World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- EDUCATION DOLENTE, FAUTEUIL FLOTTANT

February 13, 2024 mark Season 22 Episode 1700

L'éducation moderne se voue au triage et à la restriction.  Celle des Apprentis doterait chaque enfant d’une agrégation en ses passions dès sa puberté, comme l'obtiennent des musiciens prodiges aujourd'hui. Accélérer l'écoulement des donnés au lieu de les rationner ; inverser la ziggourat hiérarchique de l'éducation et la transformer en cornes d'abondance d’Apprentis, anarchiques mais s’épurant afin d'exceller.

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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute


- EDUCATION DOLANTE, FAUTEUIL FLOTTANT - 

« Nous autres psychologues échafaudons d'ordinaire l’exercice ou l’examen pour trier l'enfant qui peut de celui qui ne peut pas : celui-là affiché ensuite comme “davantage réfléchi et mûr.” L’idéal animateur d'études, tel que Socrate instruisant son esclave dans le Menon, s’arrangerait de sorte que tous comprennent et figurent parmi les “je puis” plutôt que parmi les “je ne puis.” » Jerome Bruner, In Search of Mind, (A la recherche de l'entendement) p. 181. 

 

Socrate envisagea-t-il rendre quelque chose d’utile à son esclave dans le Menon ? Fut-ce le théorème de Pythagore ? Quelle leçon difficile à suivre sans son dessein sur le sable ! Ainsi qu’une exploitation brute. Quelle brillance y eut-il dans la simple déduction qu’on pouvait enseigner une idée complexe à un esclave astucieux ? Note comment Socrate tourne le dos à quelqu'un qu’il venait juste de confirmer comme un Apprenti digne. Brillant âge d'or, en effet ! 

L'interprétation d'Aristote, de l'esclavage dans Les Politiques, démontre quelles ronces intellectuelles ceux pensifs doivent négocier pour appartenir à l'élite d'info. Son baragouin, copié ci-dessous, révèle les défectuosités fatales que des meneurs d’esclaves ont dû incorporer dans la constitution américaine. Leurs successeurs, professant une interprétation constitutionnelle dite « stricte » masquent leur psychopathie sous un vocabulaire ronflant et des titres de prestige. Cette malhonnêteté flagrante, répétée continuellement et sans regret, elle doit être la manifestation la plus insidieuse de la mentalité d’armes. Malgré l’abolition de l’esclavage, les meneurs d’esclaves n’ont jamais été destitués.

« Nous pouvons donc conclure que tous les hommes qui diffèrent des autres autant que le corps diffère de l'âme ou que l’animal, de l’homme (comme au cas de ceux qui ont pour fonction le service corporel et qui opèrent le mieux quand ils le fournissent) — tous ceux-là  sont par nature des esclaves et il leur est préférable, exactement du même principe que dans d’autres cas cités, d’être dirigés par un maître. Un homme est donc de nature esclave s'il est capable de devenir la propriété d’un autre (et c’est d’ailleurs la raison qu'il le devienne en réalité), et s'il participe à la raison au point de l’apercevoir dans un autre, bien que lui-même en soit dépourvu. Ainsi diffère-t-il des animaux qui n’apprécient pas la raison mais qui obéissent simplement à leurs instincts. Mais l'emploi fait d’un esclave diffère à peine de celui d’un animal docile ; tous deux fournissent de l'aide corporelle à leur propriétaire en répondant à ses besoins quotidiens. 

« Mais c’est aussi l’intention de la nature de dresser une dissemblance physique entre le corps d’un homme libre et celui d’un esclave, livrant au second force suffisante pour les domesticités de la vie, mais au premier, l’allure droite et serviable aux buts divers de la vie civile (bien qu’inutile pour le labour physique) : une vie qui tend, en se développant, à se diviser entre le service militaire et les occupations paisibles. Le contraire de l'intention de la nature advient toutefois souvent : quelques esclaves ont le corps d’un homme libre, et d'autres, l'âme d’un homme libre. Mais si l'intention de la nature s’était réalisée – si les hommes différaient les uns des autres dans leur forme corporelle autant que les statues des dieux – nous conviendrions évidemment que la classe inférieure doit être l’esclave de celle supérieure. Et si ce principe s’avère quand la différence est corporelle, il peut être affirmé avec encore plus de justesse part raport à l'âme ; nonobstant que ce soit moins facile de voir la beauté de l'âme que celle du corps. 

« Il est donc clair que, comme certains sont de nature libres, les autres sont naturellement des esclaves, et pour ces derniers la condition de servitude leur soit juste et salutaire. » 

Pris de Mitchell Cohen et Nicole Fermon, éditeurs, Princeton Readings of Political Thought : Essential Texts since Plato, (Les lectures de [l’université de] Princeton sur la pensée politique : textes essentiels depuis Platon), Princeton University Press, Princeton, New Jersey ; pp. 112-113.

