World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- ANCIENNE ABONDANCE : Dinosaurs ou éléphants ?

February 23, 2024 mark Season 22 Episode 2150

Des hypothèses exotiques et des spéculations fort peu scientifiques pour te divertir par leurs feux d'artifice.

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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- ANCIENNE ABONDANCE : Dinosaurs ou éléphants ? -


Le monde est paradoxalement dépourvu d’énergie à cette époque, comparé à celle de sa jeunesse. Chaque minute, trois millions de molécules de potassium crépitent dans le corps humain. Nous, le tiers le mieux nourri de l'humanité, transformons l’excès de nourriture en graisse quotidienne. Ce régime énergétique reste toutefois misérable comparé aux ergs déchaînés qu’un corps de masse humaine put rayonner à l'époque Hadène il y a quatre milliards d’années. Alors, la conscience vitale a pu occuper des orages de feu départementaux au lieu de nos petits paquets isolés de quelques vingtaines de kilos de chair en décomposition.

D’ailleurs, l’humanité figure probablement comme la plus récente d’une série d’écologies lucides (ésotériques, électriques, calorifiques, minérales, protistes, végétales et animales) de passage sur la scène terrestre, puis s’éteignirent soit par sottise multiplicative et noyade en déchets (tel que nous l’entamons à présent comme des cons) soit par un hoquet cosmique. En effet, le royaume subséquent festoya en toute probabilité sur les déchets de celui précédent, comme en sont parvenus ceux qui se servent d’oxygène vis à vis leurs prédécesseurs anoxiques.

Ici au fond ensoleillé de notre puits de gravité, nous menons lutte continue contre l’entropie. A propos, qu’est-que vraiment cette gravité ? Sa distorsion infatigable de l'espace-temps se moque bien de nos lois de conservation d'énergie. La pesanteur règne suprême sur la plupart des manifestations observées de l’entropie inversée, résultant apparemment de la distorsion du temps par la masse en gros. Cette force est risible comparée à celles électromagnétiques et atomiques : les trois ou quatre que nous distinguons. L'attirance d’un petit aimant sur une épingle peut inverser celle de la planète entière. 

Faisons-en face : notre civilisation « de pointe » s’alimente de l’accroissement de minerais et de matières organiques en décomposition. Une petite bouffée de gas-oil trahit son origine comme de la sentine naturelle. Il est probable que ce pétrole serve une fonction géomorphologique et mystérieuse. Comme des moustiques affamés, nous refusons d’y prêter attention en le suçant à sec, et risquons d'être écrasés par les conséquences imprévues de notre gloutonnerie. 

 

Des anciennes espèces de plantes ont pu fournir un contenu alimentaire beaucoup plus généreux que nos variétés domestiques apparentées de  trop près. Bien avant, des plantes davantage nutritives ont pu évoluer en codépendance avec des espèces consommatrices et se seraient éteintes avec leurs consommateurs, voire au fil d’épidémies et de catastrophes. 

Une récente mutation de moisissures vient à peine d’anéantir la récolte globale de bananes. L’extinction d’autres plantes nutritives dans la nature rend inquiétude : grenades, pistaches, pastèques, pommes, ananas, mangues, patates douces, ails, cacahouètes, sojas, tomates, cafés, blés durs, raisins et sans doute d’autres non énumérés ici : de quoi affamer l’humanité.

L’agriculture industrielle ne peut pas être soutenue. Ses applications de plus en plus coûteuses de masses chimiques et pétrolières empoisonnent l’environnement et réduisent le rendement nutritif jusqu’à la transformation de plaines jadis fertiles en nouveaux déserts. De l’eau propre géologique est puisée en taux irremplaçables et insoutenables. 

Des meilleures applications devront remplacer nos appuis actuels.

