World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

INTRO ET VOCAB #2

January 02, 2024 Artwork by my brilliant wife, Linda Hulce Season 20 Episode 12

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

 - INTRO ET VOCABULAIRE #2 - 

Les élites d’info peuvent pratiquer une de trois politiques d’information. Les deux premières simplifient le contenu des données, la troisième le rend davantage complexe. Les transitions entre ces catégories sont graduelles, granulaires et flexibles, autant capables d’aller en avant qu’en arrière, non nécessairement catégoriques, monolithiques, abruptes ni progressives. 

1.  

Les élites (ou politiciens) de mésinformation disséminent autant de mensonges que possible. Ce comportement s’accorde aux tyrans anciens et modernes. A la longue, tout n’étant pas une vérité interdite devient un mensonge obligatoire. La politique de mésinformation crée des systèmes de gestion du combat qui filent du haut tant bas et semblent optimisés pour la guerre. Pense aux régimes de Staline et de Saddam Hussein. 

Il devient plutôt facile d’assortir ce qui reste de la vérité à partir de la mésinformation transmise par le monologue officiel. Dans la plupart des cas, l'opposé exact de ce qui vient d’être transmis sera plus vraisemblable. 

Cette politique de mésinfo amplifie la paranoïa, le soupçon et la terreur. Rien n'est ce qu'il semble être ; l’on ne peut rendre confiance en personne. Sous cette exigence claustrophobe, l'élite d’information se réduit au minimum puis se purge en-deçà. Le dogme de cul-de-sac devient la réalité manifeste, répétée de par tous les médias décérébrés. Plutôt que simplement manipuler l'opinion des masses, l’élite de mésinfo fait fantaisie de transformer la réalité elle-même : comme sur papier, ainsi en réalité. Elles tuent et terrorisent autant de hôtes prolétaires dont elles disposent, jusqu'à ce que la fantaisie remplace leur bon sens. 

Alors que des gangsters règnent, des politiciens, aveuglés par leur propre mésinformation, mènent guerre sainte contre la créativité des Apprentis. L’aboutissement ? Des guerres d’agression à l’étranger et la décimation intellectuelle (tous les neuf lecteurs battent à mort le dixième) chez soi pour valider la propagande officielle : l’ultime simplification de la réalité publique. La collectivité tourne de sa propre inertie et s’alimente de ses dernières réserves jusqu'au chaos et a la ruine.

La mésinformation peut être évaluée selon sa dureté. Combien l'élite durcit-telle la survie des prolétariens ? Autant que cette tyrannie se rend rugueuse, d’autant plus sa politique de mésinformation doit mal aller. 

Des tyrannies davantage douces sont plus riches ; elles remplacent la mésinformation par la politique de désinformation dont la gérance est beaucoup plus subtile et difficile. 

Quand un Etat d'armes mûrit, les insuffisances de sa politique de mésinformation se rendent stridentes. Le mensonge ne livre que la richesse dépouillée et son entropie au chaos ; la richesse soutenable ne s’accroît que depuis des vérités et leur confiance publique. Des réformateurs pensifs tentent de tisser quelques brins de mentalité paisible, y compris des rameaux de la politique d’info, dans l’osier putréfié de la gestion d'armes. Ce galimatias contradictoire ne peut tenir bien ensemble pour longtemps ; au lieu confronte-telle des directeurs corrompus d'armes contre leurs dissidents vexés d'armes dans la centrifugeuse de désinformation. Nous voici, régis par… 

2.  

Des élites de désinfo incluant un mélange de prétendus populistes et modérés, avec un noyau dur d’ultras qui retient parole finale sur les sujets de grande importance. Ils transmettent leur demi-monologue à travers d’extensives hiérarchies corporatives, gouvernementales et religieuses. Contrairement à la politique de mésinformation, un « feedback » (retour de données) soigneusement contrôlé est toléré en doses minutieuses, tel qu’un poison thérapeutique. La politique d'info considèrerait ce retour a 50% dans chaque direction, comme la mise d'un grand bâton dans la roue de leur control.

Le mot clé dans la politique de désinformation, c’est « mais » comme de suite : « Nous entendons vos appels à la réforme et admettons que la moralité, le moral et l'efficacité nous dictent de mieux faire, mais … » suit une longue liste de raisons et d'excuses pour que des mauvaises pratiques  restent routinières. 

