World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- CHOISIS TON POISON

February 10, 2024 mark Season 21 Episode 1550

La mentalité d'armes est létale par conception. Incapable de se contrôler, c’est ce qu’elle réussit le mieux. Si tu cherches un chien agressif, tu as choisi le rottweiler parfait. Adopte un animal de compagnie davantage complaisant.

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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- CHOISIS TON POISON -

« Pour la plupart, on ne comprend pas la machinerie compliquée du gouvernement. On ne se rend pas compte que chaque citoyen soutient en silence mais formellement celui du jour, quoiqu’il l’ignore. Chaque citoyen se rend donc le garant de chaque démarche de son gouvernement. Et cet appui est fort propice, tant que de telles sont soutenables. » Gandhi, cité du livre de Raghavan Iyer, La pensée morale et politique de Mahatma Gandhi, Oxford University Press, New York, 1973, p. 321.

 

Nous avons passé en revue les dispositions qu’entreprend le gouvernement pour se soutenir ou s’estropier, avons établi son partage d’attributs et disséqué ses dada-ologies, patareligions et technosophismes. Nous les avons magnifiées à l’envergure cosmique et démontées en pièces composantes. Si nous persistons tout de même sur ces anciennes voies, des vieux fléaux risquent de resurgir. 

Il nous reste cette simple question : pourrons-nous déjouer l’omnicide de la technologie d’armes, la dissuader d’occire tout ce qui reste en vie ? 

Si tu nies cette éventualité, je te prie de repenser. La technologie d’armes a évolué pour exécuter son comble de douleur, de ruine et de fatalité ; tel qu’un serpent à sonnettes, la frappe de ses crochets. Des années passées encellulé n’empêchera pas à celui-ci de se fouetter vers une cible tentante, suspendue juste au-delà de la vitre. Soit que cette attaque ne lui fournit qu’un superbe mal de tête, cette vipère frappera de toute manière par réflexe. 

Des décennies passées à se remettre de guerres totales n'empêcheront pas à une technologie d’armes d'exercer sa potentialité destructrice d’apogée, même si cet assaut ne parvient qu’à nous offrir, à nous et notre civilisation, notre fiche de licenciement. Navré, ma petite — à la suivante !

Des technologies primitives d’armes ont lâché leur potentiel destructif d’apogée. Cette brutalité de masse n’a eu jusque-là que peu d’effet sur la biosphère : la membrane vitale qui enveloppe la terre ; mais impact massif sur l'anthroposphère : celle beaucoup plus effilée et délicate contenant les êtres humains. 

En renouant sa prise d’étranglement sur l'esprit humain, la minorité autrement insignifiante de directeurs d’armes monopolise l'expression sociale et étouffe toute politique paisible. Grâce à leur mainmise sur la plupart des données, ils ont porté atteinte à la biosphère et seront bientôt en mesure d’effacer anthroposphere entière. A vos marques, prêts, partez !  Parmi les restants, une poignée consignée aux marges psalmodie de la paix alors que les restants vénèrent la gestion d’armes ou ignorent sa menace jusqu’il ne soit trop tard. 

Toutes les requises de destruction massive ont déjà été parachevées. Des éléments insignifiants mais illustratifs traînent ci et là en grands nombres : l’artillerie à tir rapide et celle de portée régionale et de précision métrique à la roquette, chars, avions et armes automatiques. Puis ceux davantage symptomatiques : armes nucléaires, chimiques et microbiennes, ainsi que des « contrôles » scalaires d'electrogravitisme, de climat et de séisme. L’humanité a déjà perfectionné tous les rituels obligatoires à l’omnicide : conscription de masse, bureaucratie d’armes, mythes d’armes pour autant fraîches que vénérables, etc. 

Cette cascade de létalité n’a pas encore été lâchée, voilà tout. Autrement, tout le nécessaire a déjà été parachevé à la limite du suicide certain. 

Encore que les Etats d’armes les plus dévastateurs ont restreint leurs activités destructrices en-dessous leur potentialité d'apogée. Ces tentatives unilatérales de désarmement sans grand enthousiasme ont été uniques dans l’histoire humaine. Autrement, des mentors d’armes de plus en plus sophistiqués ont justifié autant de brutalité et de terreur qu’ont pu subventionner leurs auditeurs enthousiastes.

A la mi du dix-neuvième siècle, l'armée allemande perfectionna le collège d’état-major général : le premier programme de maîtrise académique de l'administration d’affaires. Ayant perdu aux mains des Français à cent reprises pour chaque victoire, ce summum leur parut le meilleur moyen de changer la donne. Les autres grands Etats d’armes l’ont imité bientôt de suite. S’en suivit le bal de promo des écoles militaires : la première sic guerre mondiale que je désigne le grand paroxysme. Pendant cet exercice d’adieu, la ligne du front fut transformée en géante usine en plein air : là où la mort, la misère et la mutilation seraient fabriquées en série. Les quartiers généraux adversaires, surveillant cette ligne de démontage biologique, ont partagé davantage avec l'un l'autre qu'avec leurs troupes. Cloîtrés avec leurs armuriers d'entreprise, ils ont formé quelques-unes des premières corporations multinationales modernes. 