 

Le microbe n’a pas nécessairement été le plus nuisible aux cultives et rares bêtes ; s’eut plutôt été l’homme. Les Romains moissonnèrent à l'extinction le silphium, un aromate culinaire et stimulant sexuel de Cyrène en Afrique du Nord. Ils ont exterminé les baleines de la Méditerranée et réduit à l'extinction plusieurs espèces de grands fauves pour garnir les jeux meurtriers du Colisée. Toute une succession d’empires et de nations peut réclamer quelque responsabilité d’extinctions ; ceux les plus récents, les plus populeux, les plus coupables.  Des livres entiers furent sans doute écrits à ce sujet seulement, accusant chaque ethnie et nation. A moins qu’elle n'effectue des avances colossales de sagesse et d’Apprentissage, la race humaine finira en une exposition fixe dans le musée d’histoire naturelle galactique, comme une infection planétaire d’ultime fatalité subite et hébétée. Nous avons même oublié comment infuser le soma, probablement d’un quelconque pissenlit de catégorie supérieure (de supériorité binaire : aussi fraiche que son frère sent mauvais.) 

 

Les mastodontes antédiluviens ont crû jusqu’à deux fois le poids d’un éléphant moderne ; les dinosaures, six fois davantage. Jusqu'ici, aucune physiologie alimentaire plausible ne leur a été proposée.  De la prêle ? Benjamin-burger.com

L’archaïque Béringie, le pont terrestre submergé à présent entre la Sibérie et l’Alaska, est supposée avoir hébergé des mammouths et une mégafaune conforme ; des pionniers humains, l’avoir traversé depuis l'Asie. Personne ne peut modeler une écologie qui soutiendrait une faune de telle voracité sur un terrain arctique récuré de tempêtes et ceinturé de glaciers des kilomètres d’épaisseur. Des glaciers tant massifs auraient été nécessaires pour abaisser le niveau de la mer et découvrir le pont terrestre. Imagine ces bêtes superbes s’attroupant en Antarctique actuel, et l’homme le traversant à pied de l’Afrique en Amérique du Sud. Du n’importe quoi.

Une possibilité ? Ces animaux se nourrirent de plantes encore plus nutritives que les nôtres, résistant au haut vent, au gel intensif et à la précipitation basse. Des pollens de génotype singulier peuvent confirmer cette hypothèse, et une révolution alimentaire, reposer méconnue dans notre dossier de fossiles. Se cachent-ils parmi nos mauvaises herbes et plantes aquatiques ? 

Quelques porteurs de l’étincelle vitale, peut-être même des écologies entières, ont pu survivre le glaçage de la planète entière à coups de bolide cosmique et de volcanisme continental, peut-être encore de nombreuses fois. Ce froid omniprésent insoutenable : le glaçage de sommeil bienvenu et permanent, fouinant pour des survivants avec la patience imperturbable de millénaires et les congelant sans merci. Pareillement, des ouragans de débris cosmiques et de gaz volcanique ont étouffé la planète entière. Terre, souffle, glace et feu : chacun à son tour en disproportion suffisante pour rendre fin à la vie. Qu’est-ce qui aurait survécu ? Sans doute, des écologies aux bouches volcaniques sous-marines et des bactéries de strate profonde, mais quoi d’autre et à quel point mieux évolués ? Préservés par la science de qui, plutôt que par hasard ? La vie à elle seule prit un bon moment pour évoluer de bactéries en singes puis en philosophes un peu moins hirsutes. 

Aurait-ce été une espèce extraordinaire de Ginkgo Bilobé ? Depuis l’ère des dinosaures, cette plante a subsisté comme fossile vivant qui survécut toutes les catastrophes planétaires. Elle comporte son propre ordre botanique : Ginkgophyta, ses cellules embryonnaires en symbiose avec des cellules d’algue verte. Aussi est-elle colonisée par une espèce parmi les plus extrêmophiles : les tardigrades. C’est fascinant ! 

 

Au demeurant, le surpeuplement humain menace la civilisation entière. 

Des économistes s’attendent, pantelants d’impatience, à de nouvelles projections d'accroissement industriel. Ils ressemblent aux docteurs ignares du moyen âge, qui s’attendirent à ce que leurs malades exsangues se ranimassent alors que leur pouls disparut. Paradoxalement, notre progrès à venir exige de profondes coupures dans la population humaine et la réduction correspondante de l’empiètement de ses technologies. 

Nous sommes presque huit milliards sur terre à ce jour, avec 160 millions nouveau-nés chaque année, moins seulement 50 millions de défunts. Pour renverser la croissance humaine sur terre avec son taux courant de naissances, nous devrons subir des pertes, à partir de là, équivalentes à celles de presque une paire de Deuxièmes (sic) guerres mondiales par année. Afin d’éviter de telles pertes et souffrances supplémentaires, nous devrons réduire les accouchements par 30 ou 40 millions par année (environ un enfant de moins pour 20 couples ?) Le moins, le mieux.

