World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- EXTRATERRESTRES ET HOMMES DE CAVERNE # 2 -

March 03, 2024 mark Season 23 Episode 2652

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- EXTRATERRESTRES ET HOMMES DE CAVERNE # 2

Dans un passé distant, des garnisons d’extraterrestres ont pu mettre en faction plusieurs plates-formes orbitales, ainsi qu’une planète hypothétique gravitant au-delà (autour ?) de Mars, peut-être soufflée en éclats depuis, avec d’autres.

Nos astronomes ont trouvé que des milliards d'années de météorisme graduel créèrent les cratériformes aléatoires sur les planètes que nous surveillons au télescope aujourd’hui. En revanche, des flottilles extrasolaires ont pu manœuvrer un assemblage d'astéroïdes et de comètes, autant comme boucliers que comme projectiles, et pelleter des planètes avec. Si ce bombardement eut duré quelques mois intercalés de millions d'années de calme cosmique, la force cumulative de ces impacts aurait pu fracasser ou déplacer des planètes, faire le plein ou écoper des bassins maritimes, dépouiller ou densifier la couche atmosphérique, déloger des continents et forer les cratères planétaires qui nous paraissent aujourd'hui.

Des géologues ont récemment conclu que des couches géologiques sur Terre qu’ils présumaient représenter des millénaires d'activité volcanique, ne furent déposées que lors de brefs cataclysmes et leurs suites d'érosion.

La planète Vénus est démunie de traits tectoniques et cratérisée par hasard absolu ; elle paraît avoir subi la faillite de sa croûte planétaire si complète qu’elle s’est liquéfiée et renversée. La planète mars comporte un énorme cratère sur son hémisphère méridional, comme si un bolide de taille lunaire l’avait frappée là, et une déformation réciproque de l’autre côté, le soulevant par-dessus l’altitude moyenne d’une telle sphère dans la ligne de frappe et l’enfonçant tout autour. Selon le consensus d’astrophysiciens, le basin du Pacifique fut creusé et la Lune formée par l’éjection d’une masse supra-lunaire pendant une collision analogue entre la Terre et une autre planète de taille martienne. Des conclusions inédites peuvent émerger, autant du point de vue de l’extinction d’espèces multiples que de la morphologie planétaire.

Une grêle de fragments astraux a pu simultanément éteindre les civilisations de l’ancienne époque de bronze d’Akkad, de l’ancien royaume d’Egypte, de celles en Grèce, Israël, Inde, Afghanistan et Hong-chan chinois. Celle subséquente semble avoir annihilé les premières civilisations de l'époque de fer : les Mycéniens, les Hittites, le nouveau royaume égyptien, aussi l’âge tardif de bronze en Israël et la dynastie chinoise des Shang. La seconde hécatombe eut lieu mille ans après la première. Encore une fois, elle brisa à peu près simultanément toutes ses victimes urbaines. Sinon discute-t-on de supers El Niños ? La « Society for Interdisciplinary Studies » à http://www.knowledge.co.uk/sis/ est une bonne source de matériel à ce sujet.

Il est intéressant d'imaginer les effets synergiques d'un astéroïde ou d’une comète de petitesse relative (donc de plus haute fréquence si d’origine naturelle et de moindre effort si déployé comme arme artificielle) s'écrasant sur une faille ou un point faible de volcanisme terrestre. Les formations titanesques de lahars en Inde et en Sibérie ont pu résulter de telles frappes, ainsi que la séparation explosive de l’île de Java de la Sumatra.

D’autres collisions cosmiques ont pu marquer des « tilts » destructeurs sur le flipper terrestre. Le psychiatre Emmanuel Velikovski (Les mondes en collision) a spéculé au sujet d’une massive passe céleste il y a environ 3.500 ans. La convulsion planétaire qu’elle ombragea put inclure l'exode biblique. La communauté scientifique a renvoyé ses constatations, ainsi qu’en sont parvenus des réactionnaires positivistes, « Je suis positif que vous ayez tort » à renvoyer les premières spéculations sur le tectonisme des plaques continentales ; avec, d'ailleurs, beaucoup d’autres conjectures scientifiques dont la correctitude a été confirmée depuis, en dépit de désaveux élaborés et volumineux.

