World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- MILICE MONDIALE 2 -

March 10, 2024 mark Season 23 Episode 3002

MAIN PAGE PRINCIPALE : WWW.WWCOVIDGM.ORG

Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- MILICE MONDIALE #2

Dans l'avenir, la formation de milice sera universelle. Ses petites nuisances (armes) seront cadenassées en maison dans une communauté en bon ordre et gardées en arsenaux avoisinants en cas d’hostilités récentes. 

Les adolescents en bonne forme recevront leur formation militaire : ne serait-ce que les premiers soins du combattant et le portage pour des protestataires consciencieux. Ces Apprentis guerriers seront désignés éphèbes (selon le grec pour des jeunes gens approchant à la maturité.) Une expression locale sera acceptable, ainsi qu’ « Apprenti guerrier » ou son semblant. Cette formation prendra deux ou trois mois pendant quelques vacances d'été, une semaine tous les quelques mois pour deux ou trois années à suivre, et aussi longtemps et fréquemment ensuite que permettront l’adhésion volontaire et les élections en localité. 

Le droit de vote ne doit pas être lié à l’engagement militaire, l'inverse du modèle suisse qui interdit le vote sans ce service. Les Apprentis doivent débattre cette idée. L’engagement militaire doit être cloisonné du volontariat social que le monde paisible réclamera en beaucoup plus grande volume. 

Il n’est pas tant question de garder distincts l'école, l'église et l'Etat. On doit cesser de s’illusionner là-dessus : la religion fait partie intégrale du gouvernement et de son système d’enseignement, comme depuis toujours. Les fonctions d'armes et leurs institutions doivent être mutées en vestige, alors que celles paisibles reprennent l'avant. Les fonctions du soutien de la vie doivent être séparées de celles du massacre, et les fonctions gouvernementales, de celles administratives. Sous cette séparation des pouvoirs, l’administration locale contrôlera chaque étais de la paix y compris la milice locale.  

Cette milice aura besoin d’un petit cadre d’instructeurs militaires à plein temps, de combattants spécialisés et de chefs de tactique : des condottieri (mercenaires) de milice. 

A la différence de celle en Suisse dont le corps d’officiers a militarisé la classe d’élite, et d’officiers candidats israéliens dont une majorité provient de certaines écoles et kibboutzim (et plus récemment, des cultes ultra sionistes) ; ces guerriers professionnels n’auront ni sources regroupées de recrutement, ni autre embauche, ni affiliation politique. 

L’idée même de militaires sous contrat (de tueurs et gardes de corps à gage) sera criminalisée au monde paisible et bientôt rendue ignominieuse. Des individus en danger à cause de leur politique populaire seront protégés par la cour du monde et les administrations locales ; sans quoi, à cause de leur malveillance et leurs prédilection d’intérêts, par personne.

Le niveau de force des condottieri doit rester dangereusement bas et leur rétention, au mérite concurrentiel. Ils effectueront leurs fonctions sous minutieux examen politique. Ils seront affectés au transfert mondial par intervalles capricieux et pour aucune raison apparente. L’honneur militaire devra atteler leur fidélité aux décisions juridiques de la cour du monde ; chaque déviation d’elles, être déclarée haute trahison et châtiée conséquemment.

Ce qui reste des gardes côtières, frontalières et douanières sera recruté depuis les milices locales. La défense et l’application de la loi n’incomberont aux troupes de la cour du monde que si la milice et la police se rendent trop corrompues en localité, voire d’un biais quelconque, donc incapables d’imposer la réglementation globale paisible ; à coups, par exemple, de malversation de la loi, de lutte factionnaire ou de récolte commerciale par-dessus quota. 

Si des milices locales se polarisent au point de ne plus honorer leur devoir, la police militaire de la cour du monde prendra leur relève, soutenue au besoin par des unités mécanisées et des commandos de la même provenance. Une fois la paix rétablie, l'entraînement des milices indigènes sera repris afin de remplacer progressivement les forces de la cour et restaurer justice paisible. Autant que possible, des militants locaux seront recrutés dans la milice locale. 

Cela pourra réussir si deux règles de base restent en vigueur : 

·       la milice locale et ses recrues ne doivent jamais être permises de polariser des deux côtés d’une divergence ethnique, religieuse ou une autre clivage prismatique sans intervention immédiate ; et

·       l’anneau de téléphone 1-MES-DROITS ne doit sonner trop souvent dans la cour du monde à partir de cette région sans intervention immédiate. 