Les partisans de l’augmentation brute sont comme des avares qui quittent leur gîte à contrecœur pour extorquer davantage d'or. Munis d’hypocrisie sans pareille, ces propagandistes d'empire nient le contrôle rationnel de la population comme équivalant à l’impérialisme. D’autres défendent avec dévotion fanatique le droit de chaque fœtus de devenir un adulte humain, puis votent des milliards pour bombarder au napalm et aux sous munitions, torturer, affamer et couper court la vie d’innombrables adultes ainsi défavorisées. 

Nous pourrions bientôt découvrir des nouvelles technologies et des sources fantasques d’énergie renouvelable. Mais aucune d’elles ne nous permettra de demeurer si nombreux sur cette planète et nous attendre à y prospérer. Le surpeuplement humain annule le progrès, il encourage la tyrannie en diminuant la valeur de chaque vie humaine. Il rend chaque enfant moins précieux et chaque injustice plus tentante. Les psychopathes cherchent à multiplier leur transhumance d’affligés.

 

La photosynthèse vertébrée pourrait se prouver une nouvelle biotechnologie attrayante. La bête terrestre peut grandir au point d’à peine permettre à ses os de soutenir son poids sous l’attirance d’une gravité, mais seulement en bénéficiant de nutrition supplétive. Des chloroplastes, activés par rayon solaire, ont pu envahir des cellules de peau, suppléant les mitochondries habituelles. Des dinosaures ont pu bénéficier de cette adaptation, car la communauté scientifique ne leur propose aucun régime alimentaire viable. Pense aux plats verticaux brodant la crête dorsale de certains d’entre eux : des panneaux solaires ? 

Une bête qui se nourrit sans arrêt de plantes peut croître jusqu’à la pesanteur d'un éléphant moderne mais non celle sept fois plus grand d'un dinosaure. Autrement trouverions-nous des éléphants plus massifs. Permets-moi de te répéter que les mammouths hivernaux furent deux fois plus massifs.

La chimie est remarquablement semblable entre la chlorophylle végétale et la pigmentation animale tant dans la peau que dans l’œil. Etant donné une infusion de substances semblables à l’APT dans des organelles cellulaires, la peau humaine pourrait absorber de la lumière rouge à la longueur d'onde aux alentours de 666 millimicrons. Comme des plantes, le corps humain puiserait de son système circulatoire de l'eau, du bioxyde de carbone, des gaz et des minéraux de trace, puis y déchargerait de l'oxygène et des acides aminés. Il métaboliserait peut-être des graisses, des vitamines et des hydrates de carbone supplémentaires, au moyen d’une physiologie semblable à celle des plantes.

Une nutrition alternative ? La croissance accélérée des bactéries du système digestif humain, non seulement pour faciliter la digestion mais pour procurer des protéines et des nutriments supplétifs pour absorption directe du cellulose dans les viscères humains modifiés pour ressembler à ceux des termites et au rumen des taures. Clairement ardus, ces projets !

Toute cette quincaillerie biologique (et d’autant plus, sans doute) peut se tapir inappliquée dans l’ADN dite « en surplus. » Cette alternative offre une certaine promesse aux Apprentis à la recherche de nouvelles sources de subsistance. La nutrition photosynthétique et autonome (NPA) pourrait atténuer beaucoup de problèmes industriels de transport, d’agronomie et de recyclage de déchets. Ces problèmes décontenancent le système économique actuel. Quand la famine frappe ces jours-ci, des experts secouristes du désastre dépêchent des vivres par voie d’eau, d’air et de terre ; puis observent des masses affamées s’enfler à nouveau, estropier l’écologie, broyer l’économie locale et céder l’autonomie politique à la malveillance de tyrans. 

Par contre, des secouristes pourraient inoculer de la NPA les victimes du désastre, de sorte qu’un peu au moins de leur subsistance proviendrait directement du soleil à travers la peau. Si oui, l'indépendance économique et les biohabitats locaux pourraient se rétablir, et les sectaires d’armes, avoir moins d’opportunités de prospérer.

