World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- STUPIDITE RITUELLE 1

February 08, 2024 Artwork by my brilliant wife, Linda Hulce Season 21 Episode 1451

Le manque d'observer des avertissements jusqu’à ce qu'il ne soit trop tard, en accord avec la mentalité d'armes.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute 

- STUPIDITE RITUELLE # 1 - 

« Pouvais-je tranquillement contempler mes camarades piétiner comme des sots dans toutes les directions imaginables sauf celle seule où trouver le bonheur qu’ils cherchaient ? » Robert Owen, New Lanark, Cole, 108, pris de The Life and Ideas of Robert Owen, by A  L Morton, Monthelie Review Press, 1962, page 61. 

Graham Gwynn et Tony Wright : Left in the Dark, (Gauche ou Laissé, dans le noir), Kaleidoscope Press, 2008.  Reference URL. Ce qui suit est un sommaire de leur texte, composé avec leur autorisation.

A son origine, il y a une soixante-dizaine de millions d'années, l'humanité apprécia un régime alimentaire de fruits de la jungle (avec des suppléments de noix, de racines, d’insectes et de carcasses quand disponibles) facilement digestible et riche en flavonoïdes. Ce régime idéal réduit l’effet nocif au corps humain de stéroïdes et de MAOs, stimula la glande pinéale et incita une boucle de renvoi physiologique qui inhiba ces stéroïdes, étira la croissance prépubescente, (autant l’espèce est avancée, autant celle-là se prolonge) et tripla le volume du cerveau humain, le tout très brièvement du point de vue évolutionnaire. L’esprit humain s'approcha à la perfection en équilibrant le rendement mental des deux hémisphères du cerveau.
Hélas, il y a de 200.000 à 12.000 ans, l'humanité dût s’adapter à un milieu beaucoup moins bénin. Une suite indéterminée de catastrophes climatiques réduit la génétique humaine en une poignée de lignées féminines. Grâce à son surdéveloppement cérébral, l’humanité survécut cette transition d’un régime abondant en fruits forestiers, à celui équivalent de savane (tubercules et graines) puis celui glaciaire de chair animale. Ces régimes obligés ont détérioré notre intellect de contrefaçon cumulative, sans évolution physiologique correspondante. Nous sommes demeurés exactement la même espèce, mais de raisonnement moins fort car sustenté d’aliments moins bien adaptés. 
Cette insuffisance alimentaire a accentué l’effet de la testostérone sur le corps humain (soit mâle ou femelle) et déclenché une cascade de retardement mental qui a renforcé le cycle de sommeil, bloqué l’hémisphère dextre du cerveau en faveur de celui sinistre (pensée linéaire et mémoire à court terme par-dessus celle holistique et traitant ta longueur) et disposé le comportement humain à la crainte limitative plutôt qu’à l’entendement holistique. 
Selon leurs conclusions, nous sommes les survivants estropiés mentaux de cette transition du régime alimentaire de fruits forestiers optimisé pour notre physiologie, à celui de moins en moins favorable (aboutissant dans la malbouffe de l’industrie contemporaine sans grande valeur nutritive) provoquant ainsi la chute en spirale de nos meurs et comportements.  

Dans son livre magnifique, La marche de la folie, Barbara Tuchman examine la dissonance cognitive. Selon elle, c’est la tendance parmi les bureaucrates (et leurs communautés) d'abandonner le bon sens, le gain à long terme et La bonne conscience pour privilégier l’outrage politique de ces préceptes. Cette tendance prend le devant en dépit de conseils préventifs en abondance.
 
Les préalables de la dissonance cognitive : 
•   convoitise de puissance,
•   pouvoir excessif, 
•   syncopes et stagnation mentale, 
•   persistance dans l’erreur, et
•   stupidité protectrice (refus d’observer les alertes.) 

Ses conséquences : 

•   Le suicide social remplace la raison : avant de fêter leur victoire imaginaire, les Troyens tirèrent chez eux le cheval de bois sans planter la garde suffisante autour ; le Congrès des Etats-unis chiffre ses contributions politiques au lieu d’adresser le réchauffement global, la fâcheuse détention d’armes à feu et d’autres problèmes multiples ; 
•   Des instruments sociaux abandonnent leur fonction et se transforment en institutions : la papauté de la Renaissance poursuit la richesse et le pouvoir au lieu de réformes religieuses ; le Congrès, ses finances de campagne électorale au lieu de l'avantage public. 
•   La direction s'asservit aux préconceptions : la défaite américaine au Vietnam, l’ingagnable guerre contre les drogués, l'empire de prison contemporain, l'effondrement de la gérance soviétique, l'enlisement militaire en Irak et en Afghanistan, que les responsables américains prétendaient impossible, etc. …  

