World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- CATALOGUER CEUX PASSIONNÉS -

February 19, 2024 mark Season 22 Episode 1950

Comment énumérer les passions et leurs adhérents ?

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Le pire imbécile se croit le plus sage- apprentimarcv
Ne traitez personne d'imbécile – Jésus

The greatest fool thinks himself wisest - learnermarkv
Call no man a fool. Jesus



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- CATALOGUER CEUX PASSIONNES

Un mal considérable résulte quand l’élite d’info interpose trop d'obstacles entre sa provision de données et la propension du prolétariat d’info d’en apprendre et d’y ajouter. Tous en sont appauvris. 

De nos jours, les fournisseurs de services informatiques ressemblent aux compagnies privées de distribution d'eau à l’époque romaine, et à  celles téléphoniques avant la première sic guerre mondiale. Les riches obtiennent des services très onéreux et peu précis d'un pêle-mêle de compagnies en démarrage ; les pauvres, très peu d’utilitaire (sinon rien) sans le voler des riches. Nous patientons l’arrivé de viaducs d’info et de fontaines publiques aux flots propres, gratis et sans limite : pareilles à la meilleur grandeur de la ville the Rome : sa provision gratuite, sans limite et propre d’eau chez tous les Romains.

Nos nababs d’ordinateur marchandent des millions de terminaux indépendants de moindre potentiel et d'obsolescence immédiate ; aussi tirent-ils des profits monstrueux « d’ordinateurs personnels » et de joujoux électroniques à foison. Chaque ménage et affaire commerciale doit procurer le sien ou un réseau de tels. Ceux aux recettes suffisantes payent le salaire moyen d’une semaine toutes les quelques années pour se procurer des machines de la prochaine génération et leurs logiciels marginalement meilleurs mais pour autant mal écrits. Des maux de tête supplémentaires : le transfert de vieilles données de machines désuètes et la reliure de réseaux incompatibles — bien sûr, tous peuvent être plus ou moins bien réparés au cas par cas et au prix de robustes montants supplémentaires. 

L'industrie de logiciel a récidivé en monoculture de dinosaures numériques : grincheux, trop détaillés et dispendieux, moins bien documentés. Un système d’ordinateur extraordinaire est requis pour le seul but d’exploiter de tels logiciels d’opération et d’application, non moins sérieusement bosser. On pourrait administrer un petit pays avec les dossiers perdus chaque jour par des ordinateurs balourds. Bien que leur capacité s’enfle régulièrement, (ce que des logiciels mal écrits emplissent de suite) leur magistrale étiquette de vente ne semble jamais baisser tandis que d’inédits impôts de service supplémentaires s’accumulent.

Nous gaspillons des heures par mois pour nous prémunir de marées montantes de virus numériques que nos machines sont à peine capables de parer non moins traquer à la source et contrecarrer en force. Rien de supérieur ne nous est offert à l’encontre de ce fléau, l’œuvre en série de prétentieux crétins savants, exception faite de palliatifs aussi onéreux et laborieux que futiles en fin de compte.

La technologie d’ordinateurs personnels marque le pas à l’étape de développement des automobiles précédant le Ford Model T. Ces ordinateurs s’alimentent de claviers inefficaces dont le plan originel ralentit l'entrée manuelle à la lenteur de primitives machines à taper. Les logiciels de traitement de texte, fondés sur Windows, Apple et d'autres programmes qui dominent le marché actuel, sont désespérément compliqués, incommodes et inadéquats.

Aux environs des années 1980, le logiciel de traitement de texte Wang offrit un excellent agencement  macro. C'est-à-dire qu’avec très peu d'entraînement, on pouvait le programmer pour trouver dans ses textes des combinaisons alphabétiques, numériques et de ponctuation (y compris les retours de ligne, les onglets et d'autres marques utiles que Windows refuse de repérer), d'y appliquer la logique booléenne et des rapports (</=/>) en branches de décision, et donc d’effectuer des applications complexes de calcule et de frappe à répétition. Au fond, ce logiciel incorporait un langage de programmation élégant et facile. Toutes ses commandes correspondaient à leur frappe équivalente au clavier et à leur marque sur l'écran, que Wang reconnaissait et incorporait dans sa programmation. Cela éliminait la nécessité d'avoir à apprendre toute une nouvelle série alambiquée de codes d’agencement et d'identification. 

