World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- MISES EN GARDE 1

January 06, 2024 Portrait by my brilliant wife, Linda Hulce Season 20 Episode 31

Nous sommes formés comme enfants aversifs à la paix. Quand les Apprentis en admettront autant et le défieront, les portails du monde paisible nous seront ouverts à grand.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute 

- MISES EN GARDE 1 -

« … Le citoyen qui tient à introduire des changements dans la forme de son gouvernement, que ce soit en faveur de la liberté ou du despotisme, doit considérer avec quelles matières il ait affaire et juger la difficulté de sa tâche. Car il est non moins ardu et périlleux de tenter de libérer un peuple disposé à vivre en servitude, que d'asservir celui [qui élit de] vivre en liberté. » Niccolo Machiavel, Discours sur la première décennie de Tite Live, Colline Ninian Thomson, Traduction en anglais, Kegan, Trench & Co., Londres, 1883, page 376.

 

Moi, je ne suis qu’un pantouflard avide et lâche, donc sans prétention à la prophétie. Ma seule intention, en rédigeant Apprenti, c’est catalyser un monde un peu plus vivable dans lequel réincarner. Aucun moyen de prévoir -- comme ça à l’aveuglette -- l’évolution du monde après son départ, mais celui paisible me semble plus accueillant que cette terre en armes.

Alors que je passe ce texte en revue, sa présomption cosmique m'ahurit. Aucun talent ni privilège ne m'autorise à réclamer ton attention : ni haute réputation, ni patronat puissant, ni charisme particulier, ni faste scolaire, ni affaire astucieuse, ni saint contentement de moi, ni ambition publique ou particulière ni mérite littéraire. Quand j’ai trouvé boulot adéquat, ce fut comme commis de bureau, distrait qui plus est. Je dois toutefois réclamer ici ton attention. Personne d’autre ne s’est pris la peine d’entreprendre le nécessaire ; je me suis donc senti obligé. Ce livre pourrait être le texte le plus important que tu lises. Cela dépend de toi et de ton penchant pour le statu quo.

J'ai veillé des nuits tardives, examinant les mêmes expériences de politiques ratées et me marmonnant « Au moins l’une d’elles dût réussir ! » J'ose encore espérer. Les Apprentis constituent une nation parmi les nations, un état d'être au sein de l'État. Selon nos manières sereines, une fois proprement inspirés, nous disposerons d’assez de talent et d’initiative pour surmonter chaque défi. Une fois rassemblés dans le noir, saisissant enfin combien nombreux nous sommes et notre primauté sur le monde ; une fois ralliés à ces idées, nous serons imparables et destinés à la gloire ; peu importe la misère des monades isolées, induite par leurs stériles ordres de picotement, ni même l’ampleur du labeur nécessaire pour tout restaurer. La lutte acharnée de la terre en armes que nous dûmes jadis répéter à jamais, elles nous a préparé pour celles a venir au profit du monde paisible. 

Ton évaluation d’Apprenti peut te rendre le vertige, tant kaléidoscopique la gamme de ses sujets. On ne les a jamais étudiés dans la profondeur qu'ils méritent. Notre première revue sera d’une superficialité insolente et dénigrée pour cause de mythisme à chaque tournure de page. Une fois cette crise passée, on pourra rendre pleine justice à ces exotismes. 

Lis les premiers chapitres d'Apprenti pour sonder son vocabulaire : d’ « Intro & Vocabulaire » jusqu’à « Stop. » Ensuite, reprends ta lecture aléatoire dans une de ses trois sections : 

SECTION 1) Pourquoi nous trouvons-nous dans ce pétrin ? 

SECTION II) Comment approcher le monde paisible. 

SECTION III) Qu’en attendre. 

La première section « Pourquoi » est celle la plus rugueuse. Elle s’étire au-delà du mi-point d’Apprenti. Pourquoi est si incendiaire, ses lecteurs de première souche risquent de s’embraser l’esprit. Contrairement aux textes plus sédatifs, celui-là ne néglige aucun mal monumental qu’on nous a instruit de regretter brièvement puis d’accepter comme allant de soi. Cet impitoyable inventaire d'erreurs te semblera fatigant d’abord, engourdissant de suite et insupportable en fin de compte. Ton subconscient revisitera toutes les thérapies d'aversion que tu as endurées comme gosse, pour te faire abandonner cette lecture. Tu en seras agacé, écœuré, puis enragé. Tu devras te redresser fermement pour ingurgiter cette âcre infusion jusqu'à sa lie. Prends des petites gorgées de cet aigre moût et trouve ailleurs du sirop plus doux, peut-être au téton de la télé.

Mais n’abandonne surtout pas cette lecture. J’aurai autant bien pu intituler ces trois Sections Lamentation, Transition et Espoir. 

L’aigre-doux « Comment Faire » note des tendances fâcheuses et propose quelques contre-mesures. Encore plus savoureux, « Quels Résultats » esquisse des options paisibles à l’encontre des technologies d’armes auxquelles nous nous sommes soumis jusque là ; à supposer que des majorités globales aient d’abord saisi Pourquoi et Comment Faire. 

