World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- SURVEILLANCE PLANETAIRE : Sensibilisation au ras des paquerettes

March 07, 2024 mark Season 23 Episode 2850

La surveillance au ras des pâquerettes d’activités à grande échelle. Renouveau urbain, sylviculture, remèdes tectoniques, villes couvertes, caillebotis élevés et énergie solaire.

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- SURVEILLANCE PLANETAIRE

Selon Al Gore, nous confrontons certains phénomènes émergents.

·      L’esprit global : un réseau d’ordinateurs d’entretien planétaire.
·      Terre, Inc. : le national-capitalisme poursuivi jusqu’à son extrémité de pathocratie. Ma définition, non la sienne.
·      Nous pourrions ajouter l’Ecologie à pic : l’épuisement de ressources terrestres clés : terrain arable, air respirable, bonnes eaux douces et salées, stabilité climatique, biote, hydrocarbures et minerais.
·      Finalement (et surpassant la vision de M. Gore), nous devons organiser les Apprentis pour transformer ce radeau de la Méduse en quelque chose d’habitable.

 

Par contre, l’avanie environnementale s’implante dans les politiques de désinformation. Paradoxalement, elle devient la manie des doctrinaires dits « conservateurs. » Ces réactionnaires infligent autant de dégâts qu’ils peuvent sur des étrangers, sur des petits et le monde naturel  —  ainsi que des grands lions de mer brutalisent des petits qui tombent dans leur chemin ; ainsi que des gorilles aux dos d’argent, rendus fous furieux, catapultent des sous-bois ; et que des primats balancent leur merde sur le passant. 

Cet incessant abus de l’environnement nous remet des désastres météorologiques sans précédent et peut-être des chocs volcaniques et tectoniques en surcroît. Le reboisement massif tremperait des surfaces continentales avec légèrement plus d'eau et ralentirait la fonte globale de glace et sa redistribution aqueuse ; ce qui pourrait amortir certains cataclysmes. 

Des civilisations antérieures ont scellé leur ruine en dénudant les terrains bas et forêts aux environs. L’intempérie et la famine suivirent de près. 

Les Chinois ont une expression pour de tels abuseurs qui agencent des catastrophes environnementaux par manque de compassion et de rites propices, et celle opposée pour des élites dont la sagesse prévient de tels cataclysmes. Celles-ci ont « retenu le mandat du ciel » alors que les autres l’ont perdu. Telle que la « volonté générale » de Rousseau envers le gouvernement occidental, ce mandat offre l’unique validation du gouvernement oriental ; son absence le rend illégitime. Dans ce cas, la révolution devient non seulement inévitable mais obligatoire pour rendre fin aux abus gouvernementaux et leurs retombées environnementales.

 

Pour chaque projet à grand risque, des groupes multiples d'écoute sur place et des volontariats de témoins publics renforceront les agences gouvernementales et administratives de surveillance du monde paisible. 

Nous devons épingler une importante distinction ici. On invoque des réglementations environnementales comme le « Superfund » américain pour épurer des zones de déchets hasardeux, quoique ces efforts se prouvent incroyablement bruts. La plupart se servent de jets d’eau pressurisée, de vapeur surchauffée, de dragues, de bulldozers et de toxines chimiques afin de racler le tout : le bon, le mauvais et le hideux – sans parvenir à grand-chose d’autre – pour disposition éventuelle en mer, dans des pays pauvres ou terrains de décharge qui doivent fuir tôt ou tard.

Il n’existe aucune méthode de démantèlement d’un réacteur nucléaire usé dont la preuve a été faite ― non moins les cinq cents et quelques modèles commerciaux et qui sait combien davantage  scientifiques, militaires et dissimulés pour diverses raisons ? 

Une grande partie du milliard de dollars déboursé pour épurer le désastre pétrolier Exxon Valdez s’est prouvée nuisible sinon sans valeur, mais elle fut appliquée de toute façon pour son enchère de propagande, selon Jeff Wheelwright dans Degrees of Disaster – Prince William Sound: How Nature Reels and Rebounds (Degrés de désastre – Le détroit Prince William : Comment la nature chancelle et rebondit), Simon et Schuster, New York, 1994. Nous voici, une génération plus tard, et la corporation ExxonMobil refuse d’acquitter ses amendes, alors que l’environnement exhibe encore ses stigmates. « Comment mieux remédier nos désastres écologiques ? Embaucher davantage d’avocats … et de juges ! » 

Ne parlons pas du Golfe de Mexique, de Fukushima ni des désastres planétaires de plus en plus hallucinants en aval du temps.

 

Huit remèdes complémentaires se suggèrent, (celle finale peut être la plus importante.)

 1.    Eliminer les modes de vie, les technologies et les corporations qui créent la pire pollution. Entre autres, celles militaires (voir http://www.uwec.edu/grossmzc/schrinrj.html) et les fabricants d’automobiles privées, de canots automobiles et de leur carburant de fossile, puis les agrocorporations d’ingénierie génétique par épreuve et erreur telle que mal pratiquées de nos jours. 

2.    Interdire de façon préemptive les pires pollueurs de point de source (du type usine.) Subventionner des technologies moins chiantes. 

3.    Réglementer les pollueurs potentiels pour minimiser leurs effets nuisibles. Mandater des systèmes de renfermement bien fondés pour recycler des toxines industrielles et les clore en membrane imperméable. 

4.    Réserver sur place à tout moment une quantité suffisante d’équipements d’enveloppage d'urgence et de matériel de nettoyage : des pétroliers à double coque sinon à coque en blockhaus, bien inspectés ; un remorqueur avec un équipage certifié à chaque amarrage pétrolier ; aussi des chaînes de bouées de renfermement dans tous les ports commerciaux. 

