World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- SATYAGRAHA ET ALLAH -

February 26, 2024 mark Season 22 Episode 2300

Sur l'art de la « vérifaction » : trouvaille de la vérité des deux côtés du conflit. Sur l'Islam. Si les deux agréaient ?

MAIN PAGE PRINCIPALE : WWW.WWCOVIDGM.ORG

Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- SATYAGRAHA ET ALLAH 

Certaines brutes imposent leur privilège en dépit des droits et des maux, aux dépens d'autres dans l’immédiat et d’eux-mêmes à la longue. Des privilèges sont laborieux si acquis par la violence. Ils sont donc moins profitables, après un certain temps, que ceux que tous concèdent en partage paisible. Alors que le désaccord s'intensifie dans l’absence de rénovation, la prospérité communale se fane et s’envole. 

Pourtant Mengzi prescrit de repousser le simple profit en faveur de l’humanité (la compassion) et du devoir (l’Apprentissage) de loin préférables. Je suis persuadé que des profits excessifs mènent au sacrifice de l’Autre. A l’encontre du sacrifice de l’autre induit par la prise excessive de bénéfices, l’humanité et le devoir appellent à la célébration à la suite du sacrifice de soi.

Célébrer l’Apprentissage au lieu de sacrifier l’Autre !

Une fois que ces belliqueux promoteurs d’eux-mêmes achèvent la plupart de leurs opposants, les survivants s’assemblent en élites encore plus sournoises. Dans la majorité des cas, nous autres nous soumettons à leurs injonctions brutales afin de rattraper la paix. Même si des conciliants tournent l’autre joue à la brutalité, cela ne soustrait pas à la légitimité de leurs demandes. Au contraire, nombreux les bénéficiaires de leurs revendications légitimes, y compris ceux puissants ; alors que les demandes arbitraires et agressives multiplient coûts, conflits et contradictions sociales. 

Note ce paradoxe central. Les sociétés totalitaires peuvent sembler puissantes mais sont en réalité rigides et friables. Elles peuvent se protéger de l'agression étrangère pendant un certain temps, mais se creusent du dedans à cause des casses et entorses de leurs contradictions sociales. A la longue, elles se rendent en cosses creuses qui ne retiennent que l’illusion du pouvoir et s’effondrent pour aucune raison apparente. 

Par contre, la société se rendra plus forte et flexible en proportion que le brouhaha de ses pourparlers soit toléré et son écoulement de données, permis davantage de turbulence. Celles aux apparences turbulentes et instables peuvent inviter de l’agression étrangère dans le moins distant, mais mieux surmonter leurs contradictions à long terme. Elles peuvent même assimiler leurs envahisseurs et prospérer à la longue, comme la Chine l’a souvent démontré le long de sa complexe chronologie. La fermeté de la tyrannie est aussi illusoire que la faiblesse que rend la décadence intellectuelle. 

 

Le livre de Marc Juergensmeyer, Combattre en tenant Gandhi offre un excellent bréviaire de résolution des conflits. Lui aussi est hors de copie. Ce chapitre et celui qui suit, « Quelques règles de base » sont des sommaires inclus ici avec son aimable consentement. 

Je te prie d’étudier ces pages avec soin et vite sortir apprendre tout ce que tu pourras au sujet de la satyâgraha. Notre survie pourrait en dépendre. 

La base de la lutte gandhienne, c’est la satyâgraha (en hindi, « saisir la vérité ») : outil fondamental de la gestion paisible. Gandhi inventa l’expression « résistance passive » lors de ses premières expérimentations en Afrique du Sud, puis la laissa tomber comme mal adaptée à sa lutte paisible. Cette expression caractérise l’esprit occidental et sa mentalité d’armes, de même que le titre « Mahatma » ou grande âme qui ne lui plaisait pas du tout.

On remplacera peut-être « la résistance passive » par une expression telle que « vérifaction » : l’alliance volontaire des partisans des deux côtés d’une certaine vérité. 

