World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- EN VOYAGE -

February 24, 2024 mark Season 22 Episode 2200

Des avantages du long voyage.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- EN VOYAGE ! 

Les Apprentis confrontent un embarras fondamental. Le prolétariat d'info ne peut plus prêter tant d’attention aux monologues vains de l'élite, ni elle, diffuser tant d'absurdités. Les habitudes qui nous ont semblés réconfortantes ont abouti en cul-de-sac. Petit à petit mais de manière certaine, nous les laissons tomber.

Le cosmopolitisme, l’urbanité et la randonnée doivent être promus dans toutes les populations. 

En optimisant la formule de menace, nos sociétés ont amassé assez de richesse « excédentaire » pour hérisser d’armes modernes des centaines de millions de soldats, les expédier pour semer le chaos d’année en année, là où des élites d’info souhaitent focaliser leur fureur ― du moins au début. Ensuite, cette friche de Mars étalera sa casse là où la moins souhaitée (lis au seuil de ta porte) de façon aussi abrupte qu’inexorable.

Si l’on avait sagement investi ce dividende dans le monde paisible, on aurait pu anticiper d’énormes récompenses de retour : de quoi permettre à chacun de voyager là où il veut, approfondir son érudition à vie et introduire une nouvelle langue mondiale. Ces projets et leurs analogues paisibles engendreront une crue exponentielle de profit et d'opportunités en aval. 

Dans l’absence de monstrueux frais militaires et leurs dégâts collatéraux dont tout le monde s’attend, les Apprentis pourront fournir de modestes conforts à tous, sans tenir compte de leur lieu d'origine, recommandations ou contribution réciproque. Les gains de retour offriront des profits faciles. J’indique ici une richesse communautaire inimaginable. Prier consulter Mengzi quant à la richesse.

 

La plupart des Américains conviendrait que les Etats de Kansas et de Missouri n’ont rien à gagner et tout à perdre d’une confrontation militaire entre eux. C’est le cas pour au moins sept raisons.

1.    La guerre fend des liens d'estime, de confiance et de commerce. Le rétablissement de ces liaisons prendrait des dizaines d’années. L'Amérique doit encore se remettre de blessures qui purulent depuis sa guerre civile dite « achevée » il y a sept générations. 

2.    Un impartial gouvernement fédéral fournit à chaque Etat le moyen paisible de résoudre leurs désaccords. Est-ce qu'un habitant du Kansas pourrait se plaindre honnêtement que « Ces Missouriens bénéficient de favoritisme au Congrès américain » ?

3.    Dans chaque Etat, la vaste majorité demeure fidèle à l'idéal fédéral. Elle s’identifie avec une collectivité supérieure qui semble lui rendre avantage, et ferait taire sa minorité prismatique, par force si nécessaire. 

4.    Les deux Etats profitent d'accès illimité aux ouvriers et ressources l'un de l'autre, sans tariffs ni quotas supplémentaires. 

5.    L'armée fédérale puise autant de ces deux Etats que des quarante-huit autres. Elle seule se vante d’un inventaire d’armes en bon équilibre et d’une armée aguerrie et bien trapue. En cas de bagarre, elle surenchérirait les atouts militaires d’Etats particuliers.

6.    Du point de vue militaire, l’ensemble est plus fort que la somme de ses constituants, offrant meilleure sécurité contre des menaces domiciliaires et étrangères. 

7.    Les deux partagent la même langue, culture et constellation de métaphores politiques. Il ne reste d’issue pour justifier la guerre entre ces Etats. 

 

Pour ces raisons, leurs fonctionnaires n’ont pas besoin de veiller des nuits tardives, inquiets que la garde nationale avoisinante ne les envahisse au petit matin ; leurs législateurs, avancer des projets de loi pour fortifier leurs frontières, mettre une armée sur pied de guerre, ou établir des réseaux d’espions entre ces Etats. Le dingue qui suggérerait de telles bêtises serait flanqué à la porte à grands éclats de rires. 

Alors, pourquoi pas entre les Etats-nations du monde entier ?

