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CÉRÉMONIE PARALYMPIQUES 2024 : QUEL BILAN ? | GPTV ACTU

Nicolas Stoquer, Raphaël Besliu

Le 29 Août 2024, Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu décryptaient l’actualité Française sur GPTV Actu !

Une cérémonie longue et confuse, entre bien et mal

La cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques 2024, censée rendre hommage aux athlètes handicapés, a rapidement tourné au spectacle obscène,  marquée par une confusion omniprésente, un mélange chaotique entre le bien et le mal.

Christine and the Queens, connue pour son instabilité psychologique, était au centre de la scène. Son interprétation d’Édith Piaf, monument de la musique française, semblait paradoxalement décalée avec l’essence de l’événement.

Une fois de plus, les questions de genre ont été mises en avant, soulignant l’idéologie dominante actuelle : changer de genre, c’est bien ; être handicapé, c’est beau. Cette vision, qui tente de transformer la dysphorie de genre en attribut valorisé, nous est insidieusement imposée, rappelant des slogans orwelliens : « La guerre c’est la paix. La Liberté c’est l’esclavage. L’ignorance c’est la force ».

L’inclusion forcenée de ces thèmes dans une cérémonie dédiée aux athlètes handicapés interroge sur les intentions de l’élite culturelle, qui semble vouloir normaliser un discours encore loin d’être consensuel, surtout concernant les enfants.

Une domination anglo-saxonne de la scène musicale

Hormis l’interprétation d’Édith Piaf, la musique anglo-saxonne a largement dominé cette cérémonie. Ce choix souligne l’alignement total et la soumission de ceux qui nous dirigent aux intérêts culturels et politiques des États-Unis. La cérémonie, qui aurait pu célébrer la diversité musicale mondiale, a plutôt résonné comme un prolongement de l’influence américaine sur notre culture, effaçant progressivement notre identité musicale propre et celle des pays représentés.

L’hommage aux athlètes : une belle initiative, mais une exécution discutable

Il est important de reconnaître certains aspects positifs de cette cérémonie. La décision de faire entrer tous les athlètes avant le début des festivités a permis de rendre hommage à leur courage et détermination, mettant en avant les véritables héros de cet événement.

Cependant, cette mise en scène a parfois frôlé le voyeurisme. Les athlètes, souvent très dénudés, ont été exposés sous des projecteurs plus intéressés par le spectacle de corps abîmés que par l’accomplissement sportif. La pudeur, qui aurait pu révéler la beauté du dépassement de soi, a été remplacée par une obscénité malsaine.

Une mise en scène qui trahit les intentions

Ce n’est pas l’événement qui est critiquable, mais la manière dont il a été orchestré. Les organisateurs, responsables des cérémonies des Jeux Olympiques de Paris 2024, ont encore démontré leur penchant pour le spectacle au détriment du respect et de l’authenticité.

Les commentaires de Daphné Bürki, marqués d'une légèreté déplacée, n’ont fait qu’aggraver ce sentiment de malaise. L’événement, qui aurait dû célébrer le courage et l’excellence, s’est transformé en un spectacle voyeuriste, trahissant les véritables valeurs que ces athlètes incarnent.

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