 

Pareillement à leurs deux mille ans de fausse science, Aristote et ses fans nous ont imposé deux mille ans de fausse route politique. Un de ces jours, quelqu'un m’expliquera pourquoi une centaine de générations d'Apprentis ont dû gober et régurgiter ces fadaises. Pourquoi (hormis les fables d’Aesop) il ne reste plus la moindre revendication de la liberté universelle en grec et latin ? Pourquoi nulle trace ne demeure d’écrits classiques qui qualifièrent l’esclavage comme une infamie, et invoquèrent la fraternité humaine : les équivalents littéraires d’innombrables rébellions serviles comme celle de Spartacus ? 

Qui ose maintenir que l’idéal de la confrérie humaine n’ait débuté qu’après le christianisme ou un autre monothéisme plus récent, que ce soit religieux ou idéologique ? Que les anciens ne se sont pas rendus compte que nous faisions tous partie de la même famille depuis le début  de  la compréhension humaine ? Que des esprits sages et généreux n’en ont pas écrit pareillement depuis l’origine de l’écriture ? Soit des ressortissants de la Grèce antique ou d’ailleurs, ils ont dû conclure que l'esclavage était injustifiable et interdit par la loi naturelle, en contradiction directe de l’éconologie d’esclavagistes et de leurs griffonnages historiques que chaque enfant dût étudier depuis. 

Des sanctions morales contre l'esclavage leur étaient aussi évidentes, dès lors, qu’à nous aujourd'hui. Des adolescents idéalistes en ont discuté avec leurs parents, précisément comme les nôtres de nos problèmes actuels. Des sages de bonne éthique ont figuré pour autant – en effet, en nombres supérieurs – que les hypocrites brillants adorés dans nos écoles : Socrate, Platon et Aristote, entre autres. 

La règle d’or n’a jamais eu date de brevet d’invention. Le Bon Dieu et les bons parents ont toujours enseigné aux enfants d’agir envers l’autre comme envers soi-même, depuis l’éveil de la compréhension humaine. Par où disparut l’enseignement de ces éclairés moraux ? Dans la gueule flamboyante de la mentalité d'armes, voilà où. 

La gestion d'armes rejette les conclusions de ceux les plus doués ; elle dicte que des petites élites publient le non-sens, censurent des données valides et nous trompent outre mesure. La plupart des prolétariens d'info n’a jamais été permise de développer ses talents Dieu donnés. Appel cela consentir à être esclave, manant ou chauffeur de troisième classe dans la plus salle des machines d’armes (To stoke the WeaponWorld Jive drive) :  aboutisssant toujours  en verrouillage du prolétariat d’info.

Les élites d'info ne sont pas plus astucieuses que leurs hôtes prolétaires. Au contraire, leurs remplaçants sont triés pour orthodoxie, combativité comme démontrée au sport et au combat, et fidélité à l'élite par liens de sang ; ni pour brillance ni pour compassion exceptionnelles. Ceux dont l’empathie s’effrite au point de répondre aux besoins d'armes n’ont jamais eu grand besoin de compassion, non moins des compatissants. 

La communauté éducationnelle case des candidats pour l'élite d'info. Le carriériste scolaire éjecte de l’enseignement des mentors doués paisibles. Illustratif de ce triage : les jeunes enseignants idéalistes dont les carrières s’abîment : leur idéalisme et compassion sacrifiés sur l'autel d’enrégimentement d'armes.  Afin d’élaborer cette idée, voir Killing the Spirit: Higher Education in America, (Crever l’esprit : L’éducation supérieure en Amérique), par Page Smith, Viking Penguin, Harmonsworth, Angleterre, 1990. Comme le mien, son texte ne trouva aucune maison d’édition aux USA, tant inflammatoire et approprié fut-il. Ni en France ni en francophonie d’ailleurs.

 

Disons que la terre soit un lobe reclus d'un cerveau cosmique. Sur ce lobe (l’anthroposphère), des milliards de neurones humains réagissent entre eux par la voie de réseaux plus ou moins efficaces : en mesure, aux paliers contemporains d’incompétence paisible, d’accommoder en bon confort seulement quelques centaines de millions de telles « cellules. »

D’abord, il est rare que de la bonne nutrition parvienne à chaque cellule. De nombreux individus ne peuvent obtenir leur subsistance quotidienne. Nous autres compensons notre pénurie morale en extravagance gastronomique, soit sa qualité douteuse. Affamés pour des micro-nutriments de rareté corporative, nous nous gavons d’OGM et d’autres éléments nocifs en gros.

La Terre produit de la bonne alimentation suffisante pour tous, ainsi que depuis toujours hormis la catastrophe. Malgré tout, nos réseaux de distribution sont si minables que la population terrestre se fend en tiers. Le premier – avec sa pandémie d’obésité, ses addictions menant au diabète, ses obscènes animaux de compagnie et pitoyables cheptels de viande : énormément gavé ; le deuxième, sous-alimenté ; et le tierce, crevant de faim. En d’autres mots, ceux pourvus de bonnes eaux copieuses, d’eaux polluées à peine suffisantes ou de celles mauvaises et insuffisantes.

Nous épuisons la fertilité du sol mais perdons la moitié des vivres ainsi acquis sans pour autant exploiter ces parasites gaspilleurs (bactéries, champignons, moisissures, insectes et vermines) en tant que propre nourriture de haute valeur protéinique et de renouveau continu (sustainability.)