Les quatre principes primaires que Gandhi prescrit pour la satyâgraha sont : 

·      Satya : la vérité ;

·      Ahimsa : la non-violence ;

·      Tapasya : la souffrance volontaire pour le bien-être commun ; et

·      Sarvodaya : le bien-être commun

Tu es non seulement censé aimer ton ennemi mais aussi l’amadouer par ta non-violence et ton innocuité. Si tu es sans erreur – un devoir terrible – l’ennemi deviendra bientôt ton ami fidèle et agira conséquemment  —  peu importe l’idée qu’il se serait faite jadis de toi. Cette procédure est volontaire des deux côtés. Elle doit être valeureuse dès le début dans ton cas, courageuse en fin de compte pour ton ennemi libéré de ses craintes de toi. 

Tu peux juger les actions de ton adversaire, mais n’as qu’à le respecter dans son cas sinon le compatir, comme un membre de ta famille qui t’exaspère ou t’inspire. Ais confiance en la bonne foi de ton adversaire. Dans la plupart des cas, ses meilleurs amis sont garantis de son attaque.

A noter aussi : cette règle ne s’applique pas nécessairement à l’individu psychopathe, quoique Gandhi eut des réussites remarquables avec son gardien de prison et d’autres brutes. Par contre, ce sera certainement le cas pour des agglomérations aléatoires d’êtres humains consciencieux qui parviendront tôt ou tard à saisir le contrôle des mains d’une petite minorité de psychopathes. 

Ton bouclier, c’est la Tapasya : ta bonne volonté d'accepter tes souffrances pour réduire celles d’un autre mais non les tiennes. Souffrir à ton compte ne fait pas partie de la satyâgraha. 

Qu’a-t-on à craindre en tant que vérificateur honnête ? Nos trébuchements en tâtant le chemin sur ce parcours escarpé et nos réticences et incapacités de rectifier nos erreurs. Il n’y a que ces échecs engendrés par la crainte qui peuvent retarder cette procédure omnipuissante. 

Comparé à la toute-puissante satyâgraha, la brutalité en panique et les mensonges maladifs doivent aboutir en échec. L’on ne doit jamais compromettre la satyâgraha ni par faiblesse, ni par crainte, ni par inertie particulière. On doit résister en souffrant au lieu. 

 

« Au lieu dois-je résister en souffrant. » Ah ! Que cela m’est facile à rédiger et relire  —  combien moins à effectuer de façon honnête ! Immanquablement, je m’énerve et laisse tomber mes principes dès que ma colère s’embrase, quand ce n’est pas par fainéantise, frayeur et inertie que j’esquive mes responsabilités. Toi de même, sans doute. Gandhi pareillement, seulement moins souvent. Lui s’était imbu du génie de la satyâgraha et s’en est entraîné toute sa vie. Moi, je ne suis qu’une limace humaine exauçant mes penchants de ver de terre.

Quoi que je sois, je peux reconnaître le génie de la satyâgraha et te la recommander. Et toi, tu peux être parmi ceux doués de la passion que je manque et paré à la poursuivre en toute honnêteté. Voilà mon espoir.

La satyâgraha, c’est un peu comme le karaté, la charité ou le courage : cela ne s’accomplit qu’en l’accomplissant. D’en écrire et lire, voici qui est facile et entièrement superficiel. Ce n’est qu’un simple préliminaire : la saveur terne d’une pâtisserie périmée. 

Si nous étions des briscards de la satyâgraha, nous en apprendrions peut-être quelque chose en y lisant ; sinon peu probable. L’apprendre à maintes reprises d’un maître paisible ; l’exercer dans le monde réel ; le tenter et l’échouer ; se faire terrasser, se ramasser et se dépoussiérer (avec nos ennemis) puis tout recommencer : ce sont-là des démarches exténuantes mais obligatoires.