A vrai dire, les premières corporations multinationales ont colporté des religions d’armes : des inventions au poids de plume, bon marché, faciles à assembler et diffuser. Pourvu que les libertés d'adoration, d’assemblé, de parole et de pensée eussent pu être supprimées avec impunité, celles-là ont offert marchandise idéale pour la vente aux hautes volume et contrainte, la promotion de profit rapide et de monopole à long terme. Ainsi que nos annonces publicitaires, politiques et « médias sociaux » marchandent du narcissisme stupide aux dépens du bien être commun. Rien d’autre ne se vend mieux.

 

Des Etats d’armes se sont super-envenimés de toxines biochimiques, tant durant qu’après le plus grand paroxysme (la DGM sic.) Les forces alliées ont ensemencé une petite île avec des spores d'anthrax de létalité constante depuis presque un centenaire. Des scientifiques nazis ont raffiné des gaz létaux et s’en sont servis contre leur gibier humain au taux de millions de victimes ; ceux japonais ont abattu autant d’innocents à coups de fléau d’artifice.  Tandis que nous en parlons, le développement d’armes biologiques se poursuit sans relâche en secret criminel et absolu, avec notre consentement. Ses produits finis, létaux et contagieux au-delà d’imaginer. 

Puisque l'empiètement humain broie de plus en plus de biomes terrestres, des organismes de maladie zoonotique doivent se réadapter ou périr. Ceux confortablement adaptés aux niveaux trois et quatre de maladie dans leurs hôtes habituels, dégringoleront aux niveaux un et deux en hôtes humains moins familiers.  Voir le chapitre Outre Darwin.

Au demeurant, des échecs impardonnables de santé publique rouvrent la boîte de pandore d’anciens fléaux. Des agences de santé mieux financées les auraient tenus en échec ou radiés. Une résurgence d’infections, soit manifestes dans l’histoire soit neuves et inconnues, trahit de l’incompétence en santé publique à l’échelle globale. D’autres exemples incluent l'introduction par l’ONU du choléra en Haïti et le manque, de la part de l’OSM, d’éradiquer l’Ébola à chacune de ses manifestations (2019). Le témoignage commence de fléaux résultant du réchauffement climatique qui afflige des populations de naïveté épidémiologique en zones tempérées rendues sous tropicales.

 

Soit à quel point désespéré sa perspective, aucune nation combattante moderne n’a fait usage de ses armes les plus fatales, du moins à l’encontre d’un adversaire autant bien armé. On s’est retenu à l’unilatéral, sans accord public en place — sinon doit-on l’espérer. 

Hitler, Staline et leurs myrmidons auraient pu péter du gaz toxique à partir des moellons de leurs capitales cernées. Ils s’en sont abstenus. L'artillerie japonaise aurait pu tirer des obus d'anthrax et de botulisme égrène dans la figure des Marines américains en approche, mais elle s’en est abstenue. Les Américains étaient prêts à bombarder en tapis des pays communistes de maladie, et vice versa contre le paysage américain. Cependant, à quelques exceptions près de canons déliés, ils s’en sont tous abstenus.

 

Des Etats-nations de prisme font valoir leur dominance régionale en menaçant leurs voisins. La Corée du Nord sert comme bon exemple de ce genre de crise d'otage international. Imagine un forcené planqué dans sa demeure, le couteau à la gorge de son voisin : l’état actuel entre les Etats-désunis du monde.

Les USA crèveraient si une dizaine de centres-villes américains furent frits en éclat par un nombre correspondant de « petites » armes atomiques. Les effets collatéraux de deux cents millions d’Américains affamés, affligés du SIR et s’écorchant vifs pour survivre, ceux-là s'occuperaient du reste. En toute probabilité, une demi-dizaine suffirait.

Le SIR, à propos, c’est le syndrome immunitaire d’irradiation. Cela ressemble au SIDA mais afflige chaque survivant d’irradiations. Les fonctionnaires de la guerre nucléaire ne veulent jamais en entendre parler, jamais. 

La civilisation planétaire saisirait si une cinquantaine de bombes carbonisaient les grands centres nerveux de la planète. Des centaines de fois plus sont disponibles pour le paroxysme final, auxquels on doit ajouter d’innombrables tonnes de biotoxine et d’exquis poison chimique. Qui plus est, des armes scalaires de guerre météorologique et tectonique sont au point d’être perfectionnées.

On a pu te rassurer qu’il y eût moins de bombes en inventaire que ça, qu’elles furent récemment réduites par une série de négociations tranchantes : voici du moins ce que l’on t’a expliqué à maintes reprises afin que la promesse de génocide planétaire à l’avis d’un instant ne te coupe pas trop l’appétit. Mais ce truquage nucléaire ne prend pas en compte des bombes dites « tactiques » ni d’autres encore plus petites, tenues en réserve discrète, non moins celles en milliers d’exemplaires détachées de leur fusée obsolète mais toujours en inventaire. 

Te rappelles-tu le modèle de gravitée dans ta classe de physique ? Une toile en caoutchouc est étirée à l’horizontale comme un trampoline, sur lequel des poids enfoncent des petites fossettes représentant planètes et étoiles ? Par la suite on roule une bille dessus. Attirée vers une des fossettes, elle tourne autour du poids et le touche au fond ? Illustrant ainsi la mécanique gravitationnelle ? 

