World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LA FORMULE DE MENACE 1

January 31, 2024 Artwork by my brilliant wife, Linda Hulce Season 21 Episode 1151

Le compte des corps X ( distance / (temps au carré)) ; à la place de la formule de fauteuil qui accélère la pensée (voir ci-dessous.) Le raffinement compulsif de cette première formule a détourné des richesses énormes de projets paisibles beaucoup plus rentables.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute 

- LA FORMULE DE MENACE 1 -

Le compte des corps x (distance / (temps au carré))

La civilisation affine sans cesse une formule de menace tassée d’autres constants et variables. L’histoire enregistrée ne n’offre pas grand-chose de plus qu’un compte rendu fourbe de cet affinage compulsif. 

L'humanité a oublié autant de technologie paisible qu’elle a retenue d’entendement d'armes. Mortalité d’enfantement, calories absorbées par personne et chansons interprétées : de tels ont fluctué et furent sitôt oubliés. Entre-temps, la mémoire collective a scrupuleusement retenu les exigences d'armes. La gestion d'armes est tout à laquelle l’humanité a excellé de façon immanquable. 

La gérance d’armes n'a jamais assuré la sécurité à longue échéance de ses adhérents. Le plus passionné notre enlacement dans les bras de la technologie d'armes, le plus probable que son prochain paroxysme nous étouffe avec tout ce que nous tenons chéris.  

Chaque nation identifie (ou invente) des menaces stratégiques – tant chez elle qu’à l'étranger – et dispose d’un trousseau de comportements et de technologies à l’appui de sa contre-menace préventive. Du Trinidad à la Place Tienanmen, chacune est un œuvre maître de la gestion d’armes, optimisée pour la guerre. Chacune peut illico passer sur pied de guerre et mener lutte continue, quoiqu’elle soit pareillement vulnérable à la dévastation totale en quelques heures. 

Nous avons oublié la plupart des technologies et mentalités scrupuleusement paisibles, soit à base religieuse ou idéologique, même celles adoptées autrefois par des civilisations d’armes moins défendables que les nôtres. Tout ce qu’on admet comme paisible aujourd’hui dût être constamment oublié et réappris. 

 

Par définition, la gestion entièrement paisible est préhistorique : en dehors de nos écrits historiques car l’histoire écrite l’a anéantie. Celle-là aurait pu être extrêmement raffinée autrefois, mais fut considérée « primitive » ou réduite au néant par notre barbarisme d’armes. 

La technologie d’armes oblige une économie autrement paisible de laisser tomber ces volets soutenables de développement et de créativité. Même en temps paisible, beaucoup d’ouvriers sont mis désœuvrés pour satisfaire la demande de recrutement militaire. De nombreuses technologies paisibles sont rejetées comme inefficaces du point de vue coût, telles que l’énergie solaire et éolienne. En revanche, de ruineuses technologies d’armes bénéficient de primes doubles et triples.  

Chaque centrale nucléaire, par exemple, exige des fortunes quintuples : les deux premières défrayant ses coûts de construction et d’opération ; les trois en aval : de sécurité, disposition de déchets radioactifs et décontamination. Jusqu’à présent, aucun réacteur nucléaire commercial n’a été démantelé. Nous en reparlerons, de ce montant astronomique non moins celui requis pour le demi-millier bientôt suranné. Cela typifie le système d’armes : ruineux du point de vue paisible et de létalité correspondante.

 

L'éducation de norme inférieure et le sous-emploi n’ont jamais diminué l’inflation, quoique telle diminution soit la justification habituelle pour un manque d’emplois au point d’être abusif. Le chômage n’a jamais résolu des problèmes économiques, il les aigrit. 

 

Pendant la deuxième sic guerre mondiale – en dépit d’une mobilisation totale et son plein emploi – l'Amérique neutralisa l'inflation en taxant les profits militaro-industriels et les redistribuant par voie d’un GI Bill d’emprunts immobiliers et éducationnels, (ce projet de loi visant les GIs vétérans) et de programmes d'aide économique à l’étranger (le Plan Marshall en Europe et ceux moins bien publiés au Japon et « petits tigres » d’Asie.)  

Les peuples et gouvernements scandinaves l’ont tant bien réussi après la deuxième sic guerre mondiale, en taxant le tout sévèrement et prodiguant des fortunes pour le plein emploi de généreux travaux et services publics. Jusqu'à leur relance de fin de centenaire comme prochain terrain de stationnement McDonalds, conforme aux autres,  

En revanche, les infractions et émeutes s’amplifient quand le chômage s’aggrave. Le recrutement militaire se rehausse dans la même mesure, ainsi que la qualité des recrues. Les réactionnaires politiques s’en réjouissent comme des larves dans le pourri.  

