World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- BRUIT BLANC + notes 2023

February 21, 2024 mark Season 22 Episode 2000

Quelques problèmes de gouvernance à grande échelle.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- BRUIT BLANC 

« L’homme doit constamment récapituler ses expériences et persister à découvrir, inventer, créer et avancer. Les notions de stagnation, de pessimisme, d’inertie et de laxisme sont toutes mauvaises. » Mao Tsé-toung. 

Jusqu’à présent, bien régir l'humanité en ébullition fut impossible en pratique. Même les Etats les mieux gérés ont permis à la menterie de ternir leur vertu ; la brutalité, leur justice. Etant donné le bruit blanc de la mentalité d'armes, l’abus et la terreur sont devenus les ordonnances sociales de routine. Il y eut tant de demandes, de distractions et de contradictions à traiter en concurrence ! L'attente de sagesse et d’équité est devenue chimérique.

« Une des raisons que les présidences de Kennedy et de Johnson ont manqué d’adopter une approche ordonnée et raisonnable aux questions de base du Vietnam, ce fut la variété et les complexités renversantes d'autres enjeux auxquels nous dûmes faire face. En simple, nous affrontions une tempête de problèmes, il n’y eut que vingt-quatre heures par jour et nous manquions d’ordinaire assez de temps pour y réfléchir avec soin. 

« Cette situation fâcheuse ne fut pas limitée aux administrations auxquelles j'ai servi ni même aux Etats-unis. Elle a existé à tous temps et dans la plupart des pays. Je n'ai jamais vu un examen pensif de ce problème. Elle existait alors, elle existe à ce jour et il va falloir la reconnaître et la prévoir quand un gouvernement s’organise. » Robert S. McNamara, En rétrospective : La tragédie et les leçons du Vietnam, Time Books, 1995, page xvii. [Mes italiques. Cotisé avec permission.] 

 

Le gouvernement chinois a souvent eu la douteuse distinction de régir dix fois plus d’individus que le prochain grand Etat sur terre. Nul choix là-dedans. Soit à quel point dégradée et en guerre contre elle-même, son empire a enduré plus longtemps que les autres dans l’histoire écrite. Aussi fut-elle pilonnée comme du bon acier par des vagues de barbares d'armes. 

En Chine, la formule la plus sincère de la gestion d'armes, dite l'école de la loi, parut pendant le chaos d'armes datant de 450 à 300 AEC, désigné « les Etats en guerre » quand des dizaines de millions de Chinois s’entre-tuèrent en guerre totale et en famines et fléaux subséquents. Shang Yang, Premier ministre de l'empire Chin, lista seulement deux composants gouvernementaux : guerre et agriculture. Il réduit la gouvernance en deux fonctions clés : enrégimenter autant possible de tueurs et les alimenter. Sa philosophie, dite légaliste, fut comparable au « réalisme politique » qui prédomine dans l’Occident actuel. Les robots militaires optimiseront cette formule, à notre perte totale.

Pas mal pour une nation dont diverses factions combattantes ont enterré vivante une armée de 200.000 prisonniers rebelles, à deux reprises, et laissé la famine emporter trente millions de riverains en cinq ans, deux fois aussi ? Des motivations sans égale pour agencer ses affaires un peu mieux la prochaine fois. Je te laisse imaginer les spectres qui ont dû hanter les cauchemars des gérants à l’époque !

Les maîtres d'armes chinois des Etats en guerre auraient trouvé bonne compagnie en comparant leurs notes avec des réactionnaires modernes, à supposer que de tels paranoïdes racistes eussent pu s’entretenir franchement entre étrangers. 

Des démocrates du dollar peuvent s’appeler Republican (bananier), Democrat (corporatif) néo-libéraux (donc élitistes corporatifs), conservateurs, travaillistes, populistes révolutionnaires, radicaux institutionnels, partisans du peuple, royalistes féodaux, militaristes fascistes ou absolutistes impériaux. Ce qui fulmine au fond de leurs calculs, c’est leur crainte morbide de guerre à l’outrance entre ceux nantis et ceux pauvres. La dissemblance entre ceux de droite et de gauche, c’est leur prévision du sortant « victorieux » de cette guerre ; quoique personne, ni riche ni pauvre, n’a jamais gagné quoi que ce soit d’un conflit tellement stupide et destructif.

Ceci dit, la pensée politique chinoise se consacre pour la plupart à la paix, à l'harmonie sociale et aux valeurs particulières de retenue et de sagesse. De la flexibilité du bambou, ses doctrines mohistes et taoïstes concurrencent favorablement avec les meilleures offrandes ailleurs. 