Le trampoline représente la terre en armes sur laquelle une trentaine de guerres nous rendent disgrâce. Son aire congestionnée se rétrécit avec chaque renouveau de nos systèmes de communication. Toutes nos guerres sont des poids, (surtout celle entre Israël et Palestine : l’astre central de notre système solaire d’armes) et des bombes nucléaires portatives, les billes, soit verrouillés en arsenaux gouvernementaux soit parcourant le monde de main milliardaire en main terroriste. Nous n’attendons que l’une d’elles ne déclique contre un poids, et puis boume !

Rends-toi compte, quand (pas si) s’abat le rideau atomique, les réacteurs nucléaires, les usines chimiques, les raffineries de pétrole et les labos de biotoxine éclateront tous. En effet, presque l'intégralité de l’infrastructure et la biomasse dans l'hémisphère boréal : des clairières de forêt, champs de graine, habitations, allumettes et boucles de cheveux enfantins éclateront en flammes et fumée toxique. Simultanément ? Il serait plus probable que leur incinération se prolonge en années sous un filet de bombes nucléaires disséminées au compte-gouttes depuis de moelleux blockhaus bien recelés. 

Cette dévastation aura des conséquences plutôt graves pour les survivants. Les niveaux d’irradiation retiendront en partie leur toxicité pendant des années, surtout dans les anciens centres-villes et sous leur vent : les principaux ports océaniques et riverains, des passes et plateaux en montagne, ainsi que des élévations salubres en bas-fonds marécageux : des noyaux économiques que la civilisation trouvera irremplaçables. Les nouvelles récoltes seront toxiques pendant au moins une décennie.

Nous avons été menés à fabuler une guerre nucléaire qui dure seulement deux semaines. « Deux semaines d'enfer et les survivants se remettront à construire ! » Ce chiffre provient de la règle nucléaire des Sept : la contamination radioactive se dévalue par 90% chaque fois que s'écoule une nouvelle puissance de sept heures après la boule de feu. 

Une vingtaine de minutes après, disons que ton petit coin d’enfer reçoit mille röntgens d’irradiation. Certes, une très petite dose en vent arrière d’une bombe nucléaire, facilement multipliable par des dizaines de fois. Cinq cents feront abattre tous ceux exposés en quelques heures ou jours d'agonie de pourrissement interne. 

Précipite-toi dans un abri encaissé d'acier, de plomb et de béton ; à l’épreuve de coups et contre-coups de souffle, et pourvu d'une citerne d’eau fraîche et d’un méticuleux filtrage d’air. Assure-toi que tu pourras te déterrer d’en dessous des décombres qui t’enterreront à la surface, aussi que ton abri ne jouxte pas aux aliments de la tempête de feu urbain … tu devra en être séparé par au moins une dizaine de kilomètres. Mieux vaut expirer tout de suite du souffle principal, que cuire à petit feu dans ton bunker. Tout ça ne se laisse pas creuser à l'improviste, quoiqu’on ait pu te confabuler.

Explosion + sept heures, cent röntgens : dose affligeante et bientôt létale pour trop de monde, de cancer. Ne remue pas de ton refuge.

Plus sept x sept heures = quarante-neuf heures ou deux jours : dix röntgens. Ne mange ni ne bois ni ne touche à rien exposé à l’air, ne respire pas à l'extérieur sauf pourvu d’un masque à gaz aux filtres sitôt remplaçables. Enterre ou jette dehors les habits portés en dehors et rince-toi bien avec de l'eau propre et précieuse en revenant dans ta caverne. N'utilise jamais à cet instant de l'eau de pluie ni celle à la surface. Ne prends pas la peine de la faire bouillir ou filtrer ; cette eau prise en dehors demeurera radioactive de toute façon. Une combinaison de distillation et de filtration de pointe pourrait réduire certaines sortes de contaminations radioactives dans de l’eau suspecte mais pas assez pour le rendre potable ou à se laver sans péril.

J’espère que ta patrie aura défrayé le montant de ton abri de luxe pourvu d’air filtrée et d’eau potable, car presque personne hormis des millionnaires ne disposent des moyens autrement. Sais-tu que les Suisses s’étaient fait construire des abris à l’épreuve du souffle, pourvus d’air filtré, de bonne eau et de vivres empaquetés pour tous ses citoyens ? Du moins dans le passé… Nous autres fumes trop pingres pour y veiller.

Le Pays-Bas approchait à la ruine après la seconde sic guerre mondiale. Des milliers de Hollandais périrent de famine. Cependant, leurs survivants ont construit un système massif de digues en 1953, ce que les Américains beaucoup plus riches ne se sont jamais troublés de dupliquer autour de la Nouvelle Orléans. Porcins de capitalistes ; profiteurs satisfaits de leur intendance d’une république bananière.

Plus sept x sept x sept heures = deux semaines : les irradiations sont prétendument de retour « à la normalité. »

Quoique la terre demeure radioactive sur les sites des premiers tests atomiques à la surface. Trois quarts de siècle plus tard, ce terrain déclique inlassablement deux fois le compte dit « normal au monde. » Celui-ci a triplé à son tour, (quintuplée, depuis Tchernobyl et Fukushima ? Sextuplée ?) à cause d’empoisonnement systématique depuis la deuxième sic guerre mondiale. 