Un de ces jours, je rédigerai peut-être un chapitre sur le sabotage officiel de la vérité scientifique en faveur d’un moelleux statu quo intellectuel déjà confirmé fautif. Du moins les instances que je recouvrerai. Chapitre ? Archives, plutôt. Va consulter les décrépits décrits en haut, qui refusent d’accepter quoi que ce soit d’inédit et l’interdisent aux autres aussi longtemps que possible. Des psychopathes intellectuels qui préfèrent gâcher la connaissance de leurs victimes au lieu de leur arracher la vie et le bonheur.

 

Depuis lors, des spéculations ont tourbillonné autour de l’idée que l’exode biblique et l’explosion volcanique de Théra ou de Santorin ont pu coïncider en 1628, 1400 ou 1200 de l’AEC (avant l’ère communale : la date exacte dépend des sources — celle préférée semble varier avec la longueur des jupes.) Les dix fléaux de l’Egypte et la séparation de la « Mer Rouge » furent liés aux effets de cette explosion colossale. Léon Pomerance semble avoir introduit cette idée.

J’ai des difficultés à m’expliquer pourquoi le récit de tels fléaux n’a pas dépeint au cinémascope un raz-de-marée de la Méditerranée surgissant dans la vallée du Nil. Une telle lame aurait noyé des millions d’Egyptiens – et peut-être les Hébreux aussi – sans échappée.

Simcha Jacobovici est le réalisateur d’un film documentaire génial : The Exodus Decoded (l’Exode déchiffré) dans lequel il lie les Hyksos et les Juifs en un seul peuple historique, et explique les dix fléaux de l’Egypte et la noyade de l’armée égyptienne lors de l’Exode comme les suites de l’éruption de Santorin. Voir http://www.amazon.com/Exodus-Decoded-History-Channel/dp/B000HOJR8A.

Les Crétois, en échange des Juifs ?

Cela remettrait en cause le conte angoissant d’Arthur C. Clarke, « L’Etoile » : sa nouvelle de science-fiction sur la rentrée d’une mission exploratoire depuis l’étoile de Bethlehem. L’équipe scientifique y découvrit que sa nova avait carbonisé une civilisation entière, orbitant autour, qui périt pour que l’on puisse discerner depuis la Terre le flamboiement de l’étoile de Bethléem lors de la naissance de Jésus.

Mon beau-frère, Billy Graham, (un excellent musicien et réalisateur de vidéos, non le feu prédicateur du même nom) décrit ce phénomène comme une comète qui parut deux fois, avant et après son orbite autour du soleil, et indiqua aux mages leur chemin vers la crèche de Bethlehem. Il en commémorera une pièce en argent. http://www.swdsilverornaments.com/commemoratives.htm. Cette interprétation est concevable selon Matthieu 2 dans la bible. En effet, l’étoile semble avoir guidé les mages deux fois, changeant de direction avant et après leur convocation par Hérode.

 

Et puis il y eut la peste de Justinien en 542. Une massive mortalité gâta la dernière opportunité qu’eut l'empire byzantin de se rénover. Une éruption volcanique (ou la frappe d’une météore sur un point faible tectonique ?) décousit l'île de Java de la Sumatra. Un constat local et laconique narre des pertes effarantes. Cette explosion titanesque semble avoir provoqué un hiver nucléaire qui pénétra jusqu’à la source du Nil tropique, provoquant l’une des premières pandémies non bibliques notée dans l’histoire occidentale.

La peste d’Athènes me revient à la mémoire, ainsi que celles notées dans la Bible. D’autres épidémies locales et régionales ont dû foisonner jadis dans de nombreux patelins bondés de gens et emmaillotées en réseaux commerciaux : tant de plats de pétrie et d’abaisse-langue usités éparpillés sur la surface planétaire.

Aux alentours du Lac Victoria, des puces sont devenues des vecteurs de peste car des gels anormaux ont mobilisé leurs bactéries entériques, inoffensives d'ordinaire dans la moiteur chaude des tropiques. Des cargaisons de luxe d’ivoire ont transmis ce fléau jusqu’à Constantinople. A partir de là, par voie de commerce et de transport militaire, elle s’est répandue dans le reste du monde romain. Cette peste favorisa des barbares épargnés car périphériques, par-dessus ses victimes urbaines — aussi les Arabes musulmans face aux Byzantins chrétiens et leurs adversaires perses zoroastriens qui s’entre-infectèrent lors de conflits antérieurs. David Keys présente cette thèse fascinante dans Catastrophe : Une enquête sur les origines du monde moderne (en anglais), Ballantine Publishing Group, 2000.

