The CWB Association Welding Podcast

Série Compétences Canada - Saison 2 - Épisode 10 avec Maryse Camire

Max Ceron

L'Association de la CWB a eu l'honneur de collaborer avec Skills/Compétences Canada à la production d'une série spéciale de podcasts dans laquelle des concurrents d'Équipe Canada WorldSkills 2024 et des experts de partout au Canada sont interviewés afin de partager leur parcours. Joignez-vous à nous pour en apprendre davantage sur leurs compétences, célébrer leur succès et les encourager alors qu’ils participeront au Mondial des métiers, à Lyon, en France, du 10 au 15 septembre 2024.

Plongeons dans une discussion passionnante avec Maryse Camire, chef de projet au Réseau de la transformation métallique du Québec (RTMQ), alors qu'elle dévoile des programmes novateurs conçus pour stimuler la productivité des entreprises dans le secteur de la transformation des métaux. Maryse nous parle des projets ambitieux du RTMQ, notamment les maisons intelligentes du Grand Nord et les initiatives de surveillance des médias et d'appels d'offres. Elle détaille également le partenariat avec la Fondation de la CWB pour promouvoir les métiers de la soudure auprès des jeunes Québécois, en traduisant et en adaptant des camps de soudure en français.

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Speaker 1:

Bonjour et bienvenue à un épisode spécial du podcast Soudage CWB. Moi, je suis Kevin, votre animateur francophone. Je suis très heureux d'être ici au Québec, au Skills Compétences National. J'aimerais donner la bienvenue à mon invité, Maryse Camiret. Bonjour.

Speaker 3:

Bonjour.

Speaker 1:

Bonjour Maryse. est-ce que c'est ton premier podcast?

Speaker 2:

Podcast. oui, effectivement Pas ma première entrevue. Ce n'est pas ce que je fais habituellement.

Speaker 1:

je dirais OK, qu'est-ce que tu fais comme travail?

Speaker 2:

Je travaille comme chargée de projet au Réseau de la transformation métallique du Québec. Donc, nous, on est un programme qui découle du ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie du Québec Et on est un programme, dans le fond, qui aide les entreprises à devenir un peu plus productives au niveau de la transformation métallique en général. Donc, oui, on parle de soudage, mais on parle aussi des autres métiers de la transformation métallique.

Speaker 1:

OK, Ça c'est une grosse bouchée. Ça, c'est une grosse bouchée.

Speaker 3:

Oui, oui, Je dois respirer. Oui, c'est ça c'est ça.

Speaker 1:

Tu as parlé des programmes. Quelle sorte de programme est-ce que tu as avec le RTMQ?

Speaker 2:

RTMQ exactement, c'est l'acronyme. En fait, on dépose des projets qui vont aider les entreprises selon des enjeux qui sont spécifiques selon le moment. Donc, on n'a pas le droit de redéposer le même projet deux fois. Alors, on fait des programmes de veille des médias pour nos entreprises, on fait des veilles d'appels d'offres, on fait des visites en entreprise, en amélioration continue. On fait aussi des programmes un peu plus d'innovation. Donc, on a un programme d'open innovation, présentement, avec des maisons intelligentes en aluminium pour le Grand Nord. Donc en bois, souvent, on n'a pas les infrastructures pour monter les bimes de bois Et donc en aluminium, c'est plus léger. Puis, on est en train de faire des tests, comment on pourrait aider le Grand Nord à faciliter l'aménagement des personnes.

Speaker 1:

OK, wow, intéressant. Est-ce que vous êtes un partenaire avec la fondation CWB?

Speaker 2:

Oui, on est un partenaire du CWB depuis quelques années déjà. En fait, j'ai rencontré Joshua du CWB lors d'un événement que je chapeautais, qui était un genre de championnat, lors des journées portes ouvertes des écoles, des centres de formation professionnelle, et on avait un simulateur de soudage et je faisais un concours du meilleur sur le simulateur, et on le faisait aussi à l'intérieur de l'école pour les soudeurs en devenir, pour leur donner un petit kick, un petit concours, le fun, entre eux autres. Puis, dans le fond, par après, joshua, il m'a parlé de vos camps, les camps du CWB. Puis je trouvais ça super intéressant, puis je trouvais ça plate, que ça ne soit pas fait en français. Donc, on a décidé de le faire en français partout au Québec.

Speaker 1:

Oui, j'allais te le demander. Ces programmes-là, qu'est-ce?