Tant pis pour la « règle des sept » ! Et bonne chance préserver la civilisation ! 

Ceci présumant que ta bombe n’ait pas été malicieusement enrobée de matières radioactives dites « sales » d’irradiation moins forte, donc de plus longue demi-vie. Dans ce cas, multiplie par moitié ces durées relativement courtes, (une pelisse en or rend davantage d'irradiations d’abord mais pour peu longtemps) par deux, par des années, voire des milliers d'années selon la pelisse létale. La règle empirique ? Si la radio isotope te brule tout de suite, elle s’éteindra rapidement ; si elle te tue lentement, elle pourrait durer indéfiniment de ton point de vue.

En tout cas, les bombes les plus sales sont celles soi-disant Hydrogène (bombes H) dont seulement 10 à 15% de l’énergie est lâchée par la fusion thermonucléaire et le reste par des processus très sales et radioactifs de fission (mille fois merci, Edward Teller.) Ceci selon l’écrit de Howard Morland, "La bombe d’holocauste : une question de temps" (en anglais), à http://www.fas.org/sgp/eprint/morland.html. Voir aussi, en anglais et PDF, un article historique sur la bombe H dans le magazine The Progressive, http://www.progressive.org/images/pdf/1179.pdf

Ajuste ton compteur aux alentours de 20.000 rœntgens plutôt que 1.000, et recalcule tout ça en proportion. A cette dose, il te faudra passer 100 jours ou plus sous terre au lieu de 14, pour en revenir au cran quasi « hors danger. »

Cette formule ne prend pas en compte la seconde, troisième, quatrième, etc., vague d'attaques nucléaires. La radioactivité de chacune durera la même longueur de temps après celles d’avant et ajoutera à ses conséquences néfastes. 

Pourras-tu retenir ton souffle assez longtemps ? Faire pousser ton bétail et tes bambins sous terre ; tes champignons, carottes, patates et la graine de ton pain ? Je ne pense pas. En quittant ton abri, enlève (soit quelque part et d’une manière ou d’une autre) un demi-mètre de terre arable en état de contamination permanente et laboure comme tu pourras l’argile en dessous. 

Cinq anneaux de contrôle centralisé ont monopolisé le déploiement d’armes nucléaires pendant la guerre froide : la France, les Etats-unis, l'U.R.S.S., la Chine et le Royaume-Uni. En dépit de cette stricte limite, des accidents nucléaires et des confrontations au fil de gâchette ont compromis l’avenir beaucoup plus souvent que le bilan nul qui fait publicité actuelle.       https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_nuclear_close_calls 

Puisque la Russie en faillite se délassa de la course d'armes, du moins momentanément, n'importe quel milliardaire avec un penchant du génocide a pu se procurer une hargne nucléaire sinon ses composants. Etant donné que des sots de richesse folle peuvent se taper des millions pour collectionner des bandes dessinées ou d’autres camelottes à la con, qu’est ce que tu penses qu’accumulent ceux aux moyens vraiment sérieux ? D’autres pays se sont mis en ligne pour s’en munir. En outre, des groupes terroristes de mieux en mieux financés ne sont pas loin en arrière. 

Des batteries d'antennes d’armes scalaires se prêtent à être fabriquées encore plus facilement ; elles sont capables d’émettre des ondes destructrices à partir de n'importe quel point sur terre jusqu’à tout autre : instopables et difficiles à repérer. Au niveau bas de diffusion d’énergie, elles peuvent diffuser des champs irritants sur des surfaces étendues : rendant irascibles, stupides et Republican ceux sous leur influence. Le chef soviétique Khrouchtchev a menacé précisément cela lors des années 1960, quand ses chercheurs ont entamé ce projet. La tendance réactionnaire et hébétée, exhibée par des majorités au cœur lieu américain, peut être attribuée à un tel rayonnement continu.

De l’énergie légèrement rehaussée peut rendre malade tous ceux attrapés dans la zone ciblée et les occire tôt ou tard. Des appareils électromagnétiques peuvent y être neutralisés, soit leur état de protection soit leur concentration ou diffusion. Encore plus d’énergie peut être focalisée sur des zones de hausse et de baisse de pression atmosphérique, stimulant des catastrophes climatiques. Des applications encore plus énergiques peuvent distordre des lignes de faille séismiques et déclencher des tremblements de terre. Vraisemblablement, cette arme peut servir à la défensive, créant une bulle de destruction autour d’un point protégé qui bloquerait, si pourvues d’assez d’énergie, même des avenantes fusées nucléaires.

Le savant Tesla amorça ces études. Apparemment les abandonna-t-il à la suite de l’explosion atmosphérique à Toungouska en 1908. Je te laisse conclure. 

Le plus effarant, en ce qui concerne ces ondes longitudinales de transmission scalaire, c’est qu’elles peuvent, en fluant et refluant, multiplier l’énergie d’application initiale au lieu de la diminuer à cause d’inefficacités de transmission qui nous sont familières. Nourris ce champ d’antennes avec l’énergie d’un réacteur atomique, disons, et provoque l’énergie de multiples réacteurs sur un point ciblé sinon aux alentours. Des effets sismiques et météorologiques ont ceci en commun : ils représentent des forces équivalentes à plusieurs grandes bombes nucléaires sautant ensemble ou en série. 

