World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LA TECH D'ARMES 2

January 20, 2024 mark Season 21 Episode 752

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- LA TECH D’ARMES (II) -

La première chaîne d'usine qui exploita des pièces interchangeables ne fut pas celle de Ford au début des années 1900, non plus le Springfield Federal Arsenal assemblant des fusils aux âmes rayées et à chargement par gueule, de pièces pratiquement identiques pendant la guerre civile américaine, sous la tutelle d'Eli Whitney célèbre pour son gin de coton. Bien auparavant, avant même le deuxième siècle AEC, (de l’époque chrétienne ou commune) des arsenaux chinois tournèrent des arbalètes par centaines de milliers, aboutissant avec celles à répétition, aux chargeurs à vingt coups et aux barils doubles coupés court, (c’est-à-dire, des pistolets automatiques pré poudre.) Leur tolérance mécanique rivalisa celle des serrures à percussion de la guerre civile américaine, leur létalité au combat à l’arme blanche, analogue. 

Pendant le 15e siècle de l’EC, quelques-uns des premiers engrenages à réduction métallique furent soigneusement sculptés de lingots de bronze pour créer des cranequins : roues d'encliquetage pour les arbalètes du dernier cri.

Quoique le mécanisme d’Anticythère, récupéré en 1901 (pourquoi dissimulé tout ce temps ?) d’un vaisseau marchand sombré dans la Méditerranée deux millénaires auparavant, laisse supposer qu’au moins quelques ateliers et savants furent capables de tellement haute précision. http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine d'Anticythère.

Aussi des cartes parmi les plus vieilles de notre connaissance illustrent les rives de l’Antarctique et des Amériques avec une précision inconcevable à l’époque, à moins de celles inédites mais équivalentes tracées par des navigateurs de la grande flotte chinoise construite, expédiée aux sept mers et abandonnée au 15e siècle.

A peu près en même temps, l'arsenal à Venise mit en œuvre une chaîne d'usine canalisée pour assembler des escadrons de réserve à partir de coques nues de galère – réunissant matériaux, gréements, armements, équipages et vivres – au taux d'une embarcation par heure pendant des jours entiers. 

Venise devait envoyer au loin pour du bon bois de construction naval. L’ancien Rome avait déjà rasé les forêts régionales d'apogée. Toutes les puissances navales à l’aviron et à voile ont perpétré les mêmes mutilations de la forêt mondiale. Rends-toi compte des grandes forêts abattues pour construire des fortifications et des flottes impériales ! 

La fonte de bronze et de fer exigeait conversion en charbon de bois dur par mètre cube dans un milieu autrement anoxique au feu de haute température à l’air forcée, aussi sa brûlure dans des fours avec le minerai de ces métaux. Des forêts entières furent nivelées aux alentours de ces fours, leur fumée souillant le sol et étouffant donc leur croissance. 

En 1997, un des derniers grands arbres en Amérique fut abattu pour remplacer la mâture de la carcasse pourrie d’un navire commémorant la guerre de 1812. Quelques hommes d'affaires ont amassé de grands profits en démontant des vieux immeubles et recyclant leurs bois équarris aux grosses dimensions. Des troncs d'arbre murs et entièrement développés n'existent plus que dans quelques sanctuaires perdus dans la forêt, du moins ceux que les Bush/Reagan/Trumpoïdes n’ont pas encore réussi à dévaster. 

L'apogée militaire à Venise dura jusqu'à ce que son arsenal n’ait sauté en circonstances louches, enlevant irrémédiablement cette ville du tableau de service des premières puissances. 

Des avancées spectaculaires de navigation et de planification navale sont échues des flottes de guerre. Des vaisseaux d'assaut amphibie de la seconde sic guerre mondiale ont inspiré l’évolution des bâtiments de cargaison « container » et ceux transrouliers. Des techniciens d’armes furent uniquement capables de solliciter les capitaux illimités requis pour le château de navire, des ponts multiples, le plein gréement, la chaudière à vapeur, l’hélice à vis, le placage en acier, les turbines à gaz, la coque sous-marine et le réacteur nucléaire. Sans parler de l’aviation et de sa quincaillerie obligatoire.

