World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- DEMOS : LAOCRATIE OU PATHOCRATIE 3 -

February 18, 2024 mark Season 22 Episode 1903

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

-DEMOCRATIE : LAOCRATIE OU PATHOCRATIE # 3 -

L'adversaire le pire de la laocratie, c’est un apparat de journalistes entièrement dévoué aux élites d'armes. 

Quelque chose d’important fut découverte en Pologne lors du pire de sa répression politique, juste avant l'effondrement du gouvernement communiste. Son bureau central de propagande ne pouvait pas maintenir la cloison étanche entre la vérité et son suppléant de mésinformation. Les leviers de propagande se sont prouvés davantage maniables quand des maîtres d'armes semblables, triés à la main pour leur orthodoxie politique, sont restés garants de la désinformation décentralisée. 

A l’heure actuelle, cette même confrérie de maîtres d'armes – effectivement décentralisés mais collectivement motivés – domine la plupart des organes majeurs de nouvelles : en particulier les monopoles américains de désinformation. Des sociétés commerçantes et des chambres de commerce écartent l’attention des médias d’issues importantes vers celles insignifiantes servant mieux à la gérance d'armes. Cette tendance sera renversée. Beaucoup d’agences d’actualités indépendantes défieront la poignée responsable pour le focus actuel du reportage corporatif (ou manque de tel.) Faisant enfin face à une concurrence propice, les médias orthodoxes seront contraints de représenter un étalage extensif d'opinion publique. Face à la compétition honnête, pour changer un peu, ils devront lancer des appels de réforme progressiste afin de gagner la loyauté de leurs clients.  

Mais parlons un peu plus de l’objectivité louée de la presse. 

Constate moi et mes écrits, par exemple. Je suis franchement de parti pris : catégoriquement opposé aux Répugnants de toute striure qui ignorent leurs limitations et organisent donc le prochain hyper désastre. Un lecteur d’Apprenti peut constater ce biais et y réagir comme il lui plaira. Je n'ai pas grand-chose à cacher. Je suis également opposé à ceux qui insistent qu’ils sont sans biais simplement parce qu’ils ignorent le leur, soit par opportunisme soit par illusion. 

Tu n’as pas le droit de te considérer impartial si tu es hostile à tous les points de vue sauf le tien ; ainsi qu’un culte d'Etat ne peut être considéré tolérant si son gouvernement par procuration supprime les autres cultes. Cette forme d'impartialité s’appelle l’inquisition ou son équivalant ailleurs, (islamiste, hindou, bouddhique, confucéen, chacun dirigé par des psychopathes actuels), qui supprime avec impartialité chaque autre croyance. 

Voici la routine du journalisme occidental : supprimer tous les points de vue non le sien et désigner ça de l’impartialité. Son manque de biais est confirmé avec chaque nouvelle suppression de point de vue, soit sa provenance politique de droite ou de gauche. En d'autres mots, autant qu’il se rend étouffant, autant d’histoires qu'il passe en silence ou déforme par le biais de sa sélectivité éditoriale, autant de celles qu’il ignore, que l’un ou l'autre côté trouve importantes; autant impartial et objectif se croit-il permis de se désigner. Que cela lui est commode ! 

Je désigne cette stratégie celle de Tito ou de Saddam Hussein : punir les deux partisans de chaque dispute et s’en prétendre objectif. 

Cette sorte de presse et son élite d'info peuvent adopter leur politique considérée la plus opportune, mais demeurer impartiales selon leur définition. Elles peuvent accepter chaque abus fasciste qu'elles trouvent utiles à court terme, (comme certaines administrations présidentielles en Amérique) mais s'appeler « modérées et objectives. » Elles pourraient aussi bien adopter une politique progressiste, mais n’en parviennent jamais parce qu'elles ont stérilisé l’aile gauche politique aux Etats-Unis au nom de la « modération. » 

En Amérique, on t’appellera gauchiste délirant (looney leftist) si tu cherches à préserver des protections constitutionnelles établies il y a cent ans ou plus. De sorte, des conservateurs centristes sont stigmatisés comme des gauchistes. 

Il n'y a pas d’aile gauche dans les politiques américaines, telle qu’elle serait comprise en Europe et ailleurs. Les droitistes sont libres de distordre et ignorer la constitution selon leur avantage. Tous les quelques cycles électoraux, ils poussent cette nation à droite par une ou deux décliques du crochet— de plus en plus loin du centre politique toujours plus périmé et marqué actuellement comme « l'extrême gauche. » Quant aux centristes, ils sont tirés de plus en plus vers la droite (seulement un peu moins vite) durant leur détention provisoire du pouvoir. 

