World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- LANGAGE -

February 25, 2024 mark Season 22 Episode 2250

L’Amer-Ind comme langue universelle des voyageurs, adjointe à celle natale de tous. Sur l'écologie culturelle, son étouffement par la culture corporative d'armes, par contre sa croissance au monde paisible.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- LANGAGE -
 

« La liaison intime entre la langue et la croyance religieuse infuse l'histoire culturelle. Un être divin est souvent dit avoir inventé le discours ou l'écriture pour l’offrir comme cadeau à l'humanité. L’une des premières choses qu’Adam dut accomplir, selon le livre de Genèse, fut dénommer les actes de la création : »

«  " Et le seigneur Dieu, ayant formé du sol chaque bête sur terre et chaque volaille dans l’air, les apporta à Adam pour connaître ce qu'il les appellerait : car tel qu’Adam eut appelé une créature animée, le même est son nom. " » 

« Beaucoup d’autres cultures ont une histoire comparable. Dans la mythologie égyptienne, le dieu Thot créa la parole et l'écriture. C'est Brahmâ qui offre le savoir-écrire au peuple hindou. Selon les sagas islandaises, Odin est l'inventeur de l'écriture runique. Celle-là fut livrée aux Chinois par une providentielle tortue d’eau aux marques dorsales. [Nota : un autre père de l’écriture chinoise fut Fou Hsi, l’empereur légendaire qui régna il y a 5.000 ans. Il découvrit, selon les marques qu’il trouva sur l’écaille d’une tortue, les huit trigrammes qui font partie du surnaturel Yi king, le livre des transformations.] Partout sur terre, le surnaturel pourvoit un puissant ensemble de croyances sur l’origine du langage. »

 « Les associations religieuses sont particulièrement fortes par rapport à la langue écrite, car l'écriture est une bonne méthode de préserver et transmettre la connaissance sacrée. Le savoir lire ne fut disponible qu’à une élite, en grande partie des prêtres. Les échos de ce rapport résonnent encore dans le vocabulaire anglais, grâce aux liens entre l'écriture sainte et celle manuscrite, voire que cette écriture fut d'origine sacrée. Il existe aussi des autorisations formelles d’actions humaines exprimées en formules : « Car il est écrit. » David Crystal, rédacteur de l’Encyclopédie de Cambridge du langage, second édition, Press Syndicate of the University of Cambridge, England, 1997, p. 388.

 

« … Le nom de l’alphabet sanskrit est devanagari, ce qui veut dire “afférant à la ville des dieux.” Le hiéroglyphique dont se servirent les anciens Egyptiens pour leurs documents officiels taillés sur pierre, signifiait “inscription de pierre sacrée” (d’ailleurs, les Egyptiens ont eu leurs écritures hiératique et démotique, le plus souvent rédigés sur papyrus.) Selon eux, l’écriture fut inventée par Toth, dieu de la sagesse, et appelée ndw-ntr en égyptien (“la parole des dieux.”) Les Assyriens eurent une légende selon laquelle les caractères cunéiformes furent présentés à l’homme par le dieu Nébo qui tint la destinée humaine sous son emprise . Le cunéiforme s’inscrit en pressant un coin dans de l’argile humide (le nom signifie “en forme de coin”) ainsi que le pratiquèrent les Sumériens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses et d’autres peuples à travers la région mésopotamienne d’environ 4000 AEC jusqu’au temps du Christ. Les Mayas ont attribué l’écriture à leur dieu principal, Itzamna [dieu de la sagesse.] L’écriture ensevelie dans la préhistoire japonaise fut désignée kami no moji, “caractères divins.” Aussitôt que le moyen âge chrétien, le philosophe Constantin (autre nom pour Cyril, l’apôtre des Slaves) est dit avoir eu ses écrits révélés par Dieu. » Mario Pei, The Story of Language (Le récit du langage), The New American Library, New York and Toronto, 1965, p. 96. 