Cet hypothétique organisme planétaire souffre de syncope chronique : son cœur en arrestation partielle et son corps en alternance  entre surcroît et nécrose . Trop d’adultes pauvres trouvent à peine de quoi subsister ; leurs enfants vulnérables sont affamés et empoisonnés dès la conception. La famine et la pollution enfantile doivent dégrader l’Apprentissage, des grandes puissances à celles petites. 

Si tout le monde de bonne volonté se réunit sous un seul bon plan, (ainsi que la polio fut éradiquée jusqu’à sa réapparition aux mains de fondamentalistes résurgents et d’occidentaux néo-Gestapo) ; tout le monde pourrait être proprement nourri, logé, soigné, etc. Cette sorte de gérance serait mille fois plus avantageuse que celle ayant pour but la guerre mondiale à base de pénurie, pour laquelle nous nous préparons si méticuleusement. 

Penses-y.

Qui plus est, notre façon de penser est désespérément embrouillée et nos dispositifs d'étude, démodés. Même des majorités « éduqués » prennent trop longtemps pour assimiler des nouvelles idées : une génération entière ou davantage, supposant qu’ils en parviennent du tout. De temps à autre, la culture populaire adopte une suite d’idées un peu mieux éclairée que le dogme de statu quo (comme pour le contrôle d’armes à feu et la démocratie inaltérée.) Par exemple, elle a défié la valeur absolue de la science autrement immuable depuis le 19e siècle. Nos élites d'info retiennent trop souvent des notions bien au-delà de leur vie serviable.

Trump et ses supporters anti-vérité accusent les médias d’actualités en Amérique de défavoriser la propagande pro-Trump. Ces jours-ci, on parle à foison du « fake news » (nouvelles factices) et comment le résister. Personne ne semble s’intéresser du fait que les amants de la vérité sont déjà tombés dans ce piège en manquant d’interpeller les médias pour leur rejet sélectif de la vérité.  De 1990 à 1994, un hebdomadaire s’appelant The Lies of our Times (Les menteries de notre Times) afficha les menteries, erreurs et omissions délibérées du New York Times, « le journal officiel du pays. » Dix pages par mois.
 

Evoquons la formule fauteuil

Des idées contingentes remontent à l’entendement de manière transitoire. Soit leur brillance, elles sont retenues aussi momentanément que le souvenir d'un rêve. Nous devons sitôt les renforcer pour qu’elles puissent s’enregistrer dans la mémoire à long terme. Autrement, nous les oublions  ; elles ré-intègrent la superconscience collective pour récupération à un moment plus propice, peut-être par un récepteur un peu mieux dispos. 

Tel est le cas  pour nos interprétations fondamentales de la réalité. Si nous sommes isolés  trop longtemp de la réalité par réclusion solitaire et privation sensorielle, nous mutons en aliénés. 

Il est difficile de trouver un spécialiste ou un document en mesure de répéter, nier ou confirmer un certain entendement transitoire – presque aussi difficile pour les savants que pour nous autres. L'enregistrement d’une idée fuyarde se rend souvent en une corvée de confusion condescendante. 

Va s’y ; essaie-le. Assis-toi dans un bon fauteuil et propose une nouvelle perspicacité énigmatique. Lève-toi ensuite et va trouver quelqu’un, quelque livre, classe ou enregistrement en état de répéter, élaborer, confirmer ou contester ton inspiration. Combien de temps t’aurait-t-elle prise, cette besogne ? Des heures ? Des jours ? Dans la plupart des cas et en tenant compte d'une pensée vraiment innovante, cela t’aurait pris plus longtemps que le bref délai lors duquel ta mémoire à court terme retint ton idée originelle. 

Les élites savantes écourtent ce retard autant qu’elles le peuvent. Elles cultivent des qualifications d'étude, des ensembles de documents et des réseaux de pairs d'info ; accumulent des sources de référence et des rapports de renseignement. Elles peuvent ainsi confirmer ou dédire leurs idées les plus récentes, à l’ordinateur, au téléphone ou en personne, dès qu’elles se lèvent de leur fauteuil sinon plus rapidement. 

J'appelle leur procédure, la formule fauteuil. Seulement quelques milliers de professeurs et de commis de renseignement militaire opèrent sous une formule fauteuil optimisée. Même les étudiants universitaires manquent des moyens, des mobiles et des opportunités pour entamer la libre poursuite de leurs recherches. 

La toile globale vient à peine de raffiner cette formule. Son perfectionnement bénéficiera tous ceux assez avantagés pour y réclamer accès. Cela augure favorablement la transformation des Apprentis, soit à quel point nous comprendrions ses bénéfices à long terme. De façon prévisible, c’est l’avantage le moins bien énoncé et capitalisé de la Toile, et celui que nous exploitons le moins bien : prendre source dans la foule.

