World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- APPRENDRE A DANSER

February 12, 2024 mark Season 22 Episode 1650

L’éléphant mondial est mené par un cerveau de cafard : sa musculature énorme en déséquilibre avec sa conscience dérisoire. Ce pachyderme erre sans voir, se casse la jambe en promenade et s’affame au milieu d’un marché agricole. Voici notre monde. Planter le cerveau d’un éléphant dans son crane et l’observer danser. Cette Fantasia constitue notre ligne de sauvetage au monde paisible.

 

MAIN PAGE PRINCIPALE : WWW.WWCOVIDGM.ORG

Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- APPRENDRE A DANSER - 

Comment échapper la terre en armes ? Cela semble facile en théorie mais quasi-insoluble en réalité. Nos préalables du monde paisible ont été caducs. Etant donné la profondeur de notre endoctrinement d'armes, notre lutte pour le monde paisible, à ce moment dans l’histoire, peut nous sembler naïve, aventurière et illusoire — autrement dit, « utopique. » 

Evaluons les capacités d'un chat. Alors que ses sens alimentent son cerveau, ses facultés sensorielles et musculaires sont à tel point harmonisées que sa ronde est un plaisir à contempler pour tous sauf sa prochaine proie. 

Revenons aux ères préindustrielles. Seulement un philosophe riche pouvait disposer d’assez de loisirs et d'instruction pour condenser la teneur clairsemée des donnés de son temps. S'il souhaitait trouver des connaissances exotiques, il pouvait errer le monde au prix d’énormes dépenses et périls, et, le long d’une vie assez courte, croiser de rares sages et recueils de documents à quelques centaines de kilomètres de chez lui. S'il voulait faire creuser un fossé, il pouvait ordonner aux esclaves coûteux de le suinter aux outils primitifs.

Les capacités de cet ancien philosophe se sont  légèrement avancées au-delà de celles du chat : disons des milliers de fois. D'autres individus devaient obéir à son commandement, même en outre du rayon de ses perceptions et ordres. Les chats ignorent de telles directives. Des commandes parlées et écrites, des esclaves et des outils primitifs ont multiplié sa puissance musculaire au-delà de ses facultés mentales. Ce philosophe put maintenir un équilibre de sortes entre sa puissance musculaire et son intelligence, mais ce lui aurait été un exercice de plus en plus précaire.

Une philosophe moderne peut lire et discuter toute sa vie, en moyenne un peu plus longue. Ses capacités sont suppléées par des meilleurs dispositifs de transport et de communication, ainsi que des appareils perfectionnés d’aide-mémoire. Grâce à ces gadgets, elle sera en assez bonne mesure d’assortir beaucoup plus de donnés. Mais tous ces entrés prennent un certain temps : beaucoup, comparé à nos durées de vie modérément haussées. Et trop peu parmi nous (Apprentis) ne l’entreprennent. 

Bien que la croissance humaine se soit emballée, nos philosophes n'ont pas gardé le pas. Ils persistent à mutiler les mêmes platitudes de la philosophie antique, comme un chat jonglerait sa proie en attendant son coma de choc pour le morceler.

Ainsi que les anciens cultes d'armes ont paralysé la pensée particulière dans le passé, nos idéologies d'armes nous glacent l’esprit aujourd’hui. Quant à entreprendre le bien et déraciner le mal, nous ressemblons à des coureurs athlètes : figés sur place quoique prévoyant un subit élan de vitesse. 

Quant à la force brute musculaire, nous sommes parvenus au vrai progrès. En ce qui concerne la puissance matérielle, nous pouvons basculer des objets mille fois plus vigoureusement que la plupart des anciens ne l’ont pu. Voguer aux fin-fonds du monde en une petite journée, cela coûte moins que le salaire moyen d’un mois. On peut hausser des tonnes de matériel de construction six cent mètres et même le lancer en orbite. De leur point de vue, seulement des dieux purent contempler des exploits de puissance corporelle que nous considérons de routine. 

Et nos développements primaires sont toujours ceux de la guerre. Assis derrière une mitrailleuse moderne, un faiblard contemporain pourrait morceler leurs trirèmes et phalanges d’élite cuirassée – les plus brillantes de leurs dispositions sociales et mécaniques – en tas de bronze en résidu, de bois de plage et de viande hachée. 