La peau d’Adam et d’Ève eut-elle pu être infusée de pigments ressemblant à la chlorophylle ? Auraient-ils pu occuper Eden comme nous irions au parc : l’admirant sans avoir à chasser des bêtes pour se nourrir ? Le serpent les aurait-il tentés avec la pomme d’Adam : l’antidote naturel de cette capacité photosynthétique ? A partir de quelque chose de semblable, la Chute ?

Contrairement à ce qu’implique Genèse dans la Bible, le fruit de l’arbre de la connaissance n’a pas permis à Adam et Eve la compréhension du bien et du mal. Le fruit interdit les a laissés sourds et muets aux pensées et sentiments des autres (tel que du Serpent, leur dernier interlocuteur en pensée naturelle). Ainsi furent-ils privés en permanence de compassion pour d’autres êtres en vie : eux deux, tous ceux ensuite et nous. Les meilleurs parmi nous font semblant de compassion de notre mieux possible, en dépit de notre entendement naturel contaminé.

 

Une indolente Etat maman cosmique doit être en expansion plus lente que sa vague de piraterie en éclat. Sa bureaucratie doit à l’ADN planétaire la redevance d’abus aux mains de ces éclaireurs et leur progéniture sur terre. Aguerrie à ce précèdent par des milliers d’affirmations de victimisation planétaire antécédentes, elle accordera compensation minime au tampon en caoutchouc : la millionième partie ou moins de celle juste. Matthieu XV 27, même les chiens saisissent ce qui tombe de la table. Cette pitance bureaucratique : de quoi rendre en millionnaire chacun sur terre, cultiver Eden, etc. Il ne s’agirait que d’unir l’humanité pour le négocier.

 

Pareillement, l'Exode mosaïque de quarante ans aurait pu être davantage serein si ses fidèles s’inoculèrent par voie orale de manne bruinant comme de la rosée sur les sables du désert. De l’eau pure, jaillissant partout où Moise toucha son bâton, suffit pour le reste. Ensuite, l'épreuve purificatrice du désert inspira le génie hébreu.

Nous pourrions nous contenter paisiblement en rétrécissant notre empiètement sur la terre, assistant ainsi à sa récupération. En développant la NPA, les Apprentis réduiront les agrocorporations et leurs industries alimentaires et les disperseront. Ce projet mérite réflexion copieuse en dépit du désaccord féroce d’intérêts puissants puisqu’il promet d’amincir des tirelires fort ventrues. En grande partie, l'économie mondiale tourne autour de l’alimentation de bouches affamées  —  quand elle ne s’occupe pas trop de les fermer en permanence. 

La soi-disant « révolution verte » a estropié la diversité des récoltes avec quelques moissons accouplées de façon trop contiguë : dépendantes de suppléments agrochimiques, voraces de la fertilité du sol et vulnérables aux maladies, aux bêtes nuisibles et au mauvais temps. Nous engloutissons l'héritage de nos descendants. Les corporations agro-industrielles ont institué une parodie aventureuse d’anciennes méthodes de cultive qu’esquisse Apprenti ci-dessous. 

Avec grande efficacité, des communautés néolithiques ont moissonné toutes les ressources végétales dans leur zone de cueille. Des communautés tassées de fermiers aggravèrent cette cueillette en compactant l’éparpillement des chasseurs-glaneurs. En réplique, des élites d'info locales ont dû priser les espèces de plantes aux meilleures vertus médicinales et culinaires. Elles les auraient assemblées systématiquement, compensant des laïques pour en avoir dépouillé la campagne, et les auraient élevées dans des jardins sacrés un peu comme nos postes modernes de recherche agricole. 

Note bien, s'il te plaît : aucun besoin de limiter ce scénario aux hominiens. Des reptiles sociaux, des insectes et d’autres espèces mieux organisées ont pu manipuler leur environnement de cette façon, ne laissant aucune trace reconnaissable de leurs activités. Des communautés de multiples espèces d'insectes gardent certaines plantes qui les nourrissent et les logent à leur tour. Quelques-unes cultivent astucieusement des moisissures et des algues, d’autres construisent des structures complexes pour se protéger, régler le climat interne et contrecarrer l'inondation. D’autres encore annihilent ou domestiquent d’autres espèces et traient leurs sécrétions pour de la nourriture et des drogues psychotropes. Des anciennes bêtes, peut-être celles les mieux nourries, ont pu opérer de cette manière et probablement encore mieux.

