World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- MOTS DE SUITE

February 14, 2024 mark Season 22 Episode 1750

Notre constellation de métaphores politiques règle l'agencement de nos communications. Du discours libre et des centres de profit. Amplifier la longueur d’onde de dialogue anarchique et moduler la fréquence du monologue officiel.  

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute


- MOTS DE SUITE -

La tâche la plus cruciale de l'élite d’info, c’est restreindre les communications avec sélectivité microscopique. Ce sera celle des Apprentis qu’elles fleurissent de façon somptueuse. 

Les médias d’actualités d’armes doivent exploiter leur véracité apparente afin d’enjôler le prolétariat d’info, tout en retenant assez de flexibilité pour distordre des vérités selon le souhait de leurs maîtres. Bien que des événements globaux doivent être reportés en vitesse, des dépêches indésirables ne doivent jamais voir la lumière du jour. Par manque de meilleure option, le dossier historique leur est confié, quoique des détails gênants soient noyés sous des tsunamis de bruits divers. Des gens doivent attraper ces émissions en masse, mais des petites élites d’info doivent contrôler leur contenu. La liberté d'expression est acclamée quoique chaque nouvelle puisse être étouffée ou magnifiée sur commande. 

Les médias d’actualités parrainent cette censure criminelle. Sans trop se soucier de l’objectivité, leur propagande confirme la paresse tapageuse de peuples en outre de la membrane locale et dénonce l'infériorité inhérente d’autres gouvernements. Ils reportent des sports municipaux en plus de détail que des confrontations internationales. Les publicités ramassent davantage d’espaces d’onde et d'imprimerie que la politique domestique ; des infractions brutales obtiennent plus d’attention que celles administratives beaucoup plus fâcheuses et coûteuses. Le méfait d'entreprise est un sujet tabou, ainsi que l'identité et les affiliations politiques de malfaiteurs au pouvoir.

Chaque jour, l'humanité ajoute à son histoire deux millions d’années-personne d'équité de sueur. Cet effort monumental se voit condensé en deux ou trois pages de formule journalistique et autant de segments de trois minutes d'info divertissement télévisé par jour, souvent réitérés le lendemain. Des événements incontournables sont reportés au présent simple, anecdotique et superficiel, de manière à ignorer leurs causes et effets, motifs et opportunités. Nous nous préoccupons de bouffons célèbres et leurs farces tragiques beaucoup plus souvent que de questions d'importance historique. Des téléromans et histoires de chiot en panier de sont accordés plus de tendresse et de vigilance que des chroniques de faillite sociale. Si les conséquences à long terme de stupidité rituelle sont rapportées du tout, l’identité et les affiliations politiques de ceux ultimement responsables sont minutieusement dissimulées. La voix passive leur sert fort commodément ! Des malheurs sont fidèlement reportés ; les malins responsables et leurs décisions criminelles, presque jamais. Au demeurant, des auteurs de scandales sexuels et d’infractions de la rue – dramatiques mais sans grande importance – sont férocement examinés en intimité psychiatrique. 

Cette dégradation du reportage américain est pareillement flagrante et impardonnable. Les actualités importantes, qu’elles soient nationales ou internationales, sont pratiquement introuvables sur le plateau d’actualités américain, remplacées par des drames spectaculaires de mauvaise météorologie et des spectacles criminels, sportifs et de paparazzi. Des commentateurs remplissent toute la soirée d’interviews d’effileurs d’opinion politique qui partagent la même opinion sans révéler rien de neuf. 

Les médias d’actualité du monde paisible seront tenus aux normes de reportage encore plus exigeantes que celles de son dernier âge d’or. Ils seront attendus à élucider des contradictions sociales sous la lueur de la vérité, comme l’ont toujours voulu pratiquer les Apprentis passionnés de journalisme.

