World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- REMPLACER LES SOCIOPATHES : La face revers d'asabiya.

January 05, 2024 mark Season 20 Episode 30

Environ 70 millions de psychopathes et 210 millions de sociopathes subsistent sur terre. Quand la civilisation chancelle, ils prennent le devant pour s’en prendre aux innocents qui veilleraient réflexivement les uns sur les autres en leur absence. Quelle est leur part dans la persistance de mensonges, de cruautés et d’hypocrisies dans nos politiques journalières : celle que nous autres, menés par notre conscience morale, méprisons en nombres écrasants ? Comment un pour cent et trois pour cent de l'humanité, privés de la conscience morale que nous autres prenons pour acquise, sont-ils parvenus à distordre nos valeurs au point de militariser cinq millénaires d’histoire mondiale et rendre le monde paisible non seulement impossible en pratique mais « utopique » en théorie ? Pourquoi nous soumettons-nous à leur science lugubre (dismal science) et leurs aboutissements désastreux, puisque nous les surpassons de 24 à 1 ?

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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute


- REMPLACER LES SOCIOPATHES : La face revers d'asabiya

Un des charmes des beaux-arts, c’est leur invulnérabilité aux sociopathes. Que l'œuvre en question soit de nature plastique, musicale, chorégraphique, dramatique ou à l’écrit ; qu’elle soit vécue en tant qu’interprète, appréciateur ou créateur ; sa teneur de sociopathie n’est d’aucune importance. D’autres compétences et talents sont essentiels et la déontologie n’y est pour rien. 

Bien sûr, des psychopathes et sociopathes ont une longue histoire d’abus d’art: le meurtre, la censure et l’esclavage d’artistes ; la destruction, le vol, et le vandalisme d’art à travers le monde. Cette sorte de tumulte visée leur est plus récréative qu’un chaos ordinaire. Mais l’art, comme la nature, ont toujours surpassé leur attentats mesquins. 

Des sociopathes ont infiltré, corrompu, dévié par décret et dominé à la longue presque (?) toutes les institutions humaines : celles politiques, religieuses, éducationnelles, justicières, philosophiques, scientifiques, industrielles, et de mœurs. Par contre, l’art est à l'abri de ce venin. La nature absolue de l’esthétique joue de l’atout sur les mensonges à cela près, l’hypocrisie de routine et la corruption tenue pour acquise de l’éthique humaine. 

C’est pourquoi les moins créatifs des sociopathes (comme ceux au Congrès) sont si hostiles aux beaux-arts, auxquels les Apprentis doivent rendre appui de toutes leurs forces. 

Mes remerciements au feu Lloyd Rigler.

 

De toute l’humanité, peut-être trois pour-cent des hommes et un pour-cent des femmes sont des sociopathes ; un pour-cent l’est de psychopathes. Ils dénombrent environ trois cents millions, soit la sixième peuplade au monde. 

Par simple comparaison, quarante millions d’aveugles existent sur terre. Supposons que tu ais croisé le chemin d’une personne aveugle au quinzième du mois et de celle avant au premier. Pendant cet intervalle de deux semaines, à peu près deux psychopathes et six sociopathes t’ont croisé le chemin.

Leur passage est marqué par les rebuts qui tapissent chaque place et voie publique. Ils n’y ont pas été jetés par négligence, comme on s’attendrait à croire, mais soigneusement placés là par des jeunes sociopathes des deux sexes, pour laideur maximale, même tout près d’une poubelle. Quand non occupés à semer des déchets, ils développent leur talent spécial en tourmentant des camarades et animaux sans défense, abusant leurs frères et sœurs, volant n’importe quoi et mentant aux parents et aux enseignants de façon de plus en plus convaincante.

 

 

Selon la taxonomie des thérapeutes, ceux qui souffrent de psychopathie, de sociopathie, de désordre de personnalité antisocial et de narcissisme malin sont plus ou moins interchangeables. 

Sorciers-docteurs, vos minuties ne m’ont pas trop impressionné jusque-là. 

