World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- PATHOHISTOIRE D'ARMES 1

January 18, 2024 Artwork by my brilliant wife, Linda Hulce Season 21 Episode 651

Sommes-nous trop coopératifs ou concurrentiels ? Pour quelle raison ?

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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- LA PATHOHISTOIRE D'ARMES #1

 La pénible vérité ? Pour des milliers d’années, la sélection darwinienne a optimisé la mentalité d'armes dans la culture humaine. Qu’une ancienne société ait mûrie en prototype de technologie paisible, sinon retenue momentanément ses hantises d'armes, des hordes d'armes avoisinantes l’engloutirent. 

L’histoire humaine peut se résumer ainsi :  

1.       La perfection graduelle des trousses d’outils sociétaux et technologiques requises par la mentalité d’armes du jour.

2.       La décharge de cette technologie d’armes optimisée au cours d’un holocauste d’apogée n’étant limitée que par les moyens disponibles (un peu comme la décharge d’un pistolet pendant son nettoiement.) 

3.       Un âge sombre qui permet à l’humanité de se remettre de ce paroxysme.

4.       Retour à la première étape.  

Une fois mêlée convenablement et mise à feu, la munition binaire du christianisme d’armes et de la technologie d’armes romaine a amorcé un âge sombre de durée presque millénaire en Europe, correspondant à ceux diachroniques en Chine, Perse, Asie du Sud-est et Islam, ceux-là à peine surmontés récemment. 

Ces implosions culturelles ont engendré le mépris subconscient de la paix de notre part et surtout de celle des élites d'info. Bénéficiant de notre consentement placide, elles ont réduit la technologie paisible à la limite de l’endurance de leur prolétariat d’info : cette usure de paix enchainant le prochain paroxysme. Celui prochain, promu par nous tous selon cette procédure historique, promet un âge sombre planétaire d’encore plus longue durée et envergure, sinon permanent. 
 

Les livres furent très périssables avant que l’imprimerie et le papier résistant et bon marché ne les aient rendus banaux avec le savoir-lire populaire. Un culte millénaire, (consacrant mille ans ou plus à un texte primaire comme la bible) réclamait une prêtrise d’élite pour gérer écoles et bibliothèques. Elle exigeait bonne garde contre des hordes armées plutôt intéressées de butin que d’études. Forcément, ces hordes ont fini par abattre les gardes et réduire les embrasures. La prêtrise survivante dut leur persuader de ne pas supprimer ce texte unique mais de le préserver au lieu ; que celui-ci réduirait leur terreur, quoi qu’y arrive, et satisferait leur convoitise.

Dans Plough, Sword and Book: The Structure of Human History, (Charrue, épée et livre : La structure de l’histoire humaine), The University of Chicago Press, Chicago, 1989, Collins Harvill, Londres, 1988, page 94-99, Ernest Gellner postule qu’une classe littéraire peut prévaloir sur celle guerrière dominante en déterminant la légitimité des factions du conflit. Des grands chefs jusqu’au moindre troufion, les guerriers doivent deviner leur probabilité de succès à long terme selon le nombre de participants qui reconnaissent leur organisation et y souscrivent. La prêtrise (les lettrés) put documenter cette légitimité et souvent se rendre en arbitre moral des bandes guerrières.

 

Nos textes millénaires ont été la lecture préférée d'une longue lignée d’égorgeurs et de pirates. Cent générations de maîtres d'armes de plus en plus autoritaires ont réécrit nos textes sacrés et distordu nos doctrines saintes afin de mieux servir les exigences antinomiques de la mentalité d’armes. 

Si une société paisible n’eut créé que des pacifistes, elle se serait rendue riche et innovatrice, reconnaissante à Dieu, exubérante, sage, dévouée aux lois, et très vulnérable à l'agression militaire. Par contre, les sociétés d'armes ne sont adroites qu’aux hostilités. Elles redoutent leur(s) dieu(x) guerrier(s) et prétendent que leur religion ou idéologie soit la seule acceptable. Leur incapacité pour quoi que ce soit hormis la punition leur sert le mieux. Le splendide « seigneur des multitudes » dans la bible King James, ce n’est est en réalité que « le dieu des armées » en hébreu et en français.