Tout cet effort est dominé par la constellation de métaphores politiques de la collectivité. Celles primaires réglementent celles au-dessous et d’autres activités dans leur train. On partage des clichés tels que « laissez faire, créateurs d’emplois (rendus riches à force de licenciements massifs), marché des idées, destinée manifeste, survie des plus capables, la main invisible » ces notions de partage deviennent des clichés de pierre angulaire qui soutiennent d’autres activités. Le Dr Kielbowitcz, de l'Université de Washington, m’offrit cette brillante thèse lors d’une conférence publique. 

Détournant l’attention de la tyrannie d’armes, ses mentors infusent au compte-gouttes dans le discours public des mots-clefs neufs et des expressions de prise telles que « marchée libre, dérèglement, contrat avec l’Amérique » etc. 

La constellation de mèmes culturels est dominée par des textes chéris depuis longue date : la bible, les écrits de Shakespeare, (ce piètre politique) le coran, le talmud, Das Kapital, Mein Kampf, les citations de Mao, les classiques chinois, ainsi que des distorsions brutales d’œuvres complexes de Thomas Hobbes, Adam Smith, Hegel, Spencer, Nietzsche, etc. Ces mixtures de clichés populaires et de sources textuelles peuvent différer légèrement de celles d’autres cultures, mais leur prédilection pour la mentalité d’armes reste remarquablement homogène, sans tenir compte du pays d’origine. À tout moment, des mentors d’armes réapprovisionnent ce buffet de salade intellectuel, parvenant toujours à énumérer l’utilité, la splendeur et l’inévitabilité de la guerre et de son exploitation crue. 

Ayant mangé à l’auge des riches, des chefs d'opposition d'une génération – promus jeunes par la politique progressiste – claquent la porte de la réaction dans le nez des suivants. Elevés au sommet de privilège à faire tourner la tête, ils rachètent leur dette illusoire aux riches en trahissant les idéaux qui les libérèrent. L'expérience victimaire n’immunise personne contre la corruption à venir et ses hypocrisies. Au contraire, nos misères antérieures peuvent aggraver notre vulnérabilité aux séductions à venir. 

Les réactionnaires débitent des clichés à la mode et des mots clés aussi bien cuits que la pizza de midi. En même temps, les progressistes bouclent leur discours d’expressions de chaîne rouillée puisque forgée il y a des centenaires.

En comparant la propagande politique ordinaire avec les attitudes des parents envers leurs enfants dans une famille nucléaire typique, les conservateurs ressemblent à l’enfant favori intermédiaire qui est aussi sociopathe : trop souvent présenté avec fierté, dont les méfaits sont indulgenciés et les mauvaises conduites, enterrées. Les progressistes figurent comme premiers-nés escomptés, duquel la perfection est toujours attendue et dont la moindre erreur est punie sans merci. La grande majorité neutre est traitée comme le dernier-né, laissé tendrement à lui-même : le bébé éternel dont rien de transcendance soit bonne ou mauvaise n’est attendu (à son lèse éternelle) et chacun de ses accomplissements est une plaisante surprise.


Des oligarques populistes en ancienne Grèce ont inventé l’expression « démocratie » pour masquer leur tyrannie. Vers la fin du dix-huitième siècle, les désignations de droite et de gauche distinguèrent les monarchistes réactionnaires de leurs équivalents bourgeois dans l’assemblée nationale française. Des modérés s’assirent au centre d'un gradin de bancs ; leurs détracteurs assortissaient leur politique en s'asseyant avec leurs amis des deux côtés de ces modérés. La plus distante du centre leur assise, les plus extrêmes leurs principes. Les membres de la montagne radicale se sont dressés au sommet et bien en arrière, comme des mauvais élèves.

Alors, si les Apprentis se servaient « de gauche et de droite » comme expressions politiques, puis cubaient cette sphère tridimensionnel de préférences selon l’attribut moral, le comportement et le résultat, le politicien moyen tiendrait à se faire désigner haut centriste du devant mais s’y trouverait casé ailleurs sans merci.

