Kaolo Bar

Jimmy Zepa: Neurochirurgien et défenseur de la santé durable en Allemagne

June 28, 2024 Paul Junior Season 2 Episode 6
Jimmy Zepa: Neurochirurgien et défenseur de la santé durable en Allemagne
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Jimmy Zepa: Neurochirurgien et défenseur de la santé durable en Allemagne
Jun 28, 2024 Season 2 Episode 6
Paul Junior

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Quelle est la véritable importance de la santé dans notre vie quotidienne et comment les choix que nous faisons peuvent-ils nous empoisonner lentement ? Dans cet épisode de Kaolo Bar, nous avons la chance d'accueillir Jimmy Zepa, neurochirurgien à Cologne. À travers une discussion inspirante, Jimmy partage son parcours impressionnant et ses perspectives uniques en tant que professionnel de santé d'origine camerounaise en Allemagne. Découvrez les défis et les réussites qu'il a rencontrés, ainsi que ses conseils pour maintenir une bonne santé mentale et physique.

Code promo Manoribel: KAOLOBAR10

Site internet: https://bijouxmanoribel.com/en


Le podcast est disponible sur les plateformes audios Apple Podcast, Google Podcast, Spotify, Deezer, Podcast Addict...

Retrouvez le podcast sur Instagram (kaolo_bar_lepodcast)

Entretiens menés et podcast réalisé par Paul junior Samangassou

Générique: Stressed by artbybigvee https://pixabay.com/music/search/afro/

Jingle: Cocktail sounds (pixabay)/ Michèle Kuemo


Show Notes Transcript Chapter Markers

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Quelle est la véritable importance de la santé dans notre vie quotidienne et comment les choix que nous faisons peuvent-ils nous empoisonner lentement ? Dans cet épisode de Kaolo Bar, nous avons la chance d'accueillir Jimmy Zepa, neurochirurgien à Cologne. À travers une discussion inspirante, Jimmy partage son parcours impressionnant et ses perspectives uniques en tant que professionnel de santé d'origine camerounaise en Allemagne. Découvrez les défis et les réussites qu'il a rencontrés, ainsi que ses conseils pour maintenir une bonne santé mentale et physique.

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Entretiens menés et podcast réalisé par Paul junior Samangassou

Générique: Stressed by artbybigvee https://pixabay.com/music/search/afro/

Jingle: Cocktail sounds (pixabay)/ Michèle Kuemo


Paul Jr. Samangassou:

Salut à tous. Avant de commencer, je suis ravi de vous présenter la marque de bijoux Manoribel, qui est le tout premier sponsor de l'histoire de notre podcast. Messieurs, je ne sais pas pour vous, mais chez moi, on rentre tout doucement dans la saison des anniversaires pour beaucoup de femmes dans ma vie. Donc, si vous cherchez un cadeau durable et unique pour votre compagne, votre soeur, votre mère ou même votre fille, alors faites comme moi et offrez-lui un bijou Manoribel. Manoribel propose des bijoux élégants, raffinés et épurés que les femmes de vos vies pourront porter chaque jour en pensant à vous. De plus, leurs bijoux plaqués or ne se délavent pas, ne causent pas d'irritation et sont approuvés par des dizaines de femmes. Vous avez peur de faire le mauvais choix? Pas de stress.

Paul Jr. Samangassou:

Vous pouvez soit vous laisser accompagner par nos amis de Manoribel, soit faire comme moi et opter pour une carte cadeau qui permettra à votre chérie de sélectionner elle-même ses bijoux sur le site. Et parce qu'on aime vous faire plaisir, vous pouvez également utiliser le code promo KAOLOBAR10 bijouxmanoribel. com pour bénéficier de 10% de réduction sur votre commande. KAOLOBAR10 s'écrit en majuscule K-A-O-L-O-B-A-R, suivi du chiffre 10. Donc, n'attendez pas la dernière minute pour trouver le cadeau parfait. Prenez de l'avance en visitant leur site et en les suivant sur Instagram sous le nom Bijou Manoribel. Ibel Allez. Maintenant place à l'épisode du mois.