Désolé, messieurs dames. Dieu existe partout et dans tout, même dans ses multiplicités et sa non-existence. Le Dieu désigné par chaque religion fournit une description autant valable qu’insuffisante. Aucun moyen de s’absenter de Dieu pour se taper une cloque ; ni n'existe-t-il de Dieu particulier « supérieur » aux autres. Quel préjugé absurde et typique des êtres humains ! Surtout si fondée sur des millénaires d’homicide et de terreur ! 

De telles sociétés guerrières perdent la capacité de s’entretenir, sans piller des voisins moins belliqueux pour des esclaves, des rations, lois, technologies et d’autres avoirs paisibles. Peut-être plus important, elles exilent les pires de leurs psychopathes natifs outremer chez leurs victimes coloniales. Celles de plus longue date doivent équilibrer leur contenu technologique autant d'armes que de paix, mais fortifier la gestion d'armes comme protection contre tout nouveau venu. 

La grande majorité des textes et découvertes avantageux au monde paisible a depuis longtemps disparu, l’aliment d’autodafés. Sans jamais finir et sans compter le prix, des maîtres paisibles isolés ont prêché leur anéantissement (et celui de leur culture) aux mains sanglantes d’élites de bataille, soit concitoyennes soit étrangères.  

Les historiens disposent d’un petit inventaire d’anciens textes censurés. Les mieux documentés des anciennes littératures (celles romaine, grecque et chinoise, par exemple) ont subi un taux de destruction surpassant 99%. Ce qui reste ne consiste qu’en noms de moins d'un sur dix anciens auteurs et moins d'un sur dix de ses titres ; des gribouillages de provenance incertaine ; des vieilles lamentations traitant d’écrivains oubliés et leurs chefs-d’œuvre éclipsés ; mention marginale d’énormes bibliothèques d’anciennes civilisations anéanties (voir le chapitre « Les bibliothèques qui brûlent ») des mémoires apocryphes de villes grandes et petites, réduites en poussière, cendres et vase sous-marine. 

A noter avec intérêt : l’histoire à l’orale de communautés primales eut pu bénéficier d’une meilleure chance de survivre la défaite aux mains de la communauté littéraire de dominance militaire. La destruction de rares collections de textes et la disparition de lettrés minoritaires urbains auraient été plus fréquentes et faciles que la réduction au silence de mythologies épiques qu’une multitude de grands-parents, de tantes et d’oncles tribaux récita à leurs gamins attentifs autour d’humbles foyers à la campagne. 

Par exemple, les Celtes et leurs druides furent systématiquement exterminés par les Romains. Tels qu’en d’autres temps et lieux durant l’histoire, des fanatiques (psychopathes) religieux ou idéologiques ont exterminé leurs rivaux d’intellect paisible. En fin de compte, la mentalité d’armes devint la norme.
 

Sur une hypothétique carte rase et blanche du monde, la géométrie des guerres préhistoriques s’enregistra comme des éruptions de petits boutons rouges (pointillisme) représentant crimes, escarmouches et incursions isolées, là où contraintes par la concurrence de tribus trop densifiées. La géométrie du massacre mondial s’est épaissie et complexifiée de suite. De l'aube de la métallurgie à la révolution industrielle, ces éruptions se sont tressées en rubans rouges de mortalité : les routes de marche d’armées, leurs sites de siège et lignes de bataille (en géométrie linéaire.) Des zones débordantes de fatalité ont oscillé par voie de terre et de mer depuis le siècle des lumières jusqu’aux guerres dites mondiales (en planes intermittentes.) La bataille moderne d'air et de terre peut dévorer à son gré la superficie de régions entières (en plane sphérique.) En attendant, l'irritation initiale s'épaissit et se boursoufle en tant que crime ubiquitaire : cette varicelle se mute en variole.

