Radio Kimuntu Success

Comprendre le français au Premier degré!🤣😄

March 30, 2024 Season 24 Episode 4
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Comprendre le français au Premier degré!🤣😄
Mar 30, 2024 Season 24 Episode 4

Lorsque j'ai répondu littéralement à une question piège lors d'un entretien, l'expression perplexe de mon interlocuteur m'a fait prendre conscience des subtilités du français, une langue où le premier degré peut parfois prêter à confusion. Dans cet épisode de Radio Kimuntu Success, je vous invite à explorer avec moi les nuances et les quiproquos qui surgissent lorsque l'on navigue entre les expressions idiomatiques et les réponses littérales. Je vous raconte comment, lors d'une réunion au bureau, mon interprétation première d'une expression courante m'a fait choisir la voiture plutôt que la convivialité d'une marche, illustrant ainsi les défis de la communication interculturelle.

 Je partage également cette discussion savoureuse avec un chef cuisinier, qui, par son ajout de piment dans un plat, me pousse à réfléchir sur les nuances du goût et sur la manière dont nous devons parfois ajuster nos propres palettes pour accueillir de nouvelles expériences. Rejoignez-moi pour une balade dans les méandres de l'apprentissage linguistique et des échanges interculturels, ponctuée de rires et de révélations.

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Tout arbre dépendra toujours de ces racines cachées!

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Lorsque j'ai répondu littéralement à une question piège lors d'un entretien, l'expression perplexe de mon interlocuteur m'a fait prendre conscience des subtilités du français, une langue où le premier degré peut parfois prêter à confusion. Dans cet épisode de Radio Kimuntu Success, je vous invite à explorer avec moi les nuances et les quiproquos qui surgissent lorsque l'on navigue entre les expressions idiomatiques et les réponses littérales. Je vous raconte comment, lors d'une réunion au bureau, mon interprétation première d'une expression courante m'a fait choisir la voiture plutôt que la convivialité d'une marche, illustrant ainsi les défis de la communication interculturelle.

 Je partage également cette discussion savoureuse avec un chef cuisinier, qui, par son ajout de piment dans un plat, me pousse à réfléchir sur les nuances du goût et sur la manière dont nous devons parfois ajuster nos propres palettes pour accueillir de nouvelles expériences. Rejoignez-moi pour une balade dans les méandres de l'apprentissage linguistique et des échanges interculturels, ponctuée de rires et de révélations.

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Speaker 1:

Radio Kimoto Success, le premier degré. Le premier degré est une attitude que j'ai utilisée tout le temps pendant que j'apprenais la langue française, oui, pendant que j'apprenais le français pour travailler, pour mieux fonctionner dans une société francophone ici. Et je me suis rendu compte que chaque fois que je transmettais ou je traduisais le français dans plusieurs des langues afric, fois que je transmettais ou je traduisais le français dans plusieurs des langues africaines que je connais, ça me donnait que le premier degré. Parce que dans nos langues africaines je l'ai déjà dit dans un podcast précédent nous n'avons pas de fantaisie qui apporte l'effet, nous avons des termes qui vont vers l'action. Un mot apporte une action, un mot incite à l'action, tandis qu'en français, tu peux faire des tournures et il n'y a toujours pas d'action. Un peu comme les ministres parlent, tous les ministres, surtout au Québec, même un peu en France, quand je les écoute à la radio, à la télé, j'entends des formules qui vont comme ceci Nous allons pouvoir vouloir s'asseoir, nous examinons afin de vouloir, afin de vouloir quoi?

Speaker 1:

Ce genre de phrases n'existe pas dans la langue, dans le parler chez les anglophones, chez les politiciens anglophones, ils ont des phrases qui cachent une action prompte, c'est-à-dire qu'ils ont des phrases qui poussent vite vers l'action. Les anglophones, quand ils vont faire quelque chose, ils ont la phrase qui dit et qui pousse vers l'action, tandis que le francophone, quand il parle, il y a des tournures. J'ai appelé une compagnie téléphonique récemment Et la personne que j'ai eu au téléphone m'a fait des phrases avec beaucoup de voir. Je vais pouvoir vouloir voir afin de vouloir voir. Je me suis dit, mais lui qui l'a appris à parler français Déjà? ce n'est pas ma langue, pas celle qui est dans ma bouche. Je suis allé dans une entrevue d'emploi une fois.