Surtout ces jours-ci, les Apprentis doivent satisfaire de nombreux critères de certification avant d’être encouragés à apprendre. La course à obstacles universitaire est hérissée de haies monétaires et géographiques, de qualifications arbitraires, de certificats et critères de performance. Chaque étape d’une carrière scolaire doit être négociée jusqu'à ses pinacles. Le milieu académique n’est pas tellement intéressé dans ce que l’on souhaite apprendre, mais dans pourquoi et comment cela s’apprend. Si nous souhaitons obtenir ses services, nos connaissances ainsi acquises doivent servir à autre chose : standing, obtention de salaire, placement de travail et manipulation de propagande. Au lieu d'amplifier l'intellect, les professeurs universitaires l'érodent ; ils enterrent les intérêts de leurs étudiants sous des tas d'obligations triviales, jusqu'à ce que chaque haute étude soit réduite à un seul sous-sous-thèse de recherche.

La communauté scolaire érige de massives barrières entre elle et celle laïque. Les Apprentis amateurs ne peuvent suivre sans grande difficulté les savants de n'importe quel sujet donné. Des décennies d’études secondaires et pour la plupart superflues doivent être certifiées afin d’établir rapport correct entre l’Apprenti et ses professeurs appropriés. Cette Apprentie ne peut pas accéder aux renseignements qu’elle nécessite sans concentrer des années d'études sur cette seule voie de recherche. A partir de là, elle doit soumettre les fruits de son ardeur aux caprices de ses supérieurs scolaires. 

Les universités servent comme catacombes intellectuelles. La plupart des recherches y sont enterrées et ne revoient jamais la lumière du jour. J’admets qu’une grande partie ne vaille pas le papier sur lequel elles sont écrites, conformant à la règle générale que « 95% de tout n’est que de la merde. » 

« … Mais dans tous les temps et dans tous les pays et dans tous les genres, le mauvais fourmille et le bon est rare. » Voltaire, Romans et contes, « Le monde comme il va », Garnier Flammarion, Paris, 1966, p. 104. 

Une petite partie pourrait se prouver plus valable, si pourvue de meilleure considération. Et beaucoup de recherches précieuses sont pincées avant qu’elles ne soient entreprises. Des catacombes hantées de fantômes déçus… 

L’actuelle pyramide éducationnelle est fondée sur des masses d’illettrés et d’à demi-lettrés. Sur leurs épaules se perche une minorité chétive de diplômés et d'étudiants en préparation de licence ; sur leur tête pointue se cramponne une poignée d'agrégés. La haute régie des systèmes éducationnels se consacre plutôt aux logistiques de l’éducation : ses affaires financières, politiques, de sport et de commerce. Autant en amont ces directeurs grimpent la ziggourate universitaire, pour autant doivent-elles se distancer de l’Apprentissage. 

Les Apprentis renverseront ces pyramides. Trois minorités minuscules : ceux qui ne souhaitent rien savoir, les fanatiques religieux et les illettrés par incapacité, s’assembleront au bec bien enfoui sous terre de ces cornes d'abondance ; les autres Apprentis partageront leurs passions depuis sa clochette ouverte au ciel. Cet arrangement pourrait être l’ultime substitut de nos travaux bureaucrato-industrielles, une fois que l'automatisation et les efficacités post-industrielles instaureront un chômage quasi-universel. 

 

La propagande corporative ne cesse de nous avertir du nombre croissant de ceux à la retraite comparé à celui diminuant des ouvriers, et la nécessité correspondante de démunir ces premiers. L’ultime but de cette propagande est d’ajouter des centaines de millions d’anciens ouvriers au compte scandaleux des pauvres dans des communautés les plus riches qu’ait connues l’humanité.

Cela pourrait être l’excuse principale pour la prochaine vague de génocide fasciste : quand tous ces vieux becs béants seront acheminés en chaudrons à souffle de nouveaux camps de la mort (de l’électricité gratis !) au lieu d’avoir à les entretenir à grand coût. Nous, les dissolus de la génération « baby-boom » sommes de bons candidats pour ce sort funeste ; notre indifférence aux abus contemporains nous valant ce sort.

On ne peut disputer le fait que, pour chaque ouvrier contemporain, des centaines et des milliers de machines, toutes autant capables d’être taxées, ont multiplié par mille et mille fois le rendement corporatif et ses profits. 

Leur excédent exponentiel de profit se réduirait un peu s’ils rendirent honneur à leur obligation évidente envers les anciens ouvriers. Ils en gaveront, faute de le reconnaître et de l’honorer au préalable ; leurs profits futurs se figeront et les étoufferont sinon. Quelle sottise de propagande de masse au service de la technologie d’armes ! Celles paisibles verraient carrément au travers de ce compte truqué et n’hésiteraient pas d’en rendre l’amende. 

Bien sur, le virus corona influe et accélère cette disposition.

L'éducation progressive par subvention gouvernementale, soit à quel point primitive, amplifie aussi la prospérité en aval. Son adoption globale la rehausserait en flèche. En ce qui concerne les ouvriers précédents, les autres alternatifs ne se manifesteront que comme variantes d’Auschwitz au nom de l’avidité corporative mise à nu. 

