World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- TES DROITS OU LEUR PRIVILEGE ?

March 08, 2024 mark Season 23 Episode 2900

Les droits humains au monde paisible.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- TES DROITS OU LEURS PRIVILÈGES ? -

« Une doctrine qui ne s’attaque pas à la vie actuelle ni ne l’affecte dans ses ultimes profondeurs, ce n’en n’est pas une, et il vaudrait mieux ne pas l’enseigner. » Oswald Spengler, Le déclin de l'Occident

La gestion paisible nous exige une toute nouvelle déontologie. Les habitudes autrefois admises, ainsi que celles trouvées inadmissibles, doivent être réexaminées quant à leur teneur d’armes. Nous devons adresser les contradictions fondamentales entre nos idéaux et le « réalisme » d’armes que nous avons dû endurer à cause de limitations illusoires, devons résoudre ces contradictions et évoluer une nouvelle conscience sociale en paix absolue.

La mort assistée doit être à la discrétion de chaque adulte. De fortes ententes soutiennent ce principe, comprenant la liberté particulière. Les collectivités d’armes proscrivent la terminaison de soi : encore une autre tentative d’annuler l’autonomie particulière. Cette restriction, à elle toute seule, sanctionne la mort assistée en cas de besoin. 

Il est évident que les assassins ne doivent pas être permis d’abuser des terminaisons assistées. Des intervalles d’attente ; des offres de thérapie, de conseil et d’assistance sociale,  et la publication de déclarations d'intention : tous pourront sécuriser des victimes potentielles. La mort choisie par soi-même doit être un rituel coordonné avec la même solennité qu’un mariage ou un avortement. 

« Afin de mériter une mort indolore, nous autres fonctionnaires devons certifier que vous souffriez d’une agonie intraitable ou d’une catatonie incurable. Au point, bien sûr, que vous ne serez plus capable de nous la réclamer. » Ces légalismes à la Catch-22 par Joseph Heller, (son titre en français : L'Attrape-nigaud) ce ne sont que des affinages de l'esclavage d’armes. 

Pendant la lente agonie de mon père, j'ai assisté aux indignités continues d’une maladie terminale. Je préférerais une terminaison plus douce et rapide à l’endroit et l’heure de mon choix, à toute intervention d’Hippocrate hyperactif.

Comme d’habitude dans une société d’armes, le soulagement de la douleur et la terminaison de soi sont administrés par des gens en bonne santé et exemptés de grande souffrance, et la provision d’avortement, par des hommes qui ne se rendront jamais enceintes. Le monde paisible verra à ce que ceux les plus profondément touchés par une certaine affaire en seront les responsables majoritaires.

Des autoritaires se révoltent à l’idée de permettre aux prisonniers de « tricher le bourreau. » Tout le monde reconnaît que l'emprisonnement à vie et la peine de mort sont beaucoup plus affligeants qu’un suicide propre et rapide. Les bureaucrates du châtiment considèrent le suicide d’un détenu comme une grave provocation, quoiqu'ils l’invoquent d’office pour dissimuler négligence, viol ou brutalité aux mains de leurs subordonnés. Ils préfèrent infliger des tourments de durée indéfinie sur celui placé sous leur garde et lui arracher ses droits humains y compris le choix de son propre moment et moyen de disparaître. 

Quant à la contraception et la planification familiale, les gestionnaires d’armes souhaitent augmenter le nombre de rejetons abusés. Ceux-ci rendent le meilleur fourrage de canon et la pluralité des victimes. Ils condamnent a priori la promiscuité, car la frustration en résultant sert à multiplier l'agression criminelle qu’ils convoitent. Que cela arrange bien leurs affaires ! Des rebelles sexuelles sont frappées de grossesse redoutée, de condamnation moralisante, de boucherie incompétente, d’ostracisme social et de maladies génitales autrement maîtrisables par de simples précautions de santé publique.

 La stupidité à ce sujet, institutionnalisée le long des années précédentes, est inexcusable. 

On pourrait conclure que la guerre est une exigence humaine fondamentale :  méthode brute mais coutumière de contrôle de population par contrainte. Voila un autre mythe chéri d’armes. De même, l'idée que la guerre encourage « la survie des plus capables. » Hélas, deux réalités interviennent. 