Une autre énigme. Si le monde jurassique fut uniformément tropical, (ses océans quelques degrés plus chaleureux que les nôtres) qu'est-ce qui aurait empêché aux ouragans monstrueux d’essoucher ses littoraux jusqu'à la roche de base ? Ces tempêtes expliqueraient-elles les restes d'écosystèmes paléolithiques trouvées enterrés vifs sous des tonnes de sédiment, semblant projetées là par la tempête ?

Nous allons peut-être devoir faire face à des cyclones de grand chaos, maintenant que nous avons taquiné en éveil la bête du réchauffement planétaire. La fertilité humaine, comprenant ses complexités et subtilités incalculables, s'écrasera peut-être en réplique aux variables environnementales de grand chaos. J’aurai préféré que les Apprentis aient choisi de réduire leurs nombres paisiblement et en bon ordre avec leur consentement bien avisé. Mais mon espoir est constamment déçu que la stupidité institutionnelle lâchera sa prise d’étranglement sur la condition humaine.

Par exemple, je constate la sottise collective rehausser sa tête pointue et proposer – de façon bien financée et donc de plus en plus criarde – des projets de soi-disant géo-ingénierie avec pour but de masquer la chaleur induite par nos délits industriels, mortelle pour la civilisation, sans jamais la modérer, bien au contraire. « Transformons avec allégresse l’atmosphère terrestre en celle vénusienne, puis voyons ce que ça donne ! » Je me demande si une telle sottise, si tendrement choyée maintenant sur notre planète, Se soit terminé semblablement sur Vénus : toutes ses œuvres titanesques réduites en scories pour profit rapide ?

 

L'espace extraterrestre pourrait autant bien loger des civilisations omnivores, parées à nous étudier, chasser, domestiquer et asservir ; en bref, nous infliger les mêmes indignités que nous réservons à nos proies moins bien organisées. L'allégorie biblique du berger et de son troupeau me rend trouble : en fin de compte, l’un fait tondre et charcuter l’autre.

Il se pourrait d’ailleurs que des omnivores extraterrestres ressemblent aux intermédiaires d'une fédération comme celle dans l'émission télévisée « Star Trek » : des bureaucrates interstellaires aux intentions mal éclairées par l’idéale antinomique de non-intervention indiscrète. Dans ce cas, notre contact immédiat serait avec d’itinérants bandits extraterrestres, alors que des êtres de meilleure déontologie se soustrairaient plus ou moins effectivement de notre vue.

Sommes-nous peut-être sous quarantaine cosmique : l’amende appropriée de notre comportement de forcenés ? Une civilisation bien rompue à voltiger entre les étoiles adoptera vraisemblablement une pure mentalité paisible. Des entretiens avec l’humanité chamailleuse lui semblerait comme de se verser de l’eau bouillante sur la peau : cette déplaisance soigneusement évitée, du moins jusqu'à ce que la source ne se s’attiédisse au degré tolérable. « Soit, apprenez à nager tout seuls, pour le moment, sinon noyez-vous ; on reverra ça quand vous aurez mûri un peu. »

Une autre alternative : nos gouvernements ont été avisés que si une majorité d’êtres humains se convainque de l’existence d’extraterrestres, ceux-ci stériliseront simplement cette planète, ainsi que nous traiterions de façon désinvolte une infestation d’insectes. Problème résolu, quoique de manière guère paisible. Il serait peut-être une question de politique : les extraterrestres comparables aux Democrats préféreraient nous entretenir en tant qu’écologie prisée, mais ceux Republicans nous extermineraient sur-le-champ comme des loups qui menacent leur bétail. Cela pourrait expliquer pourquoi nos dirigeants terrestres altèrent de façon si incorrigible la vérité sur cette question.

De toute façon, le moyen le pire de saluer des extraterrestres, bienveillants ou pas, ce serait divisé entre nous. L'histoire a constamment démontré qu’un tel désaccord interne est la voie la plus rapide au désastre quand des cultures étrangères rentrent en collision. D'abord, l'injustice massive et la guerre civile corrodent la victime de l'intérieur ; ensuite, des manipulateurs étrangers prennent le relais de la gérance avec facilité relative, ayant permis aux enragés locaux d’exécuter la plupart du combat pour eux.