Les abus de la droite ultra sont préférés par l'élite au pouvoir, tels qu’en Allemagne Nazie, car davantage ouverts à l'avarice monopoliste, à son inévitable brutalité et sa suppression de dialogues politiques. L’ultime aboutissement sera toujours tristement semblable, à moins d’une transformation massive. Le seul changement sera l’appellation du parti au pouvoir, de national-socialiste à national-capitaliste, pour mieux exprimer le corporatisme d’armes dans son cadre d’Etat-nation qui finit par régir de toute façon.

L’agence de presse des Apprentis acceptera n'importe quel point de vue pour confirmer son objectivité. Elle organisera des salles de presse bicamérales : composé d’un côté de progressistes enthousiastes et, de l'autre, ceux sinistrement réactionnaires. Les deux lobes de ce cerveau bicaméral opéreront avec le même budget et recruteront le meilleur talent en accord avec leur biais. Chacun publiera un ou plusieurs éditions de son journal ou émission (d’un point de vue de plus en plus extrême afin de satisfaire son auditoire choisi.) Chacun couvrira sa tranche de la tarte politique et acceptera tous les points de vue extérieurs qui la soutiennent. Tant que chaque point de vue peut trouver son forum sans tenir compte de son extrémisme, le système de nouvelles pourra honnêtement se désigner équilibré et objectif.

Cette salle bicamérale pourrait gérer une édition à mi-chemin, pour laquelle un côté écrit les articles et l’autre les édite, les vérifie et les met en colonne. Ils changeraient de place ensuite, comme le feraient deux enfants, l’un coupant une pâtisserie en deux et l’autre choisissant sa tranche. Ils se concurrenceront pour établir de quel côté provient le reportage le plus équilibré et objectif. Tout cela ressemble remarquablement à l’implosion des médias actuels, et pourrait bien servir aux Apprentis.

Autrement aboutissons-nous avec une très subtile agence de propagande au service d’intérêts spéciaux, indifférente à son biais ou manque de tel, tant que leurs objectifs soient atteints. Ce subtil biais peut être le plus pernicieux, comme l’on s’attendrait de l'ultime évolution journalistique de la gestion d'armes.

 

Dans Mein Kampf, Vol. I, Chapitre 10, Adolphe Hitler énumère trois catégories de lecteurs de la presse :

« En général, les lecteurs d’imprimés se trient en trois catégories :  

1.     ceux qui croient tout ce qu’ils lisent ; 

2.     ceux qui ne croient plus en rien ; et

3.     ceux qui examinent ce qu'ils lisent de manière critique et en forment leur opinion. 

Il congédie le premier groupe comme celui le plus nombreux mais le moins intelligent, et le deuxième comme inutilisable. Il conclut que le troisième groupe, de penseurs critiques, est trop petit pour atteindre ascendance alors que le premier, celui de simplets et de crédules, est le plus influent et facilement maniable.

Si l'Agora virtuelle s’établit, la vérité et le mensonge bénéficieraient d'égalité d'accès. Son troisième groupe deviendrait une majorité écrasante et tout cela poserait beaucoup moins de problèmes sauf aux ressemblants d’Hitler qui subiraient de nombreux pépins supplémentaires.

 

Les partis politiques à venir se cristalliseront autour de noyaux géographiques, économiques, culturels et religieux. D'autres clubs et regroupements d'intérêt fourniront des noyaux de politique valide, pourvu qu’ils méritent du temps de leurs enthousiastes, de leurs recherches et votes. Déjà, quelques adultes en Amérique Latine s’occupent de communidades de base étudiant la bible, promouvant leur éducation et débattant les lignes de conduite possibles dans la lumière de leur foi. C’est dommage qu’ils ne puissent choisir entre les Apprentis (non encore organisés ni au Brazil ni ailleurs) et les fascistes militaristes qu’ils favorisent au lieu. De telles communautés d’Apprentis se rendront bientôt coutumières. 

 Les Apprentis apprécieront énormément de tendresse envers leurs riverains proches et distants, pourvu que tous soient enfin affranchis au point d’exprimer leurs vraies convictions en public. Ce front chaud d’estime mutuel nous semblera prodigieux, ainsi que ses bienfaits.