La marche de la folie n’a pas de chapitre sur un gouvernement autocritique, même d’exception. Les administrations d'armes se félicitent et se perpétuent, même lors d'intermittences d’effondrement incontestable. 
Mme Tuchman nota le martyre de Mohammed Anwar El-Sadate en 1981. Président d'Egypte, il prit la décision impopulaire d’entrer en pourparlers avec Israël. Il fut assassiné pour ses peines. Son analogue ultérieur en Israël, le Premier ministre Yitzhak Rabin, fut abattu quelques décennies plus tard pour exactement les mêmes raisons par exactement le même genre de psychopathe du côté israélien. 
La politique habituelle d'armes n’est retenue que par ses inefficacités d’exploitation : méthodes confuses, inertie mentale, obstacles de protocole et disputes sur le partage des restants. Puisque des chefs mal orientés insistent à malmener les affaires depuis le début, l’inefficacité institutionnelle atténue leurs mauvaises suites. Ceci en dépit du dictat des mémères : « Deux maux ne valent pas un bien. » 

Ainsi débute le syndrome 1984. Puisqu’on s’est persuadé que le gouvernement sera malicieux, pourquoi pas le rendre aussi débile que possible afin d’atténuer sa malice ? Hélas, un gouvernement stupide est encore plus malicieux et friand d’accroissement, car il se pardonne d’avance de ses corruptions, négligences et inaptitudes.
Ce que La marche de la folie désigne la dissonance cognitive : une aberration momentanée, Apprenti dénomme stupidité rituelle : tendance constante parmi les gérants de la terre en armes. 
Le comportement en temps réel de nos institutions publiques est pour la plupart irrationnel. Même si leur mandat de base est raisonnable, leurs bureaucrates s’arrangent pour le contredire. Mme Tuchman en admet autant : que l’on n’a qu’à se débrouiller « le long d’intervalles de brillance et de déclin. » Selon elle, le seul ensemble politique retenant espoir de surmonter cette dissonance cognitive serait un électorat si bien instruit qu’il valorise le courage moral par-dessus le gain matériel. Une rareté disparaissante de nos jours, ainsi que le but de base des Apprentis : développer cette citoyenneté honorablement cosmopolite.

« Les poésies épiques, les inscriptions monumentales, les traités de paix, presque tous les documents historiques comportent le même attribut : ils traitent des infractions de la paix et non de la paix elle-même. » P. Kropotkine, L’Aide mutuelle.

 Beaucoup de ces documents solennels ont justifié des crimes contre l'humanité. Brandissant les principes exaltés de la constitution stalinienne, ses fonctionnaires ont exécuté autant de Russes que les Nazis. Au nom de Mao, des militants chinois ont condamné davantage de chinois que les militaristes japonais. Les originaires et champions français de la déclaration des droits de l'homme l’ont trahi depuis la Terreur jusqu’aux massacres coloniaux et postcoloniaux (au Rouanda en particulier.) Et puis ces sottises quasi-fascistes les plus récentes, interdisant aux fillettes sages de porter leurs signes religieux en école publique ? La laïcité comme justification pour discriminer à base de religion ? Quoi d’autre encore ? 
Quant au préambule de la constitution américaine et sa déclaration des droits humains, eh bien ! Contemple l'empire carcéral aménagé autour de nous et l'armée professionnelle (soit militaire, policière ou aventurière) soldée pour le défendre. Quelles autres déformations constitutionnelles l’empire américain devra telle tolérer ? De quelles autres abominations aurons-nous à témoigner pour en extraire la vérité ? 
En fait, la dissonance cognitive caractérise le comportement humain. Trop rarement pratiquons-nous ce que nous prêchons. Dans le monde dit « réel » nous cloisonnons nos sentiments. Certaines histoires, certains individus et milieux suscitent confiance, compassion, coopération et affection (envers la famille et les pairs de clan, de politique, de nationalité, de culte et de langue) ; alors que d'autres, traitant des sans-abris et des immigrés par exemple, nous ternissent l’esprit par la crainte, le mensonge et la brutalité absentéiste.  Nous ferions mieux faire taire les ordonnances détestées de la terre en armes et répéter au lieu les hymnes intrigantes du monde paisible.