 

Des scientifiques ont déjà confirmé une longue averse de météores, quoique la centième partie n’en ait encore été tabulée (uniquement 200 grandes frappes reconnues à ce jour.) Les premières armes en fer furent œuvrées de météorites recueillies. Ces scientifiques ont pareillement confirmé la controverse de Louis A. Frank (publié dans Le grand éclaboussement) : que des hydrobolides de glace hurlent des cieux pour emplir nos océans. 

Jadis, la rive de mer longeait des talus continentaux à présent submergés : la simple différence de cent mètres de profondeur ou plus. Des légendes d'Atlantide et du déluge ont pu commémorer des catastrophes océaniques beaucoup plus fréquentes. Qui sait quelles anciennes civilisations, humaines ou distinctes, se seraient plantées le long de rives distantes ? Leurs villes pointillèrent – tels des colliers de perles – des anciens fleuves loin en aval du bord de mer contemporain. Toutes celles qui coulaient à notre altitude continentale furent bloquées par des rapides infranchissables, interdisant à leurs riverains l’opportunité d'exploiter le rapport direct avec la mer. Des cueilleurs-glaneurs et des nomades pastoraux ont pu être les seuls à prendre la peine de subsister si loin en amont des grèves florissantes de la mer.

Les trésors archéologiques mis sous verre dans nos musées ont pu être des restes minables de montagnards en exile, éclipsés par des civilisations magnifiques sur les plaines sous-jacentes, à présent submergées. Des civilisations opulentes ont pu se développer en aval des restes minables que nous sommes parvenus à fouiller ; leurs villes, pointiller des anciens littoraux et deltas de rivière. Plongées dans la mer depuis ? 

Les sites les plus probables de telles civilisations urbaines préhistoriques gisent à cent kilomètres au large des débouchés contemporains de rivières majeures du monde, engloutis sous une centaine de mètres d’eau de mer et au moins des dizaines supplémentaires de limon alluvial. Aucun de tels n'a été investigué. Pourtant ose-t-on nier l’existence de civilisations urbaines d’un passé distant — ce déni n’étant basé que sur les traces miséreuses d’anciens bergers alpins. Voir mon poème, Atlantide Globale. Au centre de cette discussion, Graham Hancock et son livre, Underworld: The Mysterious Origins of Civilization, Crown Publishers, New York, 2002.

En effet, Max Estenhofer, Buckminster Fuller, Sir Alister Clavering Hardy (Le ruisseau vital), Elaine Morgan (Le singe aquatique), Michael Crawford et David Marsh (La force motrice) m’ont inspiré l’adoption de cette hypothèse. Ils ont postulé que des êtres proto humains se seraient appris la marche bipède le long de plages, de laisses et de deltas de rivière dans les tropiques, bien avant que leurs descendants ne se seraient rassemblés dans les premiers villages en amont. Nos précurseurs ont pu se lever de leur quatre pattes en fourrageant à travers des écologies intertidales, à demi dans l'eau et à demi en dehors. Après tout, voici peut-être le garde-manger le mieux stocké de la nature. Ce milieu aurait certainement dû être moins pénible dans lequel distordre, au fur de centaines de générations, la colonne vertébrale, horizontale dans la plupart des animaux à quatre pattes, dans celle verticale du bipède humain. 

Des plantes de meilleure teneur alimentaire et médicinale – probablement des anciennes algues dont l’isolement et l’identification sont difficiles à ce jour – auraient amélioré les chances de telles sociétés, soit humaines ou autres. Ainsi, la super nourriture disparue dont je postule l’existence. 

De retour à cette culture plantée dans sa vallée préhistorique : en s'étendant aux marges et se concentrant au centre, ses participants auraient tamisé toutes les plantes désirables. Juste avant leur disparition, celles exceptionnelles durent être entretenues par des shamans et sorcières dans des jardins et bassins sacrés. Celles-là ont pu exiger de la pollinisation artificielle, bénéficiant de l’ingéniosité civilisée pour se propager. Quand d’inévitables désastres militaires ou naturels éteignirent ces sociétés paisibles, ces moissons fragiles disparurent sous des mauvaises herbes, avec tous les dossiers les décrivant. 