Peux-tu déceler ce déséquilibre ? Le chat dispose de la capacité cérébrale x à l'intérieur d'un corps de puissance musculaire y. A toutes fins pratiques, x = y. 

Notre ancien philosophe a pu convoquer quelques milliers d’unités d'intelligence et un million de telles de puissance musculaire : x = ~1.000 y. Couramment, chacun dispose de cent mille unités d'intelligence (plutôt concentrées en appareils d’aide-mémoire et de communication, tant bien qu’en éducation de masse ; à peu près le même raisonnement de base) face à un milliard d’unités de musculature : x = 10.000 y.

Présumant les capacités félines en équilibre, notre civilisation réagit comme le corps d’un éléphant sous le contrôle d’un cerveau de cafard — plutôt un colosse motorisé global sous le contrôle d’un réseau grésillant de sept milliards de cellules cafardeuses et mal reliées. 

La bête à ce point décervelée par rapport à sa musculature se rendrait malade sans le savoir, casserait ses os lors une flânerie et crèverait de faim au milieu d’un marché agricole. Elle ne saurait parer une moustique. Ses organes se gaveraient ou dépériraient sans qu’elle ne s’en aperçoive. 

Concède-moi que ce monde entier est mal bâti ainsi et réagit de cette manière.

Pis encore, le cerveau de cafard serait trop troublé par des crises démesurées pour adresser son problème fondamental : l'écart se développant entre son intellect de puce et ses muscles de baleine bleue. 

S’étant adressé à un ou deux problèmes avec des convulsions de brutalité, elle aurait tendance à traiter tous ceux subséquents avec des applications équivalentes sinon encore plus fortes. Pour l’homme maniant un marteau et rien d’autre, chaque nouveau problème lui parait comme un clou.

Nous refusons d'harmoniser nos réseaux d’Apprentissage (nerveux) avec nos potentialités mécaniques (musculaires.) Ainsi, le dialogue bien équilibré entre la musculature du chat et son système neurologique se dégénère en l’annonce à tue-tête de la loi martiale par des élites myopes qui se prétendent d'Olympe, face aux rugissements de la foule écrasée dans les basses profondeurs. 

Une solution paraît offrir bonne promesse : implanter un cerveau d’éléphant dans sa tête quasi vide et l’observer danser comme celles du filme Fantasia ! Amplifier l’éclaircissement à travers le monde entier. Nous serons étonnés par la crue de notre sagesse, par le compte de grands problèmes réduits et des petits qui disparaîtront une fois que le monde sera relié pour meilleure habileté. 

« Le renseignement » : un autre terme perverti en son antonyme par la mentalité d’armes : « des secrets corrosifs militaires et corporatifs. » 

De toutes nos forces, nous devons harmoniser le dialogue global entre nos données sensorielles et notre rendement musculaire. Des efficacités hors mesure peuvent émerger de nouveaux réseaux percepteurs qui veilleront sur des activités à grande échelle (surhumaines.) Cela haussera au-delà d'imaginer nos normes risibles de vie. 

En plus clair ? Multiplier mille fois les propos paisibles et réduire en proportion les entretiens guerriers. Rendre tous les enfants sur terre en maîtres agrégés d’études autogérées jusqu’à la puberté ; adapter à cette tâche les systèmes les plus modernes de communication jadis perfectionnés pour le massacre. Multiplier des milliers de fois cette technologie remise au monde paisible. 

 

« La manière militariste et privilégiée de se servir de l'insécurité des masses, c'est lever une alarme, de préférence d'une invasion menaçante, et maintenir qu'un danger existe que personne ne peut mesurer à part des généraux experts. Puisque l'histoire n’a pas été écrite sur ces lignes, on ne peut énoncer la fréquence avec laquelle la raison a soutenu ce cri d’alarme. Mais on peut conclure que voici tôt ou tard la supercherie permanente de chaque bureaucratie militaire permanente. » Alfred Vagts, The History of Militarism, (L’histoire du militarisme), Greenwich Editions, p. 341. 

