Notre formation aversive à la paix

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Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

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Call no man a fool. Jesus

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COVID GUERRE MONDIALE
Poèmes des miens et des leurs

 Notre formation aversive à la paix

Auparavant, avant même de prononcer un mot d'adulte
Ils t'ont appris que la merde puait et était mauvaise.
Tu l’as adopté entièrement, cette formation
Et t'en es conformé aveuglément.

Cette formation invisible à l'esprit conscient
Une identité de soi plus forte que n’importe quoi
Cela t’a hypnotisé en obéissance aveugle
Dans la même formation aveugle de tes enfants.

Alors, la merde est mauvaise si laissée traîner
Ou barbouillée sur des nouveau-nés
Ainsi que l'étreinte amoureuse de cadavres bien-aimés
Dormir avec eux et leur frotter les os.

Tôt ou tard, des microbes s'en sont rendus compte
Ceux les pires ont cumulé en merde et en chair pourrie.
Ils ont dépeuplé toutes les villes primitives, libres et paisibles
Jusqu'à ce que des humains mieux conditionnés ne se réinstallent.

Tu dois rincer la merde, enterrer les morts, t'en débarrasser
Sans exception à ce tabou.
Ceux qui s'en occupent sont réduits a la classe inférieure, par sexe ou par caste.
Aucune exception ni pitié.

Sous l'instruction de chamans et de sorcières de génie
La merde devient taboue. Latrines et buanderie à sa place.
Le cadavre qu'on a envie d'adorer, exilé six pieds sous terre
Enseigné carrément à travers les générations, sinon mourir.

OK pour la merde. De quoi la paix ?
Eh bien, le pacifisme achève une société primitive autant bien que de la merde.
Restez pacifiste, et des guerriers étrangers vous piétineront
Tueront les hommes, violeront les femmes, asserviront les enfants.

Quant aux survivants, guerriers comme pacifistes
L’expérience enseigne que la paix est aussi létale que de la merde
Alors entraînez vos enfants de la même manière
Jusqu’à ce que ce tabou soit ancré dans toute l’humanité.

Rappelle-toi.

Qu'est-ce qui c'est passé, juste après que tu fus bébé,
Quand l'idée même des idées s’est révélée à toi
Quand tu fis preuve du bien et du mal absolus
Comme les jambes tremblantes d’un poulain nouveau-né ?

Que s'est-il passé quand tu étais très jeune
Quand toutes tes conclusions étaient en noir et blanc
Quand chaque action était ou bonne ou mauvaise
Sans intermédiaire, de ton point de vue naïf ?

Pas d’exceptions à l’encontre du bien
Chaque mal absolument défectueux
Tous ceux pareils devraient être interdits
Et le bon, évident et obligatoire.

Que s'est-il passé quand tu entama tes questions
Quand l'empire de mensonges, de gaspillages et de terreur
Jeta coup d’œil sur ton innocence
Des innocents blessés et le désordre semé partout
En entrave monstrueuse et monumentale du bien ?

Des innocents sont morts ; les responsables sont morts riches.
Des enfants sont affamés et personne ne s'en est soucié
Le mal fourmille au monde, débridé, alimenté comme un minou
Et personne, que l’on sache, ne riposte ni ne s’en soucie.

Au lieu, on t'a dit de grandir un peu
Que ce n'était pas si simple.
On t'a appris la règle de plomb du monde réel
A l'encontre du bla bla de celle d'or.

Il y avait de bonnes raisons pour le mal, dit-on,
Tu es trop jeune pour les comprendre.
Tes gardiens bien-aimés, hypnotisés comme enfants, comme toi
T'ont récité l’inévitabilité de mensonges, de gaspillages et de terreur.

Ils l’ont répété encore et encore
Non seulement eux
Mais chaque adulte consulté
Un mur humain de déni du bien.

Ensuite, tu as dû  te « socialiser »
Faire face aux humains de moins en moins sympathiques
Semblant immunisés contre le bien
En faveur de leur ego-trip.

Du haut en bas, ils grouillent partout
Au moins un sur 24 des êtres humains
Dénué de la conscience du mal et du bien
Qui plus est, les leaders du monde dans l’histoire et à la télé.

Ton conditionnement raffermi par chaque conflit
Par chaque reportage et opinion des médias
Par la culpabilité et le péché prêchés par la religion organisée
Par la répétition routinière, la tienne et la leur, de mensonges perennes.

Tu les écoutait ; ton esprit s’est cogné contre les leurs
Ils étaient bien-aimés ; ils étaient tout le monde
Sources de vérité les plus fiables, ainsi que celles les moins
Tu t'es soumis, les a laissé apaiser tes doutes.
 
A la puberté, cette hypocrisie plafonne
Aucun moyen d'accepter ce mal en bonne conscience
Aucune voie acceptable de rébellion, ni théâtre ni jeu dans l'âge adulte
Sauf ceux dans la rue et leur confirmation de rien de bon.

Le résultat ? Rends-toi, ou choisis ton poison.
Obéis et conforme, ou prends ton choix de mort rapide ou lente :
Suicide ou crime, alcool ou drogue
Fin d'histoire.

N'importe la politique d’identité de l'enfant
Sa géographie, sa religion parentale, sa race, peu importe
Des tabous similaires, gravés sur la conscience humaine,
Nous commandent de blasphémer contre le Saint-Esprit.

Pour les nouveau-nés, des questions surviennent de paix et d'amour.
Tes parents les ont traités comme de la merde
Ils t'ont enseigné ta nouvelle réalité
Traiter la paix comme de la merde.

Rien n'est dit clairement ni accompli ouvertement
Personne n’associe la paix et l’amour extra-familial avec de la merde
Cela résulte de façon subliminale
Personne n’en admet la formation.

Tout est hypnotique et subliminal
Obéissant aux éternités de formation enfantine raffinée
Pour enterrer notre culpabilité, pour nous la rendre invisible
De quoi personne ne peut parler.

En attendant, la paix reste formellement interdite
Ceux les meilleurs se regroupent en clans délaissés d’opposition futile
Niés les choses que nos âmes convoitent le plus
La paix interdite et l’amour bonobo pour tous.

Nul retour à ce qui nous est interdit
Nous voyons clairement que la voie d‘armes mène à la mort du monde.
Nous savons que le bien devrait nous rattraper
Mais, d’une manière ou d’une autre, nous ne l’accueillons jamais.

Du bruit sourd et de l'action vide abondent sur la paix
Nous la cherchons à tâtons, à la suite d'années de massacre en série
De nombreuses organisations font semblant de chercher la paix
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, lui aussi.

Ils n’ont aucun sens, vrais ennemies de la paix.
On échoue toujours à la paix, on fait échouer les autres.
La paix est bloquée par notre entraînement enfantin contre elle
Ce dont personne n’admet ni n’en parle.

Nous ne savons pas pourquoi et nous en moquons
Nous tournons le dos à la bonne conscience :
« Soyez gentils, les uns envers les autres. »
Le simple sermon ignoré, pour lequel tous les prophètes sont morts.

 …

 COMMENTAIRE ? markmulligan@comcast.net