5.    Rechercher des sources alternes d'énergie et les substituer aussitôt que praticable. Les Apprentis qui partagent cette passion doivent focaliser leur attention sur chaque volet de la gestion d'énergie : botanique, biologique, écologique et sociale – ainsi que les ingénieries mortes car gérées par algèbre toute seule.

6.    Ne plus déranger la récupération naturelle au-delà de l’isolement et l’assemblage de couches clairement définies de pollution. Accélérer la récupération écologique d’après le désastre seulement là où cela serait réalisable et sûre.

7.    Déterminer si le biochar, l’agrichar et la terra preta peuvent être ingéniées à l’échelle industrielle pour créer des suppléments de sol à haut-Carbonne tout en ôtant de l’atmosphère le maximum de bioxyde de carbone. http://www.sciencedaily.com/releases/2010/08/100810122030.htm(En anglais)

8.    Des nouvelles technologies imprévues ?

 

Le super pétrolier Exxon Valdez manqua de radars en bon ordre et d’une équipe alerte au pont. Ses patrons d'entreprise ont menti quant à leur état de préparation, tant avant qu’après ce désastre. La corporation ExxonMobil (et, parmi d’autres, Mitsubishi, les grands établissements alimentaires, d’extraction de bois et de métaux précieux) ont introduit des politiques environnementales les plus dévastatrices qu’ont pu invoquer leurs agrégés d’affaires administratives. Qu'eux et leurs investisseurs insatiables se rendent compte des trocs déments qu’ils ont priorisés, entre le profit à court terme et le malheur éventuel de leurs enfants. Qu’ils se changent d’avis et compensent leurs délinquances !

Des appareils vidéo seront bientôt montés sur le pont de supertankers et d’autres bâtiments vulnérables, parcourant leurs instruments, équipages et alentours. Des Apprentis distants les surveilleront : les équivalents à venir des radios amateurs actuels. La tâche de surveiller ces centrales de contrôle sera partagée par des équipes professionnelles sur place et des amateurs équivalents chez eux. Ils se serviront de nombreux panneaux révélateurs, fréquences de transmission et contrôles, développés semblablement aux « postes en verre » du pilotage aérien. Ces moniteurs virtuels auront accès aux manuels complets d’opération et d’assemblage, aux textes préexistants de contingence et aux guides d’urgence publiés sur l’Internet. L'inspection sur place des matériels d'écoute, exécutée de façon aléatoire, préviendra des altérations malicieuses. Leur but primaire ne sera pas la garantie des minuties de procédure, mais la découverte à longue vue de grosses négligences institutionnelles et la prévention à court terme de désastreuses pannes multiples et simultanées qui se sont échappés des préventions antérieures. Puis émettre des alertes rouges : « Quart du pont de l’Exxon Valdez : gare à vous ! »

A l’instant qu’une alarme sonnerait ou serait désarmée, le réseau de surveillance transmettra la nouvelle : « Quelque chose d'intéressant se passe à l’adresse XYZ. » L’examen minutieux s’intensifiera, appelant aux autres moniteurs de s’y embrancher. Comme des bons journalistes, ces Apprentis internationaux feront point d'honneur qu'aucun incident sous leur garde ne se déroule à la catastrophe sans qu’ils ne le signalent d’abord. Des riverains alertés se rassembleront pour témoigner sur place de la réponse à l’incident.

Michael Yanitch est Dutchsinse à https://www.youtube.com/user/dutchsinse. Quelques fois par semaine, il passe en revue l’activité géophysique récente sur terre : tremblements, points chauds et volcans. Se fondant sur sa revue de bases de données séismiques sur Google Earth, il donne des prédictions pour la semaine ou dizaine de jours, avec succès surprenant. Dans l’avenir, d’autres individus appliqueront ses techniques à leur propre discipline.

Des satellites espions seront modifiés en périscopes pour usage ultérieur par des Apprentis. Certains observateurs se spécialiseront en une certaine sorte de structure ou d’industrie, (par exemple, le nucléaire) d’autres deviendront des spécialistes régionaux. De l’observation obsédante leur permettra de mémoriser les détails de leur spécialité et distinguer ce qu’il y aurait d’insolite, comme si au microscope. 

Le monde paisible sera inspecté beaucoup plus minutieusement en vue de son amélioration, qu’en ont été capables la CIA et ses équivalents internationaux de renseignement stratégique dans leur surveillance de la terre en armes avec pour but bien mentir et ne pas être bien mentis. A ce jour, on ignore encore la nature fondamentale de la planète (mieux renseigné sur la surface de Mars que sur celui de l’abîme océanique, et mieux encore que sur l’écologie microbienne du corps humain.) Dans l’avenir, nous saurons mieux.

Ceci dit, simplement parce que les moyens contemporains permettent l’exposition de presque l’intégralité de la vie privée de tous, cela n’oblige pas que la nôtre nous soit ainsi dépouillée. Au contraire, des nouvelles lois très strictes fourniront aux groupes de défense du consommateur et à chaque individu les moyens de détecter et signaler ceux qu’y font intrusion sans autorisation signée et les poursuivre en justice facile et pénible. Ces lois ont déjà été établies, par exemple, pour des portraits photo non autorisés et des fuites de dossiers médicaux. Ce qui reste de la sphère privée doit être pareillement barricadée, comme l’a brillamment légiféré l’EU en 2018. Qu’une question d'attention fastidieuse aux détails, comme pour toutes les passions du monde paisible.