Aucune de ces capacités, à part celles les plus élémentaires (piratées pour la plupart de Wang) ne restent disponibles en logiciels courants de traitement de texte, sans se taper de grandes études supplémentaires de code de programmation comme Java, Python, etc.

Le courriel, la télévision par câble et les bases de données numériques : tous sont prohibitifs, alambiqués et infructueux. Des tableurs scannés en format PDF ne peuvent pas être traduits en équivalents serviables d’Excel sans frais additionnel pour  se procurer des logiciels spécialisés.  Les entremetteurs de données, cadres de corporation et réglementaristes gouvernementaux conspirent à rendre leurs protocoles en ligne aussi limitatifs, exclusifs et coûteux que possible.

Le système français Minitel inclut un marché en ligne d’élégance bienveillante, de simplicité d’accès et de sécurité des débours. Les technocrates anglo-saxons l’ont boycotté en faveur d’alternatifs trop complexes, gangrenés de problèmes et de sécurité toujours davantage en déchéance. 

A grand coût, la technologie de microfilme remplace des tas encombrants de textes imprimés avec des écrans de texte illisible, résultant en copies encore moins bonnes. Les dossiers sont coûteux à produire en micro format, encombrants et aussi difficiles à accéder que maintenir. 

A peu près une centaine de journaux quotidiens servent plus ou moins un milliard de lecteurs et leurs dépendants à travers la planète. Journellement, une monoculture inféconde d'arbres est nivelée pour fournir du papier journal. Ces jours-ci, des forêts canadiens entiers pour des papiers hygiéniques duvetés ? Il vaudrait mieux plomber tout ça au bidet. Comment peuvent de tels établissements d’actualités, désastreux du point de vue écologique, soutenir une discussion raisonnable de la politique environnementale ? Ils ont centralisé l’écoulement des données et l’homogénéité de leur contenu. Si leurs colonnes furent transcrites sur du papier ordinaire, elles ne pourraient pas être distinguées. Chaque article se lit comme si approuvé par le même bureau de rédaction de biais politique uniforme.

Les médias télévisés agencent leur monologue vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Aucune entrée n’est attendue de la part des spectateurs. Les promoteurs de réclames commerciales dictent son contenu : leurs motifs, au mieux douteux ; leur goût, celui du dénominateur inférieur commun de la moindre clairvoyance. Les stations radio ne sont pas plus sensibles. On subsiste au milieu d’un étalage de systèmes d'info en monologue qui gueulent fort des annonces publicitaires effectivement sans pertinence. Comme des mauvaises herbes obstruant meilleure croissance, ils se sont rendus aussi inutiles, stupides et coriaces qu'omniprésents. 

La prétendue autoroute informatique est une course à obstacles de fournisseurs concurrentiels de logiciel et leurs protocoles énigmatiques. Ses engins de recherche sont tellement maladroits que très peu de données pertinentes peuvent être triées de cette pétarade aléatoire sans beaucoup trop d’effort et dépenses supplémentaires. Des numéros de téléphone auparavant livrés gratis en gros annuaires téléphoniques, ces numéros ne peuvent plus être obtenus ces jours-ci que depuis des bases de données pour profit ; ni des adresses e-mail autrefois disponibles après une simple recherche Google ; ni les cabines de téléphone à sous publiques, introuvables à présent. Avant, un simple coup de fil depuis de telles coûtait quelques centimes ; maintenant, ce coup est impossible sans un contrat téléphonique au coût du salaire de quelques heures de travail chaque mois et d’un gadget d’obsolescence garantie qui coute autant sinon plus. Quel progrès ! Quel progrès ? Quelques enthousiastes et bureaux d’entreprise bien équipés de professionnels en informatique peuvent négocier tout ça avec succès, mais  en quasi-unanimité non nous autres ignares et dépourvus. Les pauvres n’obtiennent presque rien d’utile. 