Les psychopathes tendent à être des loups solitaires, hallucinés et souvent létaux ; alors que les sociopathes, apparemment sains d’esprit, se vouent à une sous-culture qui promeut leur égoïsme vicieux, telle que le crime organisé, la justice criminelle, les politiques, la bureaucratie corporative ou gouvernementale, la religion et les militaires. Aussi, plus récemment, les finances, la science et les technologies : là ou le plus de pognon reste à ramasser.

Plus ou moins le quart des grands patrons d’entreprise sont des psychopathes — qui sait quel pourcentage de politiciens et de militaires ? Combien de prédicateurs religieux se préoccupe-t-ils davantage de fondamentalisme textuel plutôt que des normes spontanées – donc sataniques, de leur point de vue – de la conscience morale particulière ? Le dogme religieux leur est indispensable car ils manquent autrement de boussole de moralité interne pour tenir le cap.

Presque le quart des incarcérés sont plus ou moins psychopathes et condamnables pour la plupart des délits de violence pénalisés. Des fonctionnaires psycho/sociopathes parmi la police, les juristes et les législateurs sont responsables pour avoir écroué beaucoup d’autres prisonniers pour des crimes uniques ou sans victime, voire même obscurcir des preuves de leur innocence. In extremis, ils les font exécuter. Des flics qui abattent des suspects non-armés et s’en tirent indemnes ? Eux et leurs juges ? Les riches et leurs supporters politiques  qui détroussent les pauvres,? Pareils.

 

 

Y a-t-il un parallèle entre le constat que 96% de l’univers consiste en « matière et énergie sombres » alors que 4% est composé de celles visibles, et que 96% de l’humanité est motivée par leur conscience morale, alors que 4% ne l’est pas ? Existe-t-il la nécessité écologique d’une frange de 4% de prédateurs et d’un comptant de 96% de proies, pour maintenir la robustesse de l’espèce humaine, puisque nous ne confrontons pas d’autres prédateurs que des microbes ?

 

 

Divers époques ou youga ont pu différer quant à leurs pourcentages de psycho- et de sociopathes. Le nôtre, le Kali Youga, celui du fer ou du Mal, en comporte autant que possible, à moins de la destruction définitive de la civilisation (seulement de temps à autre pour plus ou moins un millénaire, en attendant la prochaine renaissance.) Celle de bronze, les deux-tiers ; d’argent, un tiers ; et d’or, presque aucun.

Pourquoi ces proportions en décalage au passage du temps ? Les sociopathes ont tendance à baiser et décamper, enfantant donc une longue lignée de bâtards et d’orphelins, souvent des sociopathes à leur tour car abandonnés à leur triste sort et génétiquement prédisposés. Le psychopathe tyrannise, torture et abat autant que possible ceux menés par leur conscience morale, de préférence avec leur collaboration patriotique, religieuse et civique. Finalement, les psychopathes aiment à être menés par d’autres psychopathes, contrairement au consciencieux qui déteste de tels chefs. Ils se prolifèrent donc dans des positions de responsabilité et de préparation pour telle, comme des bactéries dans un plat à œuf négligé.

La civilisation moderne figure comme une chambre de classe surchargée de mauvais élèves, alors que celle durant une époque d’or a pu la passer en harmonie paisible, sans avoir souffert de ceux qui doivent satisfaire leur mauvais karma. 

Quelques sociétés en Asie ne détiennent qu’un pour-cent de sociopathes, à cause, il semble, de leur collectivisme et tendance, selon les Japonais, de « marteler le clou qui dépasse. » Je l’attribuerais plutôt à la prépondérance dans leur alimentation des fruits de mer, leurs protéine et micronutriments, aussi au riz de moindre acidification digestive de grande importance pour des gosses en croissance. L’inattention à la bonne nutrition infantile (celle corporative en particulier, malmenée, bien sûr, par des sociopathes) augmente la sociopathie.