Ces moniteurs virtuels inscriront leurs passions dans un registre public qui dénoncera ceux qui abusent de telles études, annonçant en détail leurs points de repère et le temps qu’ils y ont passé. Il braquera des enquêteurs sur quiconque complote de tels méfaits délibérés. La grande majorité des moniteurs honnêtes fera point d’honneur d’identifier et d’isoler ceux qui trahissent leur passion.

Enfin, beaucoup d’Apprentis enquêteurs se spécialiseront dans l’étude préventive des « pires cas » ce que l’intérêt financier fait routine d’ignorer afin d’éviter de coûteuses mesures préventives (à la Fukushima, Titanique, Deep Water Horizon et son  fantôme Taylor Industry, etc., etc.) Une bonne réplique à leurs avertissements, si confirmée par une majorité de pairs d’étude, prendra priorité sur des plans déficients déjà établis. Sinon le projet en question sera abandonné jusqu’à ce que ses garanties adéquates soient financées : Fukushima en ingénierie inverse pour le prévenir.

 

A travers la planète, des bataillions d’élite attendent d’être lancées, leurs armes de pointe au poing, presque n’importe où dans un jour ou deux. Pourquoi si peu de professionnels répondent-ils au désastre écologique ? Est-ce donc que le bon gouvernement, l’air pur et l’eau propre soient si fortement reliés qu'aucune garantie écrite n’en soit requise ? Tu parles ! Personne ne peut renoncer à la garantie fondamentale de ses protections particulières. La constitution mondiale à venir les répertoriera en noir et blanc. Leurs surveillants – dédiés, indépendants, mandatés et exerçant la pleine force de la loi sans faveur ni préjugé – soutiendront ces garanties. Quiconque renonce à de telles protections doit s’attendre à être chié dessus, aussi menti et battu sans contestation.

A travers l’histoire, ceux qui ont géré l’écoulement d'eau ont géré tout autrement. La Chine, l’Egypte, Babylone et d’autres civilisations hydrauliques ont prospéré en réglant leurs cours d’eaux. Des civilisations entières se sont effondrées quand des abus écologiques, semblant avantageux dans le moins distant, ont lâché la dévastation inattendue. Des famines pluriannuelles en ont résulté, suivis trop souvent par la peste, la guerre et l’annihilation bientôt de suite. 

De telles erreurs s’atténueront sous la laocratie. Elle exigera de l’équité particulière absolue, l’émancipation personnelle, des sauvegardes contre l’exploitation autant interne qu’externe à la nation, et beaucoup plus de temps libre pour philosopher ; que nous élevions tous les enfants rares et bien-aimés jusqu’à leur maturité salubre ; et qu’un public éclairci prête beaucoup plus d’attention aux avis déontologiques afin de diminuer leurs conséquences inattendues. Enfin, des majorités massives devront chérir leur Apprentissage par-dessus tout. 

La laocratie a pu évoluer parmi des chasseurs-glaneurs de subsistance ; elle a dû prospérer dans les champs irrigués de la préhistoire, malgré les corvées du piège de la plantation. Les sociétés égalitaires sont apparues spontanément parmi ces chasseurs glaneurs et restés en force parmi les fermiers guerriers, dans la mesure que permit l'agriculture de forte main-d’œuvre.

Peu importe les lourdes labeurs journalières, chacun exigeait sa part de liberté et de justice. Comme dans le cas des meutes de loups précurseurs, toute tyrannie non réprimée invitait écroulement subit. Des grands systèmes d'irrigation, nourris par la gravité, se sont prouvés étonnamment délicats, exigeant main-d’œuvre intensive d’eux tous. Après une seule nuit de rétribution furieuse, quelques fermiers mécontents purent dissoudre un système d'irrigation de très grande complexité. Personne ne pouvait être interdit égalité d’accès à l’eau et à d’autres privilèges sans mettre en péril la commune entière. 

De vaines sanctions d’exécution et de torture familiale ont pu être invoquées et infligées trop fréquemment, mais ces abus ne sont jamais parvenus à faire taire la demande pérenne de justice, du moins pas pour longtemps. 

En ancienne Indochine, les meilleurs chefs ont appris les règles suivantes : le roi doit maintenir le contrôle le plus restreint sur ses districts ; le chef de district, sur ses villages ; le chef de village, sur ses résidents et le chef de famille, sur son ménage. Selon eux : « La loi de l’empereur se fige à l’entrée du village. » Celle-là ne pouvait les franchir sans tôt ou tard les brûler au ras, confirmant son incompétence et perdant donc ses bénéfices. Ce qui n’est que du bon sens : la loi de fer de la cohésion sociale.

 

Il y a une corrélation serrée entre la liberté et la provision d’eau propre. Quand celle-ci devient si rare qu’elle doit être bouillie, recensée ou stérilisée avant d’être bue, la liberté est en danger. La Chine a révélé cette tendance il y a des millénaires.

Pour la première fois dans l’histoire, nous faisons face au même problème avec l'air propre. Des directeurs d'armes s’impatientent de transformer tout l'air respirable en denrée négociable, soudant une autre bobine de câble à celui qui nous ligote. 

Rends-toi compte que l'oxygène est une drogue d'addiction à cent pour-cent fatale. Son manque fait paraître le coupement « cold turkey » de l'héroïne comme une mauvaise allergie. Qui plus est, nos corps transforment des molécules d'oxygène en celles radicales libres qui rouillent les cellules corporelles et rongent leurs télomères dans un derby de démolition cumulative que nous désignons « vieillesse. » 

Bien sûr, quand assez d’Apprentis auront accepté cette conclusion, cela mettra fin à la prohibition des drogues récréatives, trahissant une fois pour toute la sottise en série de sa grasse hiérarchie. 

Cette seconde sorte de prohibition me rappelle la persécution romaine des chrétiens. 