« A ce jour, les gens paraissent incapables de comprendre l’amour comme concept politique, quoique ce soit exactement ce qu’il nous faut pour saisir le pouvoir constitutif de la multitude. La conception moderne de l’amour, elle est presque exclusivement bornée aux couples bourgeois et aux confins claustrophobes de la famille nucléaire. L’amour est devenu une affaire strictement privée. Nous exigeons une conception de l’amour beaucoup plus généreuse et moins étroite, devons récupérer sa conception publique et sa politique associée aux traditions prémodernes. Le christianisme et le judaïsme, par exemple, entendent similairement l’amour comme action politique qui construit la multitude. L’amour, cela veut dire précisément que nos rencontres expansifs et collaborations continues nous rendent joie. Il n’y a vraiment rien de métaphysique dans l’amour chrétien ou judaïque pour Dieu [ni celui islamique, etc.] L’amour de Dieu pour l’humanité et celui de l’humanité pour Dieu sont exprimés et incarnés dans le projet politique, matériel et commun de la multitude. Nous devons récupérer ce sens matériel et politique de l’amour : cet amour aussi puissant que la mort. Cela n’empêche pas que tu aimes ton époux ou ton épouse, ta mère ou ton enfant ; seulement que ton amour n’aboutisse pas là ; qu’il serve comme le socle de nos projets collectifs et la structuration d’une nouvelle société. Absent cet amour, nous ne sommes rien. » Micheal Hardt et Antonio Negri, Multitude: War and Democracy in the Age of Empire (Multitude : La guerre et la démocratie dans l’époque d’empire), The Penguin Press, New York, 2004, pages 351-352.

 Bientôt  débarrassés de notre renvoi obstiné de l’entendement et la camaraderie, nous ressemblerons à un infirme qui, venant d’être guéri par miracle, jette ses béquilles importunes. Les Apprentis encourageront toutes sortes de gemeinschaften : communautés d'affection, pour remplacer nos gesellschaften : communautés de l’œuvre et du devoir d’armes. 

Laisse-moi répéter cette idée. Ce front chaud de sympathie sera globale ; sa capacité d’inclusion, universelle — à tel point que nous ne saurions l’imaginer. 

Je suis reconnaissant au feu Randy Revell et à ses rassemblements sociaux et commerciaux sous le titre Context, Inc., pendant lesquels la tendresse spontanée de l’audience fut lâchée de façon routinière par ses employés et volontaires, et son énorme énergie créative, attelée aux projets futurs ― comme s’ils nous épataient d’une combine de magie à quiconque de dupliquer.

Les nouveaux partis politiques encourageront des communications électroniques et publiques de volontariats politiques. Ce sera à la majorité laïque des Apprentis d’avancer la politique d'information ; plus jamais à un mercenariat de désignés officiels, de tribuns de comité, de magnats médiatiques et de patrons de parti politique résolus à la réprimer. 

Une fois que ce ballon fantaisiste éclatera, nous serons consternés par l'inanité des politiques actuelles. Afin de l’expliquer, des Apprentis historiens feront appelle à l’allégorie de l’éléphant affamé gouverné par un cerveau de cafard : incapable de se nourrir même au centre d’un marché agricole. 

Cette efficacité en mesure inverse est risquée en soi. Tout le reste étant égale, il serait plus facile, par exemple, de manigancer du racisme en tant que chef de petit village, moins facile à partir d’une préfecture ou d’une région administrative, plus dur, d’un électorat métropolitain et encore plus depuis un gouvernement d’enjambement continental. Des bigots et psychopathes pourraient s’emparer du pouvoir à un certain cran de gouvernance, mais ceux actionnés par leur conscience morale se rallieront aux paliers supérieurs et inférieurs afin de les expulser. La résistance contre cette forme de bigoterie semble croître à chaque palier supérieur de gouvernance. C’est pour cette raison que la politique des grands-mères devra jouer le rôle d’observateur par-dessus tous. Elle  assurera que l’universalité des droits humains surpasse les préjudices locaux en toutes circonstances sauf celles les plus insignifiantes. 

 

Fustel de Coulanges décrit, sur la page 395 de La ville antique, Librairie Hachette, Paris, 1963, l'extraordinaire degré de temps et d’attention exigé de l’ancien citoyen grecque pour satisfaire ses obligations démocratiques. A peu près une fois par semaine, il dut auditionner de nombreux discours pour formuler ses questions de guerre et de paix, de vie et de mort autant pour lui-même que pour les membres de sa famille et sa ville. Sans avoir participé pendant toute la journée, il ne pouvait pas voter. 

Murray Bookchin dit, dans The Ecology of Freedom: The Emergence and Dissolution of Hierarchy (L’écologie de la liberté : l’émergence et dissolution de la hiérarchie) Black Rose Books, Montréal, 1991, réimprimé en 1995, p. 263, qu’il ne s’attend pas à ce que le citoyen « moderne » puisse soutenir ce fardeau de liberté aux dépens de son temps libre, de ses divertissements, son busyness et ses loisirs — soit la perte de temps institutionnalisée qu’impliquent ces mots. Les Apprentis s’attendront à ce qu’un grand nombre de passionnés épaulent ce fardeau dans l’Agora du monde. 