Du point de vue historique, la létalité presque certaine et instantanée, l’omnicide planétaire, peut résulter d’un désastre nucléaire, scalaire et biochimique (en sphère creuse.) Si nous permettons aux pratiques d'armes de s’envenimer encore un peu, des essaims de guêpes aux dimensions variées, robotiques ou mutantes militarisées, pourront chasser nos quelques survivants en caverne profonde et leur infliger des blessures telles à supplier la mort (comme dans Révélations) ; une nanopeste soigneusement brassée, ébouillanter la biosphère jusqu’à sa décomposition en molécules organiques ; et le soleil, être rendu nova. De telles constitueraient nos prochaines étapes de cataclysme synthétique (en sphère solide d'annihilation.)

Points, lignes, surfaces plates, superficies courbes, cubages, volume locale de destruction totale.

 

Le lieutenant-colonel américain, Dave Grossman, a étudié nos choix réflexifs et soutenus d’adrénaline : intimider, combattre, s’envoler ou se figer sur place ; nous permettant de faire face momentanée aux inquiétudes et stresses de crises mortelles, exigeant en échange quelques jours de repos afin d’examiner nos cauchemars et les verbaliser pour rétablir un semblant d’équilibre mental. 

Contrairement aux scènes filmiques de guerre stéréotypée, lors desquelles un esprit faible craque et les autres poursuivent leur chemin avec fermeté sinistre, presque chaque vétéran a le regard fixe et égaré (dit « de mille mètres ») après un mois ou deux de combat ininterrompu. Un certain pourcentage exceptionnel d'élites de bataille (le sien 2%, le mien, 4 ; quoique la moitié des miens ait pu finir déserteurs) s’avère immunisé contre les stresses du combat. Il se compose d’ores et déjà de sociopathes durs. Après un mois ou deux de combat, ses épreuves psychiques réduiront l’unité militaire ordinaire en une cohue recroquevillée autour de sa cellule médicale sursaturée, bombardée à feux d’enfer et maraudée obstinément par des commandos déments. Rappelle-toi les conscrits prisonniers souriants de la défaite de Saddam Hussein. 

Sonnant l’alarme, le professeur Gabriel conclut que de nouvelles drogues sont sur le point d’être développées (l’ont déjà été ?), séparant la conscience cognitive du combattant de son socle émotif, tout en épargnant ses cycles sensoriels de coordination, de vigilance et de sommeil. Ceux prenant cette forme de drogue se rendent en versions alertes et bien coordonnées d’un chauffeur sous l'emprise du Valium : filant ta deux cents kilomètres heure, avertis intellectuellement du danger mais affectivement dégagés. En bref, des psychopathes artificiels.

La recherche historique a révélé que de nombreux combattants des deux côtés de la deuxième guerre mondiale sic prirent des stimulants primitifs. Blitzkrieg fut en réalité Methkrieg ; Hitler fut un toxicomane, ainsi que Goering ; beaucoup de combattants allemands furent des methomanes jusqu’à l’épuisement. Par example, les « Rares » pilotes à bout de souffle pendant la bataille aérienne de Grande Bretagne ; les équipes de Panzer en panne devant Dunkerque et qui sait quels autres objectifs cruciaux sur des fronts variés ?

Montront en flèche, sous l’influence de ces drogues, la létalité du combat, les crimes de guerre et les problèmes du retour de vétérans au monde civil (49.000 vétérans SDF de récentes guerres corporatives). Après le débordement prévisible de telles drogues d’armes dans le marché noir, le monde assumera la même teinte de cauchemar détrempée de criminalité à sang froid que celle dépeinte si assidûment dans la brutale programmation à la télé. A l’inverse de la vie réelle dans laquelle la brutalité et le crime se tapissent tant pénombres alors que prédomine la routine paisible, ces problèmes parviendront ta dominer notre existence, comme actuellement aux médias et en guerre. 

A moins de la criminaliser sur un plan global, la pratique d'armes menace de nous chasser, l’arme blanche à la main (sinon au saupoudrage radioactif ou aux bios de la guerre) jusque dans nos salons.  

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COMMENTAIRES ? markmulligan@comcast.net

- LA PATHOHISTOIRE D'ARMES #2