World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- CONCEVONS L'AVENIR -

January 16, 2024 mark Season 20 Episode 600

Ta version est aussi valide que la mienne ; formulons la nôtre ensemble. 

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE

De la terre en armes au monde paisible

Apprenti, débute


- CONCEVONS L'AVENIR -

STP, lire d’abord « L’Avenir. »

J’ai de moins en moins confiance en croyances – militaristes ou mystiques – qui font appelle à quoi que ce soit hormis l’intérêt particulier le mieux renseigné. Les systèmes sociaux sont ridicules qui tiennent à convertir les masses en saints ; tant pervers sont ceux qui comptent sur la terreur, la force et la loi (que la forme la mieux organisée de la terreur) qu’ils ne peuvent mener qu’aux échecs certains. 

Peu importe la hausse de notre « subtilité » dans l'avenir, la turbulence des interactions entre l’esprit et l’univers continuera sans doute à se distancer de notre entendement égocentrique. 

Cette turbulence pourrait-elle nous voguer aux pêches marins plus abondants ? Par exemple, le monde serait-il autant influencé par l’art, les rêves, vœux, bénédictions et malédictions que par la routine mondaine ? 

L’humain primitif conçut son histoire particulière et son image du monde en dénommant les ancêtres dont il put se rappeler ou fantasmer, et les repères signifiants de sa vie. Il récita cette épopée de mémoire légendaire autour du feu de camp en tant que chronologie et carte roulante : l’infodivertissement et la carte roulante du jour. Voir Genèse : 

 

« Au début, il y eut le mot. » Jean 1:1, la bible.

 

Dans L'anatomie de l'agitation, Richard Chatwin décrit une propension fascinante. Quelques Bushmen pouvaient traduire des petits bouts du « chanson nommant » l'un de l'autre, quoique leurs dialectes furent mutuellement inintelligibles. Les protagonistes vivaient aux antipodes du continent australien et parlaient des dialectes (sur cinq cents) séparés par mille kilomètres. L’auditeur pouvait tout de même distinguer dans le conte de l'autre la traversée d’un paysage familier par sa cadence et son rythme tout seuls. Cela m’est arrivé tout aussi providentiellement. Un prédicateur africain récita à la télé le Notre Père dans sa langue natale que je ne pouvais distinguer non moins comprendre, mais dont la cadence fut immanquable. Exprimé dans toutes les langues : Allah Akbar !

 

Pour le mieux ou le pire, nous « programmons » notre réalité en nous répétant « Je mérite cette joie ; j'espère que cela m’arrive » sinon « Je n’y réussirai jamais et m’en sortirai mal » d’incantations autant à l’affirmatif qu’au négatif. Nous projetons, si inconsciemment, notre réalité en pensée et à haute voix. Nous imitons nos parents et maîtres qui nous apprirent quelles notions étaient acceptables et comment les réciter. Ainsi dupliquons-nous les péchés de nos pères jusqu’à la soixante-dix septième génération. 

Les religions traditionnelles donc davantage rigides invoquent cette « programmation de nouvel âge » avec ferveur égale. Bien qu'elles repoussent ces doctrines, elles s’en servent abusivement en tant que prière en église, ce que Jésus interdit formellement (voir Matthieu 6-5 dans la bible.) 

Son enseignement semble beaucoup plus « de nouvel âge » qu’elles toutes comprises. La plupart de ces pratiques semblent davantage vénérables, multiculturelles et universelles, d'une façon ou d'une autre, que les cérémonies exclusives de monothéismes plus récents, restrictifs et envieux. Dans un sens, le judaïsme, le christianisme, l’Islam et d’autres cultes de millier d’années figurent comme des jeunes germes suintant la sève verte de la jalousie, maudissant leurs sages doyens au lieu de vénérer la quintessence de ce qu’ils partagent. 

« De nouvel âge » voici une autre insulte par la mentalité d’armes, telle que la sottise locutoire « de politique correcte » : une des dernières exemptions arrogantes dont se dotent des bigots autrement réprimés ces jours-ci. Les Apprentis remplaceront celle-là par un qualificatif plutôt bénin et neutre du genre « primordial, primitif, primal » et traitera celle-ci pour sa valeur nulle : la plus récente convocation au tumulte des sociopathes.

Je réciterai plutôt le Notre Père tout seul chez moi, conformément aux dires directs de Jésus dans Matthieu 6. Cette forme de prière m’a mené à croire que je parviendrai au salut en me réincarnant dans la vie d’amour du Christ après mon prochain trépas. Je me console de Sa promesse d’ultime fuite de cette vallée des pleurs prochainement redevenu charnier militaire, champ de famine et entrepôt de folie et de peste. 