Le récent sacerdoce de programmeurs d’ordinateur psalmodie des incantations complexes : l’équivalent moderne du latin médiéval. Ils empochent des fortunes pour rémunérer leur mystère d'ordinateur. La documentation et la formation requises pour employer ces ordinateurs correctement sont coûteuses, interminables et d’obsolescence programmée. 

Nos arrangements informatiques, éparses et sans défenses, sont encore plus vulnérables aux attaques de virus et de vers informatiques que le serait celui centralisé auxquels les ordinateurs personnels ne serviraient que comme machines à taper, extraire et enregistrer des données, et dont les logiciels d’application et centres de mémoire proviendrait de centrales de service d’abonnement. Ceux-ci seraient plus faciles à défendre et moins chères car ils serviraient à tous, sinon offrirait service gratuit à base d’impôt. 

L’actualité informatique se focalise sur ces réalités malencontreuses : 

·       Le droit d’auteur est davantage facile à ouvrir en brèche. Des malfaiteurs peuvent déformer et redistribuer les données d’autres avec facilité croissante. Dans l’autre sens, des citations franchement signalées et parfaitement raisonnables du point de vue éducationnelle, telles que celles nombreuses dans Apprentis, sont condamnés en cour de loi européenne.  Que faire ?!?

·       Quelques entremetteurs de données monopolisent le profit informatique. Nous, leurs clients, devons leur verser loyer pour transmettre nos messages particuliers comme un passe-temps coûteux ou un projet de publicité commercial, alors que nos anciens emplois de production et de consommation industrielles flétrissent et s’envolent. 

·       Les élites d'info recueillent de plus en plus de données et ruminent ce contenu afin de le rendre meilleur marché et plus profitable, mais au prix de monopoliser son usage au lieu de l'offrir gratis et s’attendre aux bénéfices indirects en aval, comme le ferait un service public.

·       Etant donné le montant excessif d’honoraires et de matériel, les prolétariens d'info obtiennent de moins en moins de service informatique. 

·       Beaucoup d’analystes, de chercheurs et de commentateurs indépendants sont bannis du discours public, quoique leurs idées soient supérieures à celles de mercenaires corporatifs, bureaucrates et bourdons scolaires que les médias consultent journellement. Ces pandits adulés souffrent de la prépondérance de leurs intérêts spéciaux, tendances hiérarchiques et obsessions du profit.

Notre problème principal n’est pas la quantité des données disponibles mais leur qualité terrible. Nous noyons dans des torrents de données inutiles. De plus en plus de bruit blanc grésille, de moins en moins signifiant. Même sur l'Internet où des données semblent disponibles, l’insignifiance prédomine en quantité illimitée. 

La subvention des Apprentis permettra aux centrales publiques d'info de desservir des données de la meilleure qualité en quantités facilement assimilables et à coût minime. Elles finiront par ressembler à nos services publics et bien réglés d’eau et d’électricité, et cesseront de correspondre aux fournisseurs monopolistes de services exorbitants de télévision par câble et satellite. Comme les pourvoyeurs publics d’eau du 20e siècle, ces utilités d'Apprentis, distribueront des données de la meilleure qualité, au prix bas et à base hors profit défrayée par impôt.

Ces utilités publiques offriront un logiciel d’usage facile, bien documenté et interactif ; courriel et hébergement de pages interactives de simplicité fiable ; banques de données d’origine gouvernementale, corporative et non-profit ; rédaction, imprimerie en lot hors ligne et bonne traduction gratis ; indexation massive et stockage titanique de mémoire ; et une collection colossale de vidéos digitales : le tout transmis par câble à fibre optique ou par voie supérieure. 