 Tout d’abord, la guerre incite la pauvreté, l’ignorance et la haute mortalité. Celles-ci, à leur tour, induisent la polygamie : la séquelle évidente de communautés affligées de grande pauvreté et donc de brutalité hyperactive. Cela résulte en moins de survivants virils et davantage de femmes. Ce décalage du coefficient sexuel aboutit en polygamie, en grand nombre d’enfants et dans l’approbation sociale pour d’inévitables familles plus grandes. Les pauvres doivent bien se féliciter pour ce qu'ils ne peuvent pas éviter de toute façon. 

D’habitude, les riches ont moins d’enfants donc une famille plus petite, ce qui leur permet de mieux les élever. Des familles plus larges exigent des ménagères surmenées donc encore plus susceptibles aux abus ; celles-ci à leur tour produisent des enfants négligés. Le dénouement sera une masse de femmes méprisées et de tueurs potentiels parmi leurs enfants mal élevés, et la fleuraison de brutalité particulière et de guerre collective d’une population grossissante. 

Deuxièmement, la guerre abat ceux davantage vigoureux, courageux, géniaux, créatifs, dispos, obéissants et d’esprit éclairci, bien plus rapidement qu’elle ne tue nous autres. L’ensilage de la guerre, c’est une superfluité de médiocres tenaces qui gaspillent du temps précieux en nous imposant leur croquis simple de bureaucratie. La guerre et ses ramifications sont leur ultime vengeance. 

Si la guerre fut interdite, les générations subséquentes accroitraient davantage fortes, honnêtes et sages. Des générations entières seront nécessaires pour se remettre des séquelles d’une seule génération massacrée ; peut-être même un centenaire de telles après quelques générations consécutives de massacre. Entre-temps, le mal et l’indifférence à ses retombés l’emportent sur le bien et ses soins préventifs, tout en proportion à ces pertes. 

Ainsi la transition de Rome, de république en empire, peut être attribuée au déclin de sa direction en raison de massives pertes d’élites romaines et alliées encourues lors des guerres puniques, celles en Gaule et civiles ensuite. De même, la stagnation de l’Union soviétique et des nations du Pacte de Varsovie après la guerre froide, des massacres auparavant, depuis et après.

Il est sinistrement amusant que les historiens subséquents attribuent cette transition romaine aux effets de sa paix, (presque autant de querelles que de querelleurs) mais jamais aux effets de la guerre. A son tour, l’effondrement soviétique est attribué aux politiques clownesques et ruineuses du Président Ronald Reagan, cet escroc réactionnaire, mais jamais à la plaie purulente de pertes soviétiques antécédentes : manifeste pour quiconque les constaterait. Pendant la DGM sic, l’Amérique subit à peu près deux pour-cent des pertes que subit la Russie, (600.000 pertes en contrepartie de 30.000.000) et absolument rien de sa massive démolition d’infrastructure. Devine qui va gagner la guerre froide. Tout cela à cause de Ronald Reagan et son jeu de dupe narquois  —  mais vouiii, mon cher !

Des moyens préférables existent pour stabiliser la population : nutrition de qualité, soins universels, éducation comparable, fiable sécurité sociale pour les vieux et les invalides ; et, d’importance primaire, des droits égaux mis strictement en vigueur pour tout le monde sans exception ni compromis, femmes et enfants inclus. 

Là où ces choses se sont améliorées, sa population a décru, à l’horreur des ultras ! La seule chose à craindre, c’est que les nations les moins bien menées mais très bien armées fassent sombrer les nôtres en revanche. Elles doivent toutes être également à l’aise et se dépeupler avec la même rapidité. Alors, pas de problème !

Par fanatisme obstiné, la gestion d’armes bloque ces bénéfices à tour de rôle. Après tout, ses techniciens priorisent l’anéantissement et la souffrance de masse. La qualité de la vie leur est sans pertinence sinon y soustrait, son amélioration, une priorité au mieux secondaire aux leurs davantage coriaces.

L’interdiction des contrôles de naissance harnache des énergies explosives  humaines : la frustration sexuelle et la rage de la bâtardise, multipliées par des réflexes d'agression et de shadisme à cause du surpeuplement humain. La gestion d’armes se fortifie en abusant de telles intangibles humaines que la libido, la crainte de privation et les divergences naturelles entre l’homme et la femme, entre des individus d’appartenance ou d’ethnie différente, d’idéologie divergente ou de croyance exclusive, les sublimant ainsi en criminalité. 