 

On pourrait conclure (à cause de la bible ou en dépit d’elle ?) que l’intellect humain s’inaugura avec le mot parlé à haute voix au monde. Dans cette parole adressée face à face, dans sa droiture et sa sagesse, ont reposé mérite et honneur. De grands efforts supplémentaires seraient requis pour recouvrer sa luisance, une fois ternie de mensonges. 

La corruption humaine a dû s’aggraver dans le mot écrit qui nous soustrait du monde et dont les mensonges et bêtises ne sont que des traits sur du papier ou un écran d’ordinateur : indifférenciables de la sagesse et du vérisme sauf par leurs conséquences à long terme. 

Des citadins ont pu vivre avant le Déluge. Leurs derniers survivants purent être les originaires des Védas hindous, imités par des Crétois ultérieurs. Leur culture d’origine put limiter la lettre écrite aux fonctions de comptabilité (inventaires, astronomie, astrologie et calendriers) et ne permettre aux histoires sacrées de n’être commémorées qu’à l’orale. Fût-ce une forme de darwinisme culturel, triant la lie et préservant seulement l’inspiratoire ? « Apprenons par cœur ce qui est suffisamment beau, véridique et élégant pour nous pousser à la dure besogne de le mémoriser et le réciter ; consignons le reste à l’oubli. »

Maintenant que nous disposons non seulement de la parole et de l’écriture mais de leur enregistrement et transmission en quantités presque sans limite mais pour autant éphémères, quelle forme d’expression, adjointe à celles précédentes, nous traduirait devant nos vérités et mérites les plus profonds, nous rendrait le calme d’agneaux, comparable à celle à l’intérieur d’une meute de loups ?

 

Nous retenons l’expression ordinaire pour un outil à tuer : « une arme. » Prends l'expression : « outil d’Apprentissage. » Quelle locution maladroite ! Évidemment, elle n'a pas de contraction populaire. 

En outre, imagine une arme. La vois-tu clairement ? Maintenant, imagine un outil d'Apprentissage. 

« Un quoi ? » pourrais-tu me mander. « Rien de tel n’existe. Voulais-tu dire un livre ? Ou peut-être un smartphone ? »

Cet exercice mental te suggère-t-il quelque chose quant à notre polarisation culturelle ? Dans un monde raisonnable, on appellerait des armes à feu des hargnes à feu, des hargnes longues et de poing. Le soldat régulier appartiendrait aux forces de hargne. Toutes ces expressions seraient quasi-obscènes et tout le monde serait parfaitement familier avec de fins outils d'Apprentissage. 

 

Les élites d'info règlent la forme et le contenu du langage. George Orwell conclut que s’était là, la tâche principale des élites d'info (mon expression, non le sien) : régler les communications du prolétariat d'info. L’argent, les nouvelles, le sport, la guerre, cuisine, éducation, crime, religion et justice : tous sont des communications diverses, des symphonies, chœurs, danses et solos informationnels que chaque culture orchestre. 

La souveraineté nationale, c’est le contrôle qu’exerce l’élite d'info sur son prolétariat, autant à l'intérieur qu’en dehors de la membrane nationale. Ces communications peuvent s'étendre de l’entremêlement libre de prolétariens d'info internationaux sous contrôle minime, jusqu’à l’ultime exercice de simplification totalitaire quand le discours populaire se réduit aux grondements et fracas de la canonnade.

Dans Gaia : Le voyage humain du chaos au cosmos, Pocket Books, New York, 1989, p. 64, l’auteur Elisabet Sahtouris cite Ivanovitch Vernadsky, le géologue russe qui décrit la vie comme « … une disperse de roches … une procédure chimique qui transforme la roche en matière vivante et fortement active et puis dans l’autre sens le fracasse et le déplace aux alentours en une opération cyclique et sans fin. » Si la vie peut être conçue comme une « disperse de roche » notre civilisation doit se manifester comme une autre forme de dispersion géochimique. 