Certes, il fut un temps, les Kansans et Missouriens endurèrent des conflits féroces. L’Euro-américain et l’Amérindien n’ont pas pu accepter la réciprocité de leurs contradictions socio-économiques. Aussitôt, l'autorité fédérale prit fin et des élites de bataille locales se sont adonnés au banditisme militant pour forcer la question de l'esclavage. Une fois que cette folie s’est terminée, la première bagarre reprit son dénouement génocidaire. 

Malgré cela, n’importe quel va-t’en-guerre américain peut trouver d’autres raisons pour maintenir la paix entre ces Etats. Si elle peut durer entre Kansas et Missouri – inviolée quoique non imposée – sa validité ne peut pas être dédite ailleurs. Il s’agirait d’instituer les mêmes préposés partout, sans permettre d’infraction. Les Etats-unis du monde, en sus et en amont du modèle américain mais émulant sa grandeur.

Je ne comprends pas ces Américains (en grande majorité ?) qui trouvent  dans ce modèle une atteinte à leur vie et liberté. Qui leur a débité cette fourberie ? Au contraire, l’Amérique serait l’aune et l’exemple aux autres d’imiter tant qu’ils en seraient capables. Elle gérerait le monde non par force brute mais par son exemple éclatant. Les bienfaits américains seraient renforcés et ses méfaits, abandonnés comme des vilénies indignes.

Les puissants Etats de New York, de Pennsylvanie et de Virginie se portent mieux quand ils sont unifiés ; leurs populations sont plus riches, mieux affranchis et sécurisés que si elles s’affrontaient. Les nations américaines, russes et chinoises ne seraient-elles pas autant mieux compensées si fédérées avec celles restantes ?

Quel mal là-dedans ? 

 

Il se pourrait queles Etats-unis (ou d'autres pays?) rejettent le projet du futur gouvernement mondial, ainsi que l’élite américaine a rejeté le contrôle des Britanniques pendant sa révolution, pour se protéger du fisc étranger et transposer ce fardeau au dos des pauvres chez eux. Sans quoi, sous la tutelle britannique, les Etats-unis se seraient transformés en une version plus populeuse du Canada ou de l'Australie (quelle effroyable extinction de liberté !) 

Quand les Apprentis consolideront le monde paisible et orienteront la population mondiale à une paisibilité de justice et de bien-être inédites, le nationalisme américain pourrait devenir encore plus répressif ; en effet, la réplique de ses ultra au monde paisible pourrait être leur adoption de fascisme encore plus expansif. Aucune surprise là-dedans, étant donné la tendance des Republicans actuels. Le pire aboutissement ? La guerre mondiale entre les Apprentis progressistes et les ploutocrates retranchés aux USA et ailleurs. Ce conflit s’amorcerait avec des tactiques de routine historique aux Américains, de sabotage furtif, d’assassinat sélectif et de terrorisme réflexif à l’encontre du moindre indice de réussite progressiste. Voir en Iran, Chili, Nicaragua, etc., durant la dernière centaine d’années.

Dans ce cas, les Etats-unis devront être concédés leur désaccord hargneux et isolés du restant du monde. Les Apprentis accueilleront les plus brillants volontaires américains en appui du monde paisible ; ainsi que les meilleurs enfants nés au cœur-lieu Republican ont tendance à déménager aux côtes atlantiques et pacifiques de l’Amérique, une fois adultes, parce que leur raison et empathie l'emportent sur la cupidité, la bigoterie de serre chaude et la satisfaction de gérant du genre tiers-monde, qu'ils ont trouvés retranchés chez eux ; ces derniers traits désignés avec suffisance « exceptionnalisme américaine. » 

Si les Apprentis sont assez patients et retenus face aux provocations sanglantes qui leur seront infligées, l’opinion majoritaire en Amérique finira par saisir les avantages du monde paisible et le rejoindre dans des conditions réciproquement acceptables, même si une petite minorité d'esclavagistes en herbe devra être maîtrisée une fois pour toutes. 