Toutes deux ont manqué de précédent valide, de bon motif et de but justiciable. Toutes deux ont promu de la criminalité haute et basse, de l’hypocrisie d’élite et du mépris populaire pour le gouvernement. Elles ont contredit des libertés fondamentales et compromis le monde paisible. Toutes deux se sont prouvées le terrain de récré pour des brutes, des sadiques et des tyrans ; gaspilleuses de vies innocentes, de leur productivité et de leur bonne réputation ; contradictoires aux institutions vitales, et finalement inexécutables face à la résistance spontanée des masses. Des psychopathes les ont inventées, organisées et perpétuées, toutes deux, en accord passif avec leurs victimes info prolétaires menés par leur conscience morale.

Des mercenaires d'entreprise n'ont pas encore transformé l’air libre en narcotique contrôlé, car ils n’ont pas encore su comment monopoliser sa provision, donc augmenté la dépense et les risques légaux de la respirer. Rendons-leur une nouvelle génération des effets d’automobiles privées et de l’industrialisation excessive au point de rendre irrespirable l’air naturel, ce qui leur permettront de réussir l’affaire. La finale hyper-désastreuse de Fukushima pourrait y parvenir sous une pluie de radioactivité globale. Je peux déjà les entendre tonner « Nous devons protéger les jeunes de ce danger insidieux » tout en les flanquant en tôle par millions et balançant les clefs. Attends, ils en font autant actuellement…

L’utilisation de drogues dites de récréation a été la routine humaine depuis au moins 10.000 ans. Le programme hollandais de gedoogbeleid (programme de tolérance) sera considéré partout, selon lequel l’emploie de ces drogues serait illégale mais toléré sous de strictes péremptions pourvue qu’aucune autre crime n’en résulte. Cela inclurait toutes les drogues de recréation.

 

Ces jours-ci, nous confrontons une base de ressources en dégradation quotidienne. Presque n’importe quelle boisson est préférable à celle qui coule à coût croissant du robinet. Va s’y maintenant et prends en une petite gorgée. Elle doit être au moins légèrement toxique et de goût atroce. La prostate d'hommes d’entre les deux âges se boursoufle et les indices de fertilité font chute libre. La note de classe des jeunes gens marque ce déclin, puisque leur intellect souffre le plus du détriment cumulatif de cette liqueur de déchets chlorés et de plomb dissout, avec en supplément des rentrées aérosols que seules des forêts massives seraient en mesure de purifier. 

Voici la propension des grandes forêts : elles attirent et se laissent arroser par des pluies diluviennes, nettoyant ainsi l’air de ses résidus de suie et de fumée. Elles métabolisent l’utile et laissent tranquillement couler le reste dans la mer.

Des industrialistes se réjouissent du fait que les personnes moyennes préfèrent leurs sodas coûteux, boissons saupoudrées et eau mise en bouteille par-dessus celle du robinet. Une publicité télévisée a chanté que sa soupe brune et trop sucrée sert l’Amérique comme l’eau servit l’ancienne civilisation. Une attitude à se rendre malade ! 

Aucun ruisseau, lac, nappe aquifère ni cuvette de captage ne reste digne de confiance. Même les chutes de pluie sont corrosives et radioactives. La neige porte son fardeau toxique, même sur des pentes distantes où des ruisseaux étincelants recueillent la déchéance fécale d’animaux sauvages récemment affligés de leurs propres pandémies. 

Dans l'Etat de Washington, le détroit de Puget fut autrefois la crèche sylvicole de baleines grises et d’incomparables écologies marines ; il figure à présent comme leur sépulcre. Les baleines qu’y pénètrent expirent, leur foie pourri. Pourtant, cette région comprend des exigences relativement strictes de qualité d’eau. Même le lac Baïkal, sacré orbe de dieu dont les eaux furent les plus pures au monde, eut ses profondeurs infusées d’effluents industriels grâce aux entrepreneurs soviétiques faisant face au peloton d’exécution stalinien. 

En dépit de tentatives d’épurement et peut-être à cause d’eux, nos voies d’eau urbaines sont des égouts à ciel ouvert. A travers la terre, des mammifères aquatiques s’entassent sur des rives de mer pour s’y suicider, rendus fous par leurs sinus enflammés. Va demander combien cela fait mal à un plongeur congestionné ou un passager de ligne aérienne. Leurs systèmes immunitaires (comme les nôtres) sont compromis par des milliers de tonnes de dioxine, de PCB et d’autres poisons injectés dans l’air et les eaux, et trois fois plus de radiations de base (présentement cinq ? Encore plus ?) que n’ont existé sur terre depuis des millions d’années.

 

Aux terrains agricoles autrefois fertiles, deux usages destructifs se perpétuent. Des promoteurs d'immobilier acquièrent les meilleurs terrains de bas fond, en déracinent la flore native, et les pavent de bâtiments, de parkings et de chaussées. Le sol restant est imprégné d’herbicides, de pesticides et d’engrais industriels, son équilibre organique pulvérisé. Ceux autrefois fertiles sont transformés en craies et claies abiotiques auxquelles des éléments nutritifs aux flores doivent être ajoutées à l’échelle industrielle. Manquant de liens organiques essentiels, ce sol dégagé s’érode en taux irremplaçables, souillant les voies d’eau riveraines et maritimes de boues saturées d’engrais chimiques qui épuisent l’oxygène et étouffe la vie aquatique à cause de son emportement microbien et déchéance toxique subséquente.