L’entendement vital a pu évoluer bien avant la déposition des restes paléolithiques que nous cataloguons de nos jours ; les collines, vrombir au rythme de communautés vivantes inconcevable à notre façon de penser — à l’exception peut-être de la science-fiction d'Olaf Stapleton et d’autres écrivains aussi imaginatifs. 

La récente recherche de prions, de protéines qui se reproduisent singulièrement sans acide nucléique, peut confirmer l'existence de tels sables reproductifs et pré-organiques. L’ARN est un autre candidat possible. 

Le tholin, terroir potentiel de la vie, se forme sur tous les globes du système solaire dont les conditions ne l’interdisent. Cela implique que tout l’univers peut être tapissé de passages à la vie. L’univers proche, avide de la vie, nous attend-t-il comme ses premiers pionniers, tels que nos ancêtres vis-à-vis de la terre  ? Sinon serions-nous un passager nouveau-venu au métro de Tokyo cosmique à l’heure de pointe ? N’importe. En avant, mes Apprentis !

Notre table périodique d'éléments est un maigre schéma en deux dimensions qui pourrait s’étendre dans d’autres inexplorées par Mendeleïev. Ces éléments trans-dimensionnels ont pu détenir des capacités transcendant nos préjugés scientifiques, quoique bientôt dans la prise potentielle des Apprentis. 

Des dépôts de minerais rares, de sites et de bassins sacrés aux particularités extraordinaires, ces mythes nous sont familiers. Les plus extraordinaires de ces éléments ont pu incorporer des composés davantage familiers durant la synchronie de leurs demi-vies. Des pierres, des sols et des bois magiques ont pu détenir des capacités exceptionnelles mais de durée relativement brève, puis se rendre inertes avant notre temps.  Tant que ces matériaux retinrent leur énergie précieuse, elles furent œuvrées en objets d'adoration et en ustensiles bien appréciés. Toutefois leur propension magique, en se fanant, paupérisa les possédants autrefois prospères. Cette chute de valeurs provoqua la chute économique en guerre ; ainsi que la disparition de réserves pétrolières en sera capable quant à nous, dans l'absence de l'intervention des Apprentis. 

En s’affaiblissant, ces terres rares formèrent des potions corrompues de vigueur réduite. Des recettes magiques ont prescrit des portions spécifiques d’insectes, de plantes et d’organes d’animaux, car ceux-ci ont pu concentrer les dernières traces de ces éléments — ainsi que l’oiseau ou le poisson concentre des polluants modernes dans ses organes internes. Celles-ci ont fini réduites en contaminations boueuses et indiscernables : de la poussière en poussière.

Tôt ou tard, des vandales combatifs ont fouillé ces pierres vénérées, brûlé des bois sculptés et cassé des poteries sacrées. Ils ont pu tailler des idoles perverses, adoptées probablement comme décors d'armes et talismans intimes, et les briser ensuite au cours de combats rituels, les enterrer comme décorations de tombeau royal ou les éparpiller par négligence. 

Nous avons oublié les meilleures herbes médicinales et récoltes nutritives, ainsi que l’utilité de bibelots, d’amulettes et de statues magiques, de centres sacrés et de repères géographiques aux anciens attributs mystérieux. Des monuments construits d’énormes blocs en pierre manœuvrés avec vigueur miraculeuse et meulés (ou liquéfiés ?) avec précision telle à ne nécessiter aucun mortier pour tenir ensemble ; des murs cyclopéens sur la trace d’anciennes villes abandonnées ; des projets de monticule dont la construction prit des générations ; des grandes pyramides plantées autant sur terre qu’au fond de mer (et peut-être même sur des plaines extraterrestres ?) ; des bustes sculptés, jars, orbes, stèles et menhirs ; des anciens dessins de qualité exceptionnelle, voir aux dimensions colossales, encavés profondément sous terre ou seulement visibles en vole par-dessus des plaines désertiques : si des êtres humains les ont conçus, avec ou sans l'inspiration d'étrangers à l’humanité, ils dépassent toujours notre compréhension et nos capacités technologiques. Leur façonnement est inopérable sans technologies que nous ne saisissons plus ; leur mobile transcende notre capacité d’imaginer. Ni esclaves, ni  bêtes ni machines en foule – la quincaillerie grossière à la disposition de notre imagination enlisée – n’offre d’explication pragmatique pour leur construction. Comment nos ancêtres ont-ils pu réaliser tout ça à perfection, sans que nous puissions les imiter sauf en prenant des peines extraordinaires et impraticables de leur part ?