La technologie électrogravitique qu’inventa Tesla, de transmission d’énergie et de communications par voie de terre, pourra être adoptée du moment que les Apprentis marginaliseront les intérêts corporatifs qui l’ont sabotée au profit de leurs technologies infiniment plus gaspilleuses. 

Le rapport entre l’usager et son ordinateur individuel et ces utilités publiques ressemblera à celle entre son carnet de chèques et le restant de ses comptes commerciaux, bancaires et boursiers. Des transactions compliquées se dérouleront, surtout dans ces centres informatiques, avec autant possible de simplicité et de transparence pour l'usager. 

Ces dépôts et centres de données serviront chaque récepteur statique et mobile. Les bibliothèques se transformeront en noyaux de vastes complexes neufs de référence et de recherche. Ceux-ci  bénéficieront d’énormes économies d'échelle. 

La protection contre la piraterie informatique et le sabotage de virus se prouveront plus faciles, surtout vis-à-vis de l’identification, l’isolement et la répression des malfaiteurs. Ils sont imperceptibles et intouchables par des ordinateurs particuliers et leurs usagers naïfs, énormément vulnérables à cette forme d’attaque. Chaque essai de monnayer des systèmes de défense passive antivirus depuis l’ordinateur particulier est voué à l’échec, quoiqu’il soit fort profitable pour ses distributeurs (qui trafiquent aussi des virus ?) On ne protège rien en se tenant partout sur la défensive ; on se sécuriserait mieux en identifiant, isolant et châtiant ces agresseurs à partir de centres de contrôle mieux apprêtés à les poursuivre.

Des lunettes de soleil, projecteurs de réalité virtuelle, offriront accès facile à n’importe quel texte, performance et vidéo digitalisé. 

Les fonctions de publicité et de malpige politique seront bornées aux médias de la TV, radio et imprimé : des services aînés estropiés par leurs coutumes dégradantes d’obsession du profit, désinformation intentionnelle et service public risible. Même de tels méfaits se remettront dans la mesure qu'un auditoire curieux et investigateur remplacera l’assistance contemporaine de têtes vides de rumine. 

Des programmes universitaires interactives offriront des conférences gratuites et des comptes rendus de projets de recherche sur chaque question. Ces présentations seront disponibles en temps réel, émis en phases et rejouables si nécessaire, à la vitesse et dans le délai exigés par l'usager tout seul. 

Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé un projet analogue pour ses classes, mettant en ligne ses notes et documentation de cours, d’accès gratis quoiqu’elles soient squelettiques au point d’être peu utilitaires. Chaque école supérieure aura à suivre ce mouvement. Comme d'habitude, le texte d’Apprenti trotte au-devant de la meute quant à son accès gratuit. La compagnie Google contemple d’indexer de nombreux titres rares et les mettre en ligne. 

Un nouveau modèle électronique de « l'université silencieuse » de savants partageant leur domaine scientifique, poursuivra l'intention originelle des visionnaires de l'Internet. Le bottin intellectuel des pages jaunes énumérera les Apprentis et leurs passions. La certification scolaire sera établie selon les heures d’interactivité passées en ligne sur le sujet attesté, sans autres limitations, qualifications ni honoraires exorbitants. Les mentions d’un certain document établiront le profit et le prestige de son auteur. Seront ignorés tels critères que l'âge, origine, métier, scolarité antérieure et d’autres. 

La revue de pairs professionnels ne validera plus le dossier de recherche dans les journaux scientifiques publiés sur papier. La concurrence de chien enragé, dite « publier ou périr » disparaîtra de la science de prestige. Les articles de recherche subiront la revue simultanée et sans limite de la totalité de ce réseau d'étude, indépendamment de leur validité apparente. Ce nouveau système acceptera n'importe quelle entrée de données pour être marqué ensuite par la communauté entière. 