« Mais soyez donc raisonnables, messieurs dames ! Vos propos sont impraticables, trop coûteux, soumis aux abus de voyous, nuisibles aux protocoles antiques, promoteurs d’ennemis potentiels, etc., etc.… » Dogmes religieux éphémères, charabias idéologiques, distorsions historiques, compositions littéraires aussi vides qu’exquises, publicités commerciales, babillements sportives, violence d’arène, procès d'exposition, drames d'opéra de lessive, données « mathématiques » et conclusions « scientifiques » qui se prouvent entièrement erronées par la suite : le tout émis machinalement d'autant de sources de monologue médiatique que possible, sans arrêt, en détail somptueux, en exactitude douloureuse et en volume sonore. 

Des sujets significatifs sont dissimulés de façon obsédante par omission coutumière. Cet état de transe se renforce au point de se rendre hypnotique. Les promoteurs de désinformation, ainsi que leurs auditeurs, refusent d’assortir de la vérité leurs tromperies évidentes. Les élites de désinfo sont aussi vulnérables à leur propre désinformation que leurs hôtes prolétaires. Des activités destructrices s’accroissent et la vraie richesse s'évapore. Le peuple ignore ses forces et périls imminents en faveur d’élaborations successives de banalités. Il est facilement convaincu de sa bonne fortune imaginaire (tant bien économique que politique) quand en réalité au bord de la faillite et vice versa. Les ordonnances publiques se rendent vacillantes et arbitraires, sans base éthique ni idéologique ni autre. La gérance s'applique à l'improviste et ses résultats en souffrent. 

Il devient de plus en plus facile (bon marché ou gratis) de se procurer des données superflues, et plus avantageux de les produire, alors que celles utiles se rendent de plus en plus difficiles à annoncer et acquérir (dispendieuses, laborieuses, censurées et déclarées « non commerciales. ») Interdite toute croyance sauf celles favorisant le mercantilisme rabique ; prohibée par consentement universel et décret populaire, toute foi en autre chose que l’avarice nue et le dogme sénile. 

Les élites de désinfo évoluent en mandarinats boursouflés. A la suite de vigoureuses promotions de médiocrités certifiées et d’escrocs bien fondés, des Apprentis doués sont relégués au prolétariat d’info et à l'anéantissement de leur créativité. Ces habitudes de malentendu délibéré, de simplification de consensus et de médiocrité sociale ne s'interrompent que lors d’intervalles de guerre quand de nombreux talents frustrés sont recrutés dans des cadres revitalisés d'armes. 

Je me souviens d’une photo d’ouvriers rentrant chez eux à la fin de quart d’un chantier naval américain, lors de la deuxième sic guerre mondiale. Une énorme affiche décorait l’entrer : « Faites-nous part de vos meilleures idées ! » Aucune affiche semblable n’aurait orné une telle usine au même moment dans l'histoire, si entre des guerres. 

Telle qu’une claque à la figure peut arrêter net une crise hystérique, et un profond baiser de même,  le trauma en masse est l'application habituelle pour rendre fin à cette condition illusionnée. Sans avertir, le désastre et la guerre frappent dur parce que personne ne s’est donné la peine de répondre aux questions les plus importantes. Tout le monde se sent consterné quand leurs châteaux de sable croulent simultanément. Ensuite, les élites de désinfo déclarent la guerre : cette tâche plus facile pour eux que l’abondance et la camaraderie. La simplification du meurtre de masse reprend la norme. Trop tard pour adopter une politique d'info paisible, car  sa peuplade nécessairement riche et sereine fut gaspillée. 

Apprenti, d'autre part, c’est le bisou.  

Dans de rares cas, des dissidents paisibles parviennent à surmonter cette inertie sociale en rapportant la bonne nouvelle que tous doivent partager leur Apprentissage équivalent. Pourvu que des élites d'info prêtent attention miraculeuse à cette idée, elles commencent à la transmettre et se débarrassent de la fonction désuète d’obstruer l’écoulement des donnés. A ce point, les élites et prolétariens d'info s’unissent en une commune de biens (commonwealth) d’information ou d’Apprentis. 

3. 

 Les politiciens d'information engendrent la vérité et le mensonge sur chaque question, sans préjudice ni faveur, permettant aux Apprentis de les assortir eux-mêmes. Une commune de biens d'Apprentis apparaît à la suite de discours publics sans limite et de dialogues étendus entre des jurys d’information se sélectionnant au partage de leur passion, sans trop s’inquiéter de la richesse et du standing. puisque ceux-ci leurs sont dus par droit dans de telles communes. 