 

La mentalité d'armes réclame sa dominance en criant au loup quant aux menaces massives émergeant d’en dehors de la membrane domiciliaire. La solution ? Se débarrasser de la plupart de ces membranes, les substituer par une seule recelant le monde entier. Moins de menaces n’émergeront, pourvu qu’aucune élite de bataille ne soit permis de cambrioler d’en dehors. Chaque menace résiduelle sera un problème de police appelant une réplique pensive, non celle écrasante militaire. 

Des frais constructifs plutôt que ceux démolisseurs — simplement un peu plus futés et moins maladroits, vois-tu ?

Comment faire ? Une fois de plus, la clef se trouve dans les communications. Là où il n’existe qu’une seule ligne téléphonique, y installer un réseau ; où la factrice ne vient qu’une fois par semaine, la faire passer chaque jour. Là où des bibliothèques publiques existent déjà, doubler leur financement et les fusionner en un réseau global de renseignement. Là où elles n’existent pas encore, installer celles supérieures.

Chaque gouvernement national parrainera une page gratuite sur la toile globale, capable de traduire et interpréter n’importe quel texte d’outremer en langues locales. Il s’agirait de traductions textuelles et d’interprétations sélectives en sens inverses, jusqu’à ce que la traduction retraduite reflète le texte originel. Sinon le retraduire différemment jusqu’à ce que cela se reflète. 

Nous devrions nous entretenir en paix comme des êtres civilisés, au lieu de nous déchirer comme des bêtes. La plus acharnée la mêlée régionale, la plus imposante la nécessité d’y multiplier les communications locales. Entre-temps, des rivaux ethniques et religieux doivent être subdivisés en Etats distincts jusqu'à ce qu’ils puissent recouvrer leurs habitudes civilisées. 

Noter la tendance opposée remplaçant des médias valides par des communiqués de propagande en monologue de moindre valeur, autant parmi les populations riches que celles pauvres. Des villes américaines (si suffisamment importantes et fortunées) bénéficient d’un journal quotidien ; jadis, presque toutes, grandes comme petites, en retenaient davantage. Les radiodiffuseurs communautaires sont pourchassés comme des criminels sinon emmaillotés en rubans rouges bureaucratiques, alors que des hypercorporations consolident leur monopole médiatique grâce aux cadeaux faciles fédéraux. L'accès aux ordinateurs déjà trop coûteux se rétrécit pour les pauvres, alors que les riches s’accumulent l'Internet et renforcent des réseaux désuets de télévision avec de coûteuses technologies de pointe à bande large. L’expression « de pointe » est relative. Etant donné l’essor de telles technologies, dès qu’elles seront construites, elles seront déjà obsolètes.

Ce problème est bien illustré par la liaison intime entre la commission fédérale des communications aux USA et la nouvelle technologie de télévision digitale. Sa conversion de matériel et de logiciel va rehausser ses coûts, de l’extrémité des annonces à celle des récepteurs particuliers. Chavireront les télédiffuseurs indépendants et communautaires. La qualité du contenu devra chuter en faveur de réclames commerciales de plus en plus criardes. Personne ne bénéficiera de cette catastrophe culturelle à part des grands réseaux corporatifs. La problématique du monopole des médias par une poignée de corporations et leurs effileurs d’opinion, ainsi que les gains redoublés de publicitaires corporatifs et de locataires particuliers de services de câble et satellite, ces problèmes ne parviendront qu’à s’aggraver grâce à l'imposition par la CFC d’une technologie récente quoique superflue avant que son contenu ne soit rénové tout en proportion. 

Si l’on encrasse les médias de pointe avec rien que les ordures promotionnelles dont on s’est habitué, toutes ces percées communicatives seront gaspillées. Les meilleurs systèmes de communication admettent le meilleur contenu possible, non seulement une nouvelle quincaillerie de transmission. Des opinions divergentes doivent être accueillies et des réflexions sérieuses, prévaloir sur la propagande conventionnelle. Des idées excentriques méritent audition équitable. Comment s’attendre au progrès autrement ? Sans quoi, la stagnation culturelle est garantie.