Si l’on refuse d’apprendre l'algèbre mais souhaite assister à une classe de calcul différentiel, soit. Des précepteurs en ligne aiguilleront cet Apprenti sous-qualifié vers des modules d'étude mis en boîte. Si nécessaire, ils le renverront vers d'autres maîtres pour achever ses études préliminaires. 

Les participants emploieront des programmes de filtrage finement accordés pour détourner les données non désirables et attirer celles d'intérêt particulier. 

On n’entendra plus parler de publicités hors propos, semées patout à l’aveuglette. On se demandera comment les publicitaires d’antan ont pu abasourdir tout le monde, au lieu d’améliorer la vie en particulier de leur assistance convoitée, sans quoi faire révérence et abattre le rideau. Quelle gaspillage d’effort !

 

L'Internet a été déformé dans le sens opposé. Comme d'habitude avec chaque nouvelle technologie d’armes, ses utilisateurs prioritaires sont parvenus en ligne comme de suite :

1.     les requises militaires en premier, bénéficiant du maximum de comptant ;

2.     le milieu d'élite universitaire ; 

3.     l’exploitation commerciale ; et 

4.     les besoins particuliers en dernière place, remplacés par le spam, le virus et d’autres décharges informatiques. 

 

Des nouvelles machines pédagogiques s’occuperont des corvées à répétition de la formation scolaire. Beaucoup d’idéalistes doués réclameront l’honneur de servir comme maîtres d’Apprentissage. Cette maîtrise universelle pourrait être l’un des derniers travaux structurés dans une économie post-industrielle paisible. La vocation d’enseignant évoluera d'asservissements de cléricalisme, d’enmerdement disciplinaire et de répétition par cœur ; en échanges d'inspiration et de consultation entre des Apprentis passionnés, pour seul but de profit mutuel.

Note bien s'il te plait, cette transformation vitale aux Apprentis. Sous une gérance d'armes, des professionnels autoritaires ‒ juges, professeurs et  politiciens, entre d’autres ‒ nuisent à leurs clients d’office et les punissent. Ils se transformeront en conseillers bénévoles et guides intimes, ne détenant plus la capacité de nuire sauf sous la direction d'assemblées plus étendues d’experts. Ils trouveront l’imposition de peines non seulement dégoûtante mais nuisible à leur dignité professionnelle. Comme chez les médecins, le rendement du bien et rien que tel deviendra la clef de la maîtrise professionnelle ; son opposé, inacceptable par un praticien honnête. 

Du reste, chaque enfant maîtrisera avant la puberté son doctorat dans au moins une de ses passions. Presque tous se rendront en maîtres d’une étude paisible ; la plupart, dans quelques disciplines adjointes. 

Ceux sousmotivés ou estropiés par abus tireront bénéfice de nouveaux systèmes de soins. Ils ne participeront pas au système standard d'étude avant que tous deux puissent profiter de cet échange. Quant aux individus affligés d’incapacité grave, des aides raffinées biomécaniques et spirituelles leur permettront de réintégrer le système standard d'études. Personne ne sera laissé en arrière sauf volontairement. Le plus provocant et laborieux le scénario d'enseignement, les plus dévoués et subtils les maîtres d’Apprentissage, attirés là par leur culte de passion. Des académies spécialisées serviront ceux qui nécessitent un logement restrictif jusqu'à ce que leur convalescence puisse les libérer. 

Afin d'accélérer l’Apprentissage, ces réseaux se serviront de chaque fraude de Madison Avenue et hantise de culture de masse qu’ait fantasmé l'humanité. Des messages subliminaux clignoteront sur des canaux « d'arcade de recréation » qui persisteront à offrir vingt-quatre heures sur vingt-quatre de ce divertissement de cerveau terne dont on s’est habitué. Ils encourageront pareillement leur assistance sous-développée à poursuivre leur instruction de lecture et de calcule, découvrant ainsi leur passion définitive. Ces « annonces publicitaires » prendront une fraction de l’énorme capacité disponible de traitement de texte et de mémoire numérique. La participation ou le refus de participer seront considérés autant valides. 