 

L'enseignement musical offre un élégant modèle d’Apprentissage à base volontaire, du moins en théorie : des histoires d'horreur abondent d’enfants forcés à répéter leur musique contre gré. Au monde paisible, de telles répétitions seront limitées à ceux qui en raffolent. Des petites classes et des tutelles d’un à un seront favorisées. Ces cours particuliers débuteront à l’âge tendre le plus réceptif et s’accélèreront avec la croissance du talent. La maturité d'exécution sera prévue pour la puberté, avec une suite d'améliorations à travers l'âge adulte. 

La musique est un des seuls secteurs d’Apprentissage dont la maîtrise n’est point réprimée. On apprécie un âge d'or de musique tempérée car cette seule branche d’études n’exerce aucune influence sur la gestion d'armes. Les meilleures méthodes pédagogiques y sont donc tolérées. 

Comme l’âge d’or du Rock and Roll fut à base d’enseignement quasi-universel en musique dans les écoles primaires et secondaires de l’Occident, les lamentations-yodels country-western et le rataplan verbeux du hip-hop l’ont  été sur des générations d’éducation libérale réduite au triste minimum d’avarice corporative. Cette faillite de l’éducation musicale à réduit à zéro l’appréciation des masses, permettant la prolifération de formules musicales de maitrise décrue, en attendant celles encore plus machinales de l’IA corporative. Pourtant les musiciens passionnés trouveront toujours leur formation professionnelle quelque part ; et partout les Apprentis assureront que, humains et autrement, les oiseaux chanteurs s’épanouiront.

Il y a de l’ironie dans le constat que le crime peut être l’unique autre métier qui se conforme aux directives primaires de l’Apprentissage. En effet, le criminel aspirant s'y engage dès qu'il en discerne son intérêt. Des cours d’assises envoient tous sauf les meilleurs criminels en prison et en école de réforme : là où les attendent des doyens du crime. Leurs autres options éducationnelles et vocationnelles sont sabotées. Beaucoup sortent de prison pour exécuter des infractions de plus en plus habiles. On ne les punit pas pour leur criminalité mais pour avoir démontré de l’incompétence en se faisant attraper. Les sociétés d'armes pratiquent sélection darwinienne pour des malfaiteurs supérieurs. Quelle surprise ! En accordant priorité pour des prisonniers en majorité à la punition pénale par-dessus les dispositions de réhabilitation et de ré-assimilation davantage civilisées, nous ne parvenons qu’à renforcer le dénouement d’armes au prix du récidivisme criminel en hausse.

 

Beaucoup d’autres préjugés entravent l’Apprentissage. Un autre mythe d'armes presume que la connaissance doit être un privilège à être rationné selon des qualifications arbitraires. 

Un autre déclare que des données valides doivent être découvertes et confirmées en localité. Le nationalisme rabique (chaque pays attestant du sien : le vrai jumeau et Némésis des autres) est une barrière brute contre l’Apprentissage, en plus des frontières nationales, en dépit de réfutations insolentes de la part de leurs doyens. Accroupis derrière ces obstacles, des patriotes et des fondamentalistes soutiennent de l’obscurantisme flagrant. Les gouvernements nationaux piratent des donnés, normalisent la médiocrité éducative et stimulent des recherches redondantes. 

Des percés uniques sont maintenues en grand secret par des corporations d'entreprise, en défie de la transparence scientifique. La science viole l’intégrité de ses enquêtes scientifiques quand elle s’asservit aux intérêts corporatifs et militaires. Ceux-ci persistent à tenir en secret des connaissances dites « propriétaires. » La science secrète ressemble à de la musique sans son : sans valeur sauf pour ses praticiens rémunérés. Quelle valeur retient une connaissance partagée par personne ? 

Voici la raison principale que la science du 21e siècle a manqué de dupliquer la productivité exponentielle des deux siècles précédents. La guerre contre la terreur a aggravé ce problème à cause de sa suppression et centralisation réflexive d’écoulement de donnés. Ainsi, la simplification dite « du marché libre » de l’Internet et des médias par la pseudo-aristocratie internationale (non le Roi Soleil mais des corporations telles).

Ainsi de même que le christianisme corporatif d’armes a trainé les peuples d’Europe en une époque d’ignorance et de chaos social, nos techniciens corporatifs d’armes nous tirent dans une neuve de soupçon, de paranoïa et d’antiscience stimulée. 

 

Un autre mythe d’armes insiste que de l'information dont dispose seulement une petite élite soit de plus grande valeur que celle acquise simultanément par des prolétariens en grands nombres. 

En une société de charrue et de cheminé, la rareté d'un objet augmente sa valeur. Ceux figés à cette étape anale de somme zéro se concurrencent pour leur avancement malgré une stricte limitation d’opportunités sociales, économiques et reproductives. Leur frénésie de consommation enfante l’élite d'info qui se vautre en opulence relative et en dégénérescence sans principe, encerclées par une masse abjecte de prolétariens d'info. 

Horrifiés par l’injustice de telles institutions, des braves gens ont laissé tomber le droit de gérer qui leur appartint toujours par nature. Dans l’absence de ces bons modèles de rôle, même d’exception, les chefs d'armes se sont mis à mimer ceux les pires. 