 

Ils peuvent assortir le bon du mauvais, mais ne souffrent d’aucun remords en commettant ce dernier. Ils n’ont aucune conscience morale ni honte ni amour pour personne, à part eux-mêmes et peut-être leurs consanguins qu’ils ont été enseignés à favoriser. Ils n’admettent pas ces sentiments et dédaignent ceux qui en sont bornés. La vérité leur est une question de commodité, à être tordue pour leur avantage. Surtout la vérité quant à eux-mêmes. Par exemple, ils ne se considèrent jamais erronés ni imparfaits (comme Trump), jamais.

Ils peuvent agir en bonne conscience, mais doivent en être inlassablement enjoints. Leur encadrement obligatoire à ce but pourra ressembler à celui prédit pour des criminels dans un des romans de science-fiction « Culture » du feu Ian M. Banks : ces individus escortés à tout moment et déjoués si nécessaire par une intelligence artificielle « missile à baffes. »

Les sociopathes du type un (au désordre de personnalité antisociale) ne peuvent contrôler leurs impulsions : ils sont indubitables. Ceux du type deux (des psychopathes standards) remettent à plus tard leurs méfaits flagrants et n’agissent que quand ils savent qu’aucune résistance efficace ne leur sera offerte. A présent, ils dirigent la planète entière au nom sourd de la mentalité d’armes — voici la raison que la règle d’or est violée si généralement sans correction de par le monde.

 

 

Un bon nombre d'entre eux sont charmants et débonnaires tant qu’ils en sont enclins, munis d’une insouciance que beaucoup de leurs victimes trouvent séduisante, du moins pour commencer. Ils sont des manipulateurs malins pour aussi longtemps qu’ils peuvent s’en sortir. Ils peuvent « lire » comme un livre le langage corporel et l’expression faciale de ceux menés par leur conscience morale, travestir leurs émotions, quérir pitié et tendresse qu'ils ne ressentent pas pour d'autres, séduire leurs victimes avant de les exploiter, insulter ou blesser exprès. Ils se servent de gens et les rejettent, tel que toi d’un Kleenex.

Ils commettent des pêchés sans regret, tels que nous trouverions inimaginables à l’œuvre et insupportables en mémoire. Ils se sortent de nombreuses méchancetés, car leur entourage reste incapable d’imaginer des machinations si risquées, complexes et agressives pour si piètre récompense (ennui, avidité fainéante, égocentrisme ou jalousie de ceux mieux doués.) 

Puisque le psychopathe moyen ne s’occupe pas de l’amour, de la conscience morale et de leurs innombrables calculs subconscients ‒ un peu comme ceux nécessaires pour demeurer d’aplomb sur une bicyclette, mais beaucoup plus volumineuses et complexes ‒ son cerveau oisif l’afflige d’un sens d’ennui permanent qui ne se laisse soulager qu’au moyen de prises continuelles de risques et d’abus élaborés de ses inférieurs consciencieux, leurs torture, humiliation et trahison.

Il vieillit d’habitude comme un solitaire dolent, fauché et évité de tous y compris sa famille. De nombreux sociopathes sont ruinés ou abattus soit par le gardien d’une de leurs victimes soit par un ensemble de leurs vengeurs. Très peu meurent au lit, entourés de proches. Ce sont des amputés de moralité : fort piteux mais pour autant dangereux.

 

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La maîtrise gouvernementale consiste à maintenir la plupart de ces psychopathes/sociopathes sous bonne garde pour aussi longtemps que possible, c'est-à-dire modérément bien compensée en échange du moins de dégât possible. L’ultime tragédie du gouvernement, c’est que ceux-là s’empareront tôt ou tard des ultimes cimes du pouvoir tant bien que celles en aval, et détruiront la vie de tous ceux qu’ils contrôlent, pour aucune bonne raison.

Se rappeler que leur motif principal est le soulagement de leur ennui accablant par leur semence du chaos et délectation de tel.

Du point de vue de la mentalité paisible, la bonne gouvernance doit demeurer calme, juste, bienveillante et permissive. Tu peux accomplir ce qu’il te plait, sans que le gouvernement ne s’en mêle, à part la taxe, sauf en circonstances spéciales et sous des sauvegardes élaborées.