Speaker 2:

que vous faites dans le programme. En fait, on a pris le programme, on l'a traduit en français. Moi, j'approche aussi les écoles pour faire ce programme-là, selon les budgets qu'on a, et tout ça. L'année passée, on a fait sept écoles, on en a fait quatre pendant l'été et on en a fait trois à la semaine de relâche, un peu partout au Québec. Je dirais, Ce n'est pas des endroits spécifiques Et moi, ce que j'ai ajouté, que j'ai bonifié, c'est que je m'occupe de toute l'organisation au niveau du Québec. Donc, la fondation n'a pas besoin de le faire. Donc, moi, je suis un peu là, mais c'est sûr que Joshua me supporte un peu, et, en fait, j'ai fait des vidéos, j'ai fait faire parler du métier, mais aussi de faire venir les jeunes dans les centres de formation professionnelle, parce qu'il y a beaucoup de cours qui ne partent pas aussi. Donc, le but, c'est vraiment de faire parler du métier, puis de faire parler de l'environnement, de la transformation métallique.

Speaker 1:

Les personnes qui ne connaissent pas notre programme. Est-ce que vous faites de la soudure?

Speaker 2:

Oui, on fait de la soudure. En fait, le programme en soi, c'est une semaine de camp. Les jeunes arrivent. On a 12 à 15 jeunes, je dirais, par camp. Ils arrivent un peu timides et tout ça, ils ne savent pas trop dans quoi ils s'embarquent. Et assez rapidement, on fait le tour de l'école, mais on fait un peu de santé-sécurité, parce qu'on n'a pas le choix de le faire, et après ça, on s'en va directement dans l'atelier. Dans l'atelier, on ne veut pas que les jeunes qui finissent l'école ou qui sont en semaine de relâche aient encore à s'asseoir et à apprendre des études et tout ça. On veut vraiment faire des projets avec eux autres, qui puissent toucher au plus de types de soudure possible.

Speaker 1:

Rentre dans la choc et mets tes mains dessus.

Speaker 2:

Exactement. Donc eux autres, apparemment moi j'ai que eu des bons commentaires des camps Et apparemment les jeunes ne veulent pas finir leur journée, ils veulent finir leur projet, Ils veulent continuer, ils veulent faire d'autres projets.

Speaker 3:

Donc c'est vraiment intéressant de les voir, c'est un bon signe.

Speaker 1:

Oui. Puis on a des vraiment belles histoires aussi au travers de tout ça, Est-ce que toi tu connais comment souder?

Speaker 2:

Sur un simulateur m'a aidée, parce que ça m'a aidée, à savoir les angles, la distance, un peu, de me préparer un peu comment ça fonctionne, le fil qui sort. J'ai juste essayé le MIG, mais je dirais que je vais rester en communication.

Speaker 1:

Non, c'est bon, les simulateurs, ça donne une mémoire de muscles.

Speaker 2:

Exactement Muscle memory.

Speaker 1:

Oui, ça a la place dans le métier. Exactement, on va reculer un petit peu. J'aimerais savoir où est-ce que tu es née?

Speaker 2:

Je suis née à Montréal, à Montréal.

Speaker 1:

Est-ce que tu habites encore à Montréal?

Speaker 2:

J'ai déménagé sur la Rive-Nord pour toute mon enfance, puis, après ça, je suis revenue à Montréal. Depuis Là, j'ai mon condo depuis 10 ans.

Speaker 1:

OK, cool, Moi je suis née à Sept-Îles. Oh, c'est loin. Oui, c'est très loin. Je suis jamais allée.

Speaker 2:

On ne visite jamais notre région, nos régions.

Speaker 1:

Parfois c'est moins cher d'aller en France que d'aller dans un hôtel à Sept-Îles, toronto, à Québec. Ça, ça coûte cher, mais c'est un vol de une heure et demie Exactement.

Speaker 2:

C'est un peu ridicule.

Speaker 1:

Et quelle sorte de formation est-ce que tu as eu? Quelle sorte de stage?

Speaker 2:

Oh my God. J'ai fait plusieurs formations parce que, en fait, je voulais faire des relations publiques, mais c'était difficile de rentrer à l'université là-dedans.