 

Nous avons été conditionnés à préférer de la nourriture graisseuse et prétraitée par-dessus des légumes crues, dites « plus salubres. » Ce préjugé n’est ni irréfléchi ni accidentel. Nos désordres digestifs se redoublent quand nous consommons des nourritures crues et dangereusement contaminées. Des pesticides modernes, antibiotiques, toxines radioactives et surtout transformations génétiques : tous résistent au lavage et à la cuisson, les assainissements culinaires de norme. Ceux-là s’ajoutent pour punir le système digestif humain qui a pris des millions d'années pour adapter nos corps aux aliments naturels. Qui plus est, les millions d’années qu’ont pris les plantes pour développer des défenses toxiques contre l’attaque de l’herbivore ont été raffinés par des millénaires d’agriculture artisanale, des centenaires d’ag industrielle, et des dizaines supplémentaires d’ingénierie génétique.  Combien de millions d’années supplémentaires seront exigées pour nous adapter aux contaminations en malbouffe ? 

Les entreprises alimentaires encouragent cette partialité en stérilisant soigneusement leurs nourritures traitées et en permettant de plus en plus de toxines en aliments crus. Leur ultime objectif ? Rendre en nécessités, pour tout le monde trois fois par jour, des aliments prétraités, coûteux et irradiés. 

Les fonctionnaires de santé publique négligent ce problème, bien que des plans d'irradiation de nourriture et d’ingénierie génétique nous menacent d’insidieuses catastrophes médicales. 

Alors que la nourriture fraîche nous rend la vie, celle longuement morte, que de l'obésité, de la gastrite et du diabète. Les aliments irradiés pour longue date d'étagère devront être relégués aux articles mineurs de consommation réservés aux urgences. Autrement, la plupart de nos aliments seront achetés frais, cuits légèrement et mâchés avec lente voracité pendant le même jour (la faim étant la meilleure sauce.) Ces habitudes alimentaires font partie d’exigences paisibles praticables à l’échelon courant de consommation qu’en formant part d’une pure technologie paisible.

Par exemple, la folle et ambitieuse quadrature du cercle boulanger : cuir du bon pain qui ne rancit pas en une journée. Le bon pain rancit dans un jour. Sur ce, on n’a qu’à le rendre en pain perdu. La tentative de lui rendre plus longue durée d’étagère ne parvient qu’à induire l’épidémie de gastrite que les Américains mal nomment « l’intolérance au gluten. » Autant vaudrait l’appeler « tolérance à la sottise. » Pour ne pas parler de cette autre sottise en Amérique : suppléer du vin bon marché avec des sulfites et qui sait quels autres polluants industriels – aux ordres de l’omnipotent lobby de la bière, sans doute. Crétins trop bien rémunérés… 

Insatisfaits par leur exploitation en débandade qui arrache la richesse minière de la terre, des corporations s’emparent de notre santé, de nos talents et rêves ; le bon appétit de nos corps ; la pureté de l'air et de l’eau ; la fertilité du sol ; le bon sens et l’empathie de la culture. Il ne reste plus grand-chose à chaparder à part notre vie, liberté et bonheur. 

On compte sur des « usines d’exploitation » pour nous procurer de la viande bon marché. Les bétails y sont piégés dans des cages si menues qu’ils ne peuvent plus remuer sinon en enclos collectifs adaptés pour bien moins d’entre eux. Leur existence d’enterrés vivants perdure – leurs corps maladifs engraissés de chairs saupoudrées, d’antibiotiques, d’hormones et d’autres additifs toxiques en quantité criminelle – avant que la tuerie de masse ne coupe court leur cauchemar. 

La rage routière et la criminalité au trop plein peuvent résulter du fait que nous salons nos viandes de composés si peu savoureux. Assurément, comme leçon de bonnes manières, le Dieu d’ironie réincarnerait le consommateur de tels aliments infâmes, à passer quelques cycles de vie en tant que bestioles « d’usine d’exploitation. » Chaque PDG d'entreprise qui renvoie ses fermiers liés par contrat à moins qu'ils ne cultivent de cette manière, mérite qu’un pire destin fasse partie de son plan de leçon karmique. 

La vie la pire que tu puisses agencer pour quelqu’un que tu méprises – sa misère profonde, la flétrissement de ses enfants et sa mort difficile – sont des séquelles dans lesquelles tu auras à réincarner, par simple règle de karma. 

Perchés comme nous sommes au sommet de la chaîne alimentaire, nos systèmes immunitaires sont surchargés de toxines cumulatives. Elles nous soumettent aux cauchemars d’un interniste : allergie, nausée, chiasse et constipation, vertige, grisonnement visuel, crise de panique, mal de tête, fatigue chronique, lupus, difficulté respiratoire, diabète, stérilité, cancer, mortalité des embryons et des néo-nés. Les fonctionnaires de santé publique blâment cet état maladif à la fumée du tabac, aux dégustations excessives hormis le chou-fleur, à notre manque de nous exercer et à la détestation de soi. Ainsi se soustraient-ils habilement du calcul des effets et des causes, et abandonnent  l’amélioration signifiant de l’hygiène, la bonne nutrition et la santé publique préventive. 

Nous sommes laissés l’esprit las, les nerfs irrités, la volonté érodée et le corps épuisé. Dans l'absence de superbe santé publique, la déchéance mentale, la brutalité, la dénégation et la négligence doivent s'accroître ; l’indifférence, l’inertie et le phantasme, finir par dominer notre entendement. Les protections constitutionnelles se désagrègent en même temps que la patrie communautaire. 

Alors que tu lis ces mots, la couche d'ozone s’effile ; même le soleil porte un froncement désapprobateur. Les habitudes de la vie en plein air – autrefois davantage salubres – n’offrent que le cancer de la peau et l’aveuglement précoce. 