Ce texte est prévu pour chaque Apprenti à venir. Son mécontentement aurait dû faire part de notre patrimoine et le fit jadis, oublié depuis. Mes chers Apprentis, je vous laisse entamer le Qui, le Quand et l’Où. Si vous m'attrapez faillir mon mandat, ce sera votre signale de prendre en relève le fardeau de ma preuve. 

Apprenti n’est pas gravé sur pierre. Des spécialistes dédiés, amateurs et professionnels, doivent mastiquer toutes ses conjectures. Leurs débats pourront conjurer une brillante commune de biens d’Apprentis dont le mantra serait : « Et si nos opportunités n’étaient circonscrites que par les cieux ? »

 

Tu peux avoir vu d’un film dans lequel d’implacables méchants extorquent toutes les bases de pouvoir, de contrôle et de sécurité. À mi-chemin dans cette histoire, les bons sont stupéfaits ; personne n’a d’idée que faire. Alors, quelqu'un dit, « Attendez, j'ai un plan. » C’est Marianne, peut-être ? Au lieu de se tapir en désespoir, des spectateurs autrefois apathiques prêtent attention miraculeuse. Inspirés, ils se transforment en héros. À ce point, par égard à la continuité dramatique, la caméra se braque sur le triomphe des bons.

Ce livre énumère les démarches essentielles entre « nul plan » et « plan en action. » Pendant cette étape obligatoire mais pas très marrante, nous devons discuter ce plan, exposer ses faiblesses, suggérer d’autres options et en coordonner le réglage et la chronologie. Laissons aux volontaires leur choix de tâches qui alimentent leurs intérêts et talents particuliers. Messieurs les améliorateurs réducteurs, en panne depuis des centenaires et tapant au volant, démarrez vos moteurs ! Secouons-en éveille tous ceux qui se sont abstenus par nihilisme et lâcheté. 

J'ai une combine ; tu le lis. Nous sommes à cette étape essentielle mais lassante de la procédure. Que l’on se dépêche !

 

Quelques avertissements avant de démarrer. La prose excentrique de ce livre, son idiome exotique et ses spéculations bizarroïdes rendront ta lecture difficile. Ici, l’on va rendre la guerre illégale à travers la planète, non cuir une petite omelette. Tu ne trouveras dans ces pages ni raccommodages rapides ni aphorismes simplistes : les formules de bébé auxquelles on s’est habitué. Tape « En arrière » si c’est tout ce que tu cherchais ici.

Qui plus est, les chapitres d’Apprenti sont rédigés comme des feuillets uniques, un desquels le recherchiste peut croiser indépendamment sur l’Internet. D’ailleurs, la plupart de mes têtes de chapitre ne furent pas répertoriés sur les dix premiers pages de résultats chez Google ni d’autre pages de recherche corporatives, qui favorisent des ramassis d’insignifiances. Tu trouveras donc beaucoup de répétitions dans ce livre. Tant mieux ! Tu n’as jamais entendu assez parler de telles choses.

Traite Apprenti comme un guide rugueux, moins flou que les textes classiques qui traînent sans fin, plus clair que les obscurantismes de l’ENA. Après l'avoir lu, des jeunes prodiges pourront explorer ce monde en prison ferme, alors que somnole ses gardiens et séquestrés.

Ce livre fait la même appelle aux gagnants extatiques du prix Nobel, aux forcenés sans plus rien à perdre, aux idéalistes à la dérive, aux rêveurs de madrasa, aux bonzes de l’Orient, aux doctes du Talmud et aux séminaristes bibliques, tous insatisfaits, aux traîtres scolarisés et aux esprits lumineux de ghetto qui défient les maux qui s’entortille au seuil de leur sombre pièce d’étude. Il appelle chaque Apprenti perdu dans son labyrinthe à miroirs d’armes et de paix, autant que le fantôme de mon enfance hantant les étalages de livres d’antan. J’adresse ces propos à la prochaine classe des académies de guerre, ainsi qu’aux lycéens prodiges à ce jour. 

Ceux les meilleurs entre vous, à la recherche d’écrits sur la paix, ont parcouru sans succès les archives d’armes. Ce texte trace les contours de ce que nous cherchions sans pouvoir le trouver. 

Rêvant en Californien, je surfe le contre-courant du chaos et brasse ceux de retour du paradoxe. Furieux, je rejette des idées chéries et reprends celles calomniées. Mon message est fort tendancieux. A l’attaque de platitudes rusées, je me rue aux bouts tremblants de l’arbre, plus loin peut-être qu’il ne te plaira de suivre. Tu ne trouveras ici nulle « indifférence » ni « désintérêt » ni « équilibre d’intérêts » comme ces expressions sont mal répertoriées à ce jour. Étant donné la complexité de ce sujet, mon manque d’adresse à l’écrit et mon érudition minime, ton travail est bien servi !

