World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- BIBLIOTHEQUE UNIVERSELLE

February 15, 2024 mark Season 22 Episode 1800

Le traitement des données dans une technologie paisible.

MAIN PAGE PRINCIPALE : WWW.WWCOVIDGM.ORG

Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- BIBLIOTHEQUE UNIVERSELLE -

« Les bibliothèques te permettront de passer du temps sans sou bien mieux que des sous sans bibliothèque. » L’association américaine des bibliothèques. 
[Nota : Ce qui pourrait sonner faux pour certains (« Plus aucune bibliothèque ? Et alors ? ») Pourtant faut-il garder en tête ce qu’implique cette absence : primitivisme médiéval ou chaos social. Se rappeler le proverbe chinois : « Une année de tyrannie vaut mieux qu’une journée de chaos. » 
Quoique cet américanisme ne s’applique plutôt à la fumée du cannabis dit sativa : honorifique en sanscrit réservé au riz et à quelques autres plantes bénéfiques, si je ne me trompe.]

Couronné d’obsolescence classique, la science bibliothécaire n'est ni art ni science. Des routines désuètes y sont maintenues, non à cause de leur validité particulière mais parce que la rémunération requise pour des meilleurs systèmes dépasse de loin la pitance qu’on leur accorde à contrecœur, désespérément insuffisante. 

Une fois publié sur papier, un livre ne s’adapte guère au numérique. Mieux vaudrait le distribuer d'avance en format digitalisé bon marché ou gratuit, puis le publier sur papier comme un souvenir de luxe à la demande.

On aurait pu inventer un ensemble confortable de lunettes de lecture digitale (Google Glass ?). Des lunettes de lecture comme celles de soleil, qui affichent en plein confort des pages de texte admirablement calligraphiés comme sur du bon vélin ; ces pages illuminés de façon contrôlable, interrogeables pour mots-clefs, indexés, magnifiés et de police remplaçable. Ces lunettes numériques visualiseront le clavier sur écran virtuel et une paire de mains virtuelles qui taperont à la machine, guidées par fil depuis des mains gantées sinon des cosses aux doigts. A la ceinture, un appareil de traitement central avec un dock portatif de mémoire et d’autres attaches d’ordinateur. Un casque électro-encéphalique, ces lunettes et ces coches ; l’ensemble lié par câble optique ou Wi-Fi. Une technologie supérieure pourrait dupliquer ces capacités avec moins de quincaillerie.

Enfin ! Ne plus avoir à tenir un livre tapi  incommodément sur mon dos et par-dessus ma tête ou assis au lit. On pourrait projeter à partir de ces lunettes un écran sur un mur de chambre ou plafond assombri, n’est-ce pas ? Ces lunettes, rendues transparentes, pourraient même magnifier le monde actuel ou enregistrer des fréquences invisibles, voire projeter des donnés comme si en trois dimensions. Ses potentialités seraient illimitées. 

Rien de tel n’existe. Veuillez admirer au lieu notre génie à viser des armes de longue portée à travers les ténèbres du champ de bataille. Depuis la guerre au Vietnam en 1969, l’escouade moyenne d’infanterie au combat fut munie d’appareils de repérage à l’infrarouge, Quarante ans plus tard, la plupart des chasseurs pompiers n’en furent pas encore dotés pour secourir les survivants d’incendies. Quelles priorités de travers !

Les bibliothèques fonctionnent mieux à base subventionnée et coopérative (tels que des services publics actuels et une profusion d’autres non encore admises comme tels, comme les soins.) Au lieu sont-elles prévues fournir des profits d'entreprise comme si elles colportaient du coca cola, des autos particuliers, du minage à ciel ouvert, la fracturation hydrologique, la biotechnologie génétique en déroute ou une autre fusillade au volant corporatif. 

Pour la plupart, des bibliothécaires sont des adjoints sacrificatoires, non des gladiateurs courtiers du pouvoir. Ils se contentent de fournir un service excellent au lieu d’accumuler des richesses et pouvoirs supplémentaires. Etant donné le tempérament vampirique des bureaucraties d’armes, elles prêtent considération au mieux secondaire aux techniciens des données. Ceux-ci seront parmi les premiers à tendre le cou à la hache de la parcimonie et les derniers à jouir de supplément budgétaire. 