L’entendement nécessaire pour déployer ces armes scalaires sera bientôt démontré lors de quelques exercices ahurissants. Te rappelles-tu la tempête de vent en France l'hiver de 1999 ? Voici une application potentielle d’arme scalaire. Bientôt de suite, des organisations et des individus terroristes, aux moyens autrement médiocres, en bénéficieront encore plus aisément qu’employant des armes atomiques et nucléaires : plus coûteuses, balourdes, périlleuses et faciles à tracer. 

La bombe atomique utilise des réactions à fission pour casser des isotopes lourds et produire des explosions de kilotonnes, équivalant à des milliers de tonnes de TNT. Des armes nucléaires, des réactions à fusion pour tasser deux atomes légers en celui plus lourd et produire une explosion de mégatonnes équivalant à des millions de tonnes de TNT, jusqu’à l’équivalent de cinquante millions de tonnes de la « Tsar Bomba » testée en Russie – sinon plus. Ses seules limitations explosives, celles du poids et du volume de ce paquet.

Qui peut imaginer un million de tonnes de dynamite sautant en une fraction de seconde ? 

Cette nouvelle entrée dans la formule de menace promet des résultats hallucinants. Les élites d’armes préféreraient aiguiser sans interruption leurs précieux préventifs de menace. Quittes de l’abjection en résultant, ils insistent que chaque conflit surpassant l’étape minimaliste d’AK-47 et de machette peut être calculé selon leur arithmétique désuète d'armes. Pourtant finissent-ils toujours par tirer un résultat imaginaire de leurs ultimes calcules et rentrer chez eux en impasse et défaite.  C’est un peu comme les calculs impénétrables d’un billet d'impôt : « Vos calculs achevés, veuillez diviser votre produit final par la racine carrée de -1 nucléaire. » 

L'usage d'apogée d’armes ne fut jamais une proposition sensée, d'autant moins aujourd’hui. Plus jamais une puissance principale ne pourra pénétrer là où elle veut, sa marche alourdie par la puissance de feu dont elle dispose. L'opinion publique du monde ne lui permettra pas sa victoire « décisive. » « Tu as créé un désert et appelles ça la paix. » La seule option du côté perdant serait son contrecoup nucléaire. 

On te dira que l’on n'a pas encore déclenché la prochaine guerre nucléaire, (des catastrophes nucléaires, oui, à quelques reprises) malgré quatre-vingt années d'attentats ratés. On s’est persuadé qu’une telle ne sera déclenchée ni aujourd'hui ni demain. 

Ce qui nous présente un problème intéressant. Lors des années entre la DGM sic et les 1980s, l’éventualité de la guerre nucléaire sur terre approcha 100% chaque jour. Elle demeure atrocement élevée à ce jour, après quarante ans, en dépit de notre déni collectif. De sérieux accidents de réacteur nucléaire eurent lieu des dizaines de fois depuis, mais non celui unique obligée pour une guerre nucléaire. Ce fut le cas, quoiqu’il y eut moins qu’un millier de noyaux de responsabilité pour ces accidents le long d’un certain temps, alors que davantage du coté militaire montant la garde beaucoup plus longtemps. L’accident combattant aurait dû être inévitable quand comparé aux statistiques correspondantes de faillite civile. Aucun système préventif ne parvint à les prévenir tous ; aucun système humain n’aurait été en mesure tout seul de le parer de façon catégorique. Quelle entendement surhumain devons-nous remercier pour ce sauvetage miraculeux de nos mains les pires pendant 31.000 jours d’annihilation fort probable ? 

 

L’homicide dans les limites de l’acceptable ne prend pas en compte des nouvelles biotechnologies. Exploitant des compétences de percée qui se prouveront banales dans quelques courtes années, des forcenés pourront cuisiner des microbes d’incroyable contagiosité rongeant la chair humaine, pour ainsi dire dans leurs éviers de cuisine. Par exemple, un laboratoire de lycée pourrait répondre aux besoins du dévastateur de villes entières.

Les dispositions de pointe de la guerre biologique peuvent enfiler des composants de multiples espèces d’organisme, un peu comme l’assemblage des wagons variés d’un train de marchandises. On peut s’emparer de la capacité infectieuse du virus de grippe, par exemple, et l’attacher à la machinerie fabricante de biotoxines de l’Ébola ou la fièvre jaune ; adapter ce système d’armes à la situation actuelle et au chiffre de fatalités souhaité — même au ciblage d’une seule race ou ethnie (des consommateurs de porc, par exemple.) Tout ce qui a gêné la lâche de tels modèles expérimentaux jusqu’à présent, c’est que ceux-ci pourraient se muter au-delà de la protection du vaccin fabriqué pour protéger la populace des lâcheurs.

Ce ne sera pas un problème pour le psychopathe génial que cette terre en armes couve en série et laisse à la dérive pour parachever ses maléfices. Il se soucie de moins en moins du sort des survivants qu’il exècre autant que ses victimes.