 M. S. Anderson, dans War and Society in Europe of the Old Regime 1618-1789 (La guerre et la société en Europe de l'ancien régime 1618-1789), Sutton Publishing, Phoenix Mill, England, 1998, pp. 142, 143, 152, 153, décrit l’organisation byzantine requise pour bâtir un grand bâtiment de guerre à voile et maintenir ses grandes flottes loin de leur port de rattachement. Ces appareils furent ceux les plus complexes de l’ère (tels que le porte-avion de nos jours.)

 

Le projet Manhattan fut celui technologique le plus éminent depuis lors ; ses employés ont fabriqué à la main les premières bombes atomiques. D’autres pays ont suivi cette première mise environ une dizaine de fois depuis, afin de créer en secret sournois des bombes à fission atomique. La bombe à fusion d’hydrogène a exigé des milliers de fois plus de saletés et de gaspillage, dupliquées depuis par chaque tyrannie d’armes vénérable. 

Imagine cette recherche d’apogée consacrée au contrôle rationnel de la population et au maintien de la vie élégante. Quel irréalisme de ma part, d’oser suggérer telles choses ! Les Apprentis en insisteront. A présent, des percés de technologie civile sont à la merci du « marché libre » : code secret selon lequel les corporations suppriment des technologies paisibles et étouffent des petites entreprises valables pour privilégier leur monopole d’armes beaucoup moins compensateur. 

 

Le sport d'équipe ritualise la manœuvre d'infanterie au combat, surtout parmi les jeunes. Des statistiques sportives encombrent des milliards d’esprits et les médias chargés de les nourrir. Des précieuses tranches d’heures d’antenne, pages imprimés et fonds académiques rassasient en gaspillage journalier des statistiques sportives sans signifiance. Certains des meilleurs journalistes sont des reporters du sport. Cela témoigne de trois aspects de notre culture. 

·      A quel point nous nous distrayons de trouvailles importantes en les publiant si peu. 

·      A quel point des astuces triviales sont rendues importantes en les publiant trop. 

·      Finalement, combien de talent et d’effort sont requis pour rendre intéressante les contractions musculaires stylisées de l’énième mésomorphe. 

 De fins journalistes sportifs sont bien rémunérés en grands nombres pour rendre en musique littéraire le trajet d’un ballon : ce que des millions de lecteurs lisent chaque jour (même s’ils ne lisent rien d’autre, ces millions.)  Alors que moi, je dois me marmonner sans un rond du monde paisible, comme si de rien n’était. Du jour le jour, en lieux communs et privés, nous sommes écrasés sous un caquetage sportif aux technologies à grands écrans éclatants. Mais que personne n’ose parler du monde paisible !

L’amour que ressent la majorité du prolétariat d’info pour le sport peut être expliqué du fait que c’est une des seules institutions d’un Etat d’armes qui opère de façon confortablement prévisible et innocente, du moins pour les assistants n’étant ni hooligans psychopathes, ni brigands financiers, ni patriotes assoiffés de sang.

Le livre de Michael Murphy, The Future of the Body: Explorations into the Further Evolution of Human Nature (Le futur du corps : Explorations dans l'évolution éventuelle de la nature humaine) collationne des anecdotes sportives sans jamais finir, illustrant des talents hypernormaux. Il ignore des tas d'exemples équivalents en temps de guerre. 

Tout le monde se souvient du vieux moniteur coriace qui nous exhorta de ne pas nous détendre, ne jamais lâcher prise, jamais devenir lâche.

Les politiques les plus tarées de l’Occident (telles que le reniement de la planification familiale à l’échelle globale, sans parler de ses guerres, famines, etc.) ont été légitimées par des victimes de secousses cérébrales subies comme jeunes participants de rugby en Europe, de football divers des deux côtés de l’Atlantique, et d’arts martiaux ; voire comme jeunes vétérans survivant des secousses explosives proximales durant les guerres intermédiaires. La guerre rend stupide assez de leaders en série pour engendrer des suppléments de guerre et de leaders stupides en aval du temps.

Si tu y réfléchis, tous les massacres, tous les crimes contre l’humanité, toutes les batailles et guerres furent entrepris et poursuivis par des obsédés sinistres qui ont refusé de lâcher prise avec grâce, même après que toute sagesse et bon sens eussent saigné à blanc de leurs motifs.