Cette fragilité est évidente dans la bibliothèque du Congrès des Etats-unis, l’une des plus importantes collections de livres au monde. En réalité, ses falaises de bouquins forment un gruyère bien troué de livres égarés et arrachés. En fin de séance, les représentants battus et leur famille sont rentrés chez eux avec leurs lectures favorites : prix de consolation pour légiférer la course des rats. Par ailleurs et encore pis, des bibliophiles exaltés ont versé des fortunes pour corrompre le humble personnel administratif et ravir des titres irremplaçables.

Passons des maîtres d'avidité à leurs apprentis. Les étudiants d’université ont toujours été imposés des lectures pour leurs cours. Ceux les plus ambitieux ont dérobé des textes clés, mis en réserve d'étude, pour en interdire l’accès à leurs concurrents. De nos jours, le repérage informatisé des livres mate leurs combinaisons dérisoires. Mais il n’y a pas si longtemps, ces malins surdoués démembrèrent la compétition, reçurent les meilleures notes de classe et graduèrent au premier rang à partir duquel ils ont pu prendre des décisions de vie et de mort. Voici comment quelques générations de réactionnaires véreux se sont emparées de nos magistratures, corps législatifs, universités, et agences médiatiques et d'entreprise. 

Ensuite, ces malingres ont recruté des subalternes de moralité pareillement estropiée comme protégés et remplaçants. Il se trouve que les psychopathes sont les seuls subordonnés satisfaits par la direction de tels mauvais chefs ; les autres employés les exècrent. Du reste, leur mauvais exemple et conseils néfastes corrompent les enjambeurs de clôture éthique, majoritaires dans ces professions. De trop honnêtes gens sont sitôt renvoyés. Ces mauvaises pratiques sapent l’intendance de l’orthodoxie. 

Etant donné d’ores et déjà le manque de compétitivité des bibliothécaires et leur souhait de se rendre en Apprentis encyclopédistes, leur mentalité « de service » simplifie la saisie de leurs ressources par des gestionnaires d’armes. Ceux-là ne bornent leurs études à une seule spécialité qu’une fois que ce sacrifice leur soit exigé: un autre handicap de l’éducation d’armes. Les maîtres d’affaires commerciales considèrent le rassemblement de données comme une fonction de service secondaire. Ausitôt que des mauvaises affaires s'interposent, les bibliothèques et agences de recherche souffrent des premières coupures de consolidation. 

Alors que des bibliothèques attirent des professionnels moins compétitifs mais non moins compétents, des directeurs d’armes parrainent la recherche d’applications militaires beaucoup mieux rémunérées. C’est devenue la coupe du monde intellectuelle, si tu veux ; et tout le génie créatif visé ailleurs, simple dada exploitable et pas plus. 

La curiosité innée des Apprentis les attire à la bibliothèque et sa satisfaisante anarchie intellectuelle. Dans ces ruches de compréhension, le pollen de la curiosité se transforme en miel à la saveur du savoir. Ce semis de nouvelles idées souffre de négligence flagrante, d’exploitation myope et d’inattention aux valeurs réelles, en dépit de l'optimisme désespéré des bibliothécaires en première ligne. Si la science d’armes est la maitresse des ressources modernes, celle bibliothécaire en est la mendiante. 

La déchéance institutionnelle a beaucoup à voir avec la loi de recettes en rétrécit. Assez souvent, le premier effort produit le meilleur résultat ; celles subséquentes aux marges exigent beaucoup plus d’effort. 

Les bibliothèques se contentent de beaucoup moins de ressources qu’elles ne recevraient du monde paisible et ne sont donc pas permises d’atteindre leur pleine potentialité. En revanche, les technologies d’armes se catapultent par-delà de la zone crépusculaire de résultats en diminution. De manière obsessive, compulsive, répétitive et pérenne, nous polissons nos systèmes meurtriers aux dépens de ceux de l’Apprentissage, optimisant ainsi la formule de menace aux frais de la formule fauteuil.

Les réseaux d’Apprentis confirmeront ou démentiront des nouvelles hypothèses beaucoup plus spontanément. Les Apprentis s’en serviront pour amplifier leurs passions et les partager avec des enthousiastes analogues. Des petits laboratoires et fabriques proliféreront, dans lesquels des inventeurs concevront leurs expérimentations, prototypes et maquettes d'invention, fabriqués ensuite par des Apprentis ingénieurs dont la passion sera cet ouvrage. L’imprimerie en trois dimensions, mes Apprentis.