Il serait peut-être propice d’offrir 50.000 votes automatisés à chacun par jour. 

Je pourrai ajuster 1.000 de mes votes vers mon candidat mayoral préféré, 5.000 pour un certain représentant, 6.000 contre deux candidats dégoûtants d'un suffrage pour gouverneur, 20.000 pour soutenir le prélèvement d’une université communautaire, une vingtaine pour remplir le nid-de-poule d’une rue avoisinante, 5.000 pour recommander la paix dans un bled lointain déchiré par la guerre, et 5.000 supplémentaires afin de libérer des prisonniers politiques incarcérés dans une patrie éloignée. Je pourrai me servir de 7.980 votes restants pour pétitionner la cour du monde d’adjuger si, oui ou non, il fallait intervenir par là-bas… 

Au lendemain, je pourrai changer d'avis. Une certaine atrocité pourrait me pousser à appliquer chacun de mes votes au remplacement du commissaire de police de ma métropole. 

Je pourrai choisir de rédiger un projet de loi. Je le rechercherai sur le réseau virtuel avec d'autres Apprentis intéressés et nous assignerions nos votes pour le faire diffuser et ratifier. 

Des ordinateurs traceront chaque entré de vote. Le système laocratique tabulera ces décisions sans manipulation secrète ni frein bureaucratique.

 

« L’accaparement singulier de la démocratie, c’est la tyrannie d’une majorité, ou plutôt d’un parti politique pas toujours majoritaire, qui réussit à emporter des élections par force ou par fraude. Rompre cette pointe, c’est éliminer ce danger avec le système ordinaire de représentation qui le perpétue. Les électorats inégaux n’offrent aucune sécurité aux majorités ; ceux égaux, aucune aux minorités. Il y a trente-cinq ans, on a établi que le remède, c’est la représentation proportionnelle. Elle est profondément démocratique car elle amplifie l’influence de milliers d’individus autrement dépourvus de voix dans le gouvernement ; aussi rapproche-t-elle les hommes à l’égalité en assurant qu’aucun vote ne soit gaspillé et que chaque votant contribue à l’envoie au parlement d’un membre qui retient ses opinions. » Lord John Emerich Edward Dalberg Acton, The History of Freedom (L’histoire de la liberté) McMillan and Company, Ltd, London, First Edition 1907, pages 97-98. 

 

Il est évident que des ordinateurs sont vulnérables aux truchements politiques et fraudes électorales. Des avaries dans le recensement automatisé de suffrages l’ont confirmé. Nous reviennent à l’esprit les fraudes cruciales aux élections présidentielles en Floride de l’an 2000 et en Ohio en 2004 : en désaccord avec les sondages de sortie, ne permettant apurement fiable et sous le contrôle de contribuables politiques étant partisans : autant les chefs d’entreprise distribuant ces machines que les fonctionnaires supposés les surveiller. Sans rachat, sans correction, sans évolution administrative ni législative ni interdiction formelle de répétitions à venir.

A présent, ce doivent être « les Russes » coupables de tourner les votes de districts clés d’Etats clés, tous en faveur de Trump à marge risible. Il les lui fallait tous pour acquérir ces Etats et leurs votes électoraux, sans quoi, aucune victoire possible. Penses-s’y : les deux candidats auraient dû en gagner plus ou moins la moitié chacun, mais Trump les a saisi tous. Votes frauduleux, ce de quoi les Republicans accusent sans preuve leurs adversaires depuis. Et les Democrats, jamais. Quelles coïncidences incroyables !

Selon ceux effectivement coupables : « Nos politiques pourries nous ont menées dans l’impossibilité de gagner la prochaine décade d’élections et nous sortir des tricheries qu’elles nécessiteront. Soit : raffinons nos fraudes électorales au point de les rendre infaillibles, réduisons peu à peu l’ampleur de nos défaites à chaque cycle de suite électorale, et garantissons-nous la victoire dans l’avenir (Trump.) Après tout, personne d’honnête ne nous en retient, ni même la Constitution. » 

Hitler en aurait été fier. Quant à moi, cette politique frauduleuse me rend l’eau à la bouche, comme avant de vomir. Je dois me rappeler que nous commettons ces erreurs de rustaud afin de nous instruire comment les éviter une fois que nos politiques de provincialisme borné évoluent en celles globales et franchement cosmopolites.