Speaker 1:

On m'a posé la question Vous parlez combien de langues? J'ai répondu à mon interlocuteur Excusez-moi, j'en ai une seule dans ma bouche, c'est celle que vous voyez. J'ai tiré ma langue à l'extérieur. Mon interlocuteur était choqué. Il me regardait avec des grands yeux. Mais, monsieur, vous n'avez pas compris. J'ai dit si j'ai compris. Vous m'avez demandé je parle combien de langues? Je vous réponds J'ai seulement celle qui est dans ma bouche, celle que vous voyez. Là, j'en ai une comme vous, le premier degré. Je n'ai pas eu ce poste-là, ce n'est pas grave, je suis intelligent. J'ai trouvé un autre après. Je me souviens d'une autre expérience. J'étais dans mon bureau. Mon patron était au deuxième étage du dessus.

Speaker 1:

Il m'a envoyé un courriel pour me dire christian, nous allons nous rencontrer dans une heure. Et moi, j'ai vu le courriel, j'ai répondu merci, j'ai bien vu, j'y ser. Et 15 minutes avant la rencontre, il m'a envoyé un courriel pour me dire Christian, nous t'attendons sur le champ. J'ai répondu d'accord, j'arrive. Je suis entré dans l'ascenseur, j'ai rejoint ma voiture au sous-sol et j'ai roulé jusqu'à Saint-Jean-sur-Richelieu C'est une banlieue de Montréal À peu à peu près 47 minutes ça m'avait pris pour atteindre Saint-Jean-sur-Echelieu.

Speaker 1:

Arrivé sur le champ, et le téléphone sonne. Le téléphone sonne Et mon patron qui me demande mais où est-ce que tu es, christian? On t'attend, ça fait une heure. Et moi, je dis mais, patron, vous n'êtes pas là. Moi, je suis là. Il me dit mais c'est une blague. Nous, nous sommes tous là. On ne te voit pas, tu n'es pas ici. J'ai dit C'est vous qui n'êtes pas là. Moi, je vois tout le monde ici. Je vois des vaches, je vois des bergers, je vois des vignobles, je vois des plantes, je vois des plantations, je vois des maïs, mais je ne vous vois pas. Je vois même des chevaux. Il est resté silencieux. Il m'a dit mais tu es où? J'ai dit mais sur le champ, monsieur. Vous m'avez dit vous m'attendez sur le champ, le premier degré.

Speaker 1:

Apprendre le français, ce n'est pas facile. Ce travail-là, je ne l'ai pas gardé longtemps non plus. On m'a mis dehors, on m'a limogé avec joie et je suis parti avec joie. D'où mes cours de français intenses, avec un professeur pour me faire comprendre les mots et les sens des mots en français, car ce n'est pas ma langue. Je ne suis pas né avec, je ne suis pas venu au monde avec dans ma bouche. Alors, je l'utilise en Occident dans le but de gagner ma vie financièrement et de me tisser des liens avec les gens. Voilà, de trouver une place, de me tisser une place, de me bâtir des relations et aussi de créer une entreprise et de me confirmer, m'affirmer aussi une entreprise et de me confirmer, m'affirmer aussi Le premier degré.

Speaker 1:

J'ai eu rendez-vous avec une jeune femme dans la vingtaine, jolie fille vraiment. On s'est rencontré à la bibliothèque Indigo au centre-ville de Montréal, dans la rangée développement personnel et spiritualité. La demoiselle a trouvé que j'étais mignon, à son goût, et puis, moi, j'ai trouvé que ça va elle aussi. Donc, elle m'a dit est-ce que ce serait possible qu'on se revoie Après qu'on s'est parlé de quel livre je lis, pourquoi elle lit cela. Je me suis intéressé à ce qu'elle lisait Et elle m'a demandé est-ce que c'est possible qu'on se retrouve encore un autre rendez-vous?

Speaker 1:

J'ai dit bien sûr. Elle m'a dit est-ce que tu m'invites? Je dis non. Elle était choquée, avec les grands yeux, elle me regarde et dit mais pourquoi? Je dis mais je ne t'invite pas. C'est toi qui est en train de me forcer la main à t'inviter Moi.