Je te prie de t’assurer que tes gosses portent des bonnes lunettes de soleil, des manches longues et un chapeau ombré an allant dehors ! Couvre-leur de pommade solaire à chaque opportunité. Ils te remercieront après, pour tes interventions agaçantes, quand leurs contemporains se trouveront aveugles entre les deux âges et cancéreux prématurés. 

Nous confrontons beaucoup d’autres problèmes graves : inertie institutionnelle, éducation risible, fureur criminelle et pandémies... Si l’air propre, la végétation saine, la pureté du sol, de l’air et des eaux nous étaient librement disponibles, et si nous en bénéficions sans égard aux exigences d'armes, un nombre surprenant ces problèmes se réduiraient en irritants éphémères. 

A Mont St Helens et ailleurs, la nature nous a démontré son élasticité remarquable. Avec le colmatage de sources majeures de pollution, beaucoup d’écosystèmes chancelants se rétablissent spontanément, quoique des milieux délicats et gravement touchés ne peuvent nécessairement se rétablir sans nos appuis. Mais ne compte pas sur la régénération naturelle avant que nos produits toxiques ne soient supprimés sinon que la nature ne se tape une bonne vacance de nos crises puériles de colère en épongeant l’ardoise et recommençant à zéro : aux bactéries et telles. Souhaitons-nous vraiment nous réincarner en tant que bactéries encore quelques petits milliards de milliards de milliards de fois ? 

 

 

La salubrité de l'air, du sol et de l’eau deviendra une des priorités primaires des Apprentis. Des agences vouées à l’environnement se répandront sous l’intendance de la cour supranationale et de ferventes administrations locales. Elles effectueront :

·      le recensement impartial de l’air, du sol, des eaux et des contaminations corporelles ; 
·      le barrement d’offenseurs persistants ; et 
·      la mise en vigueur de nouvelles réglementations environnementales. 

 Les pollueurs délibérés seront menés à la ruine par des primes retirées, le boycott public et la taxation punitive : ces soldes finançant des contrôles efficaces d’industries mieux soignées. Le pollueur trouvé coupable devra occuper son site toxique jusqu'à ce que celui-ci soit déclaré propre. Quel qu’en soit le coût, les pollutions proscrites doivent être interrompues ; nos systèmes obsolètes de transport, d’ordures et d’eau, reconstruits ; les nappes aquifères, rivières et lacs, purifiés. Des demi-mesures, prises pour se sentir un peu mieux, ne sont guère préférables à ne rien faire du tout. Des fausses épargnes ici sont aussi nulles que de s'affamer à mort pour économiser son billet d’épicerie. 

Un massif reboisement est essentiel dans les territoires ayant autrefois accommodé des grandes forêts. Des étendus de Yellowstone, le premier parc national américain, ont brûlé de fonte en comble naguère, comme une épicerie de famille au coin de rue d’un quartier pauvre. Quels autres avertissements nous seront-ils nécessaires ? Nous avons été persuadés que ce désastre fut naturel. Acceptables les cinquante années que ce parc prendra pour repousser ; supposant, bien sûr, que ce qui reste ne s’incinère dans l'intervalle, laissant un désert de cendres là où poussa notre meilleur parc national. 

A vrai dire, Yellowstone est une géante caldère volcanique qui menace de disperser des nuages de cendre vitrifiée sur tout le pays. Nous parlons de mille Mt St Helens sautant à la fois, aux retombées d’un mètre d’épaisseur à mille kilomètres sous le vent, avec l'hiver nucléaire comme conclusion, quelle qu’en soit la saison. Un tel traquenard planétaire aurait-il pu viser les espèces trop multiplicatives ? Mon intuition : la nappe forestière, en s’épaississant globalement, peut-être la seule chose en vie capable de contenir cette sorte de catastrophe.

Tous les littoraux et rives devront être édénisés. Des transformations climatiques pour le pire ont correspondu à la simplification de l’habitat biologique frangeant des contours climatiques, maritimes et fluviaux, ainsi que ceux de latitude et d’altitude. 

L’annihilation des Vikings coloniaux au pied des glaciers de l’Atlantique boréal a pu résulter de troupeaux croissants de chèvres et de moutons en surpâturage sur les rives fragiles de l’Islande, Groenland, Canada et Scandinavie. Un soupçon de volcanisme et la petite âge glaciaire subséquente ? 

L’édenisation à l’échelle mondiale modérera peut-être les pires effets de la pollution et ses extrémismes climatiques. Le grand projet de nous rendre « écologisés  » devra suppléer celui héroïque de nous rendre civilisés.

 L’assainissement des environs urbains inclura les fonctions suivantes mais n’en sera pas forcément limité.

 

·      Picoter en pointille la surface bâtie de zones urbaines. C’est à dire, perforer leurs surfaces dures avec des bouchons de terre arable et remplacer des blocs de rue entières et des squares de ville avec des parcs et des ceintures vertes reliant mieux au sol. Des économies d'échelle dictent la consécration d’aires comparables à ce projet, non seulement des trottoirs troués et des bandes de médiane. Des plantations isolées en ville – comme une seule ligne d'arbres au bord de la rue – ont une vie plus dure que la végétation assemblée dans un parc. Cela ne veut pas dire cesser de planter des arbres aux bords de rue ; au contraire, chaque file d'une seule variété devrait être entremêlée d’autres espèces. 