Ce renforcementdu monde paisible semble davantage prometteur que l’assaut sur les territoires et populations les plus riches de la terre pour contraindre leur conformité au monde paisible. Les Apprentis imposeront leur veto contre cette sorte de débauche typique de la terre en armes. La Satyagraha des Apprentis sera testée à l’outrance.

 

Sans doute, des allocations irrésolues d'eau, des conflits de race, de classe, et d’autres contestations pourraient raviver l’animosité militante entre ces Etats, notamment quand le réchauffement global se mettra à cuire le monde au sérieux. En attendant leur identification et réclusion, de talentueux psychopathes et sociopathes persisteront aux pires contrecoups. Parmi ses responsabilités fondamentales, les administrations d’Apprentis prendront ces conflits en main et les résoudront en paix avant qu’ils ne se rendent en nouveaux prétextes de brutalité. La cour du monde et ses jurés  en seront les ultimes arbitres. 

Un autre mythe d’armes réclame du débridement et la guérison qu’il pourrait occasionner. D’après certains militants enragés, leurs querelles se sont tant envenimées auparavant, leurs maux, rendus tant impardonnables, et des vendettas les ont pénétrés à telle profondeur qu’aucune paix durable n’est envisageable. 

Jadis, la nation suisse (et d’autres régions similaires) ressembla aux Balkans récents : son beau paysage taché de massacres factionnaires. Ses cantons se sont battus pendant des siècles en tant que belligérants rauriques, séquanais, ubériens, allobroges et membres d’autres tribus ; Helvètes, Celtes, Gallo-romains, Allemagnes, Raetiens et parleurs de Romanche. Ils furent maniés comme des guignols en tant qu’alliés fidèles d’impérialistes français, bourguignons, romains du saint-empire autrichien, savoyards et métropolitains de l’Italie désagrégée.

Pendant la bataille de Mortgarten en 1315, les guerriers montagnards des cantons agricoles d’Uri et de Schwytz massacrèrent les citadins bardés de Zoug, de Lucerne et de Zurich sous le commandement de Frédéric, frère du Duc Léopold I d’Autriche, que les Suisses fédérés abattirent plus tard à la bataille de Sempach. La dissemblance entre l’ennemi et le compatriote ne semble être qu’une question de permettre au temps de déferler leur histoire et d’étendre le cadre de leur acceptation mutuelle.

D'âcres disputes entre des sectaires catholiques et protestants ont renouvelé des centenaires de conflit séculier. Autant avant qu’après de s’être fédérés, ces cantons se sont agressés au sujet de droits féodaux, relations étrangères, priorités urbaines et rurales et conflits de classes. Pendant des siècles d’hivers mordants, des Suisses ont brûlé des villages suisses, violé des Suissesses et affamé leurs enfants au cours de meurtrissures organisées. Dans l’avenir, on décrira l’histoire des Etats-nations sur la terre en armes pareillement. Des infractions inexcusables et des actes de vengeance incontournables se sont tassés plus hauts que les Alpes — tout cela réduit en ancienne histoire.  

Les Suisses ont engagé leurs fils belliqueux comme mercenaires ; ils ont encouru un million de pertes aux champs de bataille à l'étranger. Ils se sont confrontés lors de plusieurs guerres civiles, tant face à face chez eux que par l’intermédiaire d’armées étrangères. Leurs mercenaires furent notoires pour leur férocité ; ils n’ont ni accordé ni supplié merci qu’aux ordres de leurs patrons et pas toujours alors.

Les habitants sereins de la Suisse contemporaine (et d’autres amalgames complexes de peuples ethniques) pourraient brandir les mêmes revendications outragées : celles mêmes que les agresseurs croates, serbes et bosniaques ; irlandais du Nord, afghans, sri lankais, indonésiens, et habitants du Moyen Orient se crachent dans la figure sans hésiter. Cette liste peut s'étendre aux longueurs aussi prévisibles que lassantes, quand chaque militant doit une dette de sang de longue date à un campagnard, sinon convoite son territoire pour y agglomérer un « grand Etat-nation ethnique » de fantasme historique et de militarisme suicidaire. 