L’écriture d’Apprenti me sert comme foyer de méditation. 

Le commandement de Jésus : « Aime ton ennemi » a pu être son ultime effort d’assainir cet univers. Si, au contraire, nous nous lançons des injures et des coups de coude jusqu'à ce que l'agression saisisse la norme ; la criminalité, (encore pire, la sociopathie légalisée) l’injustice, la pollution et la guerre devront rebondir.

 

Je crois que si quelqu’un m'abat au pistolet, je dois revenir comme le tireur ; et lui, pour être troué par moi. Qui sait ? L'un de nous pourrait interrompre le cycle d’anéantissement. Et si je mitraille ou torture quelqu’un, je dois revenir en tant que la victime. Aucun moyen d'échapper ce sort, sauf peut-être dans l’amour de Jésus. 

Parlant comme l’égoïste désespéré que je suis, comment ne pas m'aimer moi-même, si seulement voilé dans l’incarnation d’un autre ? 

Pourrait-on ambitionner un monde d'harmonie humaine et se parer à l’établir ? Dans ce milieu neuf et tant inaccoutumé, le réconfort et les besoins primaires de tous seraient rendus comme sacrements ; la richesse excédante, entassé inusitée dans la forme de biohabitats d'apogée et aquifères de fossile au plein d’eau propre. 

A ton avis, quelle option te semble davantage soutenable et « réaliste ? » Puisque on ne doit pas prier pour ses prédilections de contingence et d’objet, mais seulement réciter exactement le Notre Père, de quoi devrait-on souhaiter dans les intervalles ?

 

Des talents paranormaux – négligés à présent – ont pu être la norme jadis. Des réseaux d’Apprentis et d’autres technologies d'info en percée pourront nous permettre de ré-évaluer ces talents cachés et en rendre meilleur usage. Quelques recherchistes ont introduit l’application de la méthode scientifique aux phénomènes paranormaux. Rupert Sheldrake est le saint protecteur de cette nouvelle science, appelée « noétique. »  

D’autres ont exploré des applications mystiques à l’agriculture post-industrielle, au reboisement, à l’amendement massif du sol et à l’assainissement général de l’environnement. De tels sont décrits dans Secrets of the Soil (Les secrets du sol), Peter Tomkins et Christopher Bird, Harper and Row, New York, 1989.

A supposer que nous abandonnions nos joujoux futés d’omnicide, cette nouvelle voie d'enquête pourrait pistonner nos manipulations d'énergie aux ordres supérieurs de magnitude et nous enrichir de façon soutenable. Comme on dit en génie aéronautique : « Avec assez d’énergie en surplus, on peut faire voler une brique. » Ou enclencher le monde paisible depuis la terre en armes.

Que le ciel nous aide si nous persistons aux usages actuelles : renforcer nos technologies d’armes avec ou sans l'ajout de nouvelles compétences paranormales ! Dans l’absence de la mentalité paisible en résurgence, ces pouvoirs réveillés nous inviteront à l’extinction devant laquelle nous nous tiendrons momentanément en otage, puis détruirons l’ensemble lors de la prochaine confrontation militaire sans signifiance, sinon permettrons à l’intelligence artificielle de nous exterminer avec meilleure efficacité. Pense aux cartes IBM traçant le flux et reflux des victimes de camps de concentration Nazis ; présentement, du développement militaire en temps réel du système fictif Skynet. Puis contemple la voie opposée : le monde paisible.

 

 


Comme des commis ambitieux d’une bureaucratie rigide, les sociétés complexes se promeuvent à un cran ou deux en-dessus de leur compétence. Elles peuvent opérer longtemps à celui optimal sinon ceux en dessous, mais un bénéfice neuf leur permet de croître au-delà de la prudence. 

Joseph A. Tainter propose, dans La chute subite de sociétés complexes, que la collectivité multiplie sa complexité quand elle fait une découverte clé qui répond à un ancien problème avec des solutions innovatrices et des ressources providentielles. Une fois que cette enjambée de paradigme fournit des nouveaux bénéfices imprévus, (comme en sont parvenus, par exemple, l’Islam, les engins à action réciproque et la démocratie constitutionnelle) des majorités rassasiées élisent de conserver des gains récents au lieu de prendre de nouveaux risques pour surpasser les limites actuelles. Ces bénéficiaires rendus conservateurs fossilisent l’orthodoxie culturelle et bloquent les améliorations subséquentes en faveur de simplifications rassurantes. 