Voici nos priorités pourries. Ressentons regret et repentances

Il était une fois, Carl Marx décrit la religion comme « l'opiacé du peuple. » A l’heure actuelle, le sport professionnel est devenu son héroïne, et les publicités, sa cocaïne crack, en plagiat sophistiqué des arènes de Rome aux attractions un peu plus crues. 

Partout au monde, la malnutrition et le sans-abri s’enveniment sans surveillance adéquate, alors que nos villes se votent des nouveaux stades sportifs fort onéreux et redondants (à la sonnette des caisses d’élites imprévoyantes) qui se prouvent de superbes noyaux d'embouteillages urbains. Le commentaire intelligent se noie dans des délires de sport alors que tout ce qui reste de valable s’écroule en douceur. Vive la coupe du monde !

Dans L'évolution de la civilisation, Carroll Quigley décrit la dégénérescence du football dans les universités américaines : de folâtreries par après-midi ensoleillé entre des fraternités d’étudiants stupéfaits par leurs études ininterrompues, jusqu’à nos confrontations mercenaires de complexité byzantine, d’obstination trempée de stéroïdes, de heurt cérébral et de lucre de Mammon : bien illustrant la boursouflure d’institutions avec le temps. 

Afin de confirmer l’extrémité de cette folie, voir les émeutes de football. La guerre de football, entre El Salvador et Honduras que décrit si bien Ryszard Kapuscinski, fut le prélude choquant de la guerre civile en El Salvador, durant laquelle des milliers de campagnards innocents et leurs enfants furent bombardés aux sous-munitions grâce au suave enchanteur Ronald Reagan.

 

L’amirauté britannique commanda les premiers chronomètres précis pour permettre à ses capitaines de se localiser en mer. Les champs de bataille de Frédérique et de Napoléon furent davantage « soignés » car leurs commandants de régiment et de compagnie pouvaient consulter une bonne montre de poche et se déplacer sur programme. Les premiers compas ont servi un but semblable, comme l’ont les premières cartes et technologies de navigation céleste et de positionnement global. 

La géométrie cartésienne a d’abord tracé la trajectoire des boulets de canon et non des planètes. Ces inestimables prédictions ont été raffinées ensuite par la trigonométrie, le calcul différentiel et la physique newtonienne. La bombe atomique ne se calcule pas dans l’absence des formules d'Einstein et de la mécanique de quanta, quoique ces dogmes d’armes se contredisent et quoiqu’ils requièrent que 96% de l’univers ne consiste qu’en matières et énergies imperceptibles, appelées sombres. Et puis qu’un univers primitif a dû « s’enfler » à vitesse hypersupralumineuse de façon magique. Voilà le tour joué ! Tu parles de charabias pseudo scientifiques !

Les premiers télescopes ne satisfirent pas d’abord des astronomes de la mythologie galiléenne, mais pour permettre aux généraux bien nantis de surveiller leurs massacres à la lorgnette, du haut de collines et de flèches d'église en arrière bien sécurisée du front. 

Les industries de haute énergie ont d’abord évolué pour fondre et forer des canons. La plupart des cloches d'église fut fabriquée par des civils, puis refondue par des tyrans pour se procurer davantage de canons. En ironie parfaite, des protestants iconoclastes ont démonté de nombreuses cloches d’église, permettant aux nobles catholiques de les racheter bon marché, les fondre en canons et les mitrailler avec.

Au cours de la Première Guerre mondiale, Glasgow, en Écosse, a offert le plus gros don d’une collecte spéciale de fonds visant à envoyer davantage de chars au front en France. Ces chars que la ville rémunéra, y ont pénétré pour étouffer sa grande manifestation d’après guerre pour améliorer ses conditions de vie. Tanks, dans l'enfer des combats (Age of Tanks) Netflix, 2017  

Lewis Mumford parle de canons comme des « premiers engins à réaction réciproque. »  Il décrit les premiers essais d’actionner un véhicule en se servant de poudre comme combustible. De la page 81 de son livre, Technicités et civilisation, aux environs de 101, il passe en revue l’influence qu’eut la guerre sur la technologie. 