Ces jours-ci, il n’y a pas de maîtres de satyâgraha chez qui s’exercer. Si nous la pratiquons dans le monde réel, nous serons pris pour des lâches ; ceux charitables nous prendront pour des saints de sottise. Nous souffrirons pour notre folie. Ils nous saisiront tout ce que nous chérissons, nous taperont dessus là où ça fait mal et s’en iront ricanant de notre sottise, sans rien avoir appris de la transaction. Il sera facile de s’en aigrir ; on doit s’y attendre et le prendre en compte.

La différence principale entre les politiques actuelles et celles réglées par la Satyâgraha à venir, c’est que celles contemporaines sont en fin de compte sous le contrôle de psychopathes et de sociopathes pour avantager leurs intérêts. Celles avenantes le seront pour le bénéfice commun aux mains d’individus nos semblables menés par leur conscience morale. Ce sera aussi simple que ça.

La leçon principale de Gandhi, c’est ne pas perdre courage à cause du résultat attardé. Bien que moi, sot d’impatience, je fais fantaisie que Dieu d’amour gratifiera nos aspirations prééminentes à vitesse miraculeuse.

Dans l’avenir, le monde paisible se vantera d’avantage de maîtres de satyâgraha que la terre en armes retient de karatékas actuels (et encore plus d’eux). La satyâgraha deviendra la pierre angulaire de la politesse et la grâce sociale. La multitude la reconnaîtra de suite et y coopérera avec enthousiasme ; les refusards seront tenus pour déments. Seulement alors pourra-t-on contempler la satyâgraha en contentement honnête, dans la clairière de nos pensées intimes. D’ici-là, nous devrons rater nos idéaux dans la plupart des cas et souffrir pour nos convictions. 

O bodhisattva ! Encore un effort. C’est dur, mais tu es têtu. Encore un effort.

 Certains conflits s’achèvent par force et ruse, d'autres par accommodement et compromis, d’autres encore par arbitrage et loi. Gandhi n’en fut satisfait d’aucuns. Des résolutions « je gagne, tu perds » et « je perds, tu perds » ne parviennent qu’à perpétuer la rancune, le mensonge et la brutalité. Aucune vraie victoire n’est envisageable avant que les partisans des deux côtés n’aient convenu de plein cœur qu'ils aient triomphé ensemble.

La satyâgraha exige que les deux côtés identifient, échangent, et embrassent les principes primordiaux de l’autre. Nulle vérité d’un seul côté n’est tout à fait erronée ni entièrement correcte avant qu'elle ne reflète et confirme celle de l'autre. Une fois que les deux parties auront exposé leurs interprétations dissemblables de la vérité, des résultats de rechange confirmeront les principes les plus dignes de confiance des deux côtés et en seront confirmés. Or, le conflit devient une opportunité bienvenue d’analyser et d'embrasser les deux côtés de la vérité : ni un prétexte de coercition ni un mal à éviter. 

 

1.    Enumérer les valeurs prééminentes des deux côtés. Chaque côté revendique ses propres vérités : certaines primordiales et d’autres moindres. 

2.    Laisser aux adjoints de chaque côté l’opportunité d’examiner l'importance de leurs revendications et d’en désigner les plus essentielles. 

3.    Dans ton cœur et ton esprit, fusionner les principes les plus valides des deux côtés. Embrasser cette nouvelle fusion et l’adopter avec ton adversaire. 

4.    Réviser ta position alors que la lutte continue. 

 

A propos, on doit considérer le livre de Steven Brams et d'Alan Taylor, La juste division : Du tranchage de gâteaux à la résolution de disputes

Selon leur formule, pour un nombre n de personnes partageant un gâteau, des parties égales résulteront du tranchage de morceaux en quantités 2(n-2) + 1 et leur sélection dans un certain ordre. Le partage de tranches égales de dessert peut sembler insignifiant, mais des applications plus importantes se suggèrent. Aussi, pour vous autres arithméticiens, notez l’accroissement exponentiel dans la complexité des résolutions en rivalité selon le nombre de ceux intéressés.