Les psychopathes fleurissent d’en bas vers le haut sous de telles contraintes minimes et s’emparent graduellement d’avoirs et de pouvoirs financiers, politiques, informatiques, etc. Personne ne se prend la peine d’en identifier ni restreindre la plupart. Ils recrutent d’autres sociopathes comme protégés dans des ensembles soit dysfonctionnels soit ouvertement criminels. En fin de compte, ils s’emparent du contrôle absolu des placements de responsabilité et en excluent les consciencieux. Leurs abus d’intéressé pourrissent le reste de la société sans contestation ni prévention, soit les mauvaises conséquences de leur prise de pouvoir.


Étant donné que la majeure partie de la richesse est héritée plutôt que gagnée, ses héritiers à long terme affichent un spectre aléatoire de comportements à base de nature et de nourrissage. Il y aura des bons héritiers de fortune et des méchants, répartis plus ou moins équitablement. Là encore, il faudrait être un psychopathe actif, un carnivore spécialiste d’arnaques brutales, pour débuter l’accumulation de cette richesse. Ainsi, davantage de descendants de psychopathes héritent de grande richesse, et moins des psychosanes. Indépendamment de ce déséquilibre en faveur du mal, ces gens, qu’il soient bons et mauvais, se serviront de  leur richesse dans l’avenir pour promouvoir leurs principes et écraser ceux de leurs rivaux puissants. Ce qui emmène, la plupart du temps, à une mêlée statique en faveur du petit mal.

Une dizaine d’années avant la guerre moderne (locale ou mondiale, interne ou externe), il y aura un grand scandale financier dans le pays, à la Stavisky ou au Bernie Madoff. Un stratagème de Ponzi parvient à vider les poches profondes de nombreuses personnes de bonne volonté. Eux-mêmes motivés par leur bonne conscience, ils croient en la bonne foi humaine. Peu importe à quel point pirate leur richesse aurait accumulé dans le passé, ou à quel point stupide leur confiance avide dans les éloquences douces du Ponzi. Leur foi en l’humanité les rend vulnérables.

Les psychopathes et sociopathes riches ne tombent presque jamais dans ce piège. Après le scandale, leur richesse collective reste intacte. Ils pourront réguler l’avenir à base de richesses encore plus disproportionnées en leur faveur. La richesse brute, en soi, c’est un outil lent et maladroit, quant à la manipulation sociale à l’échelle continentale. Une majorité de psychopathes riches auront besoin de temps pour racheter les centres de pouvoir et les médias, pour recruter quatre sociopathes pour chaque nouveau psychopathe qu’ils recrutent, et pour habituer les grenouilles massées de ceux de bonne conscience, à leur bain agréable qui se réchauffe lentement jusqu’à l’ébullition.

Un énorme scandale financier éclatera donc dix ou quinze ans avant chaque nouvelle guerre. Sans que personne ne s’en aperçoive.

Une fois le piège déclenché, le résultat est inévitable. La psychopathocratie s’empare de la plupart des sources de pouvoir. Les psychosanes, privés de moyens, meurent seuls, sans un sou et sans influence. De plus en plus de psychopathes trouvent emploi et pouvoir ; le psychosane, de moins en moins, puis pas du tout. La guerre, paradis des psychopathes, devient « inévitable ».

« Désolé pour ça, mes amis ! Vive le patriotisme !

Après un certain temps, la rancœur cumulative de la grande majorité des consciencieux éclate en révolte. Après un bain de sang aux mains expertes des psychopathes et leurs mercenaires sociopathes aux contrôles des agences de répression, leurs opposants et victimes révolutionnaires, pourvus de conscience morale, découvrent l’avantage militaire d’un commandement de psychopathes, les recrutent parmi ceux-ci proscrits jadis, et compromettent ainsi fatalement les idéaux qui ont amorcé la révolte. 