A supposer que le journalisme publie la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, et pourchasse dans ses écrits  « le qui, le quoi, le quand et l’ou »; plus jamais notre quotidien de communiqués d’approbation de chambre de commerce, d’accusation officielle de contestataires et le moins possible de signifiant autrement.

 

Le mot « utopie » peut désigner « ce qui n'est pas mais devrait être » ou « ce qui ne doit jamais être. » La majorité se sert du terme « utopique » comme d’un contrefort ferroviaire qui met fin aux discussions supplémentaires. Par simple torsion linguistique, l'épithète « utopique » parvient à signifier « désespérément irréaliste, consigner à l’oubli immédiat. » Une fois qu’une idée est marquée utopiste, aucune pensée supplémentaire n'en est requise. La mentalité d’armes nous fait clore sur place notre faculté critique. De même, l'expression « idéaliste » pour décrire certains philosophes et leur attitude. Cela veut dire : « Ignore-les ; ils ne valent pas la peine d’être entendus. » De telles ruses linguistiques caractérisent la mentalité d’armes. 

Au demeurant, le statu quo rend le titre d’honneur « réaliste » aux maniaques homicides. Comme si de tels assassins de masse si ambitieux pourraient s’attendre à quoi que ce soit plus utilitaire que leur promotion dans l'élite d’info, suivie de ses mauvaises répercussions inattendues ? 

L’élite d’info bloque des technologies de communication de meilleure accessibilité ; ils réduisent ces systèmes neufs aux dimensions plus menues qu'optimales afin de mieux les orienter en leur faveur. Quand un nouveau dessein de communication plus expansif émerge, ils dessinent en trombe un système en compromis, le financent amplement pour couper court l'alternatif inquiétant et le chargent de vétilles. Ils créent ensuite une nouvelle agence régulatrice afin d’assurer l'avortement de  l'intention originelle et de toute sa progéniture. 

Entre temps, des idiots vicieux polluent des systèmes d'information flexibles avec les déchets de leur pensée prismatique. Me vient à l’esprit la vaste majorité d’émissions médiocres à la télé. Pense s’y : l’on pourrait assister aussi facilement à des cours plénières des hautes écoles sans annonce publicitaire, ainsi que des brillants drames, spectacles, pièces de musique et récitations, sans limite en temps réel. C’est pareil sur l'Internet qui comporte plus que sa part d'exploitation commerciale, de harangue fondamentaliste, de disculpation réactionnaire, d’inculpation des autres et de semence obtuse de virus et de flammes numériques. C’est comme si des élites occidentales employaient une armée de trolles, telle que celles de Vladimir Putin, des frères Koch et d'Aldeson, aussi du parti communiste chinois, afin de faire pourrir méthodiquement la conscience collective (celle virtuelle comme celle biologique.) 

En outre, je te laisse passer en revue le contenu des journaux désignés « progressistes » publiés en anglais. Ils ont répété les mêmes vétilles depuis la « Nouvelle donne » (the New Deal) le programme progressiste du Président Roosevelt entre les deux sic guerres mondiales. Ils ont cédé la ferme familiale à des réactionnaires tricheurs aux cartes : arpent par arpent de bonne terre et pièce par pièce de bon matériel. Ils ont soigneusement déploré la vente en catastrophe de notre patrimoine politique, sans rien proposer de conséquent pour le préserver. Ils n’ont même pas entamé résistance contre ce désastre à répétition. Cela leur a semblé une trahison. Beaucoup trop à l’aise avec le statu quo et sa dégringolade au fascisme, ils ont rejeté Apprenti sans examen réel, sans exception et sans appel. Autrement, ils n’ont rien.

Par définition, les médias de masse d’un Etat d’armes étouffent tout le contenu qui serait validé au monde paisible.

