétendent que leur doctrine soit parfaite, comment expliquent-ils la misère et l’exclusion qu’elle a imposée – deux millénaires de torture et de damnation – quand le message d’amour du Christ est si parfait et universel ? Il nous reste des améliorations cruciales à effectuer, si seulement pour nous décrasser un peu, non moins nous rendre dignes du Sauveur.

Chaque enfant subit un méthodique lavage de cerveau aversif à la paix. Proposer à quelqu’un le monde paisible à l’encontre de sa terre en armes familière, c’est un peu comme lui défier sa formation de toilette. La majorité traite des entrés de conversation sur le monde paisible comme si l’interlocuteur avait pété en public. Ils l’ignorent s’ils sont polis, lui sourient et tentent de le fuir aussi vite que possible, le ridiculisent ou l’attaquent si ce sont des brutes.

Explicative : l’homophonie entre pet et paix. Moi j’invoque le monde paisible, moins dissonante à répétition.

J’ai passé une demi-heure en conversation avec un couple, leur parlant de mon projet. De façon presque réflexive, ils se sont mis à réciter une demi-douzaine de mythes communs d'armes que nous connaissions tous par cœur et qu’ils acceptaient comme indiscutables. Je leur ai répondu comme j’ai pu quant à chacun de ces mythes, leur démontrant comment ceux-ci distordaient la vérité et leurs opposés exacts conformatient mieux à la paix, ainsi qu’ils durent convenir sur réflexion. Ils étaient des paroissiens de l'église unitarienne à Seattle dans l'Etat de Washington : un milieu qui aurait dû inclure des individus éclairés et à leur aise à l'idée du monde paisible. Pourtant eurent-ils l’esprit imprégné des mêmes mythes d'armes que j'ai trouvés parmi ceux les moins à l’aise avec cette idée. L’instruction aversive à la paix est universelle. Tu n’as qu’à passer en revue l’expérience de ton enfance.

Ils ont du se demander avec quel dingue ils avaient à faire.

Même les nations les plus raffinées pratiquent la gestion d’armes immorale, destructrice et suicidaire. Le souvenir me revient d’humanismes semblables et antécédents : l’esclavage, le cannibalisme et le sacrifice humain. Il était une fois, de telles institutions furent justifiées par la constellation de métaphores politiques ; celui contestataire aurait été pris pour un fou.

Curieusement, nous ne retenons l’écrit d’aucun philosophe bien reconnu de l’époque classique qui s’opposa catégoriquement à l’esclavage, à l’exception d’Aesop : ancien esclave hideux et fabuliste génial assassiné. Lui seul dans toute l’histoire ? Vraiment ?

Enfin, ces anciennes notions ont été plus ou moins bien condamnées en public par la petite voix intérieure de la conscience morale, puis abandonnées. Leurs souteneurs subséquents furent considérés déments et rendus au silence. Des déviants ont-ils pu  soutenir la validité du cannibalisme ou de l’esclavage ? Bien sûr que oui, et fréquemment. Quoique d’ordinaire, des majoritaires écœurés les ont restreints en proposant d’autres issues pour leurs tendance destructrice. Par exemple, la guerre. Elle s’est rendue la seule voie de sortie admissible – ordinaire quoique funeste – par où refouler ces mauvaises tendances.

Comme ces humanismes précurseurs, la gestion d’armes ne parvient qu’à sembler inévitable. Nous pourrions la déraciner en une petite génération et l’oublier en majorité. Il serait question de se rendre assez sages pour y parvenir, au lieu de refléter aveuglement sa lueur aveuglante.

Nous présumons que le gouvernement soit mauvais parce que des fonctionnaires sont corrompus. « Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. » Lord J.E.E. Acton. Lui, il aurait dû mieux savoir. 

Ce n'est pas autant le pouvoir qui corrompt, mais l'exécution du pouvoir en ignorance des faits. Davantage de mal résulte de l’ignorance, des négligences et des conséquences inattendues, que de toute intention délibérée de commettre du mal. Même l’usurpation de la gérance par des psychopathes se prouve la séquelle de notre ignorance et maladresse collective. En sachant mieux faire, nous agirions mieux, enlèverions ces mauvais acteurs et jouirions de meilleurs résultats.

Le psychopathe au regard luisant du récit populaire, il est d’habitude un fonctionnaire d’armes gâcheur qui agirait mieux s’il en reçut une petite opportunité. Quant à ce bâcleur, son opportunité de meilleure réussite serait facile à organiser en série. Permets-moi de t’expliquer comment.

Imagine-toi traversant une pièce ténébreuse, les yeux bandés. Il est probable que tu trébucherais sur le mobilier et te ferais bobo. Supposant les cellules de ton corps capables de raisonner ensemble, elles pourraient conclure que tu aimais mieux leur faire du mal, quoique cela serait ton dernier souhait. Ça leur serait égal ; elles t’accuseraient de malveillance de toute façon. Que tu le souhaites ou non, l’insuffisance de tes entrées sensorielles rend ces dégâts inévitables. Tant que tu trébuches ci et là dans le noir, les dégâts s’accumulent. Tu finiras par dédaigner tes dols et les congédier comme un coût inévitable de la vie, même après qu'elles te réduisent à ramper sinon te tapir dans un coin sombre et tout renoncer. 