Les pratiques courantes de résolution de dispute, ainsi que d'autres efforts paisibles, chancellent par épreuve et surtout par erreur (by trial and mostly error.) Nos prises de décision rêches et houleuses sont en fin de compte basées sur la régie de la terreur. Les Apprentis s’attendront à une précision beaucoup plus subtile des sciences paisibles. Tout le monde aura à maîtriser ces nouvelles façons de négocier les différends. 

Je suis assez certain que la langue française est mieux adaptée à cette tâche que n’est celle anglaise « de somme zéro et du gagnant prenant le tout. » Celui qui apprend à écrire en français est inculqué de prendre son temps pour maîtriser tous les rapports entre les éléments de chaque phrase rédigée, afin qu’il puisse décrire ses idées clairement et les expliquer complètement. S’il manque de le faire, il n’attraira ni ne convaincra personne par ses propos, ni lui-même non plus. 

Par ailleurs, celui qui dispute en anglais est enseigné de vite saisir l’ascendant intellectuel, sans ne se soucier ni du ton ni du contenu de son discours. Nous sommes instruits à prendre l’un ou l’autre côté d’un débat quelconque et le disputer aussi convenablement, sans nous tracasser de nos convictions particulières. Ce n’est qu’ensuite que le maître raisonneur en anglais sera permis de défendre ses convictions dans l’assemblée commune  —  une fois qu’il aura authentifié leur nature amphibie.

 

« A l’âge de vingt ans à Rome, Richelieu raisonna un sermon devant le Pape afin de prouver un certain argument. Le jour après, il fut à nouveau devant le Pape, traitant du même sermon pour prouver l’argument opposé. » Voltaire’s Bastards: The Dictatorship of Reason in the West, (Les bâtards de Voltaire : La dictature de la raison en occident) Vintage Press, A Division of Random House, 1991, p. 53.

 

Des enfants français ont probablement appris la même logique tarie des anciennes tribus de guerre grecques ; tous ceux éduqués sur la Terre en armes le doivent. Mais je n’en ai pas été exposé pendant mon enseignement coupé court en France  —  sauf incidemment, de la part de mon regretté grand-père adoptif, le maître Auguste Reynaud d’Agay.

J’ai trouvé dans la langue française la tournure pure de mes convictions. J’ai bien pu entamer ce texte en anglais, mais la vérité intégrale ne s’est pas révélée avant d’avoir traduit et réécrit les deux interprétations à maintes et maintes reprises, puis refilé les idées adventices dans chaque tonnelle ; sinon démoli les deux et les rebâti aux échafauds plus contraignants du français. En ce qui me concerne, des erreurs et lacunes de pensée se révèlent plus facilement en français et des éclaircissements obligatoires, encore plus évidemment. Puis la version en anglais sert à resimplifier. Peut-être est-ce simplement ma formation… Gershwin composa Un Américain à Paris pour nous autres hybrides.

Du reste, les Français n’ont pas peur de termes polysyllabiques et d’idées complexes, comme en sont allergiques les lecteurs en anglais, désespéramment attrayés aux sottises cul de sac à la Trump et Brexit.

Serait-ce la raison que la langue française s’était rendue celle de la diplomatie ? La raison que les anciens adversaires les plus farouches de la dominance française envoient maintenant leurs enfants l’apprendre à l’école ? La pensée de somme zéro et de saisi du pouvoir entier, elles sont moins difficiles à exprimer en anglais. Un raisonnement plus pensif : « je gagne, tu gagnes » sonne mieux en français. Je ne sais pas, moi, mais le chinois mandarin pourrait-il se prouver encore supérieur ? Voir mon chapitre, Langage. 

Il se peut que mes habitudes d’interprétation me permettent de trianguler mes idées, ainsi que la vision stéréoscopique rend meilleure mesure d’ampleur et de distance ? Ce qu’on apprend le mieux au jeu de boules : bien observer les chutes d’artillerie ? Dans ce cas, tout le monde devrait apprendre à penser en au moins deux langues. Le fait que je sois dyslexique et ai tout de même appris plus ou moins bien les deux, confirme que presque tout le monde en bénéficierait.