Après une série oscillatoire de révolution et de contre-révolution dirigées des deux côtés par des psychopathes, (ce chaos leur idée du paradis, leur offrant les meilleures opportunités de corruption et de terreur) l'ardoise sera épongée. La minorité absolue de chefs psychopathes sera en grande partie exterminée et tant de pertes supplémentaires seront accrues parmi les consciencieux que leurs survivants, extenués et dégoûtés, renoueront leur maîtrise temporaire du gouvernement. Ils compenseront les sociopathes survivants à dépense minime pour leur réalisation du moindre dégât, institueront davantage de calme, de justice et de bienveillance — et ainsi de suite. 

Ne t’attends à rien de plus qu’une telle révolution d’armes et attends-toi à ce qu’elle soit beaucoup plus insidieuse que la procédure bien nette décrite en haut, d’autant plus tortueuse, prolongée et malveillante.

 

 

J’ai traduit le texte qui suit de l’Internet Classics Archives de la Massachusetts Institute of Technology, leur version de Thucydide, The Peloponnesian War à http://classics.mit.edu/Thucydides/pelopwar.3.third.html, Livre Trois, Sections 82 and 83. Ce passage décrit la prise du pouvoir des deux côtés par des psychopathes lors de cette guerre. Il s’applique aux politiques mondiales ces jours-ci, de plus en plus ultras et intolérantes, et aux saisis précédents par des psychopathes tout le long de l’histoire du monde.

   

3,82 « La marche de la révolution fut tellement sanglante, et l'impression qu'elle produit pour autant importante, car elle fut l'une des premières. Plus tard, on peut le dire, l’entièreté du monde hellénique en fut convulsée ; les luttes furent exécutées partout par des chefs populaires pour engager les Athéniens, et par des oligarques pour introduire les Lacédémoniens. Pendant la paix, il n'y aurait eu ni prétexte ni désir de tendre une telle invitation ; mais en guerre, retenant toujours en tête de l'une ou l'autre faction une alliance pour rendre mal aux adversaires avec leur propre avantage correspondant, les occasions de convier l'étranger ne manquaient pas aux partis révolutionnaires. Les souffrances que la révolution affligea sur les villes furent nombreuses et terribles, telles qu'elles ont résulté et résulteront toujours, tant que la nature humaine demeure la même ; mais en une forme plus sévère ou plus douce, et variant en symptômes selon la variété des cas particuliers. En paix et prospérité, les États et les individus ont des meilleurs sentiments parce qu'ils ne se trouvent pas subitement confrontés par des exigences impérieuses ; mais la guerre ôte l'approvisionnement facile des nécessités quotidiennes et se prouve donc un maître rugueux qui remet le caractère de la plupart des hommes au palier de leur fortune. La révolution poursuivit ainsi son cours de ville en ville, et les lieux où elle arriva enfin, après avoir entendu ce qui eut été accompli auparavant, portèrent le raffinement de leurs inventions aux excès encore plus considérables, comme manifesté par la ruse de leurs entreprises et l’atrocité de leurs représailles. Des mots devaient changer leur sens ordinaire et prendre celui qu’y leur fut donné. De l'audace téméraire finit par être considérée le courage d'un allié loyal ; l’hésitation prudente, de la lâcheté spécieuse ; la modération fut tenue comme efféminée sous cape ; la capacité de voir une question sous tous les angles, inaptitude à agir sur aucun. La violence frénétique prit l'attribut de virilité ; un complot préemptif, le  moyen justifiable de se défendre. L'avocat de mesures extrêmes était toujours digne de confiance ; son adversaire, un homme soupçonnable. Réussir un complot, c’était faire preuve de tête rusée ; deviner un complot, encore plus malin ; mais tenter d’éviter le devoir de sa pratique, c’était fracturer votre parti et avoir peur de vos adversaires. In fine, devancer un criminel intentionnel ou suggérer l'idée d'un crime là où il manquait, ils étaient également salués jusqu'au point ou même le sang devint un lien plus chétif que le parti, étant donnée la grande propensité de ceux unifiés par ce dernier à tout oser sans réserve ; car de telles associations n’avaient plus en vue les bénédictions d’institutions établies mais elles se formaient avec l’ambition de les renverser ; et la confiance de leurs membres les uns dans les autres reposait moins sur sanction religieuse que sur leur complicité criminelle. Les propositions équitables d'un adversaire furent confrontées par les précautions jalouses de celui entre les deux le plus fort et non pas par sa confiance généreuse. La vengeance fut pareillement tenue en plus grande estime que la préservation de soi. Des serments de réconciliation, n'étant proférés de part et d'autre que pour faire face aux difficultés immédiates, ne tenaient bon que tant qu'aucune autre arme ne fut à portée de main ; pourtant, quand l'opportunité se présentait, celui qui risquait de s’en servir en premier et prendre ses ennemis sans défenses, estima cette vengeance perfide plus douce que celle ouverte, puisque, à part des raisons de sécurité, le succès par la trahison lui valut la palme d’intelligence supérieure. En effet, c’est généralement le cas que les hommes sont plus enclins à appeler intelligent le coquin, que nigaud l’honnête homme, et autant honteux d'être parmi ces seconds que fiers de faire part de ces premiers. La cause de tous ces maux était convoitise de pouvoir découlant de la cupidité et de l'ambition ; et de ces passions provenaient la brutalité des partis une fois engagés en lutte. Les maîtres de ville, pourvus chacun de professions les plus justes : d'un côté, appels à l'égalité politique du peuple ; de l'autre, à l’aristocratie modérée ; poursuivaient leur récompense dans les intérêts publics qu'ils prétendaient chérir, et, ne reculant devant aucun moyen dans la lutte pour ascendance, s’engagèrent aux pires excès ; en actes de vengeance, ils allèrent encore plus loin, ne se retenant aux réclames ni de la justice ni du bien de l'État, mais établissant la caprice partisane comme leur unique norme, et invoquant avec le même empressement la sanction du verdict injuste ou l’autorité du gros bras pour gaver les animosités de l'heure. La religion ne fut donc plus l’honneur d’aucun parti ; mais l'usage de belles phrases pour parvenir à des fins coupables rendait la haute renommée. Entretemps, la partie modérée des citoyens dépérit entre les deux, soit pour ne pas avoir joint la querelle, soit parce que la jalousie leur interdit de s'en échapper. »