Imaginons deux hommes : M. Stoïque et M. de Nerfs. Quand le premier se blesse, il sécrète des endorphines suppressives de douleur qui lui laissent des fonctions de base moins efficaces. D’ailleurs, il pratique le stoïcisme que nos philosophes d’armes ne cessent de louer. Mieux vaut traiter à grands coups de stoïcisme les problèmes que nos institutions fervemment stupides nous interdisent de remédier !
Ce stoïcisme social stimule des politiques démentes, il forge la bureaucratie que Barbara Tuchman décrit en détail. Les décisions descendent d’en haut, isolées de la réalité. Elles dictent des caprices qui ne se prêtent pas généralement à la réalisation pratique sur le terrain. Ces décisions peuvent contredire l'instinct de survie, les potentialités locales et le précepte moral. Et alors ? Personne directement touchée ne sera consulté. Des cadres intermédiaires les exécuteront de toute façon, sous la menace de licenciement sommaire. Les protestataires raisonnables seront ébranchés de l'arbre de décision. Cette taillade devient la toilette favorite de bureaucraties qui, par automatisme rituel, s’en rendent encore plus stupides, flasques, apathiques, et « stoïques. »
M. de Nerfs tombe dans les pommes à la première vue de sang non moins de blessure grave. Emballé dans le choc, il languit en syncope jusqu'à ce que son sub conscient ne stipule que les nouvelles conditions peuvent être survécues. Tandis que M. de Nerfs reste évanoui, son esprit contemple ses options à loisir. 
L'argumentation et l’engendrement de consensus règlent la politique nerveuse. Le plus de temps que prend ce consensus, le plus de retard entre les décisions. Les administrations nerveuses et pluralistes se compromettent, vacillent et retardent la prise de décision. Personne ne se commet ta une seule voie avant que chacun n’ait revendiqué la sienne. Tandis que de plus en plus de voix se mêlent à la discussion, les retards s’étendent sans fin. Le plus de données à rassembler, la plus tardive chaque nouvelle prise de décision. Prenant deux pas en avant et trois en arrière, les organisations exécutives recueillent des données, les traitent pour en extraire une vérité indiquée, proclament leur décision, examinent leurs résultats, ressassent, établissent une nouvelle ligne de conduite, etc. ... 
Sinon une minorité opiniâtre impose ses décisions arbitraires et ignore leurs revers : cette pratique beaucoup plus simple et courante. Quand la prise de décision aboutit en impasse, l’avidité de simple profit dans le moins distant se rend l’ultime arbitre de discussions surchauffées. Sans tarder, elle remplace celles antérieures et subséquentes. « Laissons la décision aux mesquins : c’est plus simple et puis ça paye bien ! » Le désastre en résulte de manière prévisible. L’excellence et ses revenus hors commune mesure nécessitent davantage d’effort et de raisonnement, moins de rapacité et manque correspondante de sollicitude.

Parlons de trois panacées de la gestion d’armes : discipline, gloire et morale militaire. Les disciplinaires militaires appliquent juste assez de brutalité pour court-circuiter le bon sens et l'intérêt éclairé des recrues. La « haute morale » d’une unité militaire permet à ses subalternes de se sacrifier quand les affaires commencent à se gâter. « La gloire » aboutit quand cette discipline est si bien modulée qu’eux tous se soumettent au massacre, souvent pour aucune raison … à l’exception de quelques doyens d’armes bien isolés par l’écart et la stupidité. 
Les bonnes unités combattantes doivent supporter de lourdes pertes mais demeurer agressives ; attaquer sans hésiter, même si contenues, renvoyées et chassées. Dans certains cas, elles doivent se soumettre à l'annihilation en affrontant l’incontournable hasard. 
Après tout, la catastrophe corporelle est le seul dénouement pour ceux mutilés ou occis au combat. Ça leur sera bien égal, la gloire de leur sacrifice. En bref, chaque individu militaire doit se soumettre à la dissonance cognitive sur demande, qu’il creuse des latrines ou commande en chef. 
Un rude état d'esprit est requis pour l’entretient d’un Etat. Les hiérarchies militaires opèrent de façon routinière dans un brouillard de dissonance cognitive. Même pour eux, celui-ci est difficile à maintenir. Par conséquent, l’Etat d'armes doit choyer ses maîtres de dissonance cognitive et marginaliser ceux perspicaces, critiqueurs et francs. Des ronchonnements incultes de l'info prolétariat jusqu’aux pinacles littéraires de l’épopée, de denses pilotis de stupidité rituelle doivent étayer les façades en carton de la civilisation dite « éclaircie. » Cette fondation est si ubiquitaire qu’elle nous est devenue imperceptible. 

Les Etats d'armes masquent leur agression manifeste lors d’intervalles paisibles. Au lieu, des actes de brutalité raciale et domestique se rendent banals, la culture populaire et les sports favorisent une concurrence brutale. Les prolétariens trouvent moins d’emploi légitime, ce qui amplifie le crime. En poursuite de bénéfices à court terme pour défrayer des impôts colossaux de guerre, les êtres humains se piquent et s’alignent contre leur environnement. Après l'épuisement en éclat de ressources naturelles, des éons de révérence pour la nature sont abandonnés. La consommation en masse, le jonchement de détritus particuliers et la pollution institutionnelle dégradent les milieux naturels, sociaux et psychiques. Des contraintes sexuelles superflues, de l’intolérance religieuse et la criminalisation de drogues récréatives multiplient cette virulence.

 COMMENTAIRE ?  markmulligan@comcast.net

- STUPIDITE RITUELLE # 2 -