Cette mise en valeur de compétences sociales marquera la terminaison du chaos sanglant à attendre de la mentalité d'armes. Que sa poltronnerie appliquée ne soit plus jamais permise !

 

Ce qui suit est mon résumé des enseignements du coran, Q'ran. J’espère que Mohamed l’aurait approuvé, bien qu'il condamne l’amplification de son texte. Nous passons un moment difficile ; quelques précisions semblent admissibles pour étancher le flot de sang qu’Allah doit abominer autant parmi Ses fidèles que ceux qui devraient Lui être.

 

Karl E. Meyer, dans The Dust of Empire: The Race for Mastery in the Asian Heartland, (La poussière d’empire : La course pour maîtrise du cœur lieu asiatique), Public Affairs, The Century Foundation, New York, 2003, p. 103-4, décrit l’investigation de Mukilika Benerjee (Le Pathan sans armes) au sujet d’un certain Abdul Ghaffar Khan, connu sous le nom de « Gandhi de la frontière. » Lui et ses « chemises rouges » ou Khudai Khidmatgar (serviteurs de dieu) du Pendjab ont combattu côte à côte avec Gandhi et son Parti du congrès pendant les années 1920 pour une Inde libre, unie et séculière. 

Ses partisans, vêtus d’humbles tenues teintes de la poussière de brique, devaient promettre : « Je ne me servirais jamais de brutalité. Je ne riposterais jamais ni ne prendrai de représaille et pardonnerai à ceux qui s’indulgeront à me maltraiter ou m’opprimer. » Proclamant ce genre de Jihad non-violent, il recruta 100.000 partisans qui se sont soumis à l’arrestation et la torture par l’agence du Raj, ramassant une suite d’élections au Pendjab et formant en série des gouvernements provinciaux sous la direction du Premier Ministre Dr Khan Sahib, le frère, éduqué en Angleterre, d’Abdul Ghaffar.

La Ligue musulmane et les Britanniques se sont pareillement alarmés du succès politique de la revendication de Ghaffar Kan pour l’indépendance Pachtoune à base de non-violence. Ce premier parce que l’ouverture d’esprit de ce mouvement musulman répudiait ses exhortations de routine que l’Islam était en danger ; les autres parce qu’il menaçait une des principautés de recrutement militaire pour leur joyau d’Empire.

Dans un sens, les Talibans sont la progéniture idéologique en banqueroute meurtrière du mouvement populaire d’indépendance politique non-violente pour le peuple Pachtoune. Ce mouvement fut systématiquement abrogé et remplacé par la brutalité d’armes qui s’est prouvé stérile, conflictuelle et futile depuis. En dépit du sang versé en son opposition, la guerre sainte non-violente de l’Islam peut attester d’une longue et glorieuse histoire et d’un essor à venir encore plus éclatant. 

Une fois que l’oumma communautaire de l’Islam réintégrera le jihad non-violent pour la plus grande gloire d’Allah, tout ce terrorisme infect tombera en déchéance : l'affaire de bêtes humaines dépourvues de Dieu des deux côtés. La terreur n’a jamais converti un seul non-croyant ni n’a-t-elle jamais rendu aide aux fidèles. La non-violence islamique leur rendra plein pouvoir, infirmes autrement, et convertira des milliards supplémentaires.

 Irhaab haram : le terrorisme est interdit ! Allah ne fait qu’attendre qu’on Lui obéisse. Qu’elles sont énormes, Sa patience et Sa miséricorde !

 

Tout d'abord, l’Islam est une religion de salut particulier et de révolution sociale. Elle n’a pas besoin de prêtres mais seulement de doctes des mots d'Allah, récités par l’ange Gabriel ou Gibril à Mohamed qui les récita aux croyants pour recueil subséquent dans le Qran. 

De nos jours, trop de fanatiques gagnent leur pain en prônant le massacre au nom de Dieu ou d’une autre vérité révélée. De tels prêtres et idéologues militants ressortent de presque toutes les croyances de l’histoire. D’après le peu que j’en comprenne, l’Islam prescrit qu’il serait mieux d’avoir un travail lucratif que de semoncer du meurtre et de la terreur pour sa solde.