De nombreux récits qui semblent mensongers sont en réalité des élaborations plus complexes de la vérité. Au moyen de fictions littéraires, d’idéologies neuves, de postulats scolaires, d’inventions, de découvertes et de réinterprétations d’anciens dogmes, la vérité déborde parce qu'elle rend meilleur profit dans un milieu paisible. Les gens réévaluent des données qui leur semblent plus importantes que des mythes d’armes et des objets façonnés à grand prix.  

Prenant cap inverse, des collectivités de mésinformation adoptent d’autres mensonges et terreurs ; la vérité s’y rend sans valeur car sa poursuite te fera sitôt descendre. Un tel choix n’existe plus dans une société de désinformation : là où le bruit blanc noie tous les autres, jusqu'à ce que les tours jumelles de commerce mondial ne s’abattent en démolition contrôlée. On reprend alors le radotage sournois de la normalité lénifiante, exposant ainsi son cou à la hache, sans se prendre la peine de l’écarter. 

 

Quant aux politiques d'info, des systèmes croissants de communication développent davantage d’échanges interactifs, complexes et adaptatifs. Des gens s'engagent en beaucoup plus de dialogues par la voie de médias neufs, au lieu de se soumettre au monologue du haut en bas de la part d’élites prétendues supérieures. Ils sont plus intéressés  par leurs passions d’Apprentissage que par les renseignements des médias de masse pour la plupart sans rapport particulier donc superflus.

La télévision est un média de monologue, ainsi que les imprimés, les stations radio et les pages de la toile non interactives. Tu sais, ces pages sans valeur sur l’Internet, d’entreprises corporatives et de bigots de propagande, sans lien de CONTACT ?  Prier trouver le mien en bas de toutes mes pages.

L'agora grecque, les réunions d'hôtel de ville, (sans questions rédigées au préalable ; faut bien que j’ajoute ça maintenant que les techniciens de désinfo de Bush le Moindre ont assorti au préalable et programmé de façon routinière l’assistance de ses discours) téléphones, courriers postales et courriels électroniques : tous peuvent servir comme exemples de médias de dialogue. 

Il s’agit de mieux satisfaire la formule du fauteuil. Ces médias de dialogue peuvent porter davantage d’information utile et beaucoup plus d’inspiration à travers la même longueur d’onde que celles de monologue. La somme de ces communications utilitaires équivaut ta la vraie richesse (divisée par la somme de celles intentionnellement inutiles ou nuisibles ?) Je parle du même comptant d’argent disponible, mais retenant sans inflation beaucoup plus de valeur.  

« Votre intention est noble, mais votre appel, mal orienté. Si vous discourez du gain aux empereurs et s’ils arrêtent leurs armées par amour du gain, leurs armées se réjouiront dans la paix et s’enchanteront du gain. Bientôt, les ministres embrasseront le gain au service de leur souverain, les fils embrasseront le gain au service de leur père, les frères cadets embrasseront le gain au service de leur frère aîné, et tous auront abandonné l'humanité et le devoir. Quand ces rapports se rendront en une question de gain, la nation sera condamnée à la ruine. 

« Mais si vous discourez aux empereurs de l'humanité et du devoir, et qu’ils arrêtent leurs armées par amour de l'humanité et du devoir, leurs armées se réjouiront dans la paix et s’enchanteront de l'humanité et du devoir. Bientôt les ministres embrasseront l'humanité et le devoir au service de leur souverain, les fils embrasseront l'humanité et le devoir au service de leur père, les frères cadets embrasseront l'humanité et le devoir au service de leur frère aîné, et tous auront abandonné le gain. 

 « Quand ces rapports deviendront une question d'humanité et de devoir, alors le souverain s’assurera d'être un vrai empereur. Or, pourquoi invoquer le gain ? » Mengzi. Mongue-Tsé. Mentius traduit en anglais par David Hinton, Counterpoint, Washington D.C., 1998, page 219. (Suite) 

Il nous appartient de créer une agora virtuelle, une multitude de réseaux culturels en expansion a travers le monde entier. La toile globale figure comme prototype de démarrage pour celle des Apprentis. A tel point que celle-là s’étende, nous en tirerons meilleure fortune. 

Une communauté mûre, jouissant de moindres menaces extérieures et d’avantage de richesse en surplus, permettra aux Apprentis de complexifier la politique d’info. 

Puisque la complexité sociale augmente la probabilité de turbulence, elle risque d’éclater les digues de conventions sociales conçues pour la contenir et régler. Pour cette raison, les politiciens d’info doivent raffiner leurs terminologies et habitudes de communication. Autrement, le hurlement de plus en plus strident de débats rendus chaotiques risque de détériorer en politiques de mésinformation. 