En temps paisible, la membrane politique qui enveloppe chaque société laisse passer au travers plus ou moins librement de l’information : gens, finances, données et marchandises. En temps de guerre, cette membrane s’enflamme de feu, de souffle, d’éclats et de décharges de statique à la radio, sinon d’équivalents contemporains aussi létaux que possible. Aucun signal hormis la propagande rageuse ne peut la pénétrer. Fais-toi attraper en guerre collaborant à travers cette membrane et sois-en châtié. Tout cosmopolitisme est étouffé. 

Les Apprentis dissoudront ces membranes une fois pour toutes en fournissant aux peuples divers un gouvernement commun, une langue partagée et une culture globale qui se prend de grandes peines pour accueillir l’intégralité de leur diversité. 

On a développé l'espéranto, l’ido, le volapuk et une succession de rapiéçages verbaux qui n’ont servi qu’à offrir un avantage miteux aux groupes linguistiques dominants. La glossa est un langage récemment conçu dont je n’ai constaté très peu au-delà du nom. 

A l’exception de ceux passionnés, personne dans l’avenir n’aura besoin d’étudier une seule langue parmi la demi-douzaine qu’une poignée de voyageurs sache parler (le chinois, l’espagnol, l'arabe, l’anglais : peu importe.) Au lieu, chacun apprendra la même langue supplémentaire à celle maternelle. Au mieux, sa structure linguistique doit être neutre. Ceux en étant familiers ne doivent gagner aucun avantage immérité en l'employant. 

Sa grammaire incorporera le meilleur ensemble de règles de toutes celles connues. Chaque groupe linguistique offre une solution idiosyncrasique à certains problèmes grammaticaux : élégante dans certains cas mais compliquée dans d’autres. Cet embarras comporte un amalgame d'accents et de grammaire avec beaucoup d’exceptions et d’irrégularités à apprendre par cœur. La prononciation et l'épellation torturées de l’anglais, l’épellation et les distinctions arbitraires de genre dans la langue française et d’autres, et les variantes sans fin d'intonation et de caractères écrits du chinois : ces embûches à l’étude du langage offrent de bons exemples. 

De telles idiosyncrasies linguistiques servent comme barrières défensives, des schibboleths, des placentas linguistiques qui enveloppent le prolétariat embryonnaire pour l’abriter de contaminations exotiques. Si l’on parle avec un accent sinon écrit avec trop d'erreurs et de simplismes répétitifs ou inappropriés, on se trahit aux locaux comme un étranger et ennemi potentiel. 

Le dogme scolaire force chacun à apprendre la langue étrangère du dernier cri. Celle anglaise est la plus récente — bientôt suivi par le chinois ? Des Apprentis malheureux sont punis pour ne pas avoir dompté la langue-maître, même après que leur fenêtre d’adaptation linguistique se soit fermée. Peu d’Apprentis de langues pratiquent assez souvent (très souvent) une langue étrangère pour parvenir à sa maîtrise qu’ils nécessitent dans le monde réel. Au lieu oublient-ils leurs leçons après avoir pris trop d’age pour en bénéficier. L’on dissipe ainsi une quantité prodigieuse d’heures d'étude : ce gaspillage l’un des buts fondamentaux de « l'éducation » d'armes. 

Nous esquiverions ce problème en enseignant des habilités linguistiques à tout le monde durant leur jeunesse réceptive.  Bientôt, les pré-écoliers apprendront une langue internationale de signe manuel qui s’étendra aux antipodes du monde. Les Apprentis la pratiqueront au quotidien dans leurs communautés, soit en classe soit en dehors. Les voyageurs étrangers trouveront des signaleurs aguerris à chaque étape de leur trajet. 