Nicklaus Von Flüe fut un humble moine suisse qui s’accrocha à sa grotte alpine pour y prêcher fédération et paix, jusqu'à ce que des gens désolés aient résolu de l'écouter. Une fois éclairés, ils ont conclu qu’ils ne résoudraient jamais leurs différends à main armée sans s’asservir aux puissances étrangères qui orchestrèrent leurs querelles. Le bon sens transforma des héros de guerre civile en alliés bienvenus ou en fugitifs désespérés. Leur canton d'origine et la nature de leur fantaisie particulière furent moins importants comparés à leur dévotion à la paix interne et sa pratique concrète. 

Après des années d’essais et d’erreurs – puisque meilleure idée leur manquait et puisque, contrairement à nous, ils ont remédié cette lacune – les Suisses ont négocié des promesses complexes de non-agression. Ces engagements ont lié chaque canton avec ses voisins de façon paisible, les ont alliés contre toute agression étrangère, engagés à arbitrer leurs disputes et séparés durant. Encore plus important, ils ont contresigné des pactes « de s’apposer nette » : les adhérents à cette alliance ont du promettre de ne plus se mêler aux disputes de cantons tiers. Aucun d’eux, n’importe  sa puissance particulière et ses prérogatives coutumières, ne pouvait affronter tout seul le restant et s’attendre à croître. 

La nation suisse s’est rendue riche, puissante et assurément neutre en criminalisant la guerre interne et en interdisant les aventures outremer. Les habitants de la planète entière pourraient s’offrir bien-être semblable en pratiquant la même chose. Chaque nation sur terre doit admettre une longue histoire de guerres civiles sur la terre en armes, celles distantes et proches, avant de pouvoir assurer la paix interne. La terre entière est évidemment la plus récente nation de l’humanité. Afin de s’élancer dans l’espace, elle doit établir une paix interne, intègre et sûr. 

On l’accomplirait en jetant un filet de traités de paix sur la terre entière. Autant ceux assez faciles à négocier (entre les Etats-unis et le Canada, disons) mais surtout entre les pays les plus récalcitrants, (les deux Corées, la Grèce et la Turquie) autant qu’entre des minorités subjuguées et leur gouvernement répressif. Ceci, pourvu que les profanateurs de la paix souffrent de sanctions et de poursuite implacable. 

De vastes réseaux neufs d’Apprentis réconcilieront des peuples autrefois méfiants, promouvront une forme sereine de confédération suisse et criminaliseront la guerre. Etant donné beaucoup plus de calme pacifique et de frais militaires diminués, les opportunités commerciales et ses profits en expansion fleuriront outre mesure. 

Nous avons été niés cette prospérité planétaire par des extorqueurs de Prisme et le restant du populo hypnotisé en paralysie hystérique. 

« L’Etat souverain » contemporain et ses forces de hargne forment un gang hyper-organisé qui longe au coin de la rue, se curant les dents au cran d'arrêt en titane. Quand le progrès social menace leur seigneurie, ils attaquent leur population maîtresse, tout en désignant ce barbarisme « de la sécurité interne. » Des agresseurs prismatiques en complicité globale ont recours aux assauts identiques – soit la diversité de leurs dispositions géographiques et politiques – de façon entièrement prévisible. 

On pourrait conclure que la guerre est un problème de santé publique : une pandémie planétaire. Dans ce cas, des forces spécialisées dans l’entretient de la paix mettront en quarantaine la zone infectée par la guerre, l’isoleront d’influences externes corruptrices et mettront fin au combats locaux, soutenues par toute la puissance industrielle, militaire et informatique de la planète. Des millions de volontaires civils reconstruiront ce qui fut détruit et satisferont les revendications locales qui ont mené les locaux au combat. 

Des services en prototype de groupes d’intervention des Apprentis incluent le groupement allemand de Ruppert Nuedeck, Cap Anamu ; les Médecins sans frontières d'origine française, d’administration belge et d’engagement global ; et celle américaine, Témoins de la paix. Des millions de candidats volontaires pour le monde paisible traînent ci et là bien endimanchés mais sèchant leur rendez-vous. Nous devons inspirer, organiser et déployer ces corps d’armée du monde paisible.