Nos élites d'info opèrent sous de telles contraintes. Leur conscience bornée les oblige à commettre du mal et rater le bien, gérée par l’ignorance et les accidents qu’elle provoque. Les psychopathes sont parfaitement adaptés à cette besogne. On pourrait aussi bien les identifier et les congédier ou les dégrader des ordres responsables en faveur de ceux consciencieux et mieux éclairés.

En défi du Syndrome 1984, les Apprentis développeront un système gouvernemental sensible, vigilant et clairvoyant qui incorpore un réseau d’administrateurs élus en localité – prospères, attentifs et pragmatiques – remettant le pouvoir à chaque individu pour accomplir ce qu’il effectue le mieux.  Le réseau entier sera surveillé de près par un gouvernement central et hypervigilant mais borné par la loi constitutionnelle et le manque de redevances d’impôt quant aux interventions en force à l’encontre de chaque incident, à l’exception de ceux massifs et exemplaires. 

Une fois que le bandeau sera enlevé et les lampes rallumées, nous serons étonnés par le montant de catastrophes « inévitables » d’outrages particuliers, d’opportunités gaspillées et de conséquences inattendues que nous serons en mesure d’esquiver. Nous pourrons prendre des risques épouvantables en poursuite de l’Apprentissage et nous en sortir le plus souvent indemnes. La neutralisation de la plupart de ces difficultés se traduira en surplus de richesses et bien moins de mauvaise volonté.

Les élites d'info entretiennent l’instabilité économique et les privilèges de classe. L'hypocrisie ahurissante qu’impliquent ces entretiens est apparent à tous : les contradictions flagrantes de ces politiques, ses opportunités splendides ratées et les menaces terribles qui surgissent quand elles échouent. Tout le monde sait très bien qu'elles devront se manifester tôt ou tard, par leur nature même. En revanche, chez tous hormis une poignée de sacrificatoires, des avantages éphémères et des privilèges particuliers étouffent la bonne conscience morale. 

Pareillement, les gardes de camps de concentration et les gros bras d’escadrons de la mort ont exigé désignation d'élite, uniformes extravagantes, forte discipline, meilleures rations, et davantage de congé, de cigarettes et d’alcool, sinon se grillent-ils au travail, pauvres choux. Quant à ceux assez déraisonnables pour remuer des ennuis, ils nourissent le feu crématoire à leur tour ou sont tranquillement expédiés à perte certaine aux bataillons punitifs. Qui peut énumérer les mauvais Allemands tournés en bons, abandonnés par tous et occis tels ? 

Des commandants experts de petite unité et des chefs de bande terroriste nécessitent le même ensemble de talents et compétences. Tous deux doivent embrasser une Cause (quelle qu’elle soit) avec ferveur suffisante pour se sacrifier avec leurs charges. Tous deux doivent s'occuper de leurs subalternes mais non les soigner. Tu sais, comme on s’occuperait d’un bétail précieux que l’on charcuterait ensuite ? Tous deux doivent catégoriser sans pitié le restant du monde comme des subalternes à consumer, des cibles de préférence abattues ou des supérieurs à être obéis sans question. Tous deux doivent manipuler avec adresse le comportement de leurs inférieures et adoucir leur attitude, doivent mettre en vigueur leurs ordres, en se servant si nécessaire de brutalité terminale. Ils doivent être respectés (lis « redoutés ») par leurs subordonnés plutôt qu'affectionnés. 

Paul Lackman cita quelques études béhavioristes qui ont associé compétence à gérer avec le talent pour mentir, autant parmi des bambins que des étudiants d’université. 

Si ces deux réussissent leur boulot, ils peuvent s’attendre au même dévouement de la part de leurs charges. Appelle cela « esprit de corps » quand un individu se sacrifie pour son unité militaire, sinon le syndrome sadomasochiste de Stockholm, quand des otages s’identifient avec leur ravisseur au point de le défendre. A toi choisir. Le même dévouement canin survient, autant aux soldats qu’aux victimes d’un enlèvement, comme si nous en étions tous encablés.

« … La gestion du combat, aux crans inférieurs en particulier, implique l’amalgame de fort caractère moral avec une certaine indifférence aux conséquences. Les lieutenants et capitaines ne sont pas prévus retenir une longue durée de vie après que démarrent les tirs. Aucune armée ne peut contempler sereinement l’idée d'hommes de la constance émotionnelle d’entre les deux âges, menant leur section dans le feu ennemi [nota : bien que de vénérables Etats de garnison produisent souvent cette direction flasque.] L'armée allemande dût cheminer la ligne fine entre le Scylla d'émasculer ses chefs cadets en les convertissant en bons citoyens bureaucratisés et le Charybide de permettre à leur élan de dégénérer en hooliganisme promoteur de mauvaises publicités. » Dennis E. Showalter, Tannenberg : Clash of Empires (Tannenberg : Fracas des empires), Archon Books, Hamden, Connecticut, 1991, p. 109. Par permission de Shoe String Press. 