J'ai appris depuis que les différences sont importantes entre la langue de signe américaine (LSA) et celle britannique (LSB) voire entre celles française (LSF) chinoise (LSC) et d'autres. Ce sont des langues tout à fait mûres, en état de transmettre des idées abstraites dans des formules très compliquées. J'avais en tête une forme d’expression davantage élémentaire, permettant autant à l’invité que l’hôte cosmopolite de se mettre à l’aise au d’un code moyen simple et rassurant de gestes familiers : disons de 500 à 1000 termes de compréhension universelle.

Selon le Cambridge Encyclopedia of Linguistics, Second Edition (David Crystal, Editor, Press Syndicate of the University of Cambridge, Cambridge, England, 1997, p. 227, cette langue existe déjà. Elle s'appelle amer-ind, développée par Madge Skelly pour usage de ceux handicapés à l’orale, à partir d'un système de codes de geste communs aux Indiens américains. 

Ceux-ci s’en sont servis pour surmonter leurs barrières linguistiques. Leurs jeunes Apprentis les plus doués – partant en randonnée de majorité comme ceux les meilleurs l’ont toujours entrepris – durent traverser quelques-unes parmi cinq cents nations de dialecte indépendante, (deux mille, compte tenu des Amériques du Centre et du Sud.)

Les Apprentis contemporains pourraient adopter l’amer-ind comme langue de base du voyageur. Ils pourront presque tous l’apprendre assez facilement, car presque la moitié de ses gestes se font comprendre sans entraînement. Elle se rendra davantage subtile et ramifiée dans son propre temps.

Un enfant en bas âge apprend des langues avec étonnante facilité, tant que sa fenêtre d'adaptation linguistique reste ouverte, c’est à dire plus ou moins de sa naissance à son troisième anniversaire. Aucune différence combien de langues ces enfants apprennent alors, ni leur complexité. Il est curieux de voir la plupart d’entre eux s’enseigner sans trop de difficulté la grammaire appropriée et un vocabulaire étendu avec des ensembles très complexes de conventions sociales. Non seulement une grande majorité d’enfants apprend l’ensemble des exceptions et irrégularités de leur langue, mais aussi les déviations faites exprès du patois local, sans faute après un certain temps. Cette prouesse, la majorité des enfants ne peut dupliquer aussi facilement et vite, si instruite plus tard à l’école pour des langues étrangères et la grammaire nationale .

Quand il s’agit d’apprendre une nouvelle langue, des bambins au quotient d’intelligence (QI) relativement bas le réussissent mieux que les meilleures boites noires théoriques développées par des linguistes brillants. Ce constat permet aux Apprentis d’ambitionner quant au potentiel du génie humain — une fois, du moins, que nous nous serions débarrassés de nos habitudes les pires et les plus chéries, comme refuser d’instruire des langues aux enfants quand ils en seraient les plus réceptifs ? Une autre faillite typique de l’éducation d'armes : on n’envoie pas les enfants apprendre des langues à l’école maternelle et auparavant quand ils seraient assez jeunes pour les absorber assez aisément.

Dès leur première jeunesse, les petits Apprentis apprécieront beaucoup plus d’intérêts qui les captiveront. Des adultes garniront ces jeunes esprits au point de leur saturation salubre. On accélérera le repli de chaque enfant de sa misère, favorisera l’affection et distribuera à main ouverte des requises de survie. Ce faisant, on élèvera une génération de prodiges dont on n'aurait jamais vu l’analogue. Ils nous éclairciront des tas de mystères. 

 

Nous aurons besoin d’une nouvelle langue écrite pour enregistrer celle de geste. Si possible, le temps requis pour l'apprendre sera réduit et sa vitesse de transcription hâtée. Sa calligraphie sera aussi ravissante que le sanskrit, l’hébreu, l’arabe et le khmer ; chaque page transcrite une œuvre d’art éblouissante. On doit remplacer l’encre et le papier par une certaine manipulation directe de la lumière, une transformation chimique naturelle, (par exemple, des sels au bout des doigts sur une surface traitée) ou une autre sorte d’enregistrement supérieure et donc plus aisée. La dévastation de nos forêts, rien que pour se fournir du papier, est terrifiante et doit être terminée. 