La récente tentation des élites d'info, de censurer l'Internet du haut tant bas, et des prolétariens d’info, de l'estropier de fond dans comble : (trolls, virus, « hacking » flammes, « Spam » et d'autres salissures d'info) sont des démentis pathétiques de cet univers de donnés en croissance. Pense à un bébé atteint d’une colique, qui se détourne en refusant sa purée. Des individus et des groupes déconcertés simplifient leur vie en transformante en armes des complications récentes qu’ils considèrent vulnérables à leurs abus. 

En poursuite d'abondance, les meilleurs praticiens de politiques de désinformation ont tendance à se désarmer à l’unilatérale, invitant donc de l'agression militaire. 

D’autres communautés historiques ont évolué jusqu’aux politiques d’info, mais furent détruites manu militari et effacées de nos écrits historiques (celles-ci rendues « préhistoriques ») car leurs contrôleurs altissimes favorisèrent richesse et paix internes alors que des étrangers affamés traînaient tant dehors : pauvres, jaloux et combatifs. 

On peut noter cette tendance aux Etats-unis, là où des pertes militaires furent jadis du poison politique. Une telle aversion publique, aux pertes militaires en particulier et au militarisme en général, tente des étrangers agressifs et des militaristes internes d’infliger de pires ravages. Une fois que de tels assauts se rendent mieux coordonnés donc plus audacieux et destructifs, les survivants réintègrent la politique de mésinformation et sa tyrannie manifeste d’armes : des options tentantes sur cette planète hyper militarisée où la panique réflexive remplace souvent le bon sens. 

La technologie d'armes comprend le matériel de guerre (hardware : quincaillerie ; wetware : sérum charnier). Elle inclut les forces militaires, (techniciens d'armes) les services de renseignement soit outremer soit intérieur, les industriels et les ouvriers d’armes,  avec leurs énormes usines et arsenaux. A ce moment, il y a une arme à feu (à vrai dire, une hargne) individuelle pour tous les dix habitants sur terre, et deux balles ou plus fabriquées par année pour chacun d’eux… Au cas où la première ne rate.  

Afin de mieux dissimuler leurs nombreux échecs de gérance, (puisque ce sont par définition des gérants paisibles au mieux médiocres,) les directeurs d'armes condamnent tous et tout : indigents, femmes, non hétérosexuels, enfants, progressistes, minoritaires ethniques ou religieux, migrants et immigrés ; le mythe primordial, la nature humaine et la nature elle-même. Les plus malins de tels gérants se mettent à recruter des postulants réactionnaires depuis leurs minorités méprisées, rendant ainsi honneur formel au pluralisme tout en stimulant les abus sociaux. 

Aucune recrue n’est plus féale qu’un nouveau-venu récemment converti ; aucune population opprimée davantage loyale que celle convaincue que ses membres pourront gagner une invraisemblable loterie au succès pourvu que ce soit aux dépens d’inférieurs. 

« Le mieux constituée la société et la plus excellente sa forme politique, le plus la guerre [la mentalité d’armes] menace d'affaiblir ses institutions et les pervertir. Il est également vrai que la meilleure forme de gouvernement soit celle la moins bien adaptée aux exigences de la guerre. » Comment penser de la guerre et de la paix, Mortimer J. Adler, Simon et Schuster, New York, 1944, page 42. 

Les directeurs d'armes comptent sur des élites de bataille (environ 10% des techniciens d’armes) pour parachever leurs plus sales besognes. Officiers éduqués sinon soldats esclaves : aucune importance. A mi des estropiées génétiques et à mi l’issue de frayeurs de négligence et d’abus d'enfance, ces élites de bataille prospèrent des deux cotés du champ de bataille, des zones d’émeute, des barreaux de geôle et des barbelés de Belsen. 

Les neuf dixièmes restants de ces techniciens d’armes ? Ils servent aux élites de bataille en tant qu’appuis de logistique et de morale militaire, de leur côté, et, de l’autre comme proies faciles ; aussi des deux côtés comme multiplieurs de puissance de feu (artilleurs et tels.) Que ce soit en guerre ou en paix, les élites de bataille font la casse de près et les restants la subissent.

Ces élites de bataille ne peuvent pas facilement maîtriser leur agression. Cela les rend en capitaux indispensables au champ de bataille et en criminels onéreux ailleurs. Nous partageons tous certains de leurs traits, quoiqu’en grande partie nous gardons les nôtres sous stricte péremption. Appelle cela de bonnes manières, bon goût, conscience morale, civilité, délicatesse, décadence ou simple poltronnerie : on est en majorité incapable de prospérer au champ de bataille ou en bagarre de taverne, comme le sont tant bien rompues les élites de bataille.  

