6 minutes avec...

6 minutes avec Alain Rosset, président de l'Association des Riverains de l'Aéroport de Genève

June 11, 2024 Radio Lac Season 3 Episode 173
6 minutes avec Alain Rosset, président de l'Association des Riverains de l'Aéroport de Genève
6 minutes avec...
More Info
6 minutes avec...
6 minutes avec Alain Rosset, président de l'Association des Riverains de l'Aéroport de Genève
Jun 11, 2024 Season 3 Episode 173
Radio Lac

Réductions du bruit, des gaz à effet de serre, des polluants atmosphériques et des vols à vide. Voilà la longue liste des revendications des associations et des riverains de l’aéroport. Une manière de faire pression sur le Conseil d’Etat qui doit signer prochainement une nouvelle convention d’objectifs avec Cointrin. Alain Rosset, président de l'Association des Riverains de l'Aéroport de Genève était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.

Vous montez au créneau alors que la nouvelle convention d’objectifs doit être signée entre le Conseil d’Etat et l’aéroport de Genève. Avec un objectif avant tout: la réduction du bruit:  dont un couvre-feu entre 22h et 6h. Ce ce n’est pas déjà le cas, les limitations après 22h?

"Non, malheureusement. Il n'y a pas de décollage prévu après 22 heures, mais il y a des retards pour les atterrissages. Ce n'est pas quelque chose d'exceptionnel.  Les heures d'ouverture de l'aéroport vont jusqu'à 0h29, avec les dérogations".

Si l'aéroport ne remplit pas ses conditions, il y aurait donc des pénalités financières?

"Il faudrait que les redevances de bruit soient beaucoup plus dissuasives pour imposer aux compagnies aériennes des modifications dans leur système de rotation et qu'elles respectent vraiment ce repos nocturne des riverains. Il y a des redevances de bruit selon les tranches horaires, mais elles ne sont pas suffisantes. La compagnie principale à Genève, easyJet, doit faire un minimum de rotations, par jour et est à flux tendu. Donc en fin de journée, les retards peuvent s'accumuler".

Show Notes

Réductions du bruit, des gaz à effet de serre, des polluants atmosphériques et des vols à vide. Voilà la longue liste des revendications des associations et des riverains de l’aéroport. Une manière de faire pression sur le Conseil d’Etat qui doit signer prochainement une nouvelle convention d’objectifs avec Cointrin. Alain Rosset, président de l'Association des Riverains de l'Aéroport de Genève était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.

Vous montez au créneau alors que la nouvelle convention d’objectifs doit être signée entre le Conseil d’Etat et l’aéroport de Genève. Avec un objectif avant tout: la réduction du bruit:  dont un couvre-feu entre 22h et 6h. Ce ce n’est pas déjà le cas, les limitations après 22h?

"Non, malheureusement. Il n'y a pas de décollage prévu après 22 heures, mais il y a des retards pour les atterrissages. Ce n'est pas quelque chose d'exceptionnel.  Les heures d'ouverture de l'aéroport vont jusqu'à 0h29, avec les dérogations".

Si l'aéroport ne remplit pas ses conditions, il y aurait donc des pénalités financières?

"Il faudrait que les redevances de bruit soient beaucoup plus dissuasives pour imposer aux compagnies aériennes des modifications dans leur système de rotation et qu'elles respectent vraiment ce repos nocturne des riverains. Il y a des redevances de bruit selon les tranches horaires, mais elles ne sont pas suffisantes. La compagnie principale à Genève, easyJet, doit faire un minimum de rotations, par jour et est à flux tendu. Donc en fin de journée, les retards peuvent s'accumuler".