Je tourne des canons rhétoriques contre les mentors d’armes qui m’y ont entraîné. Horrifié et furibond, j'invoquerai des sophismes plus avantageux que leurs équivalents « de logique correcte. » Je dédaigne les détenteurs de « raisonnement correct » qui permettent la faim d’enfants et tourne le dos quand cette déplaisance interrompt leur minutieux vide d’esprit. Au contraire, les Apprentis pirateront chaque fraude de Madison Avenue et appel au couvre-feu qui nous ont fait somnoler jusque-là, afin que croisse le monde paisible.

Il y a de cela une longue marge de vie, comme j’éprouvai les jambes de poulain de mes opinions, mon père m’entreteint  ainsi. « Condamner des institutions, c’est trop facile, » me dit ce charmant Bayard. Je me souviendrais toujours de lui comme d’un chevalier sans peur et sans reproche. 

Voici une combinaison épineuse, si l’on y pense. Il serait facile d’infliger du mal, doué de quelque illusion d’intrépidité. « Je m’en fous pas mal ! Lâchez les chiens de la guerre ! » Moins facile d’effectuer du bien de peur des conséquences néfastes, mais pas forcément plus compensatoire. Le but incontestable serait d’effectuer du bien sans frayeur. Mon père en fit autant durant sa vie, ce qui lui rendit noblesse authentique. Nul comportement moindre ne vaut d’éloge.

Te crois-tu sans peur ? Soit. N’entreprends que du bien, sans égard aux coûts, et prouve-le-nous. Une petite astuce que tu dois entamer dans ta tête, pour ton divertissement et le bien-être du monde. En seras-tu digne ?

Le paragraphe précédent pourrait être la meilleure lecture pour le sociopathe qui se reconnait et ses amis qui le comprennent. Je leur recommande de le passer en revue attentive, ce qui pourrait remédier leurs troubles et frayer le chemin au monde paisible.

« Condamner des institutions ? N’en prends pas la peine » ce cavalier pensif me conseilla, « sans proposer des meilleures options. » 

Je me suis acharné depuis à deviner ces fameuses options. Enfant né aux années 1950 adipeuses, j'ai trouvé révoltant la Révolution au R majuscule. Ses bavures juteuses disaient davantage d’elle que ses promesses aqueuses. Parmi ses pires échecs, après des souffrances à n’en plus parler, elle n'offrit rien de plus que le présent intolérable comportant de fréquentes rechutes. La dialectique révolutionnaire et toutes ses conventions m’ont semblé des bla-bla faciles : réactions d’inflammation culturelle aux insultes continues de l'orthodoxie.

 

Aucune grande œuvre De la paix n’existe, bien que de nombreux universitaires se tapent dur, De la guerre par Clausewitz. Crois-moi, j'ai ratissé les rayonnages sans succès, à la recherche De la paix.

À mi-passage de mon dressage obligatoire, quand j’ai commencé à en avoir sérieusement marre de ses mensonges et tas de victimes, j’entrepris le ratissage des bibliothèques à ma disposition pour trouver un texte primeur sur le monde paisible. Tu sais, la vraie leçon de civisme pour un cosmopolite sérieux, à l’encontre des conneries nationalistes de toutes striures ? Tant pis si ce n’eut été qu'une spéculation loufoque ; je m’en serai satisfait ! 

Tout ce que j'ai pu trouver, ce n’étaient que De la guerre et d’autres textes traitant de la gestion d’armes. D’innombrables histoires, textes dévots, harangues pompeuses, calembours en fiction et casse-noix philosophiques, tous ont soutenu de leur mieux la mentalité d'armes et nous ont distraits de ce qui aurait dû être notre intérêt primaire tout le long : le monde paisible. Sinon ont-ils parlé de sensations, de sentiments, de technolâtries, d’abstractions vides de sens, sinon d’autres sottises, du n’importe quoi hormis le monde paisible. Autant plus que mes lectures se sont rendues davantage voraces et moins scrupuleuses, autant plus m'ont-elles mené à des affirmations de la mentalité d’armes de plus en plus sophistiqués, alambiqués et rébarbatifs. Exception faite de cette chaîne alpestre de vétilles, il y eut fort peu autrement.

Avide pour le texte primeur du monde paisible que je n'ai pu trouver, j'ai pris l'intention de rédiger son volume un. Je n’ose appeler mon ouvrage, De la paix. Seulement les Apprentis, rassemblés dans l’agora du monde, rédigeront une telle œuvre sous mille millions de titres. À présent, nous n’en bénéficions d'aucun.

Même si Apprenti n’apparait que tout seul sur une étagère vide de bibliothèque virtuelle et sous un nombre d'appel inexistant, son scribe ne peut réclamer droit d’auteur aux idéaux paisibles. Même si la mentalité dorée de la paix reste enfouie sous les scories de la mentalité d’armes, son éclat d’or reluit faiblement depuis tous nos chefs-d’œuvre culturels. Où sont les précurseurs opulents d'Apprenti ? Ils ont disparu, remplacés par des textes classiques d’armes dont le culte nous a été imposé à longueur de vie. 

… 

COMMENTAIRES ? markmulligan@comcast.net

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