Une curieuse idée me remonte sans cesse à l’esprit : on doit apporter le média au message et non dans le sens inverse. Quoi que cela puisse signifier …

 

Nous reprendrons en main ce qui aurait pu être l'écriture préhistorique. Je postule que des grandes feuilles tropicales, sélectionnées d’arbres plantés au bord du sentier, furent tracées à l’ongle sinon à l’épine acérée cueillie elle aussi de l’arbre. Une sève noire aurait-elle servi comme encre ?

Prends un moment pour envisager ces villes antiques distribuées le long de fleuves depuis longtemps disparus  sous les flots: leurs avenues magnifiques, statues divines et historiques, marchés prodigues, fontaines d’eau douce sans limite, parcs splendides, pêches débordantes de poissons monstres, promenades aussi accueillantes que les meilleures des nôtres … 

Autant raffinée la culture écrite, autant éphémère son média écrit. Constate nos pixels féeriques. Très peu de littérature antique ne reste disponible car des documents vraiment anciens durent être rédigés sur des feuilles délicates. Tous, à part les tablettes d’argile de quelques empires aux mains sanglantes dont nos cultures militaires s’obsèdent. Quand des hordes d’ennemies incinérèrent au raz des capitales impériales  et leur bibliothèque minuscule sans examen, ces simples tablettes en argile séchée cuisirent en céramique.

Imagine ces arbres aux feuilles en oreille d’éléphant de croissance prodigieuse le long de boulevards. Sélectionne une feuille et raye s’y des sigles avec ton ongle ou une épine, peut-être. L’écorce de l’arbre s’épilerait-elle comme une patte feuilletée ? Sa sève servirait-elle comme encre ?

De telles pages favorisées auraient été séchées, pressées et archivés en rames de texte lisible. Après des siècles, ces documents se transformèrent en terre tarie et illisible ; leur scribe disparut et sa sagesse exotique devint « préhistorique. »

Ces feuilles auraient-ils pu être attachées à des plantes lucides en état de produire des copies, voire transmettre un message aux plantes distantes ? Trace-moi la limite de la potentielle biotechnologique une fois qu’on comprendra entièrement la croissance d’espèces vivantes.

 

Les religions organisées étaient des sociétés commerciales en prototype, entreprenant la vente ambulante de leur dogme tout en proscrivant celui d’autres. De nos jours, les corporations internationales tentent d’éliminer la diversité culturelle pour lancer sur divers marchés leurs produits de valeur modique par rapport à cette diversité. 

Dans l'avenir, la demande du consommateur dictera la production d’objets œuvrés sur commande et façonnés de haute qualité, et la grâce de religions bénignes réfléchira la piétée des masses. La culture humaine se rendra si diverse et variée que tous les Apprentis seront encouragés de poursuivre leurs passions. 

Pendant cet âge d'or d’Apprentis, chaque groupe linguistique partagera ses profondeurs de sagesse et de mystère. Une armée de traducteurs experts sera à l'appel sur leur réseau ; d'autres Apprentis s’en serviront pour apprécier les subtilités d’autres cultures. Stoppera net le conformisme culturel que nos sociétés commerçantes fomentent. Le célébration de la diversité culturelle deviendra la norme des Apprentis ; son sacrifice à la médiocrité ne déliera plus le porte-monnaie des consommateurs. 

 

Adolphe Hitler, Mein Kampf, Vol. II, Chapitre 10. 

Nota : Si cela te trouble de trouver ici une citation de Hitler, je te demande pardon et te prie de consulter mon chapitre Mein Fahrt, citant Hitler hors de contexte.