·      Suivant la hausse des coûts de transport et l’amélioration de la qualité de l'air urbain, l'agriculture urbaine et le jardinage aux toits deviendront des propositions d'affaires attrayantes. La toiture urbaine se mettra sous verre aux latitudes boréales et se couvrira de verdure urbi et orbi. Les toitures et les rues de villes chaleureuses seront peintes en blanc pour les rendre en étoiles calorifiques de jour. Des ceintures et des gazons de verdure mieux ombrées scinderont les centres urbains. Des autoroutes et des chemins de fer (tuyaux mag-lev sous vide ?) seront percés sous terre ou réacheminées aux alentours du centre urbain aux gazes d'échappement d’automobile condensées et filtrées sous terre. En effet, à l’instar de la ville de Seattle du siècle avant dernier, des grandes villes pourront paver l’entièreté de leur rez-de-chaussée en centre-ville, isolant ainsi leurs aménagements pédestres d’embouteillages, d’accrochements et de déchets automobiles. 

·      Une solution intérimaire serait d’installer des chemins élevés de poids faible pour piéton. Ils s’étireront le long et large de la ville pour se projeter par-dessus et en dessous d’autoroutes et surplomber les carrefours. Des artères élevées encore plus lourdes et fortes accommoderont des bicyclettes, des cyclopousses et d'autres formes de transport particulier au poids minime. 

·      Par ailleurs, des lits de graine seront plantés là où des fondations de béton existent à présent. De ces lits pousseront du bambou structural réarchitecturé, équivalent en résistance à l'acier installé sur leurs emplacements actuels. Par bambou, je signifie de multiples plantes les mieux adaptés aux besoins d’ingénieurs locaux.

  

La végétation au ras sera replantée sur des flancs de montagne en érosion, des pantes abrupts et des cours d’eau. Une grande variété de plantes sera méthodiquement propagée dans ces habitats biologiques. Des plantations diversifiées de bois tendre pousseront le long de bordures dévastées entre des habitats de bois dur et tendre. Des écologies d'apogée seront rétablies et soutenues là où se sera praticable.

Là où la glace en fonte couvrit la terre jadis sur des millions de kilomètres carrés, des fleurs, arbres et buissons blancs seront plantées et propagées. 


Des bactéries éléophages (propagées exprès pour dévorer le mazout) attaqueront les lisses de pétrole, des allées luisantes jusqu’aux chutes industrielles et fuites maritimes. Des arbres, des arbrisseaux et des mixtures micro-organiques spécialement conçues suceront des poisons persistants des filières d'eau pour récupération et recyclage subséquents. Presque toutes les cimes d'eau, plages et marécages seront restaurés à la meilleure interprétation Apprenti de leur état naturel. 

M Harrison Ford et ses amis riches et perspicaces ont mis de côté des ceintures libres de développement entre des habitats majeurs de faune et leurs perches successives les plus proches. Celles-là permettront aux forêts et à leur faune d’émigrer vers des latitudes davantage modérées, alors que les bords de forêt orientés vers l'équateur cuiront des effets du réchauffement global. Une fois que ces forêts auront repoussé, elles exigeront de moins en moins de protections et suppléments artificiels. Entre-temps, ceux-ci doivent être multipliés.

Les écosystèmes d'apogée fonctionnent comme des énormes pompes naturelles, absorbant de l'eau et l'injectant dans l'atmosphère en tant que pluie purifiée. Les Apprentis assureront le fonctionnement naturel de cette appareille d'arrosage, ne la permettront plus de trop se dessécher ni réchauffer, ni les mers de trop se refroidir par la fonte des glaces  —  notre manque de le faire pourrait nous refluer en chaos climatique.

L’énergie solaire est une autre technologie paisible exécrée par les directeurs d'armes à cause de sa nature décentralisée, anarchique et anti-combat. Au champ de bataille, on ne peut pas s'attendre à puiser de l'énergie directement du soleil. Après tout, chaque machine collectrice d’énergie attrapée en dehors se ferait bombarder en miettes, sans parler d’attirer l’attention de l’ennemie sur ses consommateurs en proximité. 

D’ailleurs, l’énergie solaire, c’est l’affaire d’un coup : on achète des panneaux solaires, les installe (ou les peignent sur ses fenêtres) et on se trouve au plein dans les affaires énergétiques au compte de soi. Aucun besoin de massives centrales électriques soit polluantes soit radioactives ni de droits propriétaires de minéraux ni de raffineries obsolètes dont les propriétaires peuvent imposer des taux en spirale pour leur « service » au public. 

A noter : la production de pétrole est à taux record par entente international, la consommation du pétrole est à taux bas record à cause des conditions du COVID en 2021, mais le prix du pétrole est à taux record en contradiction direct de l’offre et de la demande du marché libre.  

 

La technologie de terra preta à l’échelle peut diminuer le bioxyde de carbone en quantités industrielles et ralentir le réchauffement global avant que son accumulation atmosphérique ne nous torréfie en dehors de cette planète. En plus et peut-être encore plus important, un peu de ce Carbonne séquestré peut rénover nos sols épuisés.

 

En grandissant, les arbres capturent du carbone ; de grandes plantations d'arbres absorbent le bioxyde de carbone et ralentissent ainsi le réchauffement atmosphérique. Alors que la biomasse de vieille croissance rassemble des suppléments d'eau et de carbone sur terre, les océans pourront se retirer, se réchauffer et se rendre plus salés. Des projets de reboisement massif peuvent contrer les effets immédiats des gazes de serre industrielles qui paraissent accélérer la fonte de glace, le refroidissement et le dessaler maritime. Ce refroidissement marin risque d’interrompre des courants monstres qui circulent paisiblement dans les profondeurs océaniques, rajustant des variations de température planétaire et modérant le climat global.

L’abondance du CO2 de production humaine est aspirée en mer, la rendant acidulée au point de la stérilité. Ce phénomène doit être renversé dans l’immédiat. Les effets à longue échéance nécessitent des suppléments d’étude, quoique celles-ci menées en profondeur ne doivent plus retarder des interventions évidentes à ce moment. 