Une mairie ne peut pas résoudre ses problèmes d'infraction publique en écrasant des quartiers entiers. Des directeurs d’armes ont répété cette alternative en Rome antique, à Paris avant et après le troisième empire, à Philadelphie en 1985, en Gaza palestinien et ailleurs, quand ils y ont pu l’abuser sans grands problèmes. Ils ne le réussissent non mieux en vendant des armes à la moitié des artisans du crime ― quoique certains réactionnaires le considèrent bonne affaire et bonne politique. Au premier rang ces jours-ci, le soi-disant « Conseil de sécurité » de l’ONU.

A l'échelle planétaire, nous devons dupliquer nos villes les mieux policées : enrayer la brutalité organisée, améliorer les services publics et encourager tous ceux privés qu’exige le monde paisible, rien de plus ni de moins.

A la suite de son hajj (pèlerinage à La Mecque) Malcolm X entama son jihad contre sa rage et en faveur de la fraternité humaine. Il découvrit que des musulmans blancs pouvaient être aussi amicaux envers un homme noir, que des racistes chrétiens lui avaient été injurieux aux Etats-unis. Cette observation lui permit de changer d’avis concernant la nécessité de la guerre totale contre les blancs. Il se résolut à promouvoir la paix, là où il avait incité la guerre. Son subséquent martyre pour la paix offre une bonne leçon des bénéfices précieux de voyages en masse.

Comme Ho Chi Minh qui, malgré sa lutte acharnée contre la tyrannie colonialiste française et le militarisme brut des américains, ceux-desquels il méprisait pour bonne raison, n’a jamais lâché son affection pour les peuples français et américains, ni son admiration pour leurs éclatants idéaux politiques qu’il apprit de ses aïeuls européens lors de son périple. 

 Et aussi Martin Luther King. On pourrait affirmer qu’il ne fut pas assassiné pour avoir prêché la justice raciale (il l’avait accomplie pendant des décennies sans être tué) ; mais parce qu'il a commencé à prêcher l’ultime sujet tabou, la paix sur Terre. C'est pour cette hérésie qu’on aurait permis sa mort. Son ultime prêche de pacifisme, soigneusement censurée et oubliée par tout le monde dans son dossier posthume.

Quant au chauvin moyen ignare que l’humanité semble produire en série (à chacun desquels j’aimerais demander : n’as-tu jamais vécu parmi tes adversaires ethniques ?) celui-là pourrait découvrir que les nations et les races qu’il avait simplifiées et haïs en bloc sont des assemblés nécessairement complexes d’individus qui lui ressemblent, plutôt comparables à ses bien-aimés, souvent disposés à lui livrer des gentillesses spontanées, donc en bonne mesure d’être admirés sinon tolérés sans façon. Ainsi éviterait-il le dilemme du xénophobe : quiconque généralise au sujet de l’humanité, soit dans son entièreté soit en partie, a probablement tort, à moins qu’il l’aime en totalité et en partie. 

Afin de faciliter ce changement d’avis, on devra développer des réseaux de transport global bon marché et fiables. Des atouts internationaux de transport et de casernement militaires seront démilitarisés, rénovées et enclenchées pour l’usage de tous sur base subventionnée. Des programmes massifs d'échange d'étudiants troqueront les enfants d’adversaires militaires récents et les réuniront avec ceux restant chez eux pour cette année scolaire. 

Un assortiment tellement insolite devra être surveillé de près. Les Apprentis devront éviter d’inonder une communauté close avec des intrus importuns, au risque de raviver la xénophobie locale ; ni livrer des jeunes innocents à la merci de chauvins locaux disposés à leur infliger rancœur ethnique. Des parents idéalistes auront à décider s’ils peuvent risquer la sécurité de leurs précieux enfants en faveur de l’idéal des Apprentis. Les autorités locales devront assurer que les gardiens de ces nouveaux-venus (enseignants, guides, chaperonnes et leurs liaisons de police) en soient qualifiés – peut-être à la suite de leur propre voyage d’étude et stage culturel chez l’ancien ennemi. 