Rendons à ce sujet un peu plus de clarté. Des envahisseurs impérialistes trouvent plus facile de renverser un pouvoir centralisé plutôt qu'un assortiment de pôles de pouvoir plus petits et indépendants qui devront être soumis un par un. Un envahisseur extraterrestre préférera que sa cible planétaire se soit soumise à un seul gouvernement totalitaire et donc vulnérable, plutôt qu'à de nombreux indépendants. Abattez le pouvoir central corrompu et arrachez-lui son contrôle pour financer le vôtre : voici la formule la mieux réussie de prise de contrôle d’un empire sénescent par des impérialistes nouveaux-venus.

La laocratie des Apprentis est conçue pour déjouer indéfiniment ce genre de complot. Alors qu'un empire terrestre serait vulnérable à la subversion étrangère et conquête militaire (en fonction de sa corruption et de son injustice), la milice mondiale des Apprentis demeurera sous contrôle local et indépendant du commandement centralisé, donc moins vulnérable que les armées de deux cents États-nations indépendants et concurrencés. Les centres de contrôle régionaux revendiqueront leurs propres allégeances ethniques et culturelles au-delà de celles simplement nationales. Ils offriront dévotion comparable à celle au noyau central des Apprentis consacré à la probité de la justice universelle.

Aucun autre système de gouvernance planétaire n’offre meilleure défense contre le piratage planétaire aux mains soit d’extraterrestres hypothétiques soit de la prochaine conspiration entièrement envisageable de rapaces humains. Sans parler de nos pires problèmes écologiques et du dénuement planétaire auxquels les Apprentis feront meilleure réplique.

 

 Lors d’entretiens avec ces extraterrestres, trois trappes intellectuelles s’attendent à nous piéger :

1.    Nous pourrions les traiter comme nous-mêmes et ignorer leurs aspirations, frayeurs et désirs distinctifs.

2.    Les démoniser : en refusant de reconnaître leurs motifs valides, tenter de leur faire du mal. Ainsi les forcerions-nous de nous isoler ou nous confronter en défense légitime. Ce qui peut être la réalité actuelle, guidée de notre côté par la paranoïa gouvernementale et sa suppression réflexive de données pertinentes ; et du leur, par des technologies inconnues en état de les rendre invisibles à nos regards primitifs.

3.    La troisième interaction, la déification : rarement appliquée aux êtres humains et toujours de façon fatale. On pourrait l'appliquer sans discriminer au contact interstellaire. Avec ses technologies aiguës et motifs impénétrables, cela pourrait nous sembler divin. Nous pourrions considérer l'esclavage comme juste punition pour nos péchés, au lieu d’un simple mauvais tour de loterie cosmique — interpréter ses discours comme de l’inspiration divine. En bref, sa merde ne pourrait pas puer à nos narines, peut-être même nous devenir une addiction. Par ailleurs pourrait-il nous prouver sans contestation que s’étaient lui ou ses prédécesseurs quasi-immortels, les responsables directes d’interventions historiques qui nous ont semblées « divines. » Quel embarras ! Comme dans le cas des Aztèques exterminés par les Espagnoles, des cultes millénaires prédisposent leurs adhérents crédules à cette sorte d'illusion. Si tu cherches à usurper une civilisation récemment découverte, tu ferais tout possible pour te confondre avec ses déités adulées.

 

La primauté de nos armes aux USA nous incite à dominer le monde des pauvres. Les Aztèques sont tombés dans le même piège. Suprêmement confiants sur leur gazon, ils ont opprimé leurs voisins par la brutalité délicate de leur guerre des fleurs. Cela consistait en la blessure et capture de la plupart de leurs adversaires pour disposition cannibale ensuite : optimisant ainsi le maniement d’armes de bois dur et d’obsidienne au tranchant de rasoir — à l'inverse de nos armes de fer et de feu et des tactiques les optimisant, bons pour rien que l’immédiate tuerie de masse.