3,83 « Or, chaque forme d'iniquité prit racine dans les pays helléniques, à cause de ces troubles. L'ancienne simplicité, ou l'honneur entrait si largement, fut moquée et disparut ; et la société s'est divisée en camps où aucun homme n’eut confiance en son prochain. Pour y mettre fin, ni promesse sur laquelle compter ni serment qui put exiger le respect ; mais tous les partis, tenant plutôt à leur calcul de la désespérance de l’état permanent des affaires, furent plus attentifs à leur défense que parés à en  rendre confiance. Dans ce concours, les esprits les plus bruts eurent le plus de succès. Soucieux de leurs propres débilités et de l'adresse de leurs antagonistes, ils craignirent d'être battus en débat et surpris par les combinaisons de leur adversaire davantage polyvalent, et eurent donc hardiment recours à l'action immédiate : alors que leurs adversaires, raisonnant avec l’arrogance qu’ils sauraient à temps et qu’il ne serait pas nécessaire d'obtenir à l’acte ce qu’offre la politique, tombèrent souvent les victimes de leur manque de précautions. » 

 

 

Si ta conscience morale t'engage à poursuivre le bon et réduire le mal ‒ soit ta race, ethnie, contré, religion, idéologie, soit l'organisation à laquelle tu appartiens ou que tu rejettes  ‒ la moitié de tes rares ennemies s’assortiront de ton côté et la moitié de tes nombreux amis, de l’autre. La seule ségrégation non illusionnée ? Celle entre ceux menés par leur conscience morale (tes vrais amis) et ceux en étant démunis (tes ennemis.) 

Le « côté » auquel on prétend « appartenir » est sans grande importance en définitif, sauf pour justifier l’acharnement des psychopathes de ce côté, autrement réprimé. Ainsi chaque guerre, jihad et croisade perdure par intermittences en tant que chasse à l’Autre rendu monstrueux (bien que nous soyons tous largement congénères) justifiée par l’astuce des psychopathes. 