Par ailleurs et tout d’abord, la richesse, la santé et l’érudition devront être à peu près égalisées à travers la planète. Autrement, en sautillant le long et large du globe, des criminels, des réfugiés économiques et des porteurs de maladies exotiques satureront des pays prospères et décourageront la poursuite de ce projet par leurs populations riches. 

Des interventionnistes dédiés et sacrificatoires contrecarreront les massacres qui succéderont ceux à Beyrouth, Sarajevo, Kigali et Alep, sans quoi. Ordinairement, le martyr paisible, soigneusement publié, refoula sur leurs talons de brutales élites bien établies d’armes. Des exemples incluent les Kalingas du remords d’Asoka ; la vague de saints martyrs qui précéda les bureaucraties de religions de masse (ces martyres fuyant sans doute leurs propres bureaucrates religieux d’armes, qu’ils aient été catholiques, islamistes our bouddhistes) ; le massacre de protestataires gandhiens à Amritsar ; les manifestants sacrificatoires contre l’impôt du sel à Dharesana près de Sourate; les (freedom riders) usagers de bus de la liberté en Amérique des années 1960 ; les protestataires de guerre à Kent State, fusillés en panique par des troupes inaptes ; Steve Biko et ses compagnons brutalisés à mort en Afrique du Sud ; les « disparus » argentins et leurs braves mères ; M. Aquino des Philippines, assassiné à son retour d'exil ; le témoin paisible Ben Linder, abattu au Nicaragua en 1987 ; et les travailleurs religieux brutalisés en El Salvador. D’innombrables martyrs paisibles nous ont laissé leur commémoration au Guatemala, au Mexique et ailleurs au monde. Etant donnée la connivence du Congrès américain et d’autres courtiers du pouvoir, ces sacrifices furent honteusement obscurcis d’ordinaire. Le patriote Russe, Alexeï Navalny, est le plus récent (2024) champion pour la paix, la liberté et la démocratie. Tout comme Aquino, il fit demi-tour dans la gueule de son opposant cannibale. Je m'émerveille de leur courage que je ne pourrais jamais dupliquer.

Au cours de désastres complexes à venir, quelques martyres paisibles, canaris en mine de houille, feront preuve de leur sacrifice soigneusement rendu public. Ils interrompront des crimes de guerre locaux en convertissant en intervention immédiate et concrète l'outrage du monde provoqué par leur témoignage et sacrifice. Leur organisation pourra être dédite à la mémoire sacrée de Rachel Corrie. Scrupuleusement entraînés, ils affronteront des sectaires d’armes sous les lueurs des actualités mondiales. Beaucoup d'abus des droits humains seront ainsi corrigés en contingence sur leur terrain d’origine : réduisant de ce fait la nécessité de troupes étrangères et leur intervention plutôt balourde, coûteuse, lente à réagir et peu crédible à la longue. 

Des familles font tout en leur pouvoir pour dissimuler d’étrangers leurs querelles internes ; au palier international, les Apprentis pousseront des sectaires de prisme aux mêmes pratiques. La cour du monde marginalisera les militants prismatiques et sustentera des modérés politiques à travers la planète, différant ses interventions militaires jusqu’à ce que chaque initiative paisible ait été éprouvée et épuisée et qu’un jury de pairs choisis à l’aléatoire n’ait rendu ce verdict en procès-verbal concurrentiel. 

Les Apprentis remplaceront les improvisations miteuses en confrontant ces crises, telles que celles effectuées actuellement par le Conseil de sécurité de l'ONU, avec des plans de contingence bien répétés, intégraux et vigoureux. De tels instruments complémentaires doivent être mis à l’épreuve : A) les jeux Olympiques paisibles, B) la légion étrangère de la cour du monde, et C) des nouvelles religions planétaires diffusant la doctrine de Jihad paisible : le martyre non-violent et auto sacrificatoire ayant pour but le monde paisible. 

Irhaab haram : « le terrorisme est interdit » comme l’enseigne le parent sage musulman à ses enfants.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net