Une corruption équivalente est à prévoir pour chaque recensement commercial à l’ordinateur : par exemple, ceux des bourses commerciales et leurs transactions informatiques. Ça n’est pas le cas, hormis l’exception rarissime, car beaucoup d’experts sont bien payés pour garantir l'intégrité des systèmes informatiques commerciaux. 

Ce sera le cas en atouts pour le système électoral d’Apprentis. En grands nombres, des Apprentis géniaux feront leur affaire, leur passion et leur honneur en assurant son intégrité. Les tricheurs potentiels seront surveillés de près et perdront vite leur opportunité d’y accéder et nuire. D’ailleurs, les voies de recensement politique s’accroitront à tel point multiples et redondantes mais entrelacés en validation mutuelle que personne ne pourra les saisir simultanément. Cela deviendra beaucoup plus difficile de corrompre les scrutins de vote de manière consistante mais intraçable. 

Chaque système atteint de corruption, ou seulement suspect de l’être, sera abandonné dans son intégralité et remplacé par plusieurs de meilleur fiabilité. Quant aux contacts (si innocents soient-ils) entre des politiciens et les gérants de ces machines de vote, ils seront scrutés sans merci et nuiront à leur réputation jusqu’à ce que de tels rapports soient considérés tabous : comme pour des avocats honnêtes envers un juré en dehors de la cour d’assises.

Sinon nous reviendrons aux scrutins sur papier plus faciles à contre-vérifier en temps réel et apurer ensuite, quoique leur recensement soit plus lent et laborieux. La vitesse maximale du reportage des votes, poursuivie au risque de graves tricheries: cela n’importerait que pour des agences d’actualités commerciales aux intérêts spéciaux à camoufler et sans grand-chose d’autre à reporter.

Ce qui reste des partis politiques et sociétés commerciales pourra rassembler les votes de leurs associés bien disposés et les assigner en bloc selon une plate-forme politique prédéterminée ; offrir des menus d'arbres de décision, analyses détaillées d’issues complexes et paquets prédigérés de votes pour chaque Apprenti en leur faveur. 

Autant que chacun recevra un nombre égal de votes, l’esprit renouvelé « d'une personne égale à un vote » remplacera l’électorat désenflé par les abus politiques de la désinformation : « un million de dollars égal à un vote ; un votant n’égal à rien. »

Il va sans dire que le « collège électoral » américain sera rejeté avec toute sa machinerie de dominance politique par des intérêts anonymes.

Une majorité d’abstentions à l’écrit forcera un nouveau plébiscite ‒ les candidats principaux antérieurs interdits d’y reconcourir ‒ jusqu’à ce qu’un candidat admissible soit élu. 

En outre, ce système permettra aux minorités maltraitées d'avancer leur cause condensée en renchérissant les priorités floues de la majorité. Il admettra à ceux fascinés par un certain sujet, plus grande portée sur cette matière, indépendamment de leur participation financière. Voici l'essentiel de la démocratie de petite envergure rehaussée au palier mondial. 

Ce texte préconise un parti politique multivariant d’enjambement global. Ses partisans amplifieront la mentalité paisible et relégueront en vestige celle d'armes. Il recommande quelques principes laocratiques mais non un modèle précis des fonctions administratives à venir. Celles-là devront évoluer de façon organique selon le consensus populaire et les usages paisibles en localité. Chaque culture retient son idéal de sagesse et de justice d'âge d'or dans la superconscience collective. Les Apprentis devront les choyer tous, chacun dans son propre cadre. 

 

« Mais ces objets généraux de toute bonne institution doivent être modifiés dans chaque pays par les rapports qui naissent, tant de la situation locale que du caractère des habitants, et c’est sur ces rapports qu’il faut assigner à chaque peuple un système particulier, d’institution qui soit le meilleur, non peut-être en lui-même, mais pour l’Etat auquel il est destiné. » Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, Bordas, Paris, Bruxelles, Montréal, 1972. Livre II, Chapitre 11.

 

« Il est impossible d’anticiper, de ce point de vue panoramique sur le temps, les particularités convenues de la structure institutionnelle, une fois que la conscience politique paraîtra qui engendrerait une révolution dans l'ordre mondial. Malgré une certaine mesure d'interactivité, les dispositifs de la gestion administrative sont des pousses de la conscience politique plutôt que sa source… » 

« …La nécessité est d’un nouvel élan politique, animé d’un côté par des buts planétaires et une vision cohérente, et de l'autre propulsé à l'action par l’intérêt particulier et le sens d'urgence. » Richard A. Falk, A Study of Future Worlds (Une étude des mondes à venir), Free Press, New York, 1975, page 154.

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COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net