Sois prévenu. Choisis tes associés et trie tes ennemis fort consciencieusement.

 

Il y a de crédibles épreuves psychologiques pour identifier les psychopathes. Lors de prises de tomodensitogramme des cerveaux de ces gens, ils réagissent aux problèmes émotionnels ainsi que réagit la majorité aux problèmes algébriques : les mêmes volumes cérébraux s’illuminent. Quand ils observent des films de torture d’une horreur indicible, pas grand-chose ne s'illumine dans leur cerveau, alors que les consciencieux font preuve de feux d’artifice cérébraux.

Ils baillent rarement en imitation des autres, car ils n’ont aucune empathie.

Leur dossier de brute de récrée et tortionnaire d’animaux les trahit pendant leur jeunesse naïve, ainsi que celui d’éhontés quêteurs de pitié quand ils sont appréhendés pour des méfaits d’adulte prouvés en série. Je répète : ils n’ont jamais tort ni ne s’en croient capables. Ce sont des autres les responsables : toi ou d’autres victimes qui méritent leur abus. Leurs propos routiniers, les absolvant et désignant l’autre comme lampiste, rendent écho à ceux de la propagande d’armes nationale depuis toujours.

Il n’y a aucune cure pour leur maladie, ni chimique ni psychanalytique (hormis peut-être un jour de la chirurgie génétique.) Ils ne souhaitent pas être guéris. Ils se considèrent supérieurs, et ceux menés par leur conscience, leurs inférieurs et proies légitimes. Après des sessions de groupe thérapeutique poussées en profondeur afin de viser exprès leur affliction, ils s’en sortent nantis de meilleures techniques pour simuler des émotions qu’ils ne ressentent pas, dupant ainsi leurs futures victimes plus facilement. 

 

Identifiez-les, traquez-les et évincez-les des positions d’autorité hautes et basses. Un réseau de contact bénévole doit être dédié à leurs victimes, qu’elles puissent dénoncer le sociopathe qui les tourmente. Des investigateurs prendront ce suspect en charge pour être testé, les résultats duquel confirmeront ou nieront la nécessité de le barrer des positions de responsabilité, d’autorité et d’influence sur ses victimes. 

Surtout ne jamais permettre aux sociopathes de prendre en charge cette chasse. Si pourvus de la moindre opportunité, ils surpasseront les mortifications de l’inquisition, (un autre de leurs paradis historiques) pourchassant des victimes innocentes, leur riant au nez tout en leur menant à la ruine et la mort.

Ils doivent être choyés et dorlotés après leur identification, et grassement subsidiés à longueur de vie. Des expérimentations ont établi que leur récidivisme criminel est mieux contrôlé par des récompenses méthodiques que par des punitions, à l’encontre desquelles ils semblent immunisés. En plus, cela neutralisera une grande partie de ceux simplement fainéants et parasites éhontés mais autrement inoffensifs, à moindre coût que le laisser-faire de pratique actuelle. La prison et la punition pénale ne servent que pour les isoler de la population générale ; elles ont peu d’influence sur leur mauvais comportement sauf pour l’empirer. 

Ceux laissés en liberté doivent être pourvus de périlleuses sorties constructives pour leur immense ennui (le déminage, le commando, la chirurgie à grand risque et l’exploration spatiale, par exemple) et autrement neutralisés par chaque moyen paisible. Ils sont mieux qualifiés pour des tâches qui exigent la prise de distance émotionnelle au loin de leur client, telles que la neurochirurgie de grande délicatesse et l’application brutale de la loi. Sous stricte surveillance et à rémunération généreuse, ils seront encouragés sur ses voies.

La dernière chose à souhaiter, c’est qu’ils s’unissent contre le restant du monde, apeurés pour leur vie ou leur liberté. Aucune autre armée ne serait plus meurtrière, aucune insurrection plus destructive, aucun groupe de terroristes plus alarmant que celui des psycho/sociopathes unifiés car attaqués par nous autres. Ils sont souvent des individualistes anarchiques dont les organisations chancellent par compétition excessive ― voir la concurrence acharnée des politiciens civils Nazis.