Les élites d’armes aztèques ont fini par nourrir leur population centrale de milliers de sacrifices humains par semaine. Ainsi de même, la gestion des sociétés transglobales humilie des nations entières et les saisit comme victimes afin d'exploiter leurs récoltes commerciales et réserves minérales, halieutiques et forestières, tout en souffrant de la perte minime de leurs mercenaires, non moins d'eux-mêmes.

L’aboutissement de ce shadisme institutionnel ? Quelques centaines de flibustiers européens, armés jusqu’aux dents, ont mené d’innombrables contestataires indiens à l’encontre de l’empire aztèque. Ensemble, ils ont envahi sa capitale, saisie et exécuté son souverain. Renvoyés par une contre-attaque féroce, ils sont revenus pour spolier cette civilisation du nouveau monde se dissoudrant des épidémies de l’ancien.

Quelques extraterrestres affamés de butin se serviront-ils de nous avec la même sauvagerie ? Recruteront-ils nos pires ennemis à l'étranger et nos minorités asservies chez nous pour nous rendre la faveur de nos anciens abus ?

Les conspirateurs d'avidité américains auront des difficultés à gober ce coup du hasard, étant donné leur passé arrogant. Ils pourraient collaborer avec ces envahisseurs, quel qu’en fut le coût pour leurs subalternes. Pour les mêmes raisons, des souverains sur la route des soies ont collaboré avec les Mongoles ; des politiciens européens, avec les Nazis ; et quelques chefs de tribu africains avec des esclavagistes. Ah ! Le patrimoine glorieux des psychopathes !

 

Un autre mythe d’armes, c’est la notion que des équipes porteuses de lance ont pu traverser à pied sec le Détroit de Béring il y environ dix mille ans, parvenant à exterminer la faune dominante des Amériques. Ils maniaient des lances à embout de pierre : de l’obsidienne ébréchée dite de Clovis, puis plus tard, une tige de lance enrayée avec ruse dans l’arbre de bois dont elle se détacha après impact. Leurs proies sont dites avoir inclu des mammouths impériaux de six mètres de haut, des paresseux de cinq, des castors d'une tonne, des tigres aux dents de sabre, moins grands que nos lions mais deux fois plus lourds, des meutes féroces de loups terribles pesant chacun une centaine de kilos, et des ours à face courte, d’un mètre soixante-dix de hauteur à l'épaule à quatre pattes, aisément capables d’étriper un bison. Nos ours grizzly, bâtis comme des chars d’assaut, auraient figuré comme des carnassiers intermédiaires dans cette écologie fort  musclée.

Encore plus longtemps auparavant, des australopithèques afarensis ont fait face au même problème en atouts. Ces précurseurs humains de taille enfantine ont occupé la savane africaine qui grouillait de babouins grands comme des gorilles, de rhinocéros du double de leur taille actuelle, de sangliers aux dimensions d’hippopotame et de carnassiers également monstrueux. Je me demande à quel point démesurés et méchants les serpents ont dû croître à cette époque ?  Des mambas de sept mètres de long, des vipères des rochers d’un décimètre de travers ?

 

En effet, Barbara Ehrenreich adresse un sujet semblable dans son livre, Les rites du sang, (en anglais, Blood Rites) Metropolitan Books, New York, 1997. Sa conclusion : notre dévouement – tant aux dieux assoiffés de sang, aux idéologies insensées et à la guerre en général – repose sur un traumatisme psychique éprouvé pendant des dizaines ou centaines de milliers d'années. A l'époque, l’espèce humaine figura comme gibier facile pour des tigres aux dents de sabre — son aliment de félin aussi lent et délicieux que souple à l'extérieur, croquant et juteux au-dedans.

Cet incessant tourment de frayeur de prédation éveilla dans nos ancêtres l’esprit de sacrifice qui aurait bien pu leur servir au début. Il transforma des commandos d'adolescents en forcenés suicidaires menant des charges de banzaï contre le carnassier autrement intouchable qui démembrait la tribu à loisir.

Nous rendons honneur à ces talents martiaux. Par exemple, la vigueur à l’adrénaline et sa dilatation du temps; l’éducation physique poussée à coups de tourment, de terreur et d'insulte ; la planification du combat au microscope et à sang froid ; le succès du groupe au prix de sacrifices particuliers ; le défi mystique du péril, de la crainte, des souffrances et de l’impératif de survie — sous ces contraintes féroces, de tels attributs ont rehaussé la chance de survie humaine.