Les civilisations d’armes ont publié des tas d’ouvrages de philosophes d’armes et pas grand-chose d’autre. Mengzi et son œuvre les dominent de la tête et des épaules : l’une des gloires de la Chine. Une culture moins magnifique les aurait fait disparaître comme ne comprenant que de la mentalité paisible. Comme on dit au monde Anglo-Saxon : « Ton projet n’est pas commerçable. »

 

« L’empereur Hui de Liang dit : Je me suis tout à fait dévoué aux soins de ma nation. Si la famine arrive au nord de la rivière, je déplace des gens à l’est de la rivière et du grain au nord de la rivière. Et si elle se plante à l’est de la rivière, je fais l’opposé. Je n’ai jamais constaté une telle dévotion de la part des gouvernements de pays avoisinants, nonobstant que leurs populations s’augmentent par grands bonds, alors que la mienne, à peine. Comment cela ? »

« Vous appréciez la guerre » entama Mencius, « ainsi puis-je emprunter une analogie de guerre. Les tambours de guerre battent, les armées se croisent, et aussitôt que sonnent les glaives, les soldats jettent leur armure et s’envolent, l’arme à la traîne. Certains fuient trente pas et s’arrêtent, d’autres, quinze et s’arrêtent. Est-ce que ceux qui ont couru la quinzaine sont justifiés de rire de ceux d’une trentaine ? »

« Bien sûr que non » répondit l’empereur. « En vérité, ils n’ont pas filé tous les trente pas mais ont filé tout de même. » 

« Si vous l’avez compris, vous ne brigueriez pas davantage de population que les pays avoisinants. Voyez bien : quand les saisons de récolte ne sont pas ignorées, les gens ont davantage de grain qu’ils n’en peuvent manger. Quand les étangs ne sont pas fouillés avec des filets au petit maillot, les gens ont davantage de poissons et de tortues que ce dont ils peuvent manger. Quand les forêts monticoles sont coupées selon leur saison, les gens ont davantage de bois que ce dont ils peuvent s’en servir. Quand il y a davantage de grains et de poissons que ce dont ils peuvent manger et davantage de bois que ce dont ils peuvent s’en servir, les gens nourrissent la vie et endeuillent la mort en tout contentement. Un peuple qui nourrit la vie et endeuille en contentement la mort, voici le début de la voie impériale. »

« Quand les fermes de trois hectares ont des mûriers autour du mas, les gens portent de la soie à cinquante ans. Et quand les saisons propres aux poulets, aux porcins et [aux bétails] ne sont pas négligées, les gens mangent de la viande à soixante-dix ans. Quand les fermes de cinquante hectares ne violent jamais la propre saison, même les familles larges n’entreront pas dans la faim. Prêtez bonne attention à l’instruction de l’école villageoise et étendez-y les responsabilités familiales de l’enfant. Alors, quand luiront leurs cheveux argentés, les gens n’iront pas tirer de lourds fardeaux par route et sentier. Nos gens aux cheveux noirs, libérés de la faim et du froid, portant de la soie et mangeant de la viande à soixante-dix ans : il n’y a jamais eu de temps pareil dans l'absence d’un empereur incontestable. » 

« Mais vous ne considérez pas le lendemain quand les gens donneront leur grain en surplus aux cochons et aux chiens. Ainsi, quand des gens meurent de faim dans la rue, vous ne concevez pas de vider les entrepôts pour les nourrir. Des gens meurent et vous vous dites, Ce n’est pas ma faute, c’est la récolte. Comment cela diffère-t-il de poignarder quelqu’un à mort et puis se dire, Ce n’est pas moi, c’est le glaive ? Cessez de rendre blâme aux récoltes, et les gens s’attrouperont à vous depuis partout sous les cieux. » Mencius (Mengzi), p. 6.

 

Encore que le confucianisme accentue trop le pouvoir en lieux publiques et privées. Jusqu'à l'arrivée du communisme, la politique chinoise a sauté les exigences administratives. Elle comptait sur l’idéal mandarin pour appliquer une bureaucratie homogène et centralisée du haut en bas de la société. Cette approche en formule favorisait le perfectionnement individuel, la puissance gouvernementale et la rigide cohésion sociale, entérinée à chaque palier par des figures d’inflexibilité paternelle et leurs subalternes dociles. 