Chaque organisation s’avoue l’une d’armes qui décontenance la femme en décourageant sa planification familiale : une autre raison d’admettre que nos religions de masse sont d’impudentes institutions d’armes. 

La promiscuité sexuelle est inévitable parmi des gens niés de l’enseignement et des soins médicaux adéquats, autant que parmi ceux bien instruits et soignés. Ordonner aux gens de s'abstenir de quelque chose aussi agréable que le sexe, c’est une royale perte de temps pour  tous ceux concernés, à l'exception de vigoureuses élites d’armes voilant leurs vrais ordres du jour. 

La plus sotte et la moins habile la femme, et le plus fragile son réseau de soutien, le plus inlassablement les directeurs d’armes lui encourageront d’avoir des enfants. Ponctuellement et sans correction, elle se fera violer jusqu’à la maternité quand elle manque de protecteurs de haut privilège. Ces tristes ravages ont lieu aussi souvent maintenant que dans le passé ; donc aucun progrès social ne peut être distingué. 

Les meilleures recrues d’infanterie ont survécu l’enfance la moins sûre. En bref, ce sont des bâtards, des orphelins ou les deux. Le ghetto ethnique ou le fond du puits économique font de bonnes crèches pour de bonnes troupes en grands nombres : sa seule raison d’être. Autrement, c’est le milieu le plus onéreux à administrer et le moins profitable en aval du temps.

Bien que cette dévolution à l'iniquité médiévale leur ait toujours été l’ultime but hypocrite, les réactionnaires reprochent au progressiste moyen de légiférer le déclin social. Accuser l’autre de leur méfait, c’est leur tentative habituelle d’ensevelir leur honte. Aux noms de l’accommodement politique, des politiciens contemporains : « Un million de dollars équivaut à un vote ! » persistent à saboter la législation progressiste. Maintenant que les maux qu’ils ont si bien négociés ont porté leur fruit saumâtre, ils déclarent que ces résultats sont la faute des progressistes. Ce n’est que la gérance d’un Etats d’armes qui puisse invoquer de tels mensonges et s’en sortir sans grands problèmes, grâce à notre apathie collective.

Tout le monde reconnaît que la vie humaine raccourcie – terminée à l'étape embryonnaire, si nécessaire – est préférable aux supplices endurés à la longueur de vie en mauvais quartier de cauchemar, désert de famine ou enfer pénal. Maintes gens qui ne condamneraient jamais leurs propres enfants à une existence tellement satanique, se persuadent que des étrangers innocents, des pauvres parents et des détenus adultes méritent une telle existence implacable.

Ce pharisaïsme trahit la nature shadique de nombreux fondamentalistes religieux. Ils lutteront, iront en prison et tueront parfois pour que des gosses naissent non désirés. Mais ils ne traverseront pas la rue pour assurer leur bonne éducation, et soutiendront ardemment la guerre à l'étranger, l’empire de prison et la peine de mort chez eux, visant misère et destruction sur des enfants en surabondance qu’ils ont tenus à faire naître.

Qu’en aurait dit Jésus ? 

En revanche, ceux et celles qui contrecarrent l'avortement en offrant des options légitimes d'adoption et de soins de bonne qualité (et je pressens que ce soit plutôt elles) enjoignent notre respect illimité. En ce faisant, elles nient aux techniciens d’armes leur source principale de recrutement. 

Personne ne préfère le moindre mal de l'avortement. L’adoption sûre et rapide devrait être la norme pour chaque enfant répudié par ses parents et chaque couple qui souhaite en élever un. Je n'ai jamais compris pourquoi tant de listes d'attente existent d'enfants dédaignés et d’anxieux parents potentiels et volontaires laissés les mains vides.

A présent, des drogues « du matin d’après » – des options de contrôle de naissance beaucoup moins intruses que l'avortement chirurgical – se sont prouvées efficaces des jours après la conception. Des tentatives de les supprimer ont été tout aussi acharnées. 