 

« Il est certain que dans l'avenir, l’importance des Etats particuliers sera transposée dans la sphère des politiques culturelles. Le monarque qui accomplit le plus pour rendre la Bavière en centre important, il n’était pas un particulariste obstiné aux tendances antiallemandes, mais Ludwig I, consacré pour autant à l'idéal de la grandeur allemande qu'à celui de l'art. Sa première considération fut d’utiliser des pouvoirs d'Etat pour développer la position culturelle de la Bavière et non sa puissance politique. »

 

Peter Hall, Les villes dans la civilisation, Pantheon Books, New York, 1998, p. 7-8. 

« En effet, dans cette affaire de transformation continuelle, les nations les plus avancées intégreront bientôt – sont certainement en train d’intégrer – l’état bienheureux qu’imagina John Maynard Keynes en 1930 : cette condition où nous n’aurons plus à nous soucier des problèmes de base de survie économique qui ont empoisonné la race humaine depuis son origine, mais serons enfin en mesure d’effectuer rien que l’agréable et le plaisant. »

« Keynes écrit de façon inoubliable : “Or, pour la première fois depuis sa création, l’homme fera face à son problème tangible et incontournable : comment profiter de l’absence des pressions économiques, comment occuper les loisirs que la science et l'intérêt composé lui ont acquis, afin de vivre sagement, plaisamment et bien ?" "Pourtant" avertit Keynes, "aucun de nous ne peut contempler avec équanimité cet âge d'or inédit et permanent. Car" précise-t-il, "on a trop longtemps été formé pour le labeur et non l’appréciation. S'occuper sans emploi, ce serait un énorme problème pour l’individu ordinaire démuni de talents particuliers ; si la preuve s’impose, on n'a qu’à constater la performance mélancolique de la minorité riche partout au monde. " »

« "Nous aurons besoin, comme tant peu n’en ont pu, ‘de ne plus avoir le moindre souci du lendemain.’ Nous réévaluerons les fins par-dessus les moyens et favoriserons le bon sur l'utile. Nous honorerons ceux qui nous enseignent comment cueillir l'heure et le jour de façon vertueuse : ces personnes délicieuses qui prennent plaisir direct dans les choses ; ces lis des champs qui n’œuvrent pas, ni ne filent-ils la laine." »  

 « Comportant toutefois le corollaire intéressant, que même Keynes n’a pu envisager : ces poursuites agréables pourront d’elles-mêmes se rendre en sources de revenu et de croissance économique qui engendreront des nouvelles industries de la sorte jamais connue aux ères plus simples d’autrefois. Des nations et des villes riches et cultivées pourront vendre au restant du monde leur vertu, beauté, philosophie, art et drames. D'une économie fabricante on passera à celle informationnelle puis à celle culturelle. Pendant les décennies 1980s et 90s, des villes en Europe : Montpellier, Nîmes, Grenoble, Rennes, Hambourg, Cologne, Glasgow, Birmingham, Barcelone et Bologne – se sont de plus en plus préoccupées de la notion qu'une industrie culturelle (cette expression n'étant plus prise pour insolite ou insultante) puisse fournir une base de régénération économique qui comblera les lacunes laissées par la disparition d’usines et d’entrepôts et créera une nouvelle image urbaine encore plus attrayante aux salariés et capitaux mobiles. » 

 

Sauf qu'il n'existera plus de villes « avancées » ni par extension « retardataires. » La terre se transformera. Ces jours-ci, nous habitons la planète Mogadishu lors d’une mauvaise journée, là ou toutes les villes sont des recoins sinistres, exception faite de minuscules ghettos de privilège. Elle se transformera bientôt en planète (nomme ta ville favorite.) Celles les moins appétissantes seront reconstruites par la diligence des Apprentis sinon transplantées aux sites meilleurs ; ceux les pires seront convertis en terrains de parc bien boisés.

Chaque quartier brillera de sa propre manière, comme actuellement aux voisinages les plus attrayants de ta ville favorite.

… 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net