Speaker 1:

On ne m'a pas appris qu'il fallait dire à quelqu'un qu'on avait besoin d'être invité. C'est un peu comme dire offre-moi un cadeau. Un cadeau, c'est volontaire, c'est un geste volontaire. Tu ne demandes pas qu'on t'offre un cadeau. Elle me regarde, elle est choquée.

Speaker 1:

Elle me dit tu n'es pas un gentleman. J'ai dit non, je suis africain, je suis bantu. Elle me regarde avec des grands yeux, elle me dit mais tu n'es pas un gentleman. Je lui réponds bien sûr que non, je suis Bantu, je suis un Africain, je ne suis pas un gentleman. Les gentlemen, c'est les Anglais, rien à voir avec moi.

Speaker 1:

Elle m'a demandé tu es sûr que tu sais parler? Je lui ai dit puisque je te parle, c'est que j'arrive à agencer les mots, à les accompagner. Elle a trouvé que j'étais hautain, impoli, parce que c'est ce qu'elle a dit. Elle m'a dit mais tu es hautain, je te trouve indifférent. Moi, je suis impliqué à vouloir te connaître et toi, tu prends ça à la légère, tu ris. J'ai l'impression que tu te moques de moi.

Speaker 1:

Je lui ai demandé mais mademoiselle, dans votre culture, quand quelqu'un rit, il doit rire par rapport à tes émotions. La personne doit rire par rapport à ton rythme cardiaque ou par rapport au rythme sanguin qui envoie les informations dans ton cerveau. Donc, le rire de quelqu'un dépend de ce que tu dis, comme quand je ris maintenant Pendant ma phrase là. Pour toi, c'est un rire qui est faux dans ta culture. Mais moi, je viens de te répéter, je suis Bantu, je suis Africain. Déjà, au départ, on n'a pas la même culture.

Speaker 1:

Pourquoi tu veux me mettre sur le même piédestal que toi quand déjà au départ, on est différent? Pourquoi est-ce que tu me forces à réagir selon les repères de ta culture? Faisons un exercice Je suis chinois, je suis né en Chine, j'ai grandi en Chine, je suis venu m'installer au Canada. Tu voudras me forcer à ta culture pour comprendre quand est-ce que je dois rire par rapport à toi? Quand est-ce que je dois rire par rapport à ce que tu dis?

Speaker 1:

Je dois suivre ton rythme cardiaque et ton rythme sanguin, des informations qui vont à ton cerveau pour dire Ah, maintenant que l'occidental a parlé, c'est le moment de rire. Non, mais ça ne va pas. Elle m'a trouvé au teint. C'est ce qu'elle a dit. Elle m'a dit Tu es au teint. Pour moi, le mot au teint, c'est quelqu'un qui a un teint. Elle sait déjà que je suis noir, qu Premier degré.

Speaker 1:

J'ai été au rendez-vous avec quelques écrivains. J'avais reçu une invitation, je me suis présenté, j'ai participé à la réunion en écoutant ce qui se disait. On m'a donné aussi la chance de poser des questions aux écrivains qui écrivent des livres et des bouquins pour les enfants. On m'a demandé si j'avais des idées dans le but de faire avancer le type d'écriture et le type de message qu'on peut transférer ou qu'on peut apporter aux enfants d'un certain âge. Je n'avais pas envie de vendre mes idées originales à ces personnes qui écrivent déjà et qui gagnent déjà bien leur vie. Ils ne me payeraient pas pour mon idée. Alors, je me suis dit vu que je suis dans un cercle où les gens se pensent déjà les plus intelligents, je vais diminuer volontairement mon quotient intellectuel. Je vais poser une question simple, mais la façon dont je vais la poser sera vraiment bête. Alors j'ai demandé quand vous écrivez, est-ce que vous écrivez avec un enfant à côté ou vous écrivez vous-même en tant qu'adulte.

Speaker 1:

Ils sont restés tous silencieux. Tous les trois écrivains qui étaient là étaient silencieux. Il y avait deux écrivains et une écrivaine, je ne dirai pas leur nom. Ils sont restés silencieux. Dans la salle aussi, les gens étaient silencieux. Ils n'ont pas compris la question. Dans la salle aussi, les gens étaient silencieux. Ils n'ont pas compris la question ou ils étaient trop intelligents pour répondre à une question qui était trop basse au niveau de l'intelligence.