 

Les unités de cette cour n’interviendront dans les affaires locales qu’avec grande circonspection. Cela coûtera aux administrations locales des grands prélèvements d'impôt après le fait, finançant des interventions subséquentes. Ceux-ci seront remis s'ils menacent d'induire des résultats d'Allemagne de Weimar : amplifiant la rancune populaire au lieu de la réduire. Autrement, un Plan Marshall sera rédigé et exécuté selon les besoins locaux, comparable aux déclarations courantes d’action sur l’environnement.

Des régions obstinément belliqueuses seront isolées et glacées hors du commerce global jusqu'à ce que la gérance locale ne se change d'avis. Des nouvelles approches doivent être trouvées pour frapper des élites qui se mettent à agir comme des canons déliés, sans porter atteinte à leurs masses tenues en otage. Les milices avoisinantes verront à la défense sur place et les forces de frappe de la cour du monde, à la dissuasion stratégique sur les périphéries. 

Des institutions de prisme se rétréciront après un certain temps. Les Etats-unis prospèrent en gardant leurs frontières d’Etat perméables, leurs militaires de carrière cloisonnés en dehors de la politique, et leurs règlements gouvernementaux, maintenus au minimum sous de très fortes cours. C’est du moins le cas en théorie. 

Pendant les premières décennies du monde paisible, des forces mobiles de tueurs d'élite devront être maintenues pour déploiement stratégique autour du globe. Ces troupes de la cour du monde formeront une légion étrangère dévouée au rétablissement de la paix. Elle incorporera sur chaque continent un corps d’armée de troupes mixtes mécanisées et d’assaut aéroporté avec leurs appuis aériens organiques, une flottille navale pour les sept mers, et leurs requises de commande, de transport et de logistique. 

Ses durs militaires de carrière seront formés à plein temps pour appliquer brutalité sélective et endurer les pertes requises pour séparer des antagonistes de guerre civile. Puisque cette légion sera composée d'expatriés internationaux mêlés à l’aléatoire, peu de soucis politiques seront ressentis pour les ôter de troubles, voire les retirer entièrement quand leurs pertes s’alourdissent ; à la différence des troupes nationales dont la famille et les supporters tendront à rejeter des pertes excessives. Aucun agresseur ne pourra compter sur l’attrition des pertes de ces troupes pour persuader l’opinion publique de les retirer. Au contraire, autant que s'élèveront ses pertes, autant plus tenace sera la poigne de cette légion, par tradition et renfort copieux, un peu comme les Tziganes et les Masai. Personne n’osera en abattre quelques-uns, car en ce-faisant on attirera des centaines de plus venus pour dégager leurs morts, en prendre des nouvelles et convier l’ouragan de feu sur les meurtriers.

Abrités de voisins tyranniques par cette légion, les minoritaires en localité rétabliront leur ordre politique et milice pour remettre en vigueur la modération politique. Son recrutement dépassera les barrières prismatiques. Autant que possible, les chefs locaux rejoindront la milice pour garantir leurs idéaux d’Apprenti et défendre la politique égalitaire à longue portée. 

Une fois que le combat local aboutit en cessez-le-feu, les combattants les plus féroces seront accordés amnistie temporaire pourvu qu'ils joignent la légion étrangère pour de longues factions aux antipodes de la planète. Ils ne seront permis de rentrer chez eux qu’en tant que retraités grisonnants ; après quoi, s’ils en sont enclins, ils jouiront de leur pension chez eux et du récit des horreurs de la guerre à faire dresser les cheveux d’éphèbes. Ce plan se rendra aussi permanent à travers le monde que celui des villages Gurkha au Népal.

 

·       Vélites : milice locale
·       Hastati : légion
·       Triari : en pension ou condottieri

 

Peut-être des permissions au début pour aller voir un peu la famille, ne surpassant pas quelques jours et bien surveillées, suivies de celles plus libérales selon son dossier de service. Peut-être pour compenser l’héroïsme et le mérite exhibés aux nouveaux postes ? Peut-être bien.

Le gouvernement mondial limitera ses autres interventions au soulagement du désastre par l’intermédiaire d’agences non gouvernementales dédiées. Les agences de secours et de reconstruction seront indépendantes de la chaîne de commandement militaire, mieux financés et de grade supérieur.  Les militaires ne serviront qu'en tant que gardes du corps et conseillers de sécurité, plus jamais comme gouverneurs. Autrement, l’administration locale et ses citoyens traiteront de chaque matière et problème local. L'interposition militaire de la cour du monde nécessitera des grands prélèvements d'impôts, une fois que la région affectée aura récupérée, défrayant celles qui suivront ailleurs. 