Il n’y a pas de  populace plus réactionnaire que celle autrefois opprimée, enfin parvenue à un nouvel avantage digne de confiance bien qu’il risque d’être perdu à nouveau. Voir l’Allemagne Weimar, l’Angleterre Brexit et l’Amérique Trumpée. Des tyrans sont apportés au pouvoir pour maintenir à tout prix l’actuel palier de satisfaction. Ils s’en déclarent les originaires et les garants, quoique cela n’ait jamais été le cas, et tissent une étoffe inouïe de mensonges. Ceux-là sont remplacés par des démocrates du dollar douteusement plus subtils, qui amplifient l’insignifiant à la magnitude cosmique (la coupe du monde, par exemple, ou le Tour de France) et banalisent jusqu’à l’invisibilité des sujets de grande portée. Le statu quo est ainsi maintenu au-delà de sa période rentable. Le plus longtemps que cet intervalle s’étend, les pires les catastrophes qui l’achèveront et les plus fascistes leurs successeurs entre temps.

 

Nos sociétés d’armes ont engendré des progressistes et des idéalistes en nombres surpassant de loin leur voix coupée court dans le dossier historique. Rien ne se laisse entendre que le crie porcin d’une immuable minorité de réactionnaires, souvent repris et amplifié par les psychopathes contemporains aux contrôles des médias mondiaux. Les communautés d’armes ne tolèrent le commentaire progressiste qu’autant qu’il obscurcit les fêlures de l’injustice sociale afin de ne pas déranger les intérêts qui en profitent. 

La société régressive dispose de quelques méthodes pour neutraliser les dissidents qu’elle tolère :

 

·      Attirer des révolutionnaires potentiels dans des organisations d’opposition bidon qui les trahit à la surveillance policière. 

·      Détecter des idées radicales et les briser à coups d’inertie mentale, d’indifférence verbeuse, de discussions insipides et de distorsions orthodoxes de l'analyse historique : ces pressions pernicieuses exercées par l’entourage en tel ordre de complexité selon l’intransigeance du rebelle. 

·      Au moyen de débats surchauffés sans jamais finir – comme une salle de singes munis de machines à taper rédigerait tôt ou tard un sonnet de Shakespeare – des moyens neufs et sans risque sont exposés par lesquels les directeurs d’armes raffermissent leur prise à la gorge du prolétariat d'info.

 

Les récompenses sociales se rétrécissent dans la mesure que la créativité communautaire s’amenuise avec le temps. Les dépenses publiques montent en flèche alors que leurs bénéfices s'effrangent. Des conservateurs exigent de plus en plus d’effort pour moindre rendement. Somme toute, ses citoyens s’affament, se rendent malades à mort, se révoltent, se font massacrer ou abandonnent simplement les lieux. Des cultures entières dépérissent car leurs chefs s’accrochent strictement à une norme préférée, en dépit du monde réel qui dicte la persévérance de la transformation créatrice. Ces sociétés s’écroulent à coups de rigueur environnementale et désastre militaire, tous imprévus, qui obligent les survivants commotionnés de s’adapter à la transformation, quoiqu’ils aient grandi sous l’interdiction de l’entamer sans tarder.

Autrement, l’incontournable élite guerrière (avec son réseau d’appuis paramilitaires et paraciviles) s’approprie de plus en plus de richesse, quoique ses interventions soient de moins en moins productives du fait que ses adversaires externes se sont rendus également bien organisés et létaux. Elle multiplie la destructivité de ses coups de tête souvent visés sur l’intérieur en tant que révolte et guerre civile. A la longue, ses propres civils semblent devenir des cibles plus accessibles et avantageuses. Elle cesse de gagner sa croûte en protégeant quoi que ce soit, mais l’empoche comme fonds d’intimidation pour prévenir qu’elle ne détruise l’ensemble en poursuite armée de fortunes supplémentaires : ce qu’elle finit par faire de toute façon, à répétition. Ensuite, des invasions depuis l’étranger et des désastres intérieurs de pauvreté sociale et écologique achèvent la besogne. 

Le seul revers de cette tendance historique est le conservatisme de tréfond au sens d’honneur habituelle aux militaires de carrière. Pourtant l’autoroute au chaos militaire est pavée du mépris de la culture civile et son mal tenu. Tout ce qui les empêche de démolir l’ensemble, c’est leur sens d’honneur. Cette considération que la mentalité paisible doit souligner au devant de tout autre quand celle-ci traite des militaires.