Ces grands félins ont toutefois disparu. Par quel mystère ? Des carnassiers si prodigieux dussent prospérer face aux charges de banzaï de leurs bêtes d’aliment.

Une récente théorie propose qu’un grand bolide tomba du ciel sur un glacier il y a environ dix mille ans – dont aucune trace ne reste. Cette chute aurait simultanément annihilé l’homme Clovis (selon ses tiges de lance) et chaque grande bête dans l’hémisphère occidental, afin d’être recolonisé par les premiers Amérindiens et par la faune familière dans nos zoos. Ce phénomène extermina les carnassiers et herbivores au premier plan écologique, préserva ceux du deuxième et quelques, et permit l’introduction d’une seconde vague humaine après avoir fait disparaître celle initiale. Quelle sélectivité chirurgicale pour un coup de marteau planétaire ! C’est pareil à d’autres incidents d’extinction enregistrés et leur triage miraculeux de survivants : ça semble assez louche !

En tous cas, l’être humain fut pris au piège d’une sacrée mutation d’espèce : de gibier en prédateur du premier rang. Manquant de foyer pour laisser couver leur inquiétude mortelle, ils n’ont trouvé meilleur Némésis à adorer et traquer qu’eux-mêmes.

Dr Ehrenreich décrit le rapport que des élites de bataille (mon expression) entretiennent avec leurs victimes et hôtes. Selon la complexité sociale, ils réagissent les uns envers les autres comme prédateurs et proies, (au palier deux d'Apprenti) sinon comme parasites et hôtes (aux paliers trois et quatre.) Ce texte conclut que leur ultime rapport serait en tant que symbiotes co-égales, bien incorporées et paisibles (au palier cinq.)

 

Il était une fois, je vis un saisissant documentaire télévisé. Pendant ce triste spectacle, une bande de lions traqua un troupeau de buffles du cap. Furibonds, ceux-ci les ont contre-attaqués, chassés en arbres d'épine et les y ont assiégés jusque la nuit tombante. Humiliée mais les ayant enfin évadés, cette troupe effectua une pénible retraite de nuit sur la plaine désertique. Au renouveau mélancolique du petit matin, comme on les observait par lumière stellaire amplifiée, d’autres buffles croisèrent leur piste, les remirent en déroute et ont trépigné deux lionceaux, en dépit de leur mère et de ses tentatives désespérées de diversion. Dans de telles circonstances, une équipe humaine de lance – encore plus lente, plus vulnérable et nécessitant beaucoup plus de temps pour croître – aurait été sommairement broyée.

Ce serait une chose que de s'asseoir pépère dans un fauteuil douillet (comme moi le fais) et décrire comment précipiter des mammouths par-dessus le bord de falaise en bas dans sa crevasse commode ; toute une autre de faire face à ces spécimens monstrueux sur un terrain clairsemé, les 24/7, sans gros fusils et munitions à haute puissance, quatre-quatres et plein d'eau potable.

Comment, exactement, engager ces bêtes … avec des bâtons à embout de pierres friables, les mains vides autrement ? Nous discutons d’ours de caverne de cinq mètres et meutes de super loups aussi massifs que des lions et aussi féroces que les pires monstres hantant nos cauchemars.

Des tribus amérindiennes déjà bien établies, intimes de leur territoire et des habitudes de bufflons stupides, ont pu pratiquer quelque chose de semblable sans grands problèmes ; bien qu'ils ne l’aient jamais réellement réussi avant l'arrivée de chevaux et d’armes à feu depuis l'Occident (puis trop brièvement ensuite.)

Mettre en déroute un troupeau d'herbivores timides par-dessus un bord de falaise : quelques chasseurs territoriaux ont pu y parvenir par connaissance intime de leurs proies. Mais ce scénario aurait été contestable pour des nomades traversant du territoire inconnu et faisant face aux nouvelles espèces. Le problème demeure : chasser ce troupeau par-dessus une cime de falaise et non par-dessus ton camp vulnérable et ta lente troupe de compagnons mous.