Tout le monde est supposé apprendre à lire le Coran en arabe et mémoriser autant bien que possible ses versets splendides. On m’a expliqué que ce texte comprend les meilleures poésies en arabe : de façon miraculeuse, car Mohamed pouvait à peine lire et écrire. Un peu comme moi et mon français de plongeur restau.

Te rends-tu compte à quel point révolutionnaire aurait été cette notion au 7e siècle de l’ère chrétienne ? Tous les rejetons manants devaient se rendre en savants du Coran (en d’autres mots, en Apprentis.) Les chrétiens ne sont parvenus au même palier d’Apprentissage qu’au 19e siècle. Grâce à Dieu, nous incluons les petites filles à présent.

Tu es seul à pouvoir te sauver, y parvenir en suivant cinq règles simples autant que possible (Allah est infiniment miséricordieux) : 

·      Shahada : Une fois durant ta vie, annoncer avec pleine compréhension et conviction absolue : « Il n'y a aucun Dieu sauf Allah et Mohammed est son prophète. »

·      Salat : Prier cinq fois par jour (auparavant, ce ne fut que deux ; ensuite, des douzaines de fois) : à l’aube, à midi, durant l'après-midi, au crépuscule et une fois qu’il fait sombre dehors. Bien te nettoyer d’abord. Les communautés musulmanes se sont arrangées pour faciliter cette tâche pour tous.

·      Zakat : Offrir de l’aumône avec générosité  —  puis encore plus. Pareillement, les sociétés musulmanes l’ont convertie en impôts officiels pour le mieux ou le pire.

·      Sawm : Maintenir le jeûne les journées du mois de Ramadan (dont la date varie chaque année selon le calendrier lunaire) : ne manger ni boire qu’après le coucher du soleil.

·      Haje : Une fois durant ta vie – pourvu que tu en sois capable : Allah est infiniment miséricordieux – faire pèlerinage à la ville sainte de la Mecque. Ce-durant, témoigner de la famille humaine sous la tutelle d’Allah.

C'est tout. Le reste dépend de la miséricorde infinie d'Allah, bienheureux soit Son Nom. Comme je t'ai dit, l’Islam est une religion révolutionnaire de salut particulier. Ou tu choisis de te soumettre à Dieu ou pas. Le Coran interdit aux musulmans de contraindre ta croyance qui doit être pure et volontaire.

Ce n’est pas surprenant que l’Islam soit une religion d’individualistes indomptables. La région de la Mecque et de Médine à l’époque de Mahomet aurait fait sembler le farouche « Wild West » américain comme un cercle à tricoter, tant les mœurs locales étaient sauvages. Je me demande si c’est la raison que les fanatiques musulmans et américains se haïssent avec tant de ferveur, c’est parce qu'ils sont  si semblables d’esprit ?

La propagande des musulmans salafi, des ultras juifs, et des chrétiens fondamentalistes américains aurait pu être écrite par le même psychopathe. 

Les nomades du désert sont parmi les individualistes les plus hardis sur terre. Je le sais, j’en ai rencontrés et les ai admirés. Personne ne peut leur contraindre à ce qu’ils ne veulent pas, et ce sont de nobles hôtes envers l’ami voire l’innocent passant étranger. Après tout, n’importe quel visiteur peut être un ange envoyé par Dieu à l’épreuve de leur honneur …

La plupart des paysans opprimés, le dos rompu de labeur – païens, chrétiens, zoroastriens, hindous, bouddhistes,  à toi choisir – que les conquérants musulmans ont assimilés, ont bientôt saisi les avantages de l'Islam. Celui-ci rend chaque homme musulman l'égal des autres dans les yeux de Dieu. Noblesse, richesse, volonté et capacité de blesser grièvement : quelles valeurs ont-elles ? Moins que rien, selon Dieu.

Quels Euro-américains peuvent-ils conclure qu'ils ont enseigné la même chose aux Indiens américains conquis ? N’importe quel conquérant chrétien ou non croyant pourrait-il le revendiquer ?