Toutes les tribus et nations doivent obtenir accès à leur expression politique et autodétermination : indéniables parce que fondées sur des garanties constitutionnelles appuyées par force majeure et maintenues incontestables par un consensus global. Si l’on ne l’entreprend pas d'un sens inné de justice, on le doit pour atténuer les retombées nocives des « mouvements de libération révolutionnaire » qu'aucune armée ne peut supprimer. 

Aucun Etat d'armes ne mérite souveraineté n'étant établie que sur son monopole chimérique de puissance de feu en localité. Dans ce cas comme dans d’autres, nous devons rendre meilleure justice, si seulement parce que son administration est plus envisageable à la longue, moins périlleuse et plus profitable que son dénie, quelle qu’en soit la raison.

 

Des casinos d’Apprentissage pourront être établis : des centres magnifiques de récréation où se recueilleront des maîtres de jeux, des programmeurs, des artistes graphiques et leurs contestants collaborateurs. Ils y créeront et joueront ensembles des jeux électroniques visuels : des simulations virtuelles de la réalité, des jeux de carte et de table, des drames et simulations interactives en formes dépassant notre entendement actuel. 

Ceux dont le talent serait de réaliser de tels scénarios y trouveront l’adulation et les récompenses qu'ils prisent… un peu comme les peintres de la renaissance italienne, les dramaturges en Londres de Shakespeare, les orchestrateurs de musique classique à Vienne, et les cinéastes du 20e siècle. Voir le livre de Marc Prensky, Digital Game-Based Learning, (L’enseignement à base de jeu numérique), McGraw-Hill, New York, 2001, pour des croquis de ce genre de jeu.

Les problèmes sociaux y seront joués pour extraire des solutions innovantes. Des simulations politiques familiariseront l’électorat avec des thèmes sociaux dans toute leur complexité. Les Apprentis s’engageront dans des scénarios particuliers et sociaux de jugement critique – autant ceux frivoles que ceux présentant un danger de mort – aux volets de jeu micro-, macro- et cosmique. 

Selon un proverbe chinois, dix mille pertes de guerre sont requises pour établir la réputation d’un général. Dans ces nouveaux casinos, des contestants sonderont leur sagesse à moindre coût : leurs décisions les plus désastreuses n’auront que des conséquences « sur papier. » Des logiciels de réalité virtuelle et de vidéo interactive simuleront une vaste gamme de probabilités alternatives. Ces exotismes sociaux seront joués en public afin de dénombrer en détail leurs résultats à longue portée. Les joueurs auront à dépister des faiblesses, conséquences inattendues, fausses idées et échappatoires de malfaiteur. Leurs résultats seront publiés dans un dossier public pour revue scientifique.

Ces casinos d’Apprentis pourront aménager un marché boursier de la probabilité des valeurs comme décrite par John Brunner dans son livre, Sur l'onde de choc. J’ai puisé beaucoup de mes meilleures inspirations de ses écrits géniaux. Là, en tant que ramifications du filet neurologique relié du monde, ces contestants prévoiront des tendances sociales comme profitable spectacle sportif. Ces casinos coordonneront leurs activités avec des réseaux d’Apprentissage, la milice mondiale, des centres de renaissance d’Apprentissage et d’autres fonctions administratives : certaines suggérées dans ce texte et d’autres à venir. 

 

L’authentique prospérité n’est qu’un rêve de pipe avant que chacun ne s'attende à son abondance et sa sécurité comme allant de soi. Nos pauvres méritent d’une existence confortable et du revenu annuel qu'elle nécessite. Chaque jour, des honnêtes gens doivent se sentir un peu plus à l’aise et mieux sécurisés. Ensuite, les ambitieux pourront multiplier leur richesse de cinq à quinze fois (ou peut-être davantage) pour satisfaire leurs appétits, sans grand mal supplémentaire. Pourvu qu’elle soit distribuée de façon équitable, cette richesse commune pourra se multiplier indéfiniment. 

Une fois que le montant de nos innovations paisibles surpassera à l’échelle planétaire celui d’anciens investissements d'armes, le cout des essentiels chutera conjointement. De forts excédents de profit seront entreposés, avec lesquels le système solaire pourra devenir un géant complexe industriel et scientifique, et la Terre, Eden :  scène idéale pour apprendre à danser.

...

COMMENTAIRE ?  markmulligan@comcast.net