Ce problème sera aggravé par des bionanotechnologies qui viennent à peine d’émerger, bientôt en mesure de produire des organismes cybernétiques mortels, microscopiques et auto dupliquant, capables d'être éparpillés en liquides et en poudres aérosols. Ces technologies d’armes mettront des pertes à l’échelle continentale dans la portée de n’importe quel psychopathe ambitieux. Il reste à peine une décennie ou deux avant que ces technologies ne mûrissent à ce point. 


Cela illustre le modèle de Buckminster Fuller, d’ephemerization : le soi-disant « progrès. » Davantage d'activités (meurtrières) peuvent être accomplies avec moins de matériel, de temps et de frais généraux.

« En 1917, … davantage de performance comprenant moins de poids et de volume de matériel, moins d’ergs d'énergie et moins de secondes de temps investies pour chaque unité d’accomplissement : d’abord manifesté dans la métallurgie, la chimie, l’électronique lors de la première sic guerre mondiale en armements en mer et au ciel. » Voie cruciale, St. Martin’s Press, New York, 1981, pp. 132-33.  

L’ultime aboutissement de cet ephemerization d’armes sera la paralysie militaire globale. Quelques heurts militaires alarmeront le monde entier, au point ou personne à part un dément ne se permettrait même une petite saccade. 

Cela ressemble à l'évolution des comportements de menace d’une meute carnassière. Les plus létales les dents et griffes de ces rapaces, les plus compliqués, cérémonieux et « polis » leurs arrangements sociaux afin de ne pas s’anéantir. Toute meute perdit le jeu évolutionnaire pour de bon par manque d’adopter de la politesse exquise ; son ADN tomba aux égouts. C’est pour cette raison que la noblesse internationale dût instituer l’étiquette courtoise et la manière exquise de parler, car toute suggestion d'insulte exposait passion ardente, acier glacé et sang fumant. 

Des militaristes lassants ont gémi haut et fort contre toute limitation de leur meurtre militaire, exhortant à la hurle pour la reprise des bons vieux temps de sang versé à plein seau. Pendant les paroxysmes coréens et vietnamiens, ils ont pleuré d’ordres leur retenant d’agresser la Chine, la Russie et les pays du pacte de Varsovie. En vain ont-ils lancé des appels pour des offensives qui leur auraient permis, selon eux, « d’éliminer les sanctuaires ennemis. » En vérité, l’ultime sanctuaire du guérillero Viet Cong fut le blockhaus de contrôle des engins stratégiques de l’Union soviétique. 

Plus tard, des Français, enthousiastes de l’Armageddon, se sont adonnés aux rites d'armes récents : pilonner un récif de corail comme site d'épreuve nucléaire afin de permettre à la confrérie internationale de scientifiques d’armes de raffiner ses ultimes calculs d’omnicide. Ils cherchaient des meilleurs moyens de tailler en facettes de diamant les points durs militaires de l'opposant, au lieu d’écraser simplement ses villes entières. Comme si de telles victimes et leurs alliées se seraient retenus là, une fois que cette bêtise serait entamée au sérieux.

Un autre mythe d’armes d’un certain intérêt, c’est l'accusation de trahison par les masses. Des militaristes effrontés ont souvent tiré leur ambition nationaliste au-delà d’une évaluation réaliste des forces et faiblesses de leur nation, obtenant donc qu’elle soit écrasée. Ce qui pourrait être le but subconscient de chaque directeur d’armes : parvenir une fois pour toutes à faire mitrailler ses concitoyens si odieusement paisibles.  Une fois que ce militant nationaliste fait écraser sa nation, il fait plongeon en oie aux plages fascistes bien ensoleillées et leurs comptes en banque discrets. Émergeant de son piqué du nez une décennie ou deux plus tard, ses premiers mots sont toujours les mêmes : « On nous a trahis ! » 

L'armée allemande, saignée à blanc et en plein écroulement vers la fin de la première sic guerre mondiale, condamna les progressistes allemands pour sa reddition. Les écuyers d’Hitler ont accusé le peuple long souffrant allemand de les avoir trahis pendant la finale, malheureuse pour eux, du plus grand paroxysme. 

Des chauvins américains ont abandonné le Vietnam après l'avoir réduit en ruine fumante, convaincus qu’ils avaient battu les communistes en détail. National-capitalistes à l’outrance : ils ont dépouillé d’honnêtes patriotes vietnamiens de leur patrimoine vivement contesté et l'ont présenté aux pires conspirateurs d'avarice qu'ils purent trouver en localité. Ceux-ci n’ont pas pu rallier le pays en un ensemble viable : une inévitabilité, étant donné leur impopularité bien méritée. Ensuite ces chauvins sont rentrés chez eux, dégoûtés par leurs concitoyens qui les ont « forcés » dans la défaite.  Comme si autre chose que le génocide, la disgrâce et l’évacuation en branle auraient été possibles dans de tels circonstances. La seule autre possibilité envisageable aurait été la guerre totale et nucléaire : d’abord, le long et large de l'Orient, et puis à travers la planète entière.