Cette légion dépendra du recrutement international et volontaire. Ses légionnaires ne serviront pas d’ordinaire comme troupes d’occupation en temps paisible. A la fin de manœuvres ou de déploiement, ils occuperont des casernes de compagnie isolées. Ces garnisons seront au mieux capables d’augmenter la milice locale. Sans renfort, elles seront trop faibles pour opposer la loi comme promue par la milice locale. 

Avant chaque nouvelle opération militaire, les objectifs administratifs et gouvernementaux seront négociés en profondeur. En temps paisible, des milices locales d'infanterie légère et leurs raidisseurs mécanisés de la légion étrangère iront en manœuvres de combine qui serviront comme avertissement peu subtil de sérieuses interventions ultérieures.

Aucune unité de la légion étrangère ne doit inclure trop de personnel issu de la même région. Paul Lackman signale que les Russes entremêlent leurs troupes d'origines diverses pour que leurs unités ne se consolident jamais selon leur ethnie, exception faite des Slaves qui retiennent dominance. L'armée régulière américaine en fait autant : sans grâce rassemble-t-elle ses fantassins pêle-mêle, sans tenir compte de leur lieu d’origine. Par contre, la garde nationale américaine et d'autres armées recrutent des unités entières en localité. Ce recrutement régional favorise l'intégrité des unités et de leur morale militaire, car leurs recrues doivent répondre à la communauté domiciliaire pour leurs actions au combat. 

Les troupes de la légion étrangère seront les seules à subir ces restrictions. L’unité de milice sera recrutée en localité, s'y exercera et déploiera. Manquant d’appuis de la cour du monde, elle manquera de logistique suffisante pour se déployer au loin et d’assez d'armes lourdes pour dominer de l’infanterie légère de qualité équivalente. 

Des civiles sont étonnés par la facilité avec laquelle des commandos d’élite peuvent être massacrés ou épinglés par quelques mitrailleuses bien placées, même si elles sont équipées par une troupe d’amateurs, dans l’absence de feux de pointe d’armes lourdes à l’appui de l’assaut. De tels ne réussissent presque jamais aussi bien que ceux narrés dans les fictions de Hollywood. Au mieux, le bombardement d’artillerie et des forces de l’air aplatit l’ensemble défensif, et l’assaut d’infanterie, appuyée par des blindés, subit de lourdes pertes en empiétant les quelques survivants abasourdis et leurs armes automatiques et antichars. 

De grandes pertes parmi des unités de milice seront immanquables dans leur localité d’origine puisque reportés sans censure. Les familles découvriront vite que leurs proches sont tombés au combat. Regrettable et regretté. Les Apprentis ne dissimuleront jamais l’horreur des pertes militaires.

Aucun Etat-nation ne maintiendra d’unités de police nationale au-delà de quelques escadrons mobiles et municipaux de police du type SWAT, d'investigateurs locaux de droits humains, d’une agence de contrôle des réseaux de transport et d'unité de garde cérémonial : la gendarmerie continentale. 

Au-delà des ardeurs de jeunes guerriers, il n'y aura plus de rivalité ni internationale ni interarmes entre les membres de cette légion étrangère. La cour du monde l’administrera comme sa branche exécutive en uniforme ; son bureau d’inspection administrera la milice globalement. Son recrutement s’effectuera à partir de la formation de base des unités de milice et sélection parmi elles. Les condottieri de milice seront triés des légionnaires étrangers. 

Cette cour agencera la fabrique et distribution d'armes. Aucun continent ne maintiendra ni une industrie militaire bien équilibrée ni un inventaire au complet : leurs composants seront fabriqués séparément et assemblés après livraison aux unités militaires. Les usines d'armes résiduelles seront établies dans les régions les plus pauvres de la Terre. 

Les armes restantes nucléaires, d’air et de flotte navale avec toutes les armes en surplus seront retirés et ferraillés sous surveillance de la cour. Elles ne serviront aucun rôle utile sous la gérance sage d’un gouvernement planétaire ; ainsi que les arsenaux radioactifs n’ont jamais servi des buts autres que ceux mythiques. 

Nous ne devons plus contaminer l’anthroposphère avec des toxines de guerre, comme en est parvenu le soi-disant conseil de sécurité et ses patrons démoniaques, ni plus tourner des régions pauvres en champs de la mort ni plus lobotomiser la recherche scientifique en la limitant aux recherches militaires et paramilitaires. Nous récolterons au lieu un surcroît de créativité résultante du rabais ou de l’élimination intégrale de telles nuisances culturelles. Pour faire meilleur usage du temps qui nous reste, il s’agit de l'entendement rehaussé et de la marginalisation des psychopathes. 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net

- MILICE MONDIALE #3 -