Ces gaspillages – soit d’origine criminelle, industrielle et environnementale, soit d'imposition – ont cela en commun. Comme la carcasse d’une baleine dépecée sur la plage, elles laissent traîner des festons de graisse financière en temps de paix, qui peuvent être recyclées pour défrayer les urgences martiales à venir.  

Voici pourquoi les directeurs d’armes ne parviennent jamais à contrôler l’injustice usuelle, le gaspillage économique et le crime rampant. Ceux-ci se prolifèrent en temps de paix, en dépit de nombreuses tentatives bien intentionnées de les proscrire. Réinvestis avec meilleure efficacité en temps de guerre, ces gaspillages des dividendes de paix financent des projets imprévus mais cruciaux d'armes.  

Obtenir qu'un Etat en armes opère avec justice et compassion, ce serait pareil à obtenir qu'une décharge d'ordures sente comme des roses. Remarque que l’on peut bien l’accomplir, et assez facilement d’ailleurs, en couvrant les ordures de terre arable et en plantant des rosiers. Mais ce ne sera plus alors une décharge d'ordures. La technologie d’armes ne se transformera pas en celle paisible sans la détruire en exposant ses transformateurs à des techniciens d’armes encore plus réactionnaires, mieux armés et fanatiques, tant chez eux qu’à l'étranger.

 

La réputation nationale est un autre figurant clé dans la formule de menace. Combien de guerres précédentes ont abouti en victoire ? Combien en défaite ? Assez souvent de suite, de façon paradoxale, des armées battues se sont rendues en adversaires encore plus dangereux que celles jouissant d’une longue série de victoires. Surmonter la défaite militaire et rétablir la cohésion politique sont des tâches gouvernementales beaucoup plus exigeantes que la simple régence d'après la victoire. Celle émérite peut transformer la défaite militaire en succès à long terme. N’importe quel incompétent peut régir une nation victorieuse. Des conspirations de sots ne l’effectuent-ils pas à l’heure actuelle ? Les meilleurs chefs d’après la défaite peuvent bien battre ceux médiocres d’après la victoire. 

Le général américain, George Patton, affirma que personne n'a gagné la guerre en se tenant sur la défensive. L’expérience américaine de la guerre au Vietnam, et celles des Russes puis des Américains en Afghanistan, l’auraient rendu aussi confus que ses confrères militaires, plagiaristes de John Wayne, capitalistes comme communistes. Sans doute aurait-il décrété la destruction sur-le-champ de ce genre d'adversaire à coups de bombe atomique. Ainsi que des généraux français en Indochine ont prévu contraindre l’armée américaine à Dien Bien Phu : la persuader de larguer une bombe atomique (plusieurs ?) sur l’énorme cible dont ils avaient rendu l’armée Vietminh, en déployant leurs troupes d’élite comme appât dans le mille. Les généraux MacArthur et Lemay et leurs pairs génocidaires militaro-politiques souhaitèrent s’occuper ainsi de l’intégralité du monde communiste. Les pertes américaines, au chiffre approximatif d’une centaine de millions, leur semblaient « acceptables » afin d’éliminer la menace… 

Personne à l’époque ne fut permis de discuter l’hiver nucléaire. Ils s’en rendaient parfaitement compte, il y a de cela longtemps. 

En réalité, personne n'est parvenu à la victoire militaire décisive. De telles ont été soumises aux imperfections du monde matériel, (ce que Clausewitz appelait « friction ») comme d’autres aventures terrestres. Alexandre le Grossier de Macédoine a bien pu s’approcher à la victoire totale, mais ses triomphes lui coûtèrent sa vie et son empire. Les Mongoles et d’autres s’en sont peut-être approchés, à coups prodigues de génocide, mais leurs ambitions les ont décousus presque aussi rapidement. 

L'Amérique se vante d’avoir gagné les deux guerres dites mondiales sic. Malgré cela, ses centaines de milliers de pertes en guerre depuis, son complexe militaro-industriel-renseignement-pénitencier en boursouflure, l’écroulement de ses infrastructures civiles, son électorat ignare et de sa direction de stupidité surpassant les cimes du génie : tous nient cette vie en rose. 