 

Le Parti communiste chinois perd son mandat du ciel en abusant de ses pauvres par corruption d’élite, ses minoritaires raciaux et fidèles par fiat, et ses peuples adjacents (Xinjiang  Uyghurs, Corée du Nord, Hong Kong, Taiwan, Vietnam, Cambodge, Tibet – tous abusés). Ses récents désastres climatiques peuvent résulter de cette perte. Chacune de ses stratégies de somme nulle vis-à-vis de ses voisins nationaux l’enlève d’un pas de plus de son devoir global. La Chine ne se rendra pas honneur avant qu’elle ne duplique de façon compulsive la compassion éclairée des meilleurs empereurs de son histoire.

 

Pour la Chine et d'autres empires complexes, les seules solutions de rechange ont semblé être : 

·       Centraliser la prise de décision. Enlever le contrôle des mains de ceux au raz des pâquerettes, retenant meilleure prise sur la situation actuelle. Fonctionner par fiat, tout en souffrant les retards inévitables du contrôle des ordonnances.

·       Décentraliser ce contrôle. Dans l'absence de dépêches efficaces, opposer les intérêts particuliers en concurrence, empiler la surabondance et la pénurie dans diverses régions et permettre au conflit paroissial de franchir le seuil chaotique de turbulence. 

·       Se rendre. D’époque en époque, des nomades à cheval, en chariot et en jonque ont patienté dans les ailes, avides de renverser chaque dynastie chinoise dont la dévotion au militarisme parut trop hésitante. Les premières nations industrielles de l’Occident ont récemment cessé d’adopter ce rôle ? 

·       Quand la guerre civile ne parvint pas à induire la faiblesse requise, une certaine combinaison de famine, d’inondation et de peste purent conclure l’affaire. http://www.physorg.com/news198301240.html (en anglais.) 

 

Bien que la Chine soit célèbre pour l'énergie, le génie et l'autodiscipline de ses citoyens (singulièrement comparables aux Français) ce dilemme passif-agressif a déclenché de nombreuses crises d’anarchie aux mains de seigneurs de guerre. L’absence de solutions de rechange valides provoqua conflit de bascule entre l’aveuglement central et la rapacité périphérique : le cas comparable dans toutes les sociétés de telle complexité. 

Nulle doctrine absolue ne répond bien à chaque dilemme de la condition humaine. En tentant de microcontrôler les complexités sans limite de l’existence humaine, des commandes paternelles se sont entassées « faites toujours » et « ne faites jamais » qui ne sont parvenus qu’à s’entre dérailler. 

Les doctrines autoritaires ne sont que des tentatives méprisables de simplifier les issues d’extrême complexité à la norme simpliste d’un dogme inflexible. Autant vaudrait nager les pieds enfouis dans un seau de béton, sinon, comme disent les Chinois, « Se bander les pieds afin de prévenir son progrès. »

L’Apprentissage global et libre peut remédier à lui seul notre manie de réduire la réalité fractale en formules de simplicité fixe. Au lieu de pétrir chaque personnalité dans un moule pinçant de comportement approuvable, un chambranle sociétal fort, flexible et raisonnable étayera les talents particuliers de tous, éclaircira leurs aspirations, identifiera et compensera leurs apports passionnés. 

 

Selon l’avis d’Apprenti, beaucoup de pays en voie de développement érigeront des mégastructures géantes et avaleuses de cités, comme décrites par Robert Silverberg dans le livre Les monades urbaines (The World Inside, « Le monde au-dedans ».) Leur modèle fonctionnel en miniature pourrait être l’arcologie de Paolo Soleri, du nom d’Arcosanti en Arizona. 

L'on pourrait témoigner d’un rassemblement équitable et bien ordonné de grandes populations dans des structures énormes, plantées sur leur talon aiguille au lieu du pied plat des villes et banlieues actuelles. Le territoire périphérique, comportant des populations très réduites, serait réaffecté à l'agriculture et la restauration écologique. Dans ces conurbations géantes, la sûreté particulière et celle collective dépendront du luxe autant physique que politique que ces cessionnaires trouveront dans leur nouvelle demeure. Leur coopération enthousiaste sera indispensable pour y soutenir la bonne vie. Des demi-mesures et des compromis pour seul but d’en réduire les coûts, écrasés sous des doses coutumières de contrainte et d'embrigadement, provoqueront des désastres aux dimensions de fatalité dépassant celles aux mains des Khmers Rouge. 