Des enfants bien élevés mûrissent au sein d’une collectivité clémente et raisonnable, non celle coercitive qui nous est familière, qui ne produit de façon fiable qu’un grand nombre de soldats. Les mères nourriront leurs enfants au sein pendant des années : la formule naturelle de contrôle des naissances. Les familles étendues coopéreront à porter leurs enfants en bas âge à la hauteur adulte pendant les heures en éveil. Cette forme de coopération, autant au sein de la famille qu’en dehors, durera plus ou moins les premiers cinq années de chaque nouveau-né. 

Des enfants bien élevés au sein d’une société raisonnable apprécieront beaucoup plus de libertés que celles qui nous sont permises à présent. S'échappant de la canicule quotidienne, les enfants balinais assistaient à des divertissements publics jusqu’à trois heures du matin. Pourvus de protections spéciales à l’encontre du pédophile aléatoire, aucun mal ne leur advenait de cette habitude. 

Comme une salle commune de télévision, les bâtiments scolaires serviront comme lieux de réunion volontaire, au lieu de centres de détention. Les écoles d’Apprentis, opérant en décalage de jour et de nuit, attireront des enfants ennuyés et des adultes sans meilleure destination. Peu de classes imposeront une assistance quotidienne et enrégimentée. Par contre, beaucoup d’installations et d’instituteurs aménageront des sports continus, des jeux, des travaux pratiques et des projets d’affaires. Les réseaux d'Apprentis coordonneront, programmeront et annonceront une gamme extensive de classes et de divertissements. 

Des enfants inoccupés seront surveillés par des membres de la communauté encore plus attentifs à leur bien-être que la plupart des instituteurs aujourd'hui. Les écoles évolueront de prisons de jour en lieux évidents où des gosses ennuyés iront se divertir. Le « Va dehors jouer » deviendra « Va t'amuser à l'école. » Comme pendant les âges d'or d’antan, des jeunes gens avides s’assoiront aux pieds de maîtres brillants. 

La plupart des Apprentis poursuivront leurs études comme un bien en soi. Pour un honoraire honnête, les Apprentis absorberont des données sur n'importe quel sujet choisi, au niveau correspondant d'expertise. 

Un cycle d'études programmées enseignera les fonctions d’un terminal d’ordinateur standard, ses entrées de commande et capacités initiaux de lecture et calcul. Ce réseau d’Apprentissage fournira ensuite des définitions de dictionnaire, des essais encyclopédiques, des études programmées en détail, des classes du dernier cri, des conférences d’école supérieure en temps réel et des revues professionnelles de livres et de cahiers traitant de chaque sujet, fournisssant des copies imprimées de tels à plein texte. Contrairement à l’Internet qui n’offre qu’un buffet incohérent de donnés de profondeur sans limite mais d’indexation incongrue, l’Agora des Apprentis guidera les jeunes Apprentis en poursuite de leur Apprentissage accéléré le long de chemins simples et bien structurés, tout en facilitant des détours vertigineux pour autant bien éclairés, selon le souhait de chaque Apprenti en quête d’infos.


Par égard à la brièveté, j'avoue que mon enseignement d’enfance fut un schéma directeur : comment ne pas enseigner les maths à un gosse. Je sers comme porte-parole pour ceux dont l’aptitude en maths fut écrasée dès leurs premières années d’école. Il est trop tard pour nous autres — mais non pas pour les générations à suivre.

Ma proposition ? Le ministère de l’éducation (n’importe le pays) tend un contrat d’un million de dollars à SEGA, Nintendo et chaque autre qu’y proposeraient l’offre. Le projet serait de rédiger le meilleur jeu d’arcade de tireur en première personne, tel que DOOM. (DOOM+, BOOM ?) Ce jeu serait désormais monté gratis sur toutes les plates-formes numériques (Windows, UNIX, Mac.) Chaque joueur ayant accès à un ordinateur en bénéficiera gratis.