Reniant le véritable défi provoqué par leurs précieuses contradictions, les directeurs d’armes inventent des défis fictifs à l’encontre de leur tyrannie. En dénormalisant la sexualité anodine et criminalisant l’usage de drogues d’adultes consentants, ces réactionnaires fabriquent des nouvelles populations plénières de « déviants » qu’ils peuvent persécuter à volonté. 

Des névrosés incontestables ont été accordé trop de responsabilité. A tort, nous leurs avons permis de nous imposer leurs obsessions et de placer en relève des protégés comparables : chaque nouvelle classe de névrosés encore moins stable. Voici la vrille typique de dégénérescence institutionnelle au fil du temps : chaque génération pis que celle précédente, jusqu’à ce que d’implacables inquisiteurs règnent suprêmes partout. 

Du balai !

Le profit dissimulé que ces réactionnaires ont glané de décennies de commerce illicite de drogue a fini par financer leur sprint au fascisme à l’échelle globale, applaudi par les médias. Chez qui croyais-tu qu’aboutirent tous ces milliards de fonds, sauf dans leurs crasseuses mains manucurées ? Les médias ont embrassé cette conspiration, quoiqu’elle ait fini par faire crouler leur métier avec tout le reste.

Des Apprentis recomposeront les codes pénaux avec une priorité durable : la facilitation de leur application par coopération volontaire. 

Si une minorité considérable contourne la loi, elle est inapplicable dans cette population. Si celle-ci ne la transgresse pas mais ne rend pas à la justice celui qu’elle trouve la transgressant, cette loi n’est plus applicable. Quand plus qu'une minorité insignifiante doit se soumettre à l’arrestation et la détention, cette loi devient inapplicable. Elle reste inapplicable si elle autorise le gaspilleur sans fonds, l’avocat redondant, le geôlier industriel et l’idéologue fanatique à empêtrer des honnêtes gens dans des légalismes frivoles. En mesure que de considérables minorités définissent la police comme intruse hostile, la loi dans son ensemble se rend moins applicable. 

Des commentateurs sociaux ont conclu que la loi est une force inexorable qui doit croître sans restreinte, absolue et menaçante. Selon eux, l’anarchie peut résulter de la halte de cette croissance ou la retouche de ses pires erreurs. Cette attitude mène à Auschwitz. La loi doit demeurer une toile très fine et la mieux définie par son absence, à laquelle la plupart se soumettent dès qu’ils s'égarent.

Toute faillite ou erreur de sa part doit être vite et strictement corrigée. Un flic n’a pas plus droit à faire feu sur un homme sans armes, soit la provocation, qu’en naurait un civil. Un procureur qui ment pour obtenir son jugement devrait servir cette peine à la place du détenu.

Les Apprentis mettront en vigueur le minimum de lois. Des activités destructrices qui ne peuvent pas être interdites de manière réaliste doivent être réglées au service de la santé publique.  

« Un Etat ainsi gouverné a besoin de très peu de lois et à mesure qu’il devient nécessaire d’en promulguer de nouvelles, cette nécessitée se voit universellement. Le premier qui les propose ne fait que dire ce que tous ont déjà senti et il n’est question ni de brigues ni d’éloquences pour faire passer en loi ce que chacun a déjà résolu de faire, sitôt qu’il sera sûr que les autres le feront comme lui. » Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, Bordas, Paris, Bruxelles, Montréal, 1972. Livre IV, Chapitre 1.

Les prostituées doivent être fréquemment examinées et certifiées par des médecins ; les distributeurs de drogue, autorisés comme ceux de l’alcool et du tabac ; les jeux de monnaie, taxés pour défrayer leurs abus. Chaque abus d’un mineur doit devenir inconcevable et impossible à cacher, autant selon la loi, la coutume et les mœurs universelles. 

Puisant de beaucoup moins de mauvais exemples et imitant davantage de ceux meilleurs, le peuple réalisera le bien de plus en plus souvent, a tel point que  la plupart règlera son comportement (et surtout celui des forcenés locaux) à l’aide de bonnes protections externes mais moins de surveillance de loin. 

Une fois que nos lois seront purgées de leur rebut d’armes, des infractions spécifiques émergeront sans épreuve précédente. Dans ce cas, un jury dûment attitré doit décréter les conséquences appropriées, non pas des législateurs d’après le fait : l’une main bien enfouie dans la caisse et l'autre caressant des mafieux riches. 