Pareillement, l’ultime formation d’entré militaire a lieu dans les camps de concentration. Ces camps de la mort sont ceux d’entraînement de base menés á leur extrémité de logique, qui n'ont pas besoin de sortir des soldats en grands nombres. Beaucoup de leurs survivants sont devenus des héros de guerre en Israël pendant les combats de 1948. Ils se sont jetés volontiers dans des attaques suicidaires qui auraient épinglé sinon mis en déroute les membres de la milice israélienne jamais connue pour sa lâcheté. 

Dans La nature sombre, Lyall Watson examine deux codes moraux. Le premier, « la moralité génétique » a évolué trois règles de base de comportement animal lors de millions d'années de survie adaptative :

·      Fais du bien aux parents, 

·      Fais du mal aux restants et 

·      Triche quand tu pourras. 

Luttant contre cette moralité génétique et l’indicible horreur qu’elle entraîne avec prévisibilité lassante, c’est la moralité de base de la haute civilisation, appelée « Riposte, puis plus » : 

·      Fais du bien d’abord, par la suite, 

·      Fais ce que l’on vient de te faire, (pour le mieux ou le pire) et puis 

·      En cas de doute, reviens au bien. En dépit de ses risques implicites, le plus souvent que tu obéis ce troisième précepte, le plus probable il te sera de rejoindre d’autres compagnons de riposte, puis plus. En le pratiquant, vous survivrez plus longtemps que des moralistes de gène qui ont tendance à se ronger en vitesse, eux et leurs voisins.

Ces deux principes moraux ne paraissent pas très spirituels, comparés à l’injonction beaucoup plus exigeante de Jésus : « Mais aime tes ennemis et fais leurs du bien et prête en n'espérant rien, et ta récompense sera grande et tu seras parmi les enfants du Plus Haut ; car Il est gentil envers les ingrats et les méchants. » Luc 6-35, la bible. 

Puis, finalement, la règle d’or : « Fais aux autres ce que tu souhaites qu’on te fasse. » En se rappelant toujours que l’on doit tenir compte de leurs souhaits non nécessairement pareils aux siens en circonstances analogues. Et qui nous mène à la conclusion cosmique que nous tous revivons, partageons et subissons toutes les vies et tous leurs sorts dans l’existence.

A toi choisir.

Cette riposte comporte une autre trappe, d'après Roy F. Baumeister dans Evil: Inside Human Violence and Cruelty, (Le mal : A l'intérieur de la violence et la cruauté humaine), W.H. Freeman and Company, New York, 1997. 

L'évaluation qu'un malfaiteur se fait du mal qu'il vient de commettre est plus clémente que celle faite par la victime du même mal enduré. Cet écart de perception induit une vrille de représailles en surcroît. 

Disons que je t'inflige (ce qui me parait être) une unité de douleur. Tu en ressens deux, de ces unités, et m’en flanques trois afin de me retenir. J’en ressens six et t’inflige sept en contrecoup. Tu en ressens quatorze à ton tour … 

A partir de telles simples bagatelles, des meurtrières querelles de clan peuvent s'attiser, se perpétuer le long de générations et s’emporter hors contrôle, jusqu’à ce qu’une autorité ne les écrase d’en-dessus. De nombreuses tyrannies s’en sont servis pour se renforcer : attisant, jonglant et supprimant de manière élective les disputes de leurs subordonnés querelleurs.

Si assujettis aux abus de longue durée, (ou le croyons avoir été) nous nous présumons justifiés de commettre un mal correspondant, même envers des victimes innocentes, et nous révoltons contre toute tentative de l’interdire. Des rats de laboratoire se rendent léthargiques et fatalistes à force de trop nombreuses punitions aléatoires. Beaucoup d’êtres humains remplacent ce fatalisme avec l’envie furieuse de renouveler l’agression en série.

Voici pourquoi nos systèmes légaux enlèvent la vengeance des mains de la victime ou de leurs survivants intimes, et la confie aux juges riches et bien isolés au lieu. La revendication des victimes pour une punition excédentaire dépasse d’habitude ce qu’un tiers impartial considérerait équitable — présumant l’existance d’une telle revanche équitable. Par équitable, lire : « interruptible de façon réciproque sans supplément de brutalité. »

Il n’est pas surprenant que des êtres humains adhèrent aux comportements militaires, un peu comme des chiens bien dressés à la chasse. Pendant toute l’histoire, ceux qui ont défié la mentalité d’armes ont souffert de grands affinages d'ostracisme, de captivité, de torture et de meurtre. 

Un groupe social fut sélectionné pour l’agression et la brutalité d'élite ; un autre de nombre supérieur, pour la soumission balourde du prolétariat et sa tête creuse. Par un moyen ou un autre, les esprits modérés et les têtus curieux attrapés au milieu ont été neutralisés : réduits le plus souvent au silence et abattus si nécessaire.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net

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