Peu importe ce que ces menteurs d’armes aient pu te dire, garde ceci bien en tête. Pendant la course en relais des pouvoirs impérialistes au Vietnam (Chine, Chine, Chine, France, Japon, Angleterre, France, Amérique et Chine à nouveau) le passage du témoin aux Américains fut un exercice de génocide cru ‒ ni plus ni moins ‒ effectué et dissimulé avec assiduité nazie. La CIA, l’association protectrice de West Point, ceux au pouvoir qui assassinèrent le Président John F. Kennedy, abrogeant ainsi son veto de cette guerre, tous s’engagent depuis à dissimuler les traînés d’entrailles de leurs victimes innocentes.

Le gouvernement chinois s’est réjouie d’organiser la lutte folle internationale au Vietnam. Les Chinois savaient que se sanglaient là les nationalistes les plus irréductibles en Orient Sud-est. Ces rebelles ont tiré la barbe aux Chinois pendant des millénaires, peu importe le montant des Vietnamiens massacrés. Quelle ironie suprême, que ces rebelles intraitables pussent heurter les orteils de militaristes US coupables d’ignorance arrogante ! 

Ces assassins de masse ont autorisé My Lai (« mon mansonge » ainsi mal épelé en anglais) et une galaxie d'atrocités semblables mais sans reportage. Ainsi insistent-ils qu'aucun authentique patriote américain n’ait droit de discuter telles choses. Ces massacres n’ont été que la pointe de la glace au sirop de sang confectionnée sous notre nez. Jusque-là, qu’une petite bouffée de sa puanteur a pénétré nos narines, et nous renvoyons cette mauvaise odeur comme une aberration. Voici son répand renouvelé par drone  ̶  en Irak, en Afghanistan et ailleurs au monde des pauvres  ̶  avec son déroulement de revers prévisibles. Ne le renifles-tu pas ?

Ces enfants du diable persistent à diriger les Etats-unis et, par son intermédiaire, le monde entier. Chaque nouvelle atrocité de masse qu’ils animent est en poursuite de leur Reich de mille ans de meurtre, misère et terreur. Je crains que leur apothéose et ultime tactique défensive soient la réduction de la civilisation entière à l’état Cro-Magnon ou pire, alors qu'ils restent pépères à l'abri de ses retombés radioactifs. 

A vrai dire, la guerre froide ne fut pas combattue telle qu’on ne la prétend : entre l’Occident capitaliste et l’Orient communiste pour saisir contrôle du monde des pauvres. Les gros bonnets militaristes des deux côtés étaient motivés d’alourdir leurs budgets militaires en fonction de la frayeur de l’Autre ressentie par leurs prolétariats respectifs d’info. Mais ils étaient pareillement effarouchés à l’idée de nuquer la planète entière en même temps que leurs propres foyers insuffisamment fortifiés. Ils n’ont pas pu s’engager en guerre totale, exception faite de quelques raides commando, duels aériens et sous-marins, avec des guerres par procuration de leurs tyrannies clientes. 

Non, la vraie guerre froide fut combattue par les gérants psychopathes bicaméraux du complexe militaro-industriel mondial ; à l’encontre d’une fraternité internationale d’humanistes, de modérés, de croyants, de démocrates et de socialistes populaires (les proto-apprentis du monde) agissant en tant qu’individus isolés et donc énormément vulnérables. Presque tous furent arrêtés, torturés, fusillés ou autrement rendus au silence sitôt qu’ils parurent en public avec leurs sympathisants. Si nécessaire, leurs armées de supporters furent arrosées au napalm. Les régimes militaires d’extrême droite et de gauche se sont alternés pour effacer toute trace de progressisme de la part d’activistes pacifistes émergeant des deux ailes politiques de beaucoup de pays.  La machine militaire, gouvernemental et médiatique du premier et du deuxième monde a écrasé celle pacifiste du tiers, sans exception ni merci. Voila la vraie guerre froide !

 

 Ayant assisté à une série télévisée sur les origines de la DGM sic, je fus frappé par les similitudes géopolitiques entre les années 1930s et celles des 2010s. Que de guerres et rumeurs de guerre ! 

Partout au monde, des tyrans fascistes ont émergé, analogues à leurs fumiers prédécesseurs et contemporains, comme s’ils avaient tous chapardé la même copie du livre Tyrannie fasciste pour les nuls. Chacun se pavane devant ses supporters de plus en plus abondants, rendus téméraires par leur mécontentement de la vie actuelle. De plus en plus d’entre eux s’enragent devant la caméra. Ils refusent les semblants de la sagesse, soit qu’ils se fassent ruiner avec leurs enfants sacrifiés en guerre. Ils croient qu’ils peuvent s’inscrire pour le meurtre organisé sous la direction de leur Leader et s’en rendre moins misérables. O, mes frères et sœurs ! Quelles mauvaises surprises vous attendent ! Les modérés errent en cercles, uniformément futiles, manquant de conviction, de fiabilité et de pouvoir politique. Les armements modernes promettent des génocides encore plus extensifs. La corruption fleurit partout comme de la moisissure noire bien arrosée (voir « tyrans fascistes » en haut.) Le sang d’innocents coule à plein flot, sans que personne n’ait le cran de le stopper. Des millions de réfugiés additionnels abandonnent leur domicile chaque année. 

Que Dieu reprenne la barre !

Bienvenu à la terre en armes que gèrent des grands criminels de guerre à leur gré. Depuis quand ? Depuis le début de l’histoire écrite.