Même des criminels condamnés doivent percevoir la bienveillance en général de la gérance. La punition sournoise incite le défi, peu importe l’accablement en résultant. La punition excessive glorifie le criminel dans les yeux de sa communauté et interdit un résultat préférable, soit à quel point elle divertirait les psychopathes aux contrôles. 

Rappelle-toi que chaque condamnation criminelle est une nouvelle confession d'échec communautaire : des fonds et du talent jetés sans gain dans l’oubliette de l’incarcération. Le sacrifice bienvenu du malfaiteur lors de son rituel de vengeance publique, ce serait l’alternative la pire, à part l’exécution, du point de vue paisible. 

Bien sûr, quelques victimes tiennent que leur tortionnaire mérite punition sévère, que sa souffrance compensera la leur. Je pourrai parvenir à la même conviction dans les mêmes circonstances. Que Dieu nous guide à travers cette obscurité ! 

La peine de mort souille l’homme et Dieu, les cieux comme la terre. Nous conspirons à exécuter les plus infortunés et troublés parmi nous – sinon tournons la tête en silence coupable – par lâcheté morale. Si nous nous aimions sans crainte, nous trouverions meilleur moyen de vivre et laisser vivre en obéissance aux décrets fondamentaux de toutes les croyances et cultures. 

Les meurtres de passion, d'ignorance et de folie sont une misère à voir. La sagesse dicte de les anticiper au moyen de stratagèmes davantage subtils que la négligence avant le fait et la brutalité hystérique après. Malgré tout, l’autodéfense létale pourrait à mi se justifier dans les pires scénarios ; un jury, prendre à cœur les cris de vengeance des parents de la victime. En plus, ceux condamnés pour crime brutal doivent être cloisonnés des petits délinquants.

Dans une société débarrassée de la mentalité d’armes, la brutalité meurtrière aura le même attrait qu’une assiette de merde. Personne ne s’imaginera l’entamer à part des insensés patents et donc en général plus faciles à identifier de façon préemptive.

Malgré tout, chaque fois que ceux responsables de punition légale et leurs partisans s'arrangent pour exécuter un autre prisonnier, ils s'aspergent de la culpabilité du détenu et gravent la marque de Caïn sur leur front. Nombreux sont ceux intoxiqués par une succession d’exécutions légales : chacune moins justifiable. En poursuite d’un meilleur bilan, ils finissent par abattre des aliénés, des déficients mentaux, des enfants et des innocents condamnés par mauvaise procédure. 

L’ultime et la pire exégèse de la tyrannie, c’est la peine de mort. Dans cette direction nous attend l’impudique tuerie d'innocents pour débattre des questions de domaine et la guerre civile pour arguer des principes élémentaires. 

Dans des confrontations légales, le criminel, ses victimes et les représentants de la communauté (juges et avocats à présent, bientôt des jurys et des médiateurs de bonne compétence) amalgameront leurs besoins valides. Des solutions plus pragmatiques émergeront de cet accord. Juge, jury, victime, accusé et leurs intermédiaires : ce rassemblement volontaire cherchera la résolution de ces problèmes acceptable par la majorité.

Les médias doivent dépeindre des actes de brutalité comme ignobles, lâches et tragiques — plus jamais héroïques. Plutôt qu'éliminer entièrement la violence fictive, sinon la rendre davantage noble et moins dégoûtante telle qu’elle est narrée de nos jours, les spectacles vidéo doivent démontrer que la brutalité est certaine de tuer, d’estropier et de déshonorer chaque participant. Scélérat, acteur secondaire, héro et héroïne : le plus sympathique le personnage, les plus insensées, vaines et stupides leur mutilation et destruction dans des représentations fictives de confrontation brutale. 