Des Africains, les voisins intimes d’éléphants, ont une expression à leur égard : « Ils ne pensent pas comme des bêtes mais comme des ennemis. »

L’être humain ne fut pas le seul prédateur de meute pratiquant de telles tactiques d'embuscade ; il les apprit probablement de meutes de canidés sauvages qui chassent en relais. D’ailleurs, l’homme primitif s’est prouvé un traqueur plus tenace et rapide à grande distance que ses proies en fuite. Les animaux sont supérieurs aux hommes quant aux impulsions de vitesse mais plus lents au cours de longs trajets.

Pour bonne cause, des bêtes migratrices auraient  instinctivement fui ces pièges géologiques ; leurs couloirs ancestraux de pâturage auraient évité de tels précipices. Des intersections propices pour la chasse, fréquentées continuellement par des troupeaux stupides, n'auraient pas été assez nombreuses ni dignes de confiance pour servir comme auberges aux migrants transcontinentaux.

Des nains africains ont poussé des lances d’en dessous du bas-ventre d'éléphants, selon Paul Lackman, exploitant l’épais revêtement de végétation tropicale et ses plantes neurotoxiques. Quoique les Masai, dotés d'assègai en acier, ont enduré des pertes héroïques pour protéger leur bétail prisé de la prédation de chats de chasse modernes et plus menus.

Mais des nouveaux-venus, armés de simples bâtons emboutis de pierreries, parvenant à affronter une succession continue de monstres sur un terrain clairsemé, aplati et pour la plupart infructueuse ? Pas du tout, sans pertes prohibitives. Va invoquer n’importe quelle technologie atlacatl (lanceur de lance) que tu favorises. Ton équipe souffrira trop de pertes à la longue, devançant vos capacités de les remplacer avec des enfants précieux, vulnérables et prenant beaucoup trop longtemps pour grandir.

 

Des soldats de la Renaissance ont troqué des arbalètes et des arcs composés de réflexe de haute létalité, pour des armes à feu fort coûteuses, hasardeuses et fragiles ; lentes à recharger et ardues à tirer. Entre des mains habiles, l’arc militaire était plus exact, de plus longue portée et de taux de feu davantage élevé. Une grande unité d’archers aurait pu abattre celle équivalente d’arquebusiers avant que celle-ci ne lui porte atteinte.

J’ai appris, de la part du Cajun sur YouTube, que l’artillerie française massée fauchèrent les archers anglais et leurs chevaliers bardés vers la fin de la guerre de Cent Ans ; que la cavalerie française, redevenue mobile, attaqua ces premiers de l'arrière, et des compagnies régulières d'infanterie à la hache blindée, prélevées des écorcheurs, massacrèrent ce qui resta de ces derniers.

Des nouveaux soldats ont compté sur l’effarant coup de tonnerre et la fumée que rend le pistolet, ainsi que l’atrocité des atteintes au corps de ses grosses balles. Les arcs sont aussi silencieux que les atlacatl lanceurs de harpon.

Tous les experts fabricants d'arc ont-ils disparu, remplacés par des maréchaux-ferrants qui ont trouvé meilleur emploi comme fabricants d’armes à feu ? Chaque arme exige des compétences dissemblables. Les archers ont-ils disparu dans quelques générations, soit par pertes militaire de leur classe, remplacés par leurs fils qui favorisaient la nouvelle arme ?

Quelques historiens ont affirmé combien plus facile était l’exercice du fusil comparé à celui de l’arc. Maintenir propre et en bon ordre son fusil primitif, sa poudre à sec et s’en servir sans nuire ni à soi ni à ses compagnons, jongler la mèche allumée et le flacon de poudre entrouvert, le tout debout à découvert sous le feu préférentiel de l’ennemi et son assaut à l’arme blanche (Abattez d’abord les tireurs !) : ces compétences ont dû nécessiter tout autant d’expérience péniblement acquise.

 

Des archéologues ont certes récupéré quelques lames de pierre dans des carcasses de mammouth déterrées. Mais ces lames minuscules n'auraient pas abattu des monstres en ruade avant qu'ils n’aient aplati leurs bourreaux chétifs. Ces tessons ont pu être des couteaux d’apéritif, perdus lors d’une boucherie effrénée, pour taquiner la chair de carcasses décédées d'autres causes. Lesquelles ? Alors voilà une question intéressante !