L’histoire humaine pullule de projets gâchés : d’irrigation rendue au sel, d’épuisement de terres arables, de désertification par surpâturage, de pêches stérilisées et de déboisement pour construire des flottes de guerre et des fortifications urbaines lors de courses d’armes longues de centenaires, ponctuées par des villes embrasées. 

La construction de villes primitives réclamait la mise au feu de millions de briques en boue et l'armature d’édifices sans compter, déboisant de ce fait les approches urbaines bien arrosées de pluie, une par une. Chaque mètre carré de terrain urbain Maya nécessitait vingt arbres, si seulement pour le plâtre de chaux. La fabrique du béton moderne est encore plus nuisible à l’écologie. Ces énormes projets de construction échoués ont fini par stériliser les littoraux et vallées les plus fertiles au monde : les berceaux, crèches et cimetières des premières manifestations de la civilisation.

Avant l'ère des empires, des forêts d'apogée, comme celle  au Liban biblique, s’étendaient  depuis le Maroc, le long des  rives de la Méditerranée jusqu’aux côtes chinoises du Pacifique et de retour, puis plus loin au Nord, aux rives de la Mer Baltique. D'autres, disparues depuis, jonchèrent le restant du monde. Le climat était doux alors et les mers grouillaient de poissons monstres. 

L'écocide par gestion débridée d’armes n’a jamais été unique à notre époque. Nous avons simplement mécanisé nos pires habitudes et aggravé énormément leurs effets nuisibles. L’humanité a déjà détruit la moitié de la couverture sylvestre sur terre, pour la plupart assez récemment. Les activités de la masse humaine pourrait même perturber l’inclinaison axiale de la planète, la faire basculer telle qu’un enfant renverse une toupie, peut-être fatalement en ce qui concerne notre civilisation.

Aux Apprentis du monde entier de restaurer ces pertes et les garnir encore plus.

 

En plus des sept merveilles du monde, envisage sept millions de temples, de cours centrales, de bibliothèques et de jardins menus et éphémères ; puis cent fois plus de sites naturels de vue splendide et du chant sucré d’oiseau — chacun encore plus attrayant que celui précédent. L’ancienne civilisation s’est rendue éminente dans la mesure qu’elle établit de nombreux sites élégants d’adoration, de méditation et d'étude. Seulement accessoirement sont parus les sept « merveilles du monde. »

Comme exercice enjoué de reconstitution historique, les Apprentis reconstruiront ces merveilles ou réornementeront leurs ruines : celles naturelles et artificielles, celles grandes comme petites. Imagine le Parthénon, le Sphinx, les pyramides d'Egypte, le palais de Minos, Angkor Watt et d’innombrables trésors culturels restaurés à leur splendeur originelle ! Des monuments semblables seront érigés à côté ; la totalité encadrée de forets d’apogée. 

En même temps, envisage le meilleur site d’Apprentissage tant pour toi-même que pour tes bien-aimés ; que tous puissent autant bien construire. Rends-toi compte de cette exubérance cosmopolite ! Pour une fois, ce serait l’authentique emploi de la richesse et non pas la misère d’armes que nous acceptons comme notre due. Ne m’ergote pas ta peccadille : « Qu’il n’y aura jamais sur terre les moyens d’entreprendre ce que tu proposes. » Tu aurais tristement tort. Notre misère collective ne résulte que de notre frayeur d’armes et sa stupidité induite en masse. Une fois affranchis de telles, nous nous mettrons en jeu avec la richesse cosmique.

Ceci dit, rappelons-nous les propos de Mengzi : le devoir et l’humanité doivent toujours jouer de l’atout sur le simple profit.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net