 

En guerre totale, ceux les plus courageux, obéissants, idéalistes et appliqués périssent au premier rang du combat (ainsi que ceux les moins.) Des médiocres sont laissés, dans l'ensemble, pour ramasser les bouts. Il a fallu des décennies pour permettre à l'Europe de se remettre de ses multiples paroxysmes ; l'Amérique ne s'est jamais remise de sa guerre civile ; et les anciens pays communistes ont à peine émergé de leur coma traumatisé. Une nation ravagée par la guerre totale ressemble à la victime d’un coup de cerveau : retrouvant peu à peu l'usage paralytique de ses membres, de sa voix et de sa mémoire.  

Somme toute, chaque empire se rend la proie de ses contradictions internes. Des organisations superbes ont été uniquement capables d’absorber des pertes maléfiques et émerger en succès durable. A la suite de chaque défaite, des techniciens paisibles survivants – les meilleurs disparus au combat en tant que chefs de petite unité et simples soldats gentilshommes, voire massacrés des deux côtés comme régents de communes sans défense : instituteurs, docteurs, prêtres et tels – raccommodent la structure sociale effilochée, restaurent la base de production épuisée et rassurent le public secoué. Dès le rétablissement d’une modeste infrastructure paisible, des directeurs d’armes renouent leur contrôle illicite et reprennent leurs abus. 

A quoi la civilisation ressemblerait-elle si tant d’artistes, de braves gens et de savants n'eussent péri en guerre ? Pense aux milliers d’équivalents internationaux d’Einstein, Tesla, Kant, Monet, Clara Barton, Verlaine et Yeats, hachés sous des barrages d’artillerie et tombés malades en tranché charnière. Et leurs enfants qui disparurent par manque de bonnes eaux et récoltes, de médicaments et de soins. Multiplie ces sacrifices par des milliers d’instances historiques en encore plus de localités.

La Deuxième sic guerre mondiale suivit la Première sic comme un rouage d’horloge, non à cause d’un mythe quelconque d’inévitabilité géopolitique mais parce que le génie collectif qui aurait pu maintenir la paix fut décimé lors de batailles précédentes qui ne sont parvenues qu’à remonter l’horloge coucou de la mentalité d’armes. 

Si ce sort leur eut été épargné, la culture mondiale serait sans doute beaucoup plus belle, raffinée et significative — bien moins encombrée de mauvais goût, de bric-à-brac produit en série et des vétilles littéraires, philosophiques et politiques que favorisent les médiocres vicieux que la guerre épargne et promeut à leur place. Un âge d’or, quoi.

 

L’étude de la technique de survie d'une communauté battue est plus intéressante que celle d’empires militaires « prospères » que nous sommes tenus à révérer. Ceux-ci ont tendance à crouler après la mort de leur initiateur charismatique ou leur première défaite sérieuse. En outre, l'histoire de la mentalité paisible est un staccato d'inepties bien intentionnées qui semblent toujours aboutir en désastre. Des attitudes et stratégies d’après la défaite devraient donc attiser la curiosité des Apprentis. 

L'on pourrait tirer certaines conclusions à l’égard des dissidents d’armes. Leurs nombreuses défaites les ont rendus aussi avides de réussir que paumés quant aux moyens d’y parvenir. Ils s’obstinent à revalider des anciennes tactiques et renier la pérennité de leur faillite. Comme des aliénés mentaux momifiés en camisole de force et cellule capitonnée, ils se répètent les mêmes distractions vides en attendant des meilleurs résultats. 

La gérance actuelle du monde a réussi à saboter le progrès (de façon consistante et irrésistible) mieux qu’en auraient pu les pires ultras. Ils ont saboté le programme progressiste d’en haut, du dedans et d’en bas, comme en sont parvenus les Nazis en Allemagne. N’est-ce qu’à cela qu’ont réussi les « leaders » progressistes ? Sans doute, étant donné leurs résultats. 

Pendant l’initiative de gèle nucléaire en Alaska en 1986, une plaisante femme d’âge mur reçut chez elle les activistes de la ville d’Anchorage. Vers la fin de cette campagne, nous dûmes nous réorganiser par téléphone ailleurs que chez elle car, en dépit de ses expressions ferventes d’appui, elle parvint à rechigner chaque nouvelle action suggérée dans sa présence. La même chose a pu arriver au corps anarchique des progressistes altermondialistes : leurs activités gérées, sponsorisées et sabotées par nos pires ennemis travestis en promoteurs inspiratoires ? Cela expliquerait des tas de choses…

COMMENTAIRE ?  markmulligan@comcast.net

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