Entre-temps, des oursins de mer nous démontrent la bonne nouvelle que leurs carapaces nickelées forment un catalyseur endurant et bon marché, capable de transformer le bioxyde de Carbonne en inerte carbonate de calcium donc en craie, tant en mer qu’en cheminés de centrales énergétiques. Les salpes se présentent comme un autre ordre biologique receveur de CO2 en quantités massives. Des planctons et de fruits de mer devront être cultivés au mégatonne dans des usines agronomes et semées au large de la mer.

 

On aura peut-être besoin de reboiser des aires équivalentes au Texas, à l’Europe ou à l’Australie. Ces projets n’auront pas assez d’impact avant que ces arbres mûrs ne soient enterrés par hectare en damier et ce terrain immédiatement resemencé d’arbres. Ce ne sera pas nécessairement la pratique la plus propice, car elle induirait le déséquilibre régional : trop d'effort par ici et pas assez par là-bas. 

Un meilleur plan pourrait permettre aux enfants de sortir avec leurs parents pendant l’anniversaire et d’autres jours de fête pour planter des arbres et des arbrisseaux, comme faisant partie d’une fête religieuse. Des projets d’ampleur semblable se multiplieront. Apprentis sages, prier planter !

 

En passant ce texte en revue, je lamente mon hypocrisie. Moi et ma femme, nous abattîmes deux cerisiers sauvages sur notre petite propriété, remplacés l'année précédente par des fruitiers nains taillés beaucoup plus petits. Nous avons même déterré un magnifique stand de bambou intru dans le jardin voisin. Pour prévenir leur tombé sur l’immobilier, nous avons coupé ou taillé les arbres de chez nous. Je regrette ces pertes. 

La ville émeraude Seattle bénéficie chaque année de moins en moins de couverture feuillue. Les arboristes urbains ont remplacé des grands vieux arbres par ceux plus petits qui ne nuisent pas aux files aériennes électriques et téléphoniques. La biomasse, l’air frais et l’ombre souffrent en proportion. Ce compromis institutionnel contredit leurs propres enclins. Mais enterrez donc ces satanées files conductrices et plantez des forets massives ! Nous, les citadins, avons perdu l’âme à force de concrétiser et d’asphalter … quand toutes nos villes pourraient se transformer en jardins ! 

Il y a de l’ironie en constatant qu’une méthode facile et bon marché de rafraîchir un bâtiment ou une ville en été, c’est planter des arbres d’ombre le long de leurs flancs ensoleillés. Des arbres à feuillage caduc sont tout à fait convenables : leurs feuilles tombent et permettent aux ondes solaires de les pénétrer quand il fait froid dehors.

 

Bien que l’on ne sache pas exactement que faire ensuite, on pourra se remettre en marche pas à pas vers la bonne voie. Gaia s'occupera du reste et peut-être de notre survie à long terme. 

Si, malgré tout, l'humanité doit ingénier sa propre perte, nous devons laisser la preuve incontestable d’efforts héroïques à compenser nos pires erreurs. C’est ainsi que les disparus de Minos nous laissèrent le témoignage à s’arracher le cœur de leur art magnifique, ainsi que je te propose ce rendement d’Apprenti

Le faire graver sur les murs intérieurs de massives pyramides désertiques : Ah, si j’eusse pu ! Au lieu, c’est en pixels évaporatifs.

Si nous ne parvenons qu’à patauger dans la médiocrité coutumière, cela sera d'une indifférence totale à l'univers. Le plus important, ce serait nous unir en paix, agir avec héroïsme et laisser un dossier éblouissant de nos meilleurs exploits, soit à quel point fugaces ou pérennes. 

Si des peuples ancestraux ont contemplé de telles choses, je suppose qu'ils se sont crûs appartenir au sol, (en Vietnamien, « Xa ») comme il appartient à la nature. Ensuite, des phantasmes nous ont asservis (factices ou vraiment sacrés ? Qui peut les démêler honnêtement ?) : dieu(x), chaîne d'ancêtres, Etat souverain, idéologie, bureaucratie, trinité freudienne ou religieuse, simplicité déconstructioniste, nihilisme simplificateur, du n’importe quoi. 

A ce jour, nous n’appartenons plus à rien. Au contraire, tout et tous appartiennent à ceux parmi nous les plus angoissés, autorisés à réaliser du n’importe quoi sans égard aux conséquences. Les plus stupides et nuisibles leurs aventures et les plus désastreuses les suites de leur incompétence par manque de correction proportionnelle, les plus forts se croient-ils, puisqu’ils s’en sont tirés indemnes sinon enrichis. Cela me fait penser à des gosses qui se sont emparés des clés de la voiture : haletant de rires paniqués à la suite d’accrochements effroyables car la bagnole ne s’est pas encore figée.

Il est temps de récupérer notre sens d’appartenance, ainsi qu’un bambin perdu est remis entre des bras parentaux. Temps de nous rendre sages et tranquillement compétents au lieu de jouer à la roulette russe avec le monde, aveuglés par la rapacité en panique et  le manque d’inspiration.

Le reboisement global peut rapprocher l’habitat humain à sa pureté primale, calmer des désastres climatiques et faire repousser la diversité édénique. Qui sait ? Cette édenisation globale pourrait modérer des désastres tectoniques et restaurer l’atmosphère et les océans. Voici peut-être notre dernière opportunité de compenser nos abus environnementaux et panser simultanément nos plaies sociales, physiques et psychiques en décrochement collectif de notre misère.

Uruk, Babylone, Love Canal, ta localité : le dénombrement d’écocides en cul-de-sac peut s'étendre très long, très vite.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net