Ainsi l'exemple public à longue échéance de chefs supérieurs – cette connaissance partagée par tous – rend davantage de signifiance à la société que le dernier secret de pointe retenu par un groupuscule favorisé. La transparence quasi plénière serait encore plus salutaire. L’application de connaissance correcte crée de la richesse : celles communes sont davantage fructueuses que des secrets empilés en obscurité pour leur valeur de standing. Dans le commerce des idées, la distribution mène à la richesse, et la générosité, à la prospérité. 

Ce paradoxe nous promet une abondance incalculable. Nous agissons comme des pirates qui ont perdu leur carte de trésor : lamentant notre misère et nous tapissant en larmes par-dessus une fortune disparue car profondément enfouie, quoique notre détresse soit autogérée et nous pourrions facilement nous en sortir. « Ah ! Voilà la carte ! »

L'éducation concurrentielle est presque aussi sensée que le sexe pour profit. Tous deux sont des efforts coopératifs dont la concurrence se prouve perdante. Celle à court terme produit des gains insignifiants sinon pure perte ; celle coopérative offre de la promesse à longue échéance. 

Les réseaux d'Apprentissage s’étireront et se retisseront avec beaucoup plus d’élégance que nos réseaux grossiers de production et de consommation, pour peu de frais et pour récompense inconcevable. 

En attendant, le milieu universitaire se couronne de guirlandes de contrainte paternelle dont les ramures étouffent toute utilité autrefois prétendue. Une fois que la plupart des étudiants émergent de leur épreuve académique, ils évitent des études supplémentaires au-delà du minimum nécessaire pour leur emploi. Ils considèrent l’Apprentissage comme une corvée désobligeante, mieux réservée aux journalistes, aux porte-parole gouvernementaux et promoteurs commerciaux : des mercenaires intellectuels embauchés pour satisfaire d’insidieux ordres du jour par leur censure sélective, simplification excessive et radotage par cœur de mensonges officiels. Ceux-ci laissent tomber toute idée qui dévie de la norme des médias de masse et qu’ils ne peuvent pas coopter pour la raffermir.


Les Apprentis traiteront de l’Apprentissage comme de leur ultime jeu (tel qu’elle l’est.) En cas de doute, ils favoriseront la vérité sur le mensonge et l’humanisme sur le privilège.

Par contre, l’éducation officielle est un pétrissage de monotonie. L'école impose une atmosphère d'incarcération et d’enrégimentement qui prépare ses détenus pour les routines punitives du carré de caserne, du champ de bataille, de la cour pénale et de la fabrique de munitions. 

Les gestionnaires d'armes dictent que cette éducation soit une torture lente, un maniement d’armes intellectuel et une servitude réitérée. Selon eux, ça doit servir comme drain de temps, d'intérêt et d'énergie. Chaque heure de chaque jour passé à l'école, des professeurs tracassés et tracassants doivent dégorger au jour le jour leur programme prédigéré d'études. Toute manifestation d’ennui envers ces sujets, voire intérêt particulier dans d’autres, sera une offense punissable. Chacun devra traîner son arrière train à travers ce calvaire d’une douzaine d’années, au rythme du plus lent. 

Des jeunes Apprentis sont naturellement investigateurs : leur apprentissage de bagatelles les enchante, avec ou sans l’obligeance d’adultes. L’école supprime cette curiosité ; au lieu de l'encourager dans des prolétariens d'info, elle les enrégimente sans merci. 

Depuis nos premiers actes de socialisation jusqu'aux rites mises en boîte de certification scolaire, nous endurons des années d'ennui incité, de répétition sans signifiance, d’initiative suffoquée et de curiosité écrasée. Cette bouillie culturelle est gavée et régurgitée le long d’examens concurrentiels qui s’étendent sans jamais finir. Des devoirs en maison parviennent à saturer de servitude le temps privé des enfants. 

Des anxieux parents et fonctionnaires d'école résistent chaque effort d’enrichir ce gruau culturel. La culture scolaire est dominée par des brutes d’âge de cohorte, des petits tyrans adultes et des parents qui ne veulent rien savoir. Le dénominateur inférieur commun marque la haute marée d’accomplissement culturel. Le moins que l’on puisse dire, c’est que des Apprentis précoces auront à subir certaines difficultés. 

Les enfants finlandais reçurent les meilleures notes d’examen standardisé en Occident : les seuls à bénéficier de quinze minutes de recrée pour quarante-cinq de classe. A présent, tout le monde, eux compris, doivent à nouveau satisfaire les normes brutales de bureaucrates paramilitaires et para-éducationnels.

La férocité de cette acculturation est si coutumière qu’elle doit servir un but dissimulé (la mentalité d'armes.) Elle est légèrement détendue en école privée où des élites d'info entreposent leurs enfants. Là-bas, le snobisme de classe, l’isolement familiale, le charabia religieux, discipline écrasante et concurrence acharnée freinent l'excellence d’études.

Je ne puis imaginer pire manière d'apprendre quoi que ce soit hormis comment endurer l’ennui et la terreur. Aucun meilleur moyen de réprimer la curiosité naturelle, non moins préparer pour la guerre. 