Aussi, les habitants des Etats-unis, de la Chine, de l'Europe et des tigres d'Asie libèreront de leur lot de misère ceux d'Afrique, d’Amérique latine et de ce qui reste de l’Eurasie communiste. Ces nouveaux plans Marshall (la nouvelle route de soies parmi d’autres) ressembleront, quant aux coûts et résultats, aux plans de développement économique qui ont tiré sur leurs pieds l’Europe occidentale, le Japon et les petits tigres d’Asie d'un coup sec à la suite des ravages de la deuxième sic guerre mondiale. Le premier monde et son bon vieil intérêt particulier dicteront le développement de robustes économies neuves dans ces régions prises de pauvreté, afin de promouvoir d'énormes marchés neufs de marchandises et services en deux sens. 

Nous devons découvrir des nouvelles industries énergétiques, avant d'être suffoqués par celles contemporaines. Les Apprentis dans ce genre, habitants du tiers monde, soutiendront ce front tropical de renouveau. 

En Colombie, la commune de Gaviotas nous offre un remarquable modèle de transformation soutenue par la population indigène. Voir le livre d’Alan Weisman, Gaviotas : Un village pour reconstruire le monde, Chelsea Green Publishing Co., Vermont, 1998. Voir aussi Gaviotas, douée du génie de Paolo Lugari ; et Nader Khalili avec son dôme de Roumi en Arizona. 

Les Apprentis multiplieront et raffineront ces efforts de génie dans des millions de communautés en voie de développement. Leurs œuvres-maîtres nous remettront des fortunes hors mesure et d’autant plus de sagesse.

BRUIT BLANC 2023 notes de haut en bas

Lignes droites, angles carrés et tours de boîtes nous définissent et nous confinent en paysages et habitations inamicales aux êtres humains, inutilement sur-mécanisés et écocides à long terme. Cependant, un vaste réseau sous-financé d'architectes et d'urbanistes rêve de nous sortir de ces boîtes contre nature et de nous ramener en structures vives et respirantes, bien sécurisées, construites en vue du confort humain et de la santé à la fois mentale et corporelle.

Parmi ceux-ci, Moshe Safdie et son Habitat 67 brillent de mille feux. Ses pentes de boîtes adaptées à la vie familiale (trouvées partout en Israël, construites aux années 1970) devraient devenir des structures partiellement cintrées à l'aide de dessins CAO et d'imprimantes 3D de bâtiment ; soit des unités, modulaires préfabriquées, soit coulées sur place si possible. Retour aux dômes de Roumi, mais tassés en hauteur.

Les cadres de tours urbaines peuvent être dépouillés des dispositifs de bureau et rideaux de verre. Au lieu, des modules de logements familiaux seront insérés autour et entre les puits de service public. On laisse intact un étage de bureaux tous les dix ou vingt étages, plus de la vente au détail et des services de petite ville (ordinateurs, mairie, services de secours, cliniques) en bas ; plus piscines, salles de sport, écoles, tout ce qui fait demande dans ce quartier.

True Zero Building, par le Dr. Eugene Tssui, fait model de projets plus amples d’architecture révolutionnaire au bon sens écologique. Ses idées diffèrent, quant à leurs contenus et résultats, des nôtres aujourd’hui. Les siennes sont plutôt meilleures : moins de contradictions, dépenses supplémentaires et faiblesses que les nôtres. Réoutiller tout ça sera certes difficile, mais la ré-apprentissage de toute l’industrie du bâtiment, beaucoup plus.

David Sheen est le promoteur de l’architecture écologique sans compromis. Ses exigences extrêmement compliquées et difficiles sont élémentaires pour une personne réfléchie. Tu te demanderas : « Pourquoi pas héberger les gens à sa façon. », Chaque habitant de ses structures les adopterait avec gratitude. Ces habitats à flanc de colline et de tours nécessiteront beaucoup plus d'études pour robustesse, simplicité, bonne affaire, et amélioration de la vie.

Des modèles modernes, inspirés par la maison longue iroquoise, offriraient bons abris aux réfugiés et sans abris. Organisés correctement avec bonne gouvernance, assainissement de l'eau et des vivres, ils relèveraient des communautés brisées, favoriserait des petites entreprises, les protégerait du crime et des éléments. L’échafaudage et les revêtements doivent être modulaires et normalisés pour en faciliter l'installation, la réparation et le démontage. 

Les grandes populations des régions frappées par la famine seraient évacuées vers les rives de la mer, d’une bonne rivière ou de la source de pluie la plus proche, afin d’y être mieux hébergées et approvisionnées. Les maisons flottantes, résistantes à la tempête doivent être ingéniées : soit perchés sur radeaux de biomasse flottante, soit reliées ensemble et à la rive par racines partagées.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net