Imagine-toi menant une bande néolithique d’une cinquantaine de chasseurs glaneurs. A vrai dire, elle serait trop nombreuse pour s’approvisionner correctement. En une seule mauvaise saison, elle se serait affamée et cannibalisée à l’extinction sinon envolée en éclats. Gardons-la aussi copieuse de toute façon. Disons que plusieurs groupes indépendants s’unirent pendant la chasse saisonnière de grandes bettes.

Quelle serait ta réaction si chaque chasse te valut davantage de pertes humaines ? Fais bon compte de tes atouts humains et leur taux de croissance.

La puanteur des dépouilles de chasse et du fumier humain auraient attiré une succession de grands prédateurs et meutes de charognards. Alors que le survol de buses les auraient attiré irrésistiblement, on aurait du payer haut tarif pour les éliminer ou simplement les tenir à distance. En protégeant son gibier, cette équipe de lanciers exténués auraient du affronter chaque carnassier de suite à des kilomètres sous le vent, de jour et de nuit, pour aussi longtemps qu’elle put l’endurer. Ces rapaces du nouveau monde n’auraient eu aucune peur de l'homme. On eut péniblement dû la leur apprendre au comptant de précieuses vies humaines.

Des carnassiers et des grands herbivores ont menacé les vieux laissés au camp ainsi que les petits fourrageurs. Ces gens ont exigé des gardes supplémentaires prises de l’équipe de chasse. Voyons : des gardes pour les laboureurs du foyer, les mémères et bébés ; celles supplémentaires pour l’éparpillement des cueilleurs de baies et chasseurs de souris. Nous voici réduits à la moitié de nos effectifs pour la chasse de longue durée. Compte tenu des malades et des estropiés, l’on ne parvient tout au plus qu’à une demi-dizaine de collaborateurs les plus forts pour la chasse ardue. Inutile d’emmener du poids mort.

Comment parvenir à emballer un troupeau de mammouths (ou un chargeur solitaire) avec une poigné de gens brandissant des bâtons pointus ? Le feu offrirait refuge temporaire autour d'un point fixe mais aucun lors de la chasse et des grands déplacements.

Résous-moi ça, sinon va requérir chez des vrais chasseurs, comme j'ai fait. Jusqu’ici, ils ont haussé les épaules. Seulement un universitaire bien installé devant son bureau en contemplerait la possibilité.

Un anthropologue pensif, le professeur Bruce Huckle, effectua l’épreuve suivante. Problème : charcuter une éléphante de cirque, morte de vieillesse. Méthode : mobiliser quelques étudiants agrégés, des outils lithiques et un peu de corde de cuir. Ses équipiers ont trouvé la carcasse si lourde qu’ils n’ont pas pu la rouler pour accéder à sa moitié inférieure. Sa putréfaction débuta dans quelques heures. Autrefois, parsemée de vermines et inaccessible aux bouchers humains, elle aurait attiré des grands carnassiers depuis des kilomètres sous le vent. Abattez celui le plus proche et son remplaçant viendrait renifler d’un peu plus loin, et ainsi de suite.

Le colloque facile, d’immobiliser le gibier dans un marécage,  ce ne serait qu’empirer le problème. Y aurait-il de boucherie moins sanitaire qu'un marécage peu profond, employé à maintes reprises comme site d'embuscade, enclos de tuerie et puisard de rebuts ? De lui-même, le trou d'eau accessible attire des grands carnassiers. Remplissons-le maintenant de carcasses avariées et voyons à qui la curiosité s’éveillerait.

Quoique l'apprivoisement tribal de chatons aux dents de sabre puisse resoudre ce probleme. 

Ne parlons pas des pandémies fatales qu’aurait lâché sur elle-même une vague en expansion de super chasseurs humains pendant leur randonnée d'écocide. L'annihilation d'espèces établies aurait déchargé dans l’humanité leurs microbes les plus féroces : de l’èbola néolithique ! Des catastrophes du même genre auraient décimé des vagues en expansion de saisonniers en liaison avec des camps établis auparavant : la réponse de gradualistes aux objections précitées, mais non soutenue par l’évidence archéologique.

Les fléaux se seraient transmis avec autant de facilité entre des migrants éparpillés qu’entre des citadins conglomérés. Des oiseaux, des insectes et des rongeurs les auraient répandus tout aussi rapidement.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net

- EXTRATERRESTRES ET HOMMES DE CAVERNE # 3