Speaker 1:

Un monsieur est venu me murmurer à l'oreille Christian, reformule ta phrase. Alors, les gens ont rigolé en faisant une blague, en disant déjà, on ne comprend pas ce que tu dis. Tout à coup, moi, je me suis dit mais je parle leur langue, mais ils ne comprennent même pas. Et pourtant, je n'ai pas un accent caché. Alors j'ai reformulé ma question.

Speaker 1:

Quand vous écrivez vos livres pour enfants, vos bouquins pour enfants, est-ce qu'il y a un enfant debout à côté de vous qui vous accompagne pendant l'écriture? qui vous accompagne pendant l'écriture? qui vous dit ici, écris ceci. Qui vous dit voici ce qu'un enfant aime.

Speaker 1:

Voici ce qu'un enfant n'aime pas. Voici ce qu'un enfant veut voir en imagination. Voici ce qu'un enfant ne veut pas. Voici ce qui fait peur à un enfant. Voici ce qui ne fait pas peur à un enfant. Voici ce qui fait sauter un enfant de son âge d'enfance à un âge adolescent ou à un âge adulte, et voici ce qui ne le fait pas. Voici ce qui traumatise un enfant comme image imaginaire, comme mot qui porte une charge traumatique, et voici ce qui ne le fait pas.

Speaker 1:

Est-ce que vous avez un enfant qui vous suit pendant vos écritures pour justifier la qualité de votre écriture, qui fera rêver les enfants et qui va surtout les élever dans leur intérieur et dans leur imagination et confirmer aussi leur intelligence à travers vos écritures et votre soi-disant imagination imprimée sous forme de mots? Tout le monde est resté silencieux. Encore Un protocole a dit monsieur Christian, nous vous prendrons de côté après la rencontre pour comprendre ce que vous essayez de dire. Je me suis dit tiens, ils font de la politique même pour les livres d'enfants Premier degré. Un camarade m'a dit que sa copine et lui, ça fait trois ans qu'ils sont ensemble et qu'ils vont la fin de semaine chez les parents de la fille demander la main de la fille. J'ai dit à ce camarade mais pourquoi tu fais des choses comme ça? Il m'a répondu qu'est-ce que tu veux dire des choses comme ça? J'ai fait mal d'aller demander sa main. J'ai dit oui, tu fais très mal d'aller demander sa main. Premièrement, tu es noir. Tu as grandi en Afrique, comme moi. Qu'est-ce que tu as à parler? comme quelqu'un hors de ta culture, tu deviens traître de tes ancêtres.

Speaker 1:

Qu'est-ce que tu racontes de demander la main d'une fille? Nous, les bantous, les africains, quand on va prendre une femme, on la prend au complet. Toi, tu me parles de sa main Et ses belles hanches, dont tu parles là, tu en fais quoi? Et sa poitrine, que tu aimes, tu en fais quoi? Et c'est là que mon camarade s'est mis à rire en disant Non, christian, tu n'as pas compris, je vais la fiancer.

Speaker 1:

Je suis resté silencieux. J'ai dit Tu fais comme tu veux. Il m'a dit Est-ce que tu es fâché? J'ai dit Je ne suis pas fâché, je vais me fâcher. Sur base de quoi? Tu ne m'as, ce n'est pas mes affaires. Pourquoi est-ce que tu dois encore réagir dans une culture qui n'est pas la tienne?

Speaker 1:

Je l'ai demandé à quel moment, en Afrique, quelqu'un se fâche pour une histoire qui ne le concerne même pas? À quel moment? Nous, nous sommes des gens joyeux, joyeux tout le temps. Tu danses, je suis joyeux. Tu pleures, je suis joyeux.

Speaker 1:

Je vais t'accompagner avec sympathie, parce que l'Africain, déjà au départ, est quelqu'un qui vit son cœur dans son corps. Je répète tout Africain vit son cœur dans son corps. On ne vit pas notre cœur à la tête. Nous ne sommes pas des calculateurs, on ne calcule pas, on ne fonctionne pas au niveau cérébral, on fonctionne au niveau du cœur Et notre cœur se retrouve dans le corps. Quelqu'un dira oui, mais tout le monde a le cœur dans le corps, pas dans ce sens-là, dans le sens, l'africain vibre ses émotions et ses sentiments dans le corps.