Avant que ces faits ne soient entrés dans le dossier officiel, et ces goules, interpellées pour leurs atrocités, aucune confiance ne peut leur être prêtée. Au demeurant, leurs institutions sanctifiées n’effectueront aucun bien sauf par erreur et à cause de révolte. Ce ne sera qu’après l'identification de ceux impliqués dans la conspiration d’assassinat du Président Kennedy et sa mascarade, que l’on pourra lâcher un soupir de soulagement. Une fois, peut-être, que ces survivants avoueront leur part dans ce crime sinon disparaitront officiellement impliqués, mais pas avant. 

La guerre au Vietnam, gagnable ? Celles en Irak et en Afghanistan ? Celles à suivre, de commodité corporative, d’aubaines aux actionnaires et de banqueroute nationale ? Mon cul, oui. Tandis que des interventions militaires pour seul but d’humanisme (…, Rwanda, Bosnie, Syrie, …) sont laissées tomber de manière ignominieuse. 

 

La technologie d’armes moderne se réduit en ampleur, d'un ensemble de massues fort coûteuses, en une poignée horriblement onéreuse de scalpels en acier chromé. Quelques satellites orbitaux, escadrons de drones, groupuscules terroristes, commandos gouvernementaux et bandes de guérilleros promettent de remplacer des essaims de navires, d’avions, de chars et de fusées intercontinentales. L’ensemble de ces massues sera conservé, bien sûr, pour être ressorti quand cela semblera plus commode. 

Jusqu’à récemment, sept mille chars de combat Abrams furent garés au large du désert américain. Les unités blindées américains n'ont eu besoin tout au plus que de trois mille remplacements. Les autres attendaient d’être engorgés de sable pendant leur passage en Irak… pour être sans doute remplacés au neuf à nos frais ?

La seule chose qu'ait apprise l'armée américaine au cours de ses guerres récentes, c'est comment gérer une insurrection civile. Je me sers exprès de l’expression « gérer » telle qu’entretenir un feu du camp. Comment l’apprêter, l’allumer, l’attiser et le maintenir indéfiniment à force de brutalité sélective. 

Des millions de fanatiques, ici aux USA, ne se sont jamais rendus compte de la faillite des Nazis : au moins vingt pour-cent de la populace aux USA ne l’a jamais pigée, ni ce que signifie la vraie guerre quand combattue au seuil de sa porte au lieu d’outre-mer. Pour les ultra américains, les traîtres les pires sont les modérés dans leurs rangs et ceux de l'autre côté. Voici la rébellion à laquelle ils s’apprêtent. 

A la différence de la guerre civile américaine – avant laquelle des esclavagistes aux contrôles du gouvernement ont arrangé les affaires nationales aussi avantageusement pour eux que possible au moyen d’escroqueries diverses – qu’ils ont perdue malgré tout car l’industrie appartenait toujours au Nord. Cette fois-ci, ils contrôleront les loques de la puissance industrielle des USA (surtout ses usines d’armes) qu’ils ont autrement démolie le long de ces dernières décennies. Ainsi espèrent-ils mieux prévaloir sur la ruine de l’Amérique qu'ils ont exécrée depuis que leurs précurseurs perdirent la première guerre civile. Esclavagistes sans remords…
 

Du moins en théorie, les armes modernes ont une précision « chirurgicale » qui promet de diminuer les dégâts collatéraux tant à la biosphère qu'envers des victimes combattantes non armées. En réalité ? Les centaines de milliers d’enfants assassinés par simple manque de médicaments, d’eau potable et de bonne nourriture de la part des Nations unies après la guerre de Kuwait ; des économies nationales dévastées et des écologies régionales tombées aux égouts à travers la planète : tous illustrent ce que veut dire des « dégâts collatéraux minimes. » Les tours jumelles en démolition contrôlée, pareillement. Des conséquences imprévues en aval, mes jeunes Apprentis. Il va falloir prêter davantage attention aux conséquences imprévues en aval. 

Aucun besoin de se limiter aux querelles bilatérales. Dans l’avenir, toutes les factions souffriront d’insultes stratégiques comparables. Il sera de plus en plus difficile d’épingler exactement qui aurait fait quoi à qui. Cette dévastation sans adresse de renvoi offrira des excuses irrésistibles aux élites d’armes pour démolir les droits civils de leurs natifs avec leur niveau de vie. 

Les technologies non-soutenables ne sont pas mauvaises en soi, mais parce qu'elles ne peuvent pas être soutenues. Inévitablement, le prix des nécessités de survie montera en flèche. L'élite choyée de chaque nation devra faire face à son info prolétariat contrarié, guidé par des proto-élites vengeresses et armé par des puissances étrangères calculatrices. 

Luisant dans les yeux d'orphelins réfugiés rendus psychotiques, rédigées sur des planches à dessin pour livraison ultérieure, soigneusement stockées et parées à être lancées sur nous à tout instant : ces armes de destruction massive portent nos noms polycopiés dessus. Elles n’ont qu'à être dépaquetées et distribuées à des millions de troupes dont le doigt de tir leur démange, voire à une poignée de maniaques agitant le pistolet, pour qu’elles nous pleuvent dessus sans relâche. 

Pourrions-nous déjouer cette sentence de mort ?

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net