Speaker 2:

Donc, j'ai commencé en enseignement et j'ai réalisé que, finalement, je n'aimais pas ça. Donc, je suis allée en trois jours, je me suis virée de bord, je suis allée à McGill parce que les cours que je voulais prendre étaient complets, puis j'ai réussi à rentrer. Donc, j'ai fait un programme en Continuing Education, qui est le Public Relations Management. Ça fait que c'était un certificat d'un an et demi Et après ça, je suis rentrée avec les 21 ans et plus, on the side, vraiment, dans le programme de relations publiques. Communication à l'UQAM.

Speaker 1:

OK.

Speaker 2:

Donc, c'est pas mal la formation que j'ai faite. Puis je me suis redirigée en organisation d'événements. C'était ça que je préférais, en fait.

Speaker 1:

OK, est-ce que c'est pour ça que tu es maintenant avec le RTMQ?

Speaker 2:

Oui, en fait, j'ai travaillé. Mon dernier stage de l'université, j'organisais le tournoi de poker pour une association C'était à l'Association québécoise de la distribution des fruits et légumes. Donc, j'ai travaillé. Finalement, il n'y avait pas de poste pour moi. Finalement, ils ont créé un poste en organisation d'événements. J'ai travaillé pour eux autres pendant près de 10 ans, puis, après ça, au RTMQ c'était pour organiser le championnat de soudage sur les gros jeux vidéo Et de fil en aiguille, je suis devenue chargée de projet. J'ai d'autres projets que je chapeaute, surtout en RH, travailleurs étrangers et pour les camps de soudage.

Speaker 1:

Wow, Ça c'est important.

Speaker 2:

Oui, oui, en fait, on parle de productivité. Dans mon secteur, on fait des projets de productivité, puis, présentement, le problème majeur, c'est les RH. On n'a pas personne. Les gens changent de place, les entreprises vont chercher les employés des autres pour 25 cents de plus. Donc ça change tout le temps.

Speaker 1:

C'est tellement difficile à trouver quelqu'un.

Speaker 2:

Exactement. Puis il y a un bond. On est arrivé à un certain point où la population est vieillissante, donc tous les baby boomers sont en train de partir. On n'a plus de superviseurs, on n'a plus de formateurs dans les entreprises. C'est très difficile.

Speaker 1:

Oui, on a beaucoup de troubles à trouver des personnes, mais des personnes de qualité, des personnes qui ont le propre quoi, le skill set.

Speaker 2:

Oui totalement Tu peux m'aider en français oui, oui, puis, parfois, j'ai des termes aussi en anglais, mais je dirais que oui, les employeurs, maintenant, ils vont avec le savoir-être, beaucoup plus que le savoir-faire. Ils vont engager quelqu'un qui représente une éthique de travail impeccable et ils vont décider par eux-mêmes de les envoyer en formation pour les faire monter dans l'entreprise.

Speaker 1:

Alors c'est ça qui est intéressant, parce que, dans le fond, tu mises sur le long terme et non le court terme. Ça arrive tout le temps dans les métiers aussi. On va être dans un petit peu de trouble dans comme cinq à dix ans.

Speaker 2:

Totalement Bien. On est déjà dans le trouble, je dirais. Il y a beaucoup d'employeurs, beaucoup de compagnies, dans le fond, qui laissent aller des contrats parce qu'il n'y a pas assez de main-d'oeuvre, donc les travailleurs étrangers, c'est bon à court terme, mais pas en long terme.

Speaker 1:

Non, mais tu as quand même besoin de ta personne, le gars ou la femme qui doit montrer les trucs, les procédés à ces personnes-là.

Speaker 2:

Oui Bien, tu sais, il y a de moins en moins de professeurs, mais aussi de moins en moins d'élèves. Donc, il y a des écoles qui ferment, surtout des bêtes.

Speaker 1:

Oui, en Saskatchewan aussi, C'est pas drôle. Il y a aussi je ne sais pas si tu sens ça dans ton métier, dans ta job, mais les personnes âgées, ceux qui sont expériencés.

Speaker 2:

Ils ne veulent pas donner le knowledge, le savoir-faire, En fait, il y en a beaucoup qui ont pris sur le tas, comme on dit au Québec. Donc, ce n'est pas des enseignants nécessairement dans l'âme, Donc ils savent faire, mais ils savent leur propre méthode aussi. Ça fait que c'est pas des enseignants nécessairement dans l'âme Ils savent faire, mais ils savent leur propre méthode aussi. Ça fait que c'est assez difficile. Puis, il y en a beaucoup qui sont partis à cause de la pandémie aussi.