Victor Villaseñor écrit, dans son livre Burro Genius, qu’il est allé requérir dans quelques salles de classe : « Qui se croit un génie par ici ? » Au jardin d’enfants, toute la classe souleva la main ; à partir de la troisième année, plus personne ne l’osa. Voici ce qu’accomplit partout la pédagogie d’armes.

Ce sera aux Apprentis d’identifier et choyer le génie de chaque écolier. Si celui-ci comporte des tendances destructives, elles doivent être exposées aussitôt que possible et amadoués avec encore plus d’entrain et de tendresse : ces derniers beaucoup plus efficaces que des punitions appliquées subséquemment.

Ces recommandations ne peuvent mener nulle part si pratiquées en exception par une petite minorité de professeurs éclairés envers leurs élèves doués, en dépit de l’orthodoxie académique et son expectation d’une majorité d’étudiants médiocres donc rejetés. Voici l’actualité. Afin de parvenir au progrès, on devra entreprendre celles-là de façon intégrale. Au lieu d’avantager le rare étudiant émérite soustrait d’une masse négligée de médiocres, on devra cultiver chaque talent méritoire. Presque tout le monde sera très talentueux dans un sujet de son choix, voir plusieurs. Nous devons nous rendre assez futés pour accepter leurs choix et les encourager tous. La blâme d’en avoir manqué appartient à nous adultes et non aux élèves innocents.

Par protection de soi, les humbles gens sont fiers de leur ignorance. Quel choix leur reste-t-ils, puisque leurs tendres talents furent écrasés d’avance ? Il ne leur reste que le sport, les réclames commerciales et la bêtise médiatique qui les encadre. Le génie cru finit par leur paraitre plus menaçant que l’avarice nue. 

Trois sujets dominent le discours populaire : le sport, le sexe et l’argent ; aucune des trois n’a  rien à voir avec les avances principales de la civilisation. Plutôt servent-ils à détourner l'attention publique du progrès. Les hommes s’enfuient dans le fétichisme macho et les causeries sportives aux statistiques volumineuses mais nulles ; les femmes, dans le radotage, les courses et la mode.

Quand ces préjudices s’emparent d’une communauté, leurs adjoints se rendent en gages de la routine du mal. Une fois que la propagande de masse estropie les centres de direction morale, nous ne pouvons nous attendre à rien de plus de nos chefs que le méfait expert, la suite imprévue et la catastrophe intournable. Distraits par l’injonction nulle de poursuivre le bonheur, nous tournons le dos au décrochage de nos voisins de leur misère et notre devoir d’y assister. 

Nous autres, somnambules heureux, nous condamnons à une vie d’indulgences, de consommation excessive et d'insignifiance sociale. Epuisés, nous entreposons, caressons et recensons des tas de matériel superflu. Pour commencer, personne n'a jamais eu besoin de tant de matériel, ni n’eut de toute façon les moyens soutenables de les maintenir. Cette pagaille superflue, le simple substitut industriel des tas d’immondices que la guerre totale réclame, ravagent autant la terre et l’homme. 

Les indigents sont stupéfaits par une vie entière de malnutrition toxique, de misère agencée et d’inquiétude sociale ; leur désespoir aggravé par leur incapacité de se procurer des nécessités et conforts rudimentaires, non moins la bienveillance des autorités.

Ce n’est pas par accident que l'éducation et la conscription militaire se soient simultanément rendues universelles aprés  la révolution française. Ces exigences militaires furent poursuivies jusqu'à leur conclusion logique par Jules Ferry dont la loi de 1882 enjoignit l’éducation libre, séculaire et obligatoire pour chaque enfant français. Il fut le fervent de l’impérialisme colonial français. Aux décennies avenantes, les autres nations militaro-industrielles ont dupliqué sa loi.

D'ailleurs, la conscription universelle est une fourberie d'armes. La classe entière d'âge militaire – de la cohorte pubescente à celle des âgés, les femmes comprises – a toujours été assujettie à l’appelle militaire sur demande. Les seules limitations : le nombre d'armes disponibles, la nécessité de fournir du personnel d’atelier et d’exploitation agricole – femmes, enfants, vieilles personnes et esclaves de guerre, au besoin – et l'énorme fardeau logistique requis pour tenir une armée ensemble en dépit de sa tendance de se rendre malade, crever de faim, courir à l'émeute et fragmenter. 

Ce n’est que récemment que les capacités industrielles ont enflé la croissance démographique en réduisant la mortalité en-dessous du taux de natalité à peu près équivalent. Jusque-là, la fabrique d’armes et leur protection des mains de rebelles furent difficiles, justifiant la séparation des combattants entraînés des civiles. Cette règle ne s’applique plus. Aucune distinction ne reste entre le combattant armé et celui (ou celle) non armé. Nous sommes tous des cibles légitimes de la guerre, ainsi que ses victimes routinières. Il y a assez d’armes pour occire tout le monde.

Par exemple, des pilotes de guerre, des équipages de submersible et des commandos subissent des rituels raffinés d’initiation, de formation et de passe, ressemblant à ceux soutenus par l’ancienne chevalerie. Comme elle, leur équipement et transport de guerre coûtent de nombreux salaires civils à vie. La plupart du temps, les manants civils sont les seuls à prendre leurs atteintes en pleine figure. Alors que les récompenses de la technologie d'armes se rétrécissent à une minorité de plus en plus petite, ses coûts en spirale sont soutenus par nous tous, les pauvres au-devant. 