On n’obtiendra qu’une seule opportunité d’acquérir cette richesse incroyable. Nos institutions contemporaines sont solidement barricadées derrière leur incompétence. A moins d’une révolution sanglante, elles bénéficient de la stabilité du monopole officiel sans tenir compte de l’abjection de leurs résultats (soit d’éthique pourrie soit de conséquences inacceptables.) Des réseaux nouveaux-parus d’Apprentis auront à se prouver supérieurs sur-le-champ ; sinon seront-ils détruits, comme d’habitude, par des « conservateurs » dilapidateurs, comme d’habitude. 

Ce ne sera que quand des contribuables talentueux se rassembleront dans des réseaux d’Apprentis que des solutions raisonnables pour nos grands problèmes remplaceront les industries extravagantes, originaires de tels. Première priorité : ces réseaux eux-mêmes, comment mieux manier cette avalanche de nouvelles données. 

Débutant leur enseignement à l’âge tendre, la plupart des Apprentis accéderont à un certificat doctoral voire plusieurs équivalents dès la puberté ; quoique beaucoup moins de « courses » chronométrées n’auront lieu pour parvenir à un but particulier. Ceux qui réussiront le mieux vers la fin de leur vie (comme moi) disposeront de tout le temps qu’il leur faut ; les Apprentis rapides, de l’enseignement comprimé. La majorité prendra le tiers du temps pour se rendre en Apprentis productifs que prennent ceux en candidature de la minuscule élite d'info actuelle. 

« Le degré doctoral » est une jauge simpliste de prouesse culturelle. La priorité d'âge et les titularisations de faculté seront sans rapport dans ce système ; le privilège de pairs et l’approbation d’aînés, des considérations décoratives. Des critères arbitraires de performance ne dicteront plus la sécurité financière ni ne limiteront-ils l’accès au réseau. Tout le monde devra autant que possible se replier de sa misère et accélérer son Apprentissage, sans tenir compte de provenance, de productivité et de recommandations en réplique. 

Chaque ville diffusera une exhaustive collection vidéo de drames, de musique et d’art en localité ; ainsi que des tours guidés de ses magasins, musées et conventions. Des reportages analytiques narreront à fond chaque habileté, passe-temps et industrie régionale. Des programmes de scolarité intégrale seront disponibles en localité et en temps réel, à l’appel de n’importe qui pour recensement à toute heure, à commencer par des sujets élémentaires jusqu’aux colloques de haute école. Les équivalents d'autres villes apparaîtront sur demande. Tout ça sera gratis, gratis, gratis ! Les profits indirects découlant de ces activités se prouveront plus importants que ceux récoltés en direct par les institutions « éducationnelles » actuelles.

A ce jour, il est interdit d’auditer, d’enregistrer et de réémettre la plupart des classes et des performances artistiques ! Au lieu de chaque salle de séjour et cabine d'étude, le contrôle des données émane de quelques gratte-ciels bien branchés. Une poignée de centrales de télé, de studios cinématiques et d’universités d'élite dictent le contenu de la culture populaire, assurant que son rendement soit dépourvu d’esprit, de perspicacité et d’à-propos. 

Ce soliloque sans esprit nous assourdit sans rabais. Trop peu de conversations publiques ne nous permettent de clarifier la réalité. Le petit nombre de maîtres médiatiques, « au contrôle » de presque tout imprimé et écrit, réagit comme un groupuscule d’arpenteurs qui se sont rendus aveugles en visant trop longtemps leur théodolite sur le soleil mercantile. Leurs cartes fautives, publiées en millions d'exemplaires erronés, n’arrivent qu’à mieux nous égarer. 

« Une fois pris de richesse, que ferais-tu de toi ? Après avoir étudié un échantillon de ceux récemment enrichis, des recherchistes ont conclu que tu changerais probablement d’emploi afin d’apprendre ce dont tu as toujours voulu t’instruire et te transformeras en authentique expert dans ton nouveau domaine. » De Mike Mailway (pseudonyme pour le feu LM Boyd), le journal Seattle Post Intelligencer, 6 avril, 1992. 

Ce qu’accompliraient la plupart des gens si une exceptionnelle bonne fortune leur sourit, notre civilisation doit reproduire en série pour tous. L’Apprentissage en masse remplacera les options perdantes de la pédagogie compétitive : divertissements creux et tortures lassantes. Des économies d'échelle, mes enfants ! Qui plus est, chaque euro déboursé sur ce projet prodigue engendrera de grands montants supplémentaires en la forme de découvertes inédites. 

En frayant notre chemin un peu plus loin sur cet arpent de route, le monde paisible se déroulera à l’horizon et nous tendra sa bienvenue. 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net