Nous pouvons trancher ces élites de bataille en deux affiliations. 

•         La sale dizaine de guerriers nés, de bandits armés, de brutes et de bannis sociaux qui surmontent d’ordinaire leur agression au moyen de la maturité et de tendresses bien appliquées.

•         Le sous-groupe Himmler : comprenant d'habitude des civils, des parents, des conjoints, des voisins et des administrateurs en apparence bons, aussi très souvent des lâches brillants. Charmants et séduisants tant qu’ils en soient enclins, ils ne songent qu’à ravager ce monde d’Autres qu’ils ont appris à mépriser. Ils cherchent les cimes du pouvoir afin d’infliger autant de dégâts possibles, protégés par leur rang. 

Ainsi qu'un requin retient des rangées de dents en réserve, le prolétariat d'info recueille des proto-élites d’info zélées à renverser l'élite courante. Ces proto-élites comportent un assortiment de commis, d’étudiants et de subalternes ambitieux : recrutés par les autorité ou pas, mais se discord en secrètement d'elles. Ces rebelles frustrés ne se coalisent de façon maladroite qu’une fois que leur élite ait atteint un taux maximal d'échecs. 

A noter que cet apparent niveau marin de frustration peut être évité, de même que ses marées de dissidence. En priorisant les requises et limites d’armes, la terre en armes crée un goulot de positions de responsabilité trop étroit pour admettre tous les esprits avides pour de telles responsabilités. Au monde paisible, ceux exclus des priorités d’armes revendiqueront leur responsabilité particulière sur d’autres réseaux de passion de leur choix. 

Eric Hoffer analyse les chefs proto-élites dans son chef d’œuvre, Le vrai croyant. Malencontreusement se livre-t-il aux mauvaises habitudes du réductionnisme biographique : réduisant la complexité de mouvements sociaux globaux en recensements à répétition des idiosyncrasies de leur chef. 

Hérodote et beaucoup d'autres historiens et journalistes depuis ont qualifié l'histoire et les actualités comme des cultes de personnalité. Des événements eurent lieu parce qu'un certain gringalet et ses compagnons, officiellement désignés chefs, se sont arrangés pour que cela se déroule précisément selon leur prévision.  

« A partir de la mi-4ème siècle, il y eut un vaste corpus littéraire Grec, bien connu mais manquant jusque-là de nom convenable ; pas encore appelé Historia mais décrit plutôt comme « l’écriture des actions de guerre » voire « enquête des actes de guerre » y compris Hérodote, Thucydide et quelques continuations de Thucydide : l’ensemble sous le titre Hellenica (les affaires de Grèce) (le seul en survie, celui de Xénophon) et les récits des Grecs occidentaux par les écrivains disparus de Syracuse : Antiochos et Philistos, sous le titre Sicelica (les affaires de Sicile.) Il allait de soi que cette littérature fut la source du savoir-faire de la guerre, de la diplomatie et des rapports étatiques…

« Mais de quoi quant aux historiens ? Le 5e siècle nous a rendu deux styles narratifs majeurs : l’épique linéaire d’Hérodote et l’antithétique style réaliste de Thucydide, associés à deux conceptions divergentes du monde : l’encomiastique monde d'Hérodote, de l'exploit moral et de la loi cosmique,  aux encontres Thucydidiens d’ironie et de pessimisme … » Doyne Dawson, The Origins of Western Warfare: Militarism and Morality in the Ancient World, (Les origines de la guerre occidentale : Le militarisme et la moralité dans l’ancien monde), Westview Press, Boulder, Colorado, 1996, page 95. 

Cette sorte de narration est aussi convaincante que celle qui suit : Je conduis ma voiture et suis absolument en charge. Je vais donc m’arranger pour renverser chaque voiture dans le fracas d’une centaine sur une autoroute embrumée, dans des fentes soigneusement planifiées d’avance. Je vais donc m'assurer que la mienne et celles qui me suivent fidèlement dérouleront de l'autre côté sans une éraflure. Bien sûr mon copain, cela pourrait se passer ainsi. Pourtant serait-ce là un problème plutôt simple, comparé à mener un pays entier. Voir la section gérance dans le chapitre « Politiques d’identité. »

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net

- INTRO ET VOCABULAIRE #3 -