Lors de ce jeu, des monstres en approche seront tatoués d’une équation. Le réticule de ce jeu se focalisera sur les éléments distincts de cette équation (contrôlée par le joueur, elle s’ajustera aussi grande ou petite que nécessaire pour cibler l’élément de l’équation à simplifier.) Le jeu comprendra des touches de tir : addition, soustraction, multiplication et division pareillement à celles pistolet, fusil, etc., dans les jeux contemporains.

Le but sera de « tirailler » les éléments de cette équation jusqu’à ce que ce monstre fût « abattu » (cette équation simplifiée pour X ou une autre variable.) Dans l’équivalent pour des enfants paisibles, il s’agira de « tailler » une vigne en folle croissance jusqu’à sa « floraison. » Une simplification fautive s’enregistre comme une « rature. » Manque de le simplifier permettrait au monstre « d’abattre » le joueur ; manque de « tailler » la vigne résulterait en son « étranglement. » Des joueurs experts s’imposeront des contraintes supplémentaires de temps écourté et de munitions diminuées afin de rénover leur amusement. Faites plus vite et avec moins de tirs ou perdez le jeu.

Aux paliers élevés de complexité, une suite de touches « de contrôle alternatif » permettra aux joueurs de résoudre des problèmes d’algèbre de plus en plus complexes comprenant la trigonométrie, les valeurs absolues, les calculs différentiels, les matrices, etc. Des variantes incorporeront la probabilité, les statistiques, la physique, l’ingénierie, la chimie et la programmation numérique. Le monstre surgissant de jeux davantage complexes sera tatoué d’une série d’équations de plus en plus compliquées. Toutes les règles mathématiques figureront posément comme instructions, allusions et indices ; les formules classiques et les découvertes historiques seront émises comme des « tricheries. » 

En dehors de leur palier particulier de difficulté, les résultats imaginaires se rendront en « tilts. » « Félicitations ! Tu viens de faire sauter le couloir de jeu à coups de bombe atomique ! » Puisqu’une grande partie des mathématiques avancées s’appuie sur des équations dites « complexes » cet aboutissement comportera une sortie qui mènera des Apprentis précoces aux calcules « imaginaires » encore plus alambiquées et fructueuses. 

Ce logiciel mettra l’accent sur le narratif, la splendeur d’images et l’aspect ludique par-dessus celui didactique : toujours davantage de jeux et moins de corvée. Les enfants s’initieront en leurs aptitudes mathématiques à leur propre vitesse pendant des jeux fascinants. La bonne disposition du numérique en masse et ses enjeux technologiques peuvent se prouver prodigieux. 

La réplique orthodoxe à ce problème offre un petit cadeau aux bureaucrates contemporains d’enseignement, mais elle est vouée à l’échec en fin de compte — soit la satisfaction que l’on puisse obtenir de cette nullité. Les cours de maths à venir renforceront le jeu primaire d’Apprentissage. On n’interdira plus ces jeux électroniques et leur potentiel de développement mathématique. Les classes de math se transformeront en arcades de jeu bien surveillés.

Malgré quelques décennies de développement de l’instruction numérique, aucune telle n’existe, encore moins celle gratis et de distribution universelle. Les jeux contemporains de mathématique sont balourds, trop didactiques et bornés aux habiletés élémentaires. 

Je te le demande : quelle bureaucratie se sert le mieux de ce manque en masse d’adresse mathématique ? Qui bénéficie le plus de fonds académiques dévoués à la faillite de l’enseignement de la mathématique car rendu en corvée sans satisfaction ni spontanéité sauf pour une poignée de surdoués ? 

Ce nouveau jeu mathématique sera ma revanche à l’encontre de tous ces raseurs insupportables. Comme dans le cas des généraux qui gérent la guerre, l’enseignement des maths est un sujet trop important pour le laisser entre leurs mains. 