Il est à noter que les militaires américains ont été les champions farouches de la philosophie laissez-faire capitaliste, bien que la vie des leurs soit centralisée et planifiée de façon entièrement communiste. Ainsi que les premiers germes du capitalisme, dans des nations en étant dépourvues auparavant, prennent racine dans l’état-major militaire.

Apprenti offre à ses lecteurs – pourvu que nous croissions en nombres suffisants – l'opportunité d’effectuer sciemment cette transition paisible. Nous pouvons l’entreprendre conformément à ses propos, sinon attendre que l’automatisme d’armes nous rattrape, nous arrache cette dernière opportunité et nous dévore vivants.

 

 

Quoique la créativité culturelle et l’agression chaotique semblent antithétiques, elles partagent une ressemblance à la décharge d'une pile électrique. Ses ions polarisés répondent à leurs opposés pour lâcher de l'énergie (ami et ennemi, riche et pauvre, progressiste et conservateur, légitime et criminel, ignorant et perspicace, chaosiste et saint paisible) : soit un courant utilitaire (paix, justice et progrès) soit une décharge mortelle (guerre, émeute et révolte) selon la qualité et l’utilité du circuit imprimé social auquel cette paire est branché. Cette énergie culturelle s’affaiblit une fois que les ions humains se dépolarisent en se rendant trop semblables ; elle s’aplatit quand tous ses ions partagent abondance ou misère en parties égales, à moins qu’un nouveau potentiel énergétique n’infuse à nouveau le système intégral. 

Les Apprentis différencieront quelques communautés d’intérêt qui partagent la même passion, d’un tas d’autres qui ne le partagent pas ou presque jamais. Ces ségrégations infuseront la pile culturelle, sans avoir recours aux ignobles préjudices habituelles « des nôtres contre les leurs » : âge, classe, race, nation, religion, richesse relative et pouvoir politique. Le monde paisible puisera de l’énergie de la polarisation entre l’ignorance et l’expertise à travers tant de dimensions reliées que chacun s’avouera un expert en une ou quelques matières et désespérément malhabile dans la plupart d’autres (comparé aux autres mieux focalisés sur cette passion.) La puissance et l’influence pernicieuse d’anciennes polarisations s’effaceront. 

 

La pauvreté est un grand couvoir de génie, même si d’autres qu’y naissent soient friands d’infractions, de répression et de bigoterie militante. En revanche, ceux nés la cuillère en argent au poing grandissent souvent en faveur de la médiocrité chauvine. Allons voir aux Etats-unis dont la population plus ou moins somptueuse souffre de crises réitérées de réaction sénile, d’exclusion ingrate et de sévérité satisfaite. La plupart des élites riches se contentent de conservatisme passif agressif mais peuvent se remettre à l’agression vigoureuse si la transformation semble les menacer. Elles se préoccupent de court-circuiter l’imagination, autant la leur que celle de leurs inférieurs hiérarchiques — surtout quand l’exigence de transformation se rend péremptoire. Des bénéfices et inconvénients socio-éducationnels ont tendance à brouiller les cartes, mais de telles distinctions restent considérables en tous cas. 

 

Comme participants des ultimes sociétés d’armes, nous sommes contraints de notre premier souffle giflé jusqu'au râle de notre trépas bien fureté. Sans répit, des données stupéfiantes et sans rapport nous inondent. Nous sommes vulnérables à tout moment aux confrontations arbitraires, que ce soit aux mains de la police, du milieu criminel ou des deux par intermittences. 

Nos gouverneurs se préoccupent davantage de leurs immuables institutions, règlements, profits et technologies plutôt que l'influence nocive qu’ils nous imposent. Nous sommes menés à tolérer l'ignorance, nous attendre à l'injustice et respecter l’oppression. Chaque croyance nous réclame sainteté particulière quoique nos circonstances la rendent hors de portée. Notre destin prévisible de brutalité et de mensonge se fixe donc comme une attente raisonnable. 

Bien que ces mythes forment le discours préféré des fondamentalistes, les Apprentis les refouleront entièrement. La civilisation se gérera mieux cette tournée de ronde. Nous allons devoir abandonner nos appréhensions chéries quant à la transformation radicale et la fantaisie d’élitistes que nous devons leur servir comme systèmes d'alarme au service de l’orthodoxie. Nous servirons plutôt (ainsi que dicte la conscience morale) en tant qu’Apprentis décrits en haut : créatifs, sacrificatoires et donc prospères à la longue. 

Entre-temps, les doux hériteront du monde par accident au moyen de leur souffrance, et les puissants périront par l'épée à cause de leur insupportable vanité. 

Soit riche ou pauvre, pourquoi ne pas adopter la bienveillance et l’abondance au lieu ?

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net