Speaker 1:

Oui, ça c'était tough.

Speaker 2:

Oui, vraiment.

Speaker 1:

J'essaye d'oublier Moi aussi. Pour certaines personnes, la pandémie c'était comme bon pour eux, à cause que ça leur a donné un petit peu de focus. comment tu dis focus en français?

Speaker 2:

De se concentrer sur leur métier ou peut-être changer de métier. Oui, bien, ça, ça a été un problème aussi. Il y en a qui ont changé de métier, mais qui sont partis de nos métiers, puis il y a eu beaucoup de problèmes d'approvisionnement. donc, ça a été très difficile pour les entreprises aussi.

Speaker 1:

Fait que si tu faisais pas ce job-là avec le RTMQ, qu'est-ce que tu ferais?

Speaker 2:

Je resterais en organisation d'événements. J'aime bien travailler avec les jeunes, j'aime bien travailler dans des organismes à boulons lucratifs, donc, je me sens utile, ou est-ce que je ne suis pas un numéro dans une entreprise? Mais pour l'instant, je pense rester avec la RTMQ pour un petit moment, surtout pour chapeauter les camps Et éventuellement, j'aimerais ça que ça se fasse partout, partout au Québec.

Speaker 1:

Oui, comment tu te sens être ici à une compétition comme Skills, compétences?

Speaker 2:

C'est ma première fois, puis je trouve ça super intéressant, parce qu'il y a tous les métiers, donc on voit vraiment beaucoup, il y a des activités pour les jeunes. Je trouve ça vraiment le fun de pouvoir montrer aux jeunes qu'est-ce que les métiers techniques, parce que souvent, les préjugés sont là par les parents, par les grands-parents, à l'université, mais non, c'est des beaux voient qu'ils touchent. Puis, c'est ça que je trouve intéressant des camps, c'est que les parents, ils nous disent ça, ils disent je ne pense pas que mon fils aurait pu essayer sans le camp. Donc, ça permet de valider s'ils veulent faire ça, pas faire ça, faire un autre métier technique. Donc, moi, je trouve ça important, puis surtout temps, puis surtout au Québec, je l'ai remarqué ici, là que les autres provinces, dans les écoles secondaires, ils touchent ça aux métiers techniques.

Speaker 3:

Mais il n'y a pas ça au Québec.

Speaker 2:

Non, Donc ils ont enlevé tous les métiers techniques. puis je trouve ça dommage, parce que les jeunes ne peuvent pas l'essayer.

Speaker 1:

Oui. Puis toutes les personnes que j'ai faites des entrevues avec ils m'ont tous dit la même chose Comment est-ce qu'on peut motiver les jeunes? Bien, il faut qu'ils soient capables de le toucher, puis il faut avoir l'opportunité de l'essayer.

Speaker 2:

Oui, totalement. Puis, nous même, nous, au RTMQ, on pensait que bon, c'était un vieux métier, personne n'en parlait. Les jeunes trouvaient ça moins intéressant et tout ça. Donc, on n'en parlait pas trop. Mais non, c'est juste qu'ils n'ont pas l'occasion de le toucher. Fait qu'une fois qu'ils touchent, qu'ils voient, qu'ils savourent. Je voyais des yeux pétillés. J'ai eu tellement de belles histoires des dans l'atelier. Il y en a un qui a fait une entrevue en anglais. Sa mère ne savait même pas qu'il parlait anglais. Je voyais vraiment l'éclat dans les yeux des enfants, puis même des parents, lors de la remise des diplômes. Donc, le but, c'est vraiment d'essayer, pas juste la soudure, mais de tous les métiers, Il faut qu'on ouvre les portes pour ça, parce que ce n'est pas tout le monde qui est fait pour aller à l'université.

Speaker 1:

C'est ça, c'est la réalisation que ce n'est pas tout le monde qui va aller à l'université. Ce n'est pas que les métiers, les mains-d'oeuvre, c'est que tu n'es pas smart. Tu n'es pas, c'est vraiment quelque chose d'autre. Tu dois être intelligent. Tu dois être intelligent, tu dois être capable de penser sur tes pieds. Think on your feet.

Speaker 2:

Oui, totalement. En fait, il y a aussi un côté d'intelligence. Tu as la manuelle, mais il faut faire de la lecture de plan, il faut faire de l'assemblage, il faut trouver des moyens d'arriver à des. Des fois, les dessinateurs ne vont pas donner quelque chose qui est faisable à faire. Donc, le soudeur va arriver et va dire moi, je vois ça comme ça. Donc, ça lui permet de penser aussi et de démontrer qu'on a intérêt au travers de toutes les facettes de l'éducation.