 

Ils sont les plus utiles en guerre quand ils trouvent facile d'exécuter des atrocités effarantes, puis passer à la prochaine. Dépourvus des entraves de la conscience morale, ils sont davantage compétents au meurtre organisé et d’autant plus imaginatifs. La corvée de tuer l’ennemie ne les trouble pas, ni même la multiplication des pertes de leur côté afin de l’effectuer.

Des psychopathes commettent les premières atrocités en guerre, puis rôdent à la prochaine, anonymes, invisibles et impunis (sinon promus) ; alors que les consciencieux en uniforme (voire des villageois paisibles laissés pour compte) occupent le terrain et sont punis en revanche. Si ces sociopathes sont assez officieux, des normaux obéiront à leurs ordres insensés et commettront des crimes autrement impensables. Des sociologues ont confirmé de tels résultats au cours de simulations expérimentales de prisonniers/gardes de prison et victimes/administrateurs de torture. La populace a tendance à tomber réflexivement dans les rôles de tourmenteur et de victime.

Les méfaits militaires que commettent des psychopathes ne leurs sont jamais attribués, mais plutôt aux pays, religion ou idéologie qu’ils défendent, les laissant quittes de leurs délits et leurs victimes jamais vengées. 

Ainsi se répand la sale guerre des deux côtés.

La DGM sic en Afrique du Nord est restée plus ou moins chevaleresque parce que les Nazis SS n’y ont pas été expédiés et les forces alliées n’ont jamais concentré leurs psychopathes dans de telles unités « politiques. ». Par contre, le combat est devenu rageuse en URSS car les deux cotés s’en dotèrent (SS v. NKVD).  

 

Redoute-les comme Satan. Eux et les sots sous leur emprise ont des comptes à rendre pour la plupart des grands maux commis sur terre. Dans leur absence, l’utopie serait presque à notre porté, sans nécessiter autant de lois, de paperasseries et de contraintes en général. 

Bien sûr, des psychopathes puissants se sont acharnés à débiner l’idée même de l’utopie dans tous les médias qu’ils ont pu contrôler. Ils ont calomnié l’idéaliste et le pacifiste, au point de rendre ceux-ci en parias et leur passion taboue autant dans la culture populaire que dans celle académique. Ils ont fabriqué toute une culture littéraire qui les acquitte de la plupart de leurs crimes et l’attribut aux errants consciencieux (« N’importe qui peut commettre n’importe quel crime. ») quoique ce soit eux en grande partie qui commettent presque tous les crimes, surtout ceux graves — le tout avec notre consentement aimable. Depuis des millénaires, comme des obtus parfaitement conditionnés, nous avons répété leurs mensonges vicieux. 

 

Prenez garde !

 

http://psychotherapeute.blogspot.com/2006/12/les-sociopathes-sont-parmi-nous_06.html 

 

Reste à savoir s’il existe une autre minorité de super-consciencieux : les psychosains et les sociosains (note notre carence d’expressions appropriés au monde paisible). Pour des individus comme Bouddha, Abraham, Gandhi et un bon nombre d’autres (surtout des femmes), la souffrance d’aucuns leur rend davantage de peine que leur propre. Ils préfèrent souffrir et expirer, si nécessaire, que voir leurs semblables lésées. Ce sont les seuls candidats admissibles à la gérance du monde paisible, quoiqu’ils aient été marginalisés jusque-là par la terre en armes, en tant que « bonasses débiles. » 

Aux Apprentis de recruter la gérance de bonne conscience morale qu’ils nécessitent au moyen de sélections coopératives distinctes de celles concurrentielles dictées par des psychopathes.

La sélection historique des chefs males de la nation iroquoise par des soi-disant « mères doyennes » leur contrôle de ces chefs et veto potentiel mais absolu de leurs décisions les pires, ceux-là doivent être sérieusement étudiés, mises à jour et adoptées. Après tout, la première constitution américaine fut faite de wampum.

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COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net