Hollywood soutient déjà une formule implicite. En fin de compte, aucun criminel ne doit s’en sortir impuni. Changeons pour lire : dans chaque récit de brutalité, tout le monde doit mourir en agonie, être horriblement déchiré sinon aboutir en ruine intégrale. A la fin du film, des tiers paisibles anonymes doivent émerger des ruines fumeuses : les seuls à retenir même un petit semblant de bonheur. Plus jamais des héros ne triompheront-ils au moyen d’applications adroites de brutalité « entièrement justifiées » par des astuces boiteuses d'intrigue dramatique. Plus jamais la brutalité fatale ne sera-t-elle convoquée au signal donné, du moment que des problèmes se rendent sérieusement compliqués et troublants. Plus jamais ne résoudra-t-elle des problèmes, mais les aggravera plutôt. Tous les antagonistes se trouveront déchirés, ruinés, réduits à la démence et détruits par leur violence partagée. Plus jamais de héros sauf ceux paisibles, et, si forcés dans la violence, pareillement sacrificatoires de soi ; tels qu'en contes de moralité comme Have Gun, Will Travel. L’honneur militaire, surtout !

Des gens condamnent souvent l'aggravation de la brutalité fictive des médias d’avoir inspiré des actes équivalents dans la rue. Je suis convaincu que le compte des actes contemporains de brutalité par habitant a duré sans grand changement sinon diminué comparés à ceux du passé. Néanmoins, son péril a grandi grâce à l’ajout d’un trop grand nombre de nuisances à feu dans des mains jamais qualifiées pour les porter — celles de mauvais policiers incluses. Je suis également convaincu que la dramatisation de héros culturels subissant et infligeant des échantillons de plus en plus déments de brutalité a galvanisé des « flingueurs solitaires » et des groupuscules similaires et les a incités d’outrepasser chaque nouveau seuil de massacre auto-proclamé.

Il serait mieux d’attiédir les médias de fiction et donc l'esprit en développement de psychopathes homicides potentiels ; de plus en plus problématique de se lancer dans l'autre sens comme nous le pratiquons à présent.

Sous l’entrave de la gérance d’armes, notre pays se mute en vaste cour de prison. En nombres aberrants, ceux respectueux de la loi s’enferment dans leur maison et voisinage fortifié. De plus en plus de prisonniers inoffensifs et d’indigents sans-abri sont assujettis aux abus systématiques. Sans tenir compte de droiture, délit, faillite ou moyens, ce sera notre tour bientôt de suite.

Un commentateur social divisa la société civile en deux mondes : le premier, dont les voisinages sont ouverts ; et l’autre, la république bananière où les riches s'entourent de gardes du corps et de murs de périmètre au-delà desquels la pauvreté de masse s'envenime sans surveillance préventive. 

Les pays les plus riches, puissants et affranchis se rendent en républiques bananières. Comme avant la Deuxième guerre mondiale (sic) les Nations unies et d’autres organisations mondiales sont de moins en moins disposées à adresser la prolifération de guerres, de réfugiés et de tyrannie. Nous nous disgracions et nous asservissons par manque d’honorer nos valeurs principales à chaque palier de gouvernance.  Dans notre cas, l’indifférence politique fraye le chaos mondial et l’impuissance particulière et collective trouvée fort avantageuse par les psychopathes. Paradoxalement, l’incroyable richesse de notre civilisation décrète le déclin de sa liberté, son égalité et sa fraternité.

Tout le monde fut déprimé par la rubrique suivante : les voisins d’une bloque de rue ignorèrent les cris au secours de la victime d’une agression sous leur fenêtre. Non seulement personne ne lui rendit aide, mais personne n’a téléphoné la police à ce moment. De quoi d’autre devons-nous nous attendre de gens ordinaires, quand les organisations emblématiques du monde refusent de mieux faire? 

De plus en plus souvent, des murs de périmètre et des alarmes mécaniques sont obligatoires dans presque tous les foyers. Le mien en comporte les deux : un autre avilissement de ma part. Beaucoup trop d'Américains sont écroués ou en liberté provisoire. Un citoyen minoritaire en Amérique retient une chance beaucoup plus forte de se faire pincer dans le rouage judiciaire que de gagner à la roulette quand l’inverse serait le cas dans une société paisible en bonne forme. 

En récupérant son ascendance, la mentalité paisible reflétera notre autodiscipline spontanée, vertu fiable et refus ravivé d'admettre l'inadmissible. Les organisations globales sarcleront la brutalité guerrière, et des guerriers ataviques seront inspirés à défendre le monde paisible par ces efforts globaux. Des problèmes se résoudront en proportion du partage des efficiences à chaque échelon, des parentés, administrations et marchés en localité jusqu'à l’Agora et la Cour du monde.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net