Speaker 1:

Voilà pourquoi je peux danser tout le temps, voilà pourquoi certains occidentaux, quand ils nous approchent, ils nous disent bonjour, t'es cool. Je suis allé à l'épicerie. J'arrive à la caisse et je dis bonjour au caissier, bonjour. Il me regarde et ne Je suis allé à l'épicerie. J'arrive à la caisse et je dis bonjour au caissier, bonjour. Il me regarde et ne me répond pas.

Speaker 1:

Je prends mes articles que j'ai achetés, mes aliments, je les passe à la machine, l'un après l'autre, ensuite je paie, je dis au revoir au caissier Et il me dit monsieur, vous êtes devant une machine automatique.

Speaker 1:

Pourquoi? vous me dites bonjour? Ah, je le regarde, je dis vous êtes debout devant la machine. Je vous dis bonjour. Il me regarde. Il dit on ne dit pas bonjour, on ne parle pas aux machines. Je le regarde et je lui réponds ah, vous êtes devant la machine, vous êtes debout. Moi j'arrive, je vous salue. C'est quoi le problème? Je vous salue. Ah, là aussi, j'ai mal fait, il ne fallait pas que je vous salue.

Speaker 1:

Il me répond vous êtes passé à une machine automatisée, vous n'avez pas à me saluer. J'étais choqué. Je me dis ah, soit certaines personnes occidentales perdent leur humanisme au détriment du développement des machines qui prennent de la place, soit ce monsieur veut m'apprendre quelque chose. Peu importe ce qu'il veut m'apprendre. Mon cerveau n'est pas là pour ça. Je ne capte pas.

Speaker 1:

Premier degré, j'attends le feu vert. Je traverse la rue, une dame occidentale qui arrive derrière moi, à peu près dans la soixantaine. Elle me dit moi, je ne vais pas vieillir plus vite. C'est quoi le lien avec le feu de circulation? Est-ce que ça veut dire que le feu de circulation va durer très longtemps? Elle me regarde et elle rit Premier degré. Elle me dit elle rit Premier degré. Elle me dit vous êtes un comique? Je lui dis non, je suis un garçon. Elle me dit vous me permettez que je vous tape sur le dos? Je dis non, madame, ne faites pas ça. Le sperme d'un homme, c'est dans le dos, premier degré.

Speaker 1:

Je me pointe à un restaurant. Le service est bien, j'apprécie. À la fin, je demande au serveur est-ce que je peux dire merci au chef Cousteau? Le serveur, qui me dit bien sûr, il m'accompagne à la cuisine. J'arrive, je rencontre le chef Cousteau. Il dit chef Cousteau, un client veut vous parler.

Speaker 1:

Et je dis chef Cousteau, vraiment, le numéro que j'ai choisi, vous l'avez bien fait. Excuse toutefois, pour avoir ajouté du piment. Moi là, je suis bantu Africain, là, je mange du piment partout. Attends, vous n'avez pas compris. Je mange du piment partout, partout, je roule mes airs, je mange du piment partout.

Speaker 1:

Le chef Cousteau, qui me regarde, qui dit Et vous êtes venu me féliciter pour le plat et en même temps, vous excuser d'avoir modifié par l'ingrédient du piment mon plat, c'est ça. Je dis oui, c'est ça. Il me dit vous êtes un homme honnête. J'ai dit non, je ne suis pas honnête, je suis seulement venu vous dire des faits. Il m'a dit mais vous voulez m'insulter, me choquer, je voulais seulement vous dire la vérité Que je n'ai pas mangé le plat, comme vous l'avez envoyé par le serveur.

Speaker 1:

Il me dit ne vous inquiétez pas, c'est pour ça que sur la table, on a mis des poivres et du sel Pour que les gens modifient le goût du plat selon eux. Je lui ai répondu ah, mais le piment n'était pas sur la table, chef. Il m'a regardé, il avait les grands yeux, il s'est mis à rire. Tout le monde dans la cuisine regarde et sourit. Et le chef me pose la question ça fait pas longtemps que vous êtes ici? J'ai dit non, ça fait pas longtemps. J'ai fait seulement une heure au restaurant Premier degré, radio qui monte au succès Le français premier degré.

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Interactions Surprenantes en Société