Speaker 1:

Oui, oui, ce n'est pas que l'ordinateur dit que ça va fonctionner, que ça va fonctionner.

Speaker 2:

Exactement. Oui, oui, oui.

Speaker 1:

OK, puis faire partie d'une compétition comme ça. t'es à la booth de la fondation. Est-ce que t'as la chance de parler aux jeunes?

Speaker 2:

Oui, oui. Puis j'étais contente. En fait, je pensais que j'allais être la seule à parler français aux kiosques. J'ai dit ils m'ont appelée pour ça, Mais c'est ce que je préfère. Moi, si je pouvais être dans des kiosques à longueur d'année à parler aux gens et à essayer d'inciter les jeunes à faire un métier, ou juste n'importe quel kiosque, j'en faisais plein, aussi dans les fruits et légumes. Moi, je trippe de me promener, de sortir, de voir d'autres horizons. Moi, c'est vraiment la partie que je prépare. Ce n'est pas pour rien que je suis en organisation d'événements.

Speaker 1:

Non, Non, Wow. Bien, ça c'est cool Si tu avais quelque chose à dire aux jeunes qui vont peut-être rentrer dans un métier ou pas. C'est quoi? advice en français?

Speaker 2:

Advice, donner des conseils, donner des conseils d'essayer. Donc, il faut savoir que pratiquement tous les centres de formation professionnelle ont des élèves d'un jour. Donc, ça permet à chaque élève d'aller essayer tous les métiers qu'ils veulent. Tu peux aller en coiffure, tu peux aller en taulerie, tu peux aller en usinage, tu peux aller en soudage. Donc, ça te permet au moins d'essayer. Puis ça, c' peut devenir superviseur, peut acheter l'entreprise à la fin, peut devenir un gestionnaire. Il n'y a pas de sous-métier. Si tu aimes ce que tu fais, ça va bien aller.

Speaker 1:

Oui, tu n'arrêtes jamais. Il faut que tu sors de ta zone de confort pour voir ce que tu aimes.

Speaker 2:

Totalement. Moi, j'ai fait un changement de carrière. Je m'en allais en enseignement, puis finalement, j'étais en communication, mais je ne me vois pas être la personne que ça fait 15 ans que je fais un métier que je n'aime pas. Donc, il ne faut pas penser aux autres, il faut juste essayer pour essayer de trouver le. Vous avez le temps, les jeunes ont le temps de le faire et ils ont les opportunités pour le faire. Donc, je pense qu'il faut saisir chaque petite opportunité pour pouvoir essayer de les mettre.

Speaker 1:

Puis, ce n'est pas toujours l'argent, ce n'est pas pas toujours.

Speaker 2:

Non, ça aide. Mais tu sais, un soudeur, mon cousin. Il est commencé comme soudeur trois ans après que moi, j'ai fini l'université, et il faisait déjà plus que moi, oui. Donc voilà, mon cousin, il travaille dans le nord présentement, il est dans les mines, puis il fait trois semaines là-bas, il revient, oui, puis c'est sûr qu'il fait beaucoup plus que moi, puis il trippe.

Speaker 1:

Oui, il aime beaucoup ça Il.

Speaker 2:

Il adore ça et il a même pris son cours de pompier volontaire dans le Nord. Il est au Nunavut et il fait plusieurs métiers en même temps. Il a de l'air à aimer ça. Tant mieux pour lui. Je trouve ça le fun, parce que mon grand-père était soudeur. Ça suit un peu la famille.

Speaker 1:

Moi, je suis un soudeur. Ça fait 18 ans que je fais de la soudure. C'est la même chose avec moi. Moi, je suis rentré dans l'école. Mon grand frère, c'est un docteur. Il a fait huit ans d'école. Il a eu beaucoup de dettes. Moi j'ai pris un cours. Ça m'a pris trois ans. Puis là, je commençais à faire de l'argent.