« Anderson écrit : 

« "Or, en Angleterre, Henry Cort entama ses expérimentations sur le fer forgé, culminant en 1784 dans le procédé du puddlage, en grande partie pour parachever un métal de qualité supérieure afin de produire des canons et des amarres de marine. Plus tard, l’amirauté [britannique] n’accepterait que du fer de cette fabrique. Le développement du tour à canons par l’industriel et inventeur John Wilkinson en 1774 : l’aboutissement d’une décennie de travaux sur le façonnement de l’artillerie, rendit praticable la percée de cylindres à justesse raisonnable et transforma donc, plus qu’autre chose, l’engin à vapeur de Watt en une proposition réalisable." » M. S. Anderson, La guerre et la société en Europe durant l'ancien régime 1618-1789, Sutton Publishing, Phoenix Mill, England, 1998, p. 182.

 

L’ingénieur britannique Bessemer inventa la fabrique d’acier à partir du fer et du coke en fonte (ce coke, du charbon cuit au vide pour purifier son contenu de Carbonne.) Cette mixture en fonte était barbotée d’oxygène, exclusivement pour produire de l’ordonnance militaire. 

L'acier inoxydable fut une invention militaire du plus grand secret, introduit pendant l’année 1917 de la première sic guerre mondiale. Selon Buckminster Fuller, sa première application civile ne fut capitalisée qu'en 1928.


 Les relations publiques ne sont pas devenues « respectables » qu’à partir du moment qu’un déluge d'argent réactionnaire engagea la copie de bonimenteurs pour huer au silence le parti progressiste américain. C’est ainsi que l’Amérique fut tirée à intervenir dans la première sic guerre mondiale : la moins populaire de ses guerres impopulaires ; du moins jusque celles au Vietnam, sans parler de celles sans jamais finir en Irak et en Afghanistan, puis celles bientôt à suivre de connivence corporative et de disgrâce nationale.

 

« Le plus démocratique l’Etat, les plus impopulaires ses guerres. » Machiavel, Le Prince

 

Des experts en relations publiques se sont assurés que la pandémie de grippe en 1918 deviendrait une note en marge de l’histoire, bien qu'elle abattit en deux ans quelques multiples des pertes de quatre années de combat du genre broyeur de viande pendant la PGM sic. Un tel nombre de victimes de fièvre est survenu que les autorités ont dû en censurer tout reportage. « Fabriquez davantage de cercueils » fut le seul conseil utilitaire dépêché aux fonctionnaires de communautés non encore atteintes. La presse alliée désigna cette grippe « espagnole » parce que les Ibériens neutres eurent la témérité de la reporter sans censure dans leurs journaux. Elle frappa particulièrement des jeunes adultes en bonne santé, épuisant la main-d’œuvre militaire en réserve de tous : ce qui mit fin à la guerre pour terminer toutes les guerres. Sans quoi, plus qu'assez de stupidité institutionnelle perdurait pour prolonger le bain de sang mondial qu’on ose prétendre le premier. 

L’Armistice de 1918 apparut comme une grande surprise aux occupants des tranchées. Ils croyaient qu’ils auraient à se taper la guerre sans remise pour au moins une autre génération, jusqu'à qu’ils eussent tous été assassinés avec leurs fils. Les chefs des deux côtés perdirent un tel nombre de leurs propres enfants qu’ils ne purent plus se permettre de céder. 

En effet, des armées alliées furent expédiées envahir la Russie soviétique après l’Armistice avec l’Allemagne en 1918, jusqu'à leur mutinerie en masse et appel au retour chez eux, et, dans le cas des troupes britanniques et américaines, que leurs mères et pairs politiques l’aient exigé. La flotte française est revenue en France depuis la Mer Noire, pilotée par ses matelots dégoûtés par leur bombardement de civiles, tous les officiers sous verrous.

En fin de compte, des techniciens de relations publiques ont chassé l'idée du monde paisible, telle que l’eut articulée le Président Wilson et qu’en languit le monde entier. Elle n'offrait pas assez de bénéfices aux nouveaux industriels d’armes, à leurs laquais restés pépères dans le congrès américain et aux rangs bien serrés de maîtres d’armes vierges du champ de bataille, qui se sont occupés du monde universitaire, de la politique et des médias pendant cette guerre, alors que leurs meilleurs se sont mis en marche pour y périr. Une cabale équivalente de petites têtes chauvines, sociopathes et refusées à l’appelle (des grands amateurs du fascisme international, du reste) a escamoté la politique américaine pendant la seconde sic guerre mondiale, après la mort du Président Roosevelt. 

Ils n’ont jamais lâché prise depuis.

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COMMENTAIRE? markmulligan@comcast.net

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