D’ailleurs, tout le monde a obtenu cinq bonnes pauses par jour, les rafraîchissant de leurs labeurs éreintants, que leurs maîtres devaient partager à genoux devant Allah, du moins en mosquée les après-midis de vendredi. L’alphabétisation universelle et l’aumône généreuse pour des pauvres. Quels autres avantages révolutionnaires aurais-tu pu exiger de la religion pendant l’ère du shadisme royal ?

Ainsi que le Christ, dans son Sermon du mont, appelle aux chrétiens de se soumettre à l’égalité de chaque être humain ; Allah, par la récitation de Mohammed, appelle aux musulmans de se soumettre à leur égalité devant Dieu. La démocratie directe est obligatoire dans chaque cas, car elle seule peut satisfaire l’égalité sur le plan politique qui suit celle existentielle de la condition humaine. Il ne peut y avoir de conflit entre religionnaires quant à la justification religieuse de la démocratie directe, sauf à l’avis malin de leurs psychopathes respectifs. 

Quant à l’appelle à la brutalité dans le Coran, je dirige sans grand enthousiasme votre attention à http://www.theatlantic.com/features/archive/2015/02/what-isis-really-wants/384980/, un article aussi sombre que désespérant. Je tourne mon dos en dégoût à ce sujet et ses partisans psychopathes.

Quant aux lignes du Qran que j’invoque, les voici pour ta revue :

 

 | SURATE-LIGNE(S) | CONCLUSION
 | 025-063 028-055 008-061-064 043-089 051-025 | Invoquer la paix à ceux qui tentent de te leurrer.
 | 004-114 005-016 006-052 010-025 013-026 | Des non-musulmans peuvent être des bien-aimés d’Allah.
 | 004-90, 94 008-061 041-034   | Être gentil aux non-croyants inoffensifs, pour la plus grande gloire de l’Islam.
 | 002-224, 256 010-099 030-53 050-045 | La soumission musulmane ne doit pas être contrainte.

 

Mes regrets si j’ai manqué quelques Surates clés à ce sujet, que n’importe quel enfant bien élevé en Islam reconnaîtrait. Si tu m’attrapes en ayant raté, je te prie de me les indiquer et je corrigerai humblement.

The Sayings of Muhammad (Les dires de Mohammed,) par Allama Sir-Abdullah al-Mamun al-Suhrawardy, avant-propos par Mahatma Gandhi, Carol Publishing Group edition, Secaucus, New Jersey, 1999. 

De la bonté (le système numérique ci-dessous est interne à cette édition.)

247. Réjouir le cœur de ceux las, enlever la souffrance de ceux affligés, a propre récompense. Au jour de trouble, le rappel de l’action arrive avec l’impétuosité du torrent et enlève notre fardeau.

248. Celui qui rend aide à son prochain à l’heure de nécessité, et celui qui rend aide aux opprimés, Dieu l’aidera au jour de travail.

249. Quelles actions sont les plus excellentes ? Réjouir le cœur d’un être humain, nourrir ceux qui ont faim, rendre aide aux affligés, alléger la tristesse de ceux accablés, et enlever les maux des blessés.

250. Qui est le plus favori de Dieu ? Celui duquel le plus grand bien advient à Ses créatures.

251. Toutes les créatures de Dieu sont Sa famille ; et le plus favorisé de Dieu rend le plus de bien aux créatures de Dieu. 

252. Celui gentil envers Ses créatures, Dieu lui est gentil ; sois donc gentil envers l’homme sur terre, soit bon ou mauvais ; et être gentil aux méchants, c’est le retenir du mal, ainsi sur terre tu seras traité avec gentillesse.

253. Celui qui n’est pas gentil envers les créatures de Dieu et envers ses propres enfants, Dieu ne lui sera pas gentil.

254. La bonté est la marque de foi ; quiconque manque de bonté manque de foi.

 

Allah Akbar! Dieu est grand ! 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net