Les systèmes civils sont les seuls à souffrir de telles contraintes d’info. Les communications d’armes restent  à  la tête du développement technologique. Puisque la mentalité d’armes étouffe par routine le discours rationnel, ses techniciens peuvent s’emballer dans du matériel neuf. 

Contemple par exemple les premières routes militaires chinoises, romaines et perses ; ou les autoroutes militaires de fabrique originelle en Allemagne, puis partout ailleurs. Contemple les premiers réseaux télégraphiques et ferroviaires, et l'Internet lui-même, (une expérimentation de Dr Folamour sur la gestion des champs de bataille nucléaire) ainsi que les centaines de tonnes de bijoux militaires projetés en orbite globale, valant facilement leur poids en diamants. 

Quelques agences gouvernementales dépensent la moitié de leurs fonds sur des systèmes neufs de transmission, et l'autre pour assurer que chaque message passé à travers soit crypté en charabia. Pareillement à la télévision. Pense aux miracles qu’achèverait l’humanité si ce système ne semait à tout vent que le meilleur contenu possible ! 

On n’est pas parvenu à déchiffrer les 3.500 inscriptions prèvédiques de l'Inde antique, celles de Crête ni d'ailleurs. Malgré cela, des pirates de l’informatique et des agences de renseignement militaire pénètrent la plupart des codes de sécurité les plus raffinés, quoique inventés par les meilleurs mathématiciens aux ordinateurs énormément coûteux. 

Des pages de la toile ne parviennent pas à traduire l'anglais, le français et d'autres langues dominantes dans la langue primaire de milliards d'individus. AltaVista Bablefish et Google Translate sont des exceptions honorables dont je me suis servi pour traduire des brouillons de ce texte. Mais la norme industrielle de traduction gratis par machine produit des ébauches au mieux quasi-intelligibles. 

Nous assistons sans grand tracas au débours de milliers de milliards en préparations de notre massacre mutuel, (celles-ci la marque primaire de souveraineté nationale) ; mais non les quelques sous requis pour bavarder librement et donc émerger indemnes de la plupart de nos disputes. Entre-temps, des développeurs narcissiques de code se surpassent à infecter nos ordinateurs avec des logiciels de virus. Mais crottez donc dans le puits commun, bande d’idiots savants ! Vous qui devriez servir comme fer de lance de la transformation favorable aux Apprentis ! Ayez honte !

La passion et l’honneur de chaque programmeur d’élite devrait être purifier le contenu de l’Agora mondial ; non pas la salir aux mains d’idiot-savants obligatoirement anonymes. C’est comme si le prix Nobel fut remplacé par un autre, anonyme et psychopathe en totalité, servant seulement à promouvoir la confusion.

Comme depuis toujours, des crétins vicieux nous dictent ce qui sera permis et ce qui ne le sera pas. Neuf sur dix de nos précieuses réglementations ont ceci en commun — elles répondent à la seule question : « Comment sécuriser notre vie et santé d’esprit une fois que ceux les moins sages et les plus malveillants auront été permis de balancer leur merde dans le ventilateur communal ? Celle équivalente des Apprentis : « Combien leur payer pour qu’ils nous laissent tranquilles et entreprennent quelque chose de préférable — la centième ou millième partie de nos acquittements et  réglementations actuelles ? » 

Ce cauchemar communicatif comporte son revers réflectif. Les Apprentis peuvent prendre, flambants neufs de l'étagère, tous les dispositifs de communication essentiels. Leurs composants clés n’ont qu'à être cajolés des mains de techniciens d’armes mystifiés et rebranchés en réseaux d’Apprentis. 

Malgré les dénonciations oiseuses du monde scientifique, nous peuplons une ère plutôt magique. Presto ! La gestion paisible pourrait satisfaire nos rêves les plus transcendants. Autrement, des gestionnaires d’armes pourront conjurer nos pires cauchemars. A quelle séance de magie souhaites-tu assister ? 

… 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net