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POURQUOI CET ASSASSIN ÉTRANGER ÉTAIT-IL ENCORE EN FRANCE ? | GPTV ACTU

Alain Escada, Patricia Magneron, Mike Borowski

Le 29 août 2024, Alain Escada et Patrice Magneron étaient les invités de Mike Borowski, sur GPTV Actu  !

Alain Escada
est président de Civitas, un mouvement politique catholique aux positions conservatrices et nationalistes. Engagé dans des débats sur les valeurs traditionnelles et la souveraineté nationale, il critique fréquemment les politiques migratoires et sociétales en France.

Patricia Magneron est analyste politique et essayiste, reconnue pour ses prises de position sur la sécurité intérieure et la politique migratoire. Elle intervient régulièrement dans les médias pour apporter son expertise sur les enjeux de justice, de sécurité, et d'immigration en France.

Un récidiviste en liberté

Un tragique incident a secoué la France : un gendarme, l'adjudant Éric Comyn, a été mortellement percuté par un ressortissant cap-verdien lors d'un contrôle routier après un refus d'obtempérer. L'homme de 39 ans a déclaré lors de ses auditions avoir percuté le gendarme « involontairement » et avoir quitté les lieux « pris de panique », affirmant ne pas l'avoir vu sur la chaussée. Cependant, l'examen psychiatrique a confirmé sa pleine responsabilité pénale.

Malgré un lourd casier judiciaire incluant violences, délit de fuite, conduite sans permis, et port d'arme prohibé, il était toujours en France. Après cet acte tragique, il a été déféré devant la justice, mis en examen pour « meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique » et « refus d’obtempérer », puis placé en détention provisoire.

Une erreur de l’État

Le meurtrier, connu des services de police pour une dizaine de faits, avait été condamné à dix reprises. Malgré cette longue liste de condamnations, il continuait de résider légalement en France. Didier Leschi, directeur de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, a déclaré que, compte tenu de son passé criminel, le titre de séjour de cet individu n'aurait jamais dû lui être délivré. Cela soulève des questions : Comment expliquer qu'un individu au profil aussi dangereux puisse circuler librement sur notre territoire ? Ce dysfonctionnement du système judiciaire soulève des inquiétudes sur la sécurité des citoyens et sur les mesures prises pour gérer les délinquants multirécidivistes, notamment ceux d'origine étrangère.

La veuve accuse : "La France a tué mon mari"

La veuve du gendarme, Harmonie Comyn, a exprimé sa douleur lors d'une cérémonie d'hommage à Mandelieu-la-Napoule, où son mari était affecté.
La voix nouée par l'émotion, elle a livré un poignant réquisitoire contre le laxisme de la justice française. « Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari », a-t-elle déclaré avec force devant des gendarmes et des élus rassemblés.
Elle a dénoncé "l'insuffisance, le laxisme et l'excès de tolérance" du système judiciaire, en s'interrogeant : « Comment, pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? ».
Pour elle, ce n’est pas seulement l’assassin qui est responsable, mais aussi l’État français, qui, par une application trop souple de la loi, mettrait en danger ses propres citoyens.

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