Si l’on m’avait offert ce genre de jeu quand j’étais petit, j’aurai pu mieux me qualifier pour répondre aux problèmes actuels. A défaut de ce jeu, je fus dépourvu d’enseignement opportun en maths et ma propension d’enfance fut estropiée. J’ai sombré en indifférence passive aux revendications académiques de langueurs successives. Me voici inculte quant aux maths avancées ‒ ma fenêtre d’opportunité close ‒ aussi le porte-parole exhérédé de générations d’Apprentis doués à venir.

Je me suis détourné trop fréquemment de la plupart de mes difficultés et en mit à fin la plupart trop rapidement. J’ai aussitôt eu marre des moindres obstacles et m’en suis écarté. Moins souvent, ceux encourus depuis ma quête d’Apprenti.

Ce sera à chaque Apprenti de choisir son niveau d’étude et de jeu. Le réseau fournira des noms, adresses et liens audiovisuels d’autres Apprentis qui partagent la même passion. L'amateur et l'autorité y seront enregistrés, ceux lointains et ceux proches. Cette assemblée constituera le bottin aux pages jaunes à venir.

Les pauvres pourront accéder à ces services gratis, pour la même raison qu’ils sont envoyés à l’école gratuite ces jours-ci. Ils bénéficieront de subventions d'impôt pour défrayer leur obtention d’ordinateur et son emploi au réseau. Les Apprentis distribueront gratis des terminaux d'ordinateur à travers la planète. Pour commencer, tous les marchés et salles de classe du tiers monde devront en recevoir au moins un. 

Là où des services de maintien de vie sont insuffisants aux besoins des jeunes gens, des académies d’Apprentis récemment établies leur fourniront de tels, ainsi que de la chaleur humaine et l’étude supplémentaire.

Une fois correctement nourri et instruit, le génie collectif des enfants du tiers monde, aux intellects autrefois affamés, fournira toutes les percées technologiques, perspicacités théoriques et nouveautés sociales dont on aura besoin.

 

Finalement et d’importance finale, la convention des formules mathématiques doit être transformée.

A commencer, citer le maitre Soborno Isaac Bari, prodige de cinq ans : « Tout d’abord, il faut un diagramme. » https://www.youtube.com/watch?v=r2Xu37gEvsA&t=1967s

Ce peut être un graphique classique aux axes XYZ…, un dessin d’actions, un diagramme de Venn, n’importe quoi selon l’application. Il sera étiqueté avec chaque variable connu et inconnu. Chaque constant devra être affiché et son effet représenté ; les autres donnés impliquées, indexés pour récupération immédiate.

Ensuite, sans parler de leur complexité, ces formules ne doivent plus être écrites à l’horizontale puis définies plus ou moins suffisamment selon ses termes et opérateurs, selon la formule actuelle. Elles doivent au lieu être écrites à la verticale, chaque terme et opérateur définie de façon microscopique et cette explication toujours placée à coté à l’horizontal. Comme tel : 

A – la somme des pommes

+ – additionné à 

B – la somme des poires

= – égale à

C – la somme des fruits dans ce cas

 

Ou

 

A – gens comptés

/ – divisé par

B – partis politiques

= – égale à

C – la moyenne des participants politiques

(Incluant toujours les unités spécifiques de mesure.)

 La plupart de nos formules mathématiques imposent des tas de termes mal documentés qui doivent être interprétés, devinés, recalculés ou retenus en cours de route. Cela mène aux erreurs communes et fâcheuses telles que des transpositions de négatifs formulaires et des confusions d’unités de mesure.

Nous devons rendre nos formules mathématiques aussi faciles à suivre que possible, avec chaque élément minutieusement défini ; ne plus les rendre en puzzles de plus en plus alambiqués, n’étant adaptés que pour ceux surdoués et assujettis aux fautes simplettes qu’eux-mêmes trouvent difficile à éviter.

Ce pourrait simplement être une autre application, à la smart phone contemporaine, de DOOM+ décrit en haut.

Avant tout, davantage de simplicité, de spécificité et de clarté ! 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net