Speaker 2:

Oui, totalement. Puis, parlant de cours, maintenant, on a tellement de difficultés à remplir les classes qu'il y a des élèves en continu. Donc, on peut rentrer quand on veut, on fait le cours à son rythme. On a aussi des programmes grâce à un de nos partenaires qui performe le comité sectoriel de la main-d'oeuvre. Donc, eux autres, ils s'occupent vraiment de la formation et tout ça. Puis, eux, ils font des programmes duals qu'on dit. Donc, les jeunes vont dans l'école, puis après ça, ils travaillent en même temps dans une entreprise. Donc, ça permet d'apprendre en même temps que d'être payé. Donc, si t'as un changement de carrière à faire, ou quoi que ce soit, puis il faut que tu continues à avoir un revenu c'est comme la formule idéale.

Speaker 1:

Ça enlève le stress de la vie.

Speaker 2:

Exactement. Puis il faut dire aussiage. Il y a plusieurs techniques. Il y a plusieurs. Il y a de l'aluminium, il y a de l'acier, donc, il y a plein de choses différentes à faire.

Speaker 1:

Je dis ça à tout le monde que la soudure, le soudage, ça touche tous les aspects de la vie. Comme Ça, c'est du métal, il y a une petite soudure juste là, puis ça, c'est du métal en arrière de ça, c'est partout.

Speaker 2:

Oui, et on ne le remarque pas, Non c'est ça.

Speaker 1:

Je pense que je ne sais pas si c'est la société, mais on ne regarde pas les métiers comme c'était important. Je pense que ça commence à faire un petit shift, mais pour longtemps ce n'était important. Je pense que ça commence à faire un petit shift, mais pour longtemps ce n'était pas. Oui, va être un plombier ou va être un électricien?

Speaker 2:

Non. Puis, tu sais, quand on pense au soudage, le PIB canadien, les manufacturers, c'est comme un des plus gros. C'est nous autres qui rapportons de l'argent au Canada. On parle de voitures, je pense… Je ne sais pas s'ils font encore ça, mais à Sherbrooke, il y a une entreprise qui fait des parties pour Tesla. Ils ont essayé de la ramener en Californie, puis ça n'a pas fonctionné. Ils ont retourné l'entreprise. On a une expertise qui est super intéressante ici au Québec pour l'utiliser. Nous aussi, on fait des programmes. Présentement, on a un nouveau programme En passant. Il y a des entreprises qui peuvent programme-là, mais de substitution, d'importation, Quelque chose que tu vois ailleurs et qu'on ne fait pas au Québec. Pourquoi on ne le ferait pas au Québec? si on a l'expertise pour le faire, Alors on aiderait ces entreprises-là à changer et à trouver ce produit-là.

Speaker 1:

Ça c'est bon.

Speaker 2:

Avec les problèmes d'approvisionnement, on n'a pas le choix de think outside the box, comme on dit Je veux une petite affaire pour ma TIG Torch.

Speaker 1:

Ça me prend trois semaines Exactement.

Speaker 2:

Ça devrait être deux jours Tout ce qui est électronique, tout ce qui est l'enfer.

Speaker 1:

C'est fatigant. Oui exactement Bien, je pense qu'on a fait une bonne job. Oui, est-ce que tu as quelque chose, une histoire à nous dire ou une expérience?

Speaker 2:

Ou peut-être un petit shout-out à un de tes mentors ou tes professeurs À mon patron qui est en réunion avec tout le gouvernement pendant ce temps-là, Pendant que moi je suis ici à m'amuser, Lui est dans les réunions, la paperasse et tout ça. Sinon, c'est vraiment à toutes les écoles, les centres de formation professionnelle à essayer de voir, Puis les, sinon, c'est vraiment à toutes les écoles, les centres de formation professionnelle à essayer de voir, puis les entreprises. Qu'est-ce qu'on peut faire pour offrir ce projet-là partout au Québec? parce que c'est mon but. En fait, le projet dure sur trois ans parce qu'on a eu de la subvention pour trois ans, Mais le but, c'est qu'on continue, on le fasse encore plus, qu'on utilise le soudage en premier, mais que moi, je veux ouvrir les portes au centre de formation professionnelle.

Speaker 1:

Oui Bien, merci beaucoup, maryse. Merci beaucoup. Bon bien, j'espère que vous avez aimé cet épisode en français avec moi, kevin Roy, et continuez de vous impliquer. Abonnez-vous, ça, c'est toujours. Abonnez-vous. Abonnez-vous à la page site web de Skills Compétences Canada et merci beaucoup. Merci, maryse.

Speaker 3:

You've been listening to the CWB Association Welding Podcast with Max Serret. Sous-titrage Société Radio-Canada.