 

Le prétendu marché libre permet des ambitions particulières à partir de paramètres soigneusement restreints par la technologie d'armes. Voici un avantage incroyable comparé aux anciens dogmes d'armes qui écrasèrent le rêve particulier sous l’engagement au caste. Une fois que s’abattent ces dernières barrières à l'excellence (provenant de la technologie d'armes) les Apprentis, enfin financièrement indépendants, poursuivront leurs talents là où ils les mènent. A ce point, nous pourrons prévoir des surcroîts inédits d’abondance. 

En attendant, nous sommes pour la plupart dotés d’une éducation nominale correspondant à la complexité de nos systèmes d'armes communautaires et pas plus. On enseigne aux citoyens à peine instruits de limiter leur curiosité, leur culture sérieuse et leur imagination. Au lieu, beaucoup d’insignifiances leurs sont gavées et ils sont inculqués de les préférer. Ils sont tenus à être plus ou moins bien adaptés aux outils (en proportion directe de la complexité … etc.) Soumis à ce dressage aveugle, ils doivent trouver facile la prise de décision indépendante, mais seulement dans des circonstances rigidement prédéfinies. On s'attend à ce que la plupart demeure politiquement naïve, de raisonnement clos, indifférente au devoir politique et intolérante du progrès. Ils doivent se transformer en autodestructeurs cryptiques et bagarreurs à cran d’arrêt. Jouissant de santé modérément bonne durant leurs années militaires, ils doivent s’estropier ou s’empoisonner pour aucune raison et rester indifférents aux soins préventifs. 

La majorité du prolétariat d'info est imprégnée de tels attributs : ceux les plus serviables aux armées modernes. Dès qu’une cohorte d'âge militaire achève sa mauvaise formation obligatoire, la gestion d'armes accorde à ses candidats préférés permission nominale d’achever leurs études et escalader leur carrière. Cette subversion économique est tellement répandue que de nombreuses jeunes gens n'ont d’autre choix que les militaires, le chômage ou le milieu criminel. Des banques, des compagnies d'assurance et des agences de service public marginalisent des voisinages entiers pour seule raison de préjudice socio-économique et ethnique. Des fonds légitimes n'atteignent plus ces ghettos, seulement ceux criminels qui enseignent la guerre. 

La pauvreté, c’est la politique sociale la plus coûteuse de toutes, quoique la meilleure pépinière pour des légions de bons soldats. 

Pendant des décennies, le fond monétaire international, le politburo et les agences entravées de l'ONU ont abusé des nations du tiers monde; ils ont promu des projets de grande envergure afin d’amadouer des élites locales et stimuler leur penchant pour des institutions de mauviette. En attendant, le niveau moyen de vie s’est rétréci en fonction de la dévastation environnementale, d’expropriations de fonds publics et de croissance abasourdissante de population : toutes induites par des corporations paramilitaires.

 

Pourquoi ne bénéficie-t-on pas de l’éducation universitaire obligatoire ? Mieux encore, quatre années de congé subventionné pour inculquer aux jeunes adultes leurs qualifications non universitaires ? Cette subvention existe déjà pour envoyer des soldats en guerre. Pourquoi pas pour des civiles paisibles ? Après tout, l’on « profite » du lycée obligatoire. Pour quelle raison ce refoulement, alors qu’un certificat universitaire soit pratiquement obligatoire pour l’embauche de nos jours ? 

En biologie comparative, autant que l’intervalle de développement infantile se prolonge, autant mieux doué de survie la bête adulte. Ne serait-ce pas le cas pour des jeunes êtres humains ? 

Le système éducationnel d'un Etat d'armes trie un corps d’élite d'officiers pour commander une grande majorité d'esclaves militaires et civils : des combattants armés et non armés. La demande des directeurs d'armes dicte le compte exact d’agrégations distribuées ; les universités sélectionnent donc une nouvelle génération d’élites d'info à partir de son prolétariat.

L’éducation universitaire obligatoire n’existe pas parce que les universités orthodoxes – pour profit et subventionnés – produisent assez d’officiers et de bureaucrates militaires comme ça. La technologie délibérément centralisée d’armes est comble de talent, alors que l’éparpillement de celles paisibles les rend anémiés.

L'éducation universelle, ce n’est qu’un navet suspendu au-devant des maîtres paisibles comme au-devant d’un âne, pour coopter leur effort de bonne volonté. Aux Etats-unis, 60% de la population prend place sur le tapis roulant universitaire : ce qui ne dit pas grand-chose, car une grande partie de la population est fonctionnellement illettré, encore plus ne votent presque jamais et qu’une petite poignée n’obtient accès aux couloirs de pouvoir. On doit le regretter et mieux faire.

Mon chapitre, « Cataloguer les passionnés » passe en revue quelques pratiques d’enseignement propres aux Apprentis – suppléant le système scolaire actuel, dirigé du haut en bas, de consommation de masse et de « faire-part, puis tester. »

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