Dr. Jimmy Zepa:

Donc, c'était aussi pour nous histoire de just que l'empoisonnement. C'est vrai, il y a des substances pas très bonnes qu'on peut mettre dans le repas et qui nous créent des problèmes très rapides. Mais il y a aussi une mauvaise hygiène de vie qui peut aussi concourir à des indigestions ou à une intoxication alimentaire. Ça peut être à courte durée, comme ça peut être sur un très long terme aussi.

Paul Jr. Samangassou:

Salut et bienvenue dans Kaolo Bar, le podcast. Le podcast qui met en valeur la communauté camerounaise en donnant la parole à celles et à ceux qui connaissent une vraie réussite dans leur pays d'adoption, l'allemagne. Mon nom est Paul-Julien Samangasoui-Jouji, en Bavière. Chaque mois, je discute avec une ou un caméra, au profil et au parcours remarquable. Les sujets évoqués couvrent aussi bien les études, la création d'entreprises et les investissements que le sport ou la musique. En un peu plus de 50 minutes, avec mon invité, nous passons à revue son parcours, ses réussites, sa perspective, le tout agrémenté d'anecdotes. Si, comme moi, tu souhaites trouver des réponses aux questions que tu te poses sur la vie en Allemagne, je te propose de démarrer avec notre invité. Salut, bienvenue dans Kaoluba, ton podcast mensuel où on met en avant les profils super intéressants et enrichissants de membres de la diaspora carbonaise en Allemagne. Je voudrais commencer cet épisode en disant un grand merci à tous ceux qui nous suivent depuis le début de l'aventure. J'hallucine à chaque fois que je vois le nombre de téléchargements qui ne cessent d'augmenter. J'hallucine à chaque fois que je vois le nombre de téléchargements qui ne cessent d'augmenter. Donc, si vous aimez le contenu et le partager déjà, comme les Allemands disent, weiter, so tous les autres pensent à le faire.

Paul Jr. Samangassou:

Ça ne coûte rien et, surtout, ça fait grandir la famille. Maintenant, on peut passer à un autre épisode. Alors, aujourd'hui, on va parler de la chose la plus importante dans la vie de tout un chacun la santé. Et pour ça, on a dégoûté le guest parfait. Il s'appelle Jimmy Zepa, c'est ça, C'est bien prononcé. Il bosse en tant que neurochirurgien dans une clinique à Cull. Il est aussi impliqué dans la communauté, car il nous sensibilise sur différents sujets de santé. Donc, bonjour à toi, jimmy, et merci d'avoir accepté l'invitation.

Dr. Jimmy Zepa:

Merci et bonjour à toi, paul. Merci, bonjour à toi, paul. Encore un big up pour cette très belle vidéo. En tout cas, ça te rend tout bien.

Paul Jr. Samangassou:

Merci, Tu reviens. pour ceux qui ne savent pas, il revient d'une nuit de gap. Il est rentré, il est tout de suite venu s'installer devant l' moi. je serais capable de faire ça. Si vous vous demandez de quoi on va parler concrètement aujourd'hui, sachez qu'on va parler de son boulot en tant que neurochirurgien, Comme je l'ai dit plus tôt, on va parler de son engagement dans la communauté. On va parler de son opinion sur notre système de santé et ses problèmes, ainsi que de possibles solutions à apporter pour l'am, l'épisode, l'apéro, cette partie-là où tu te présentes L'apéro. Donc, dis-nous qui est Jimmy Zepa. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore.

Dr. Jimmy Zepa:

Oui, oui, ça, c'est une question toujours très difficile à avoir décrit, tout le monde dit ça.

Dr. Jimmy Zepa:

Oui, c'est pas évident de se présenter, mais bon, moi je vais faire un cameronien de la ville de Cologne. Je suis ici dans cette ville, ça fait déjà deux ans et demi, lorsque j'ai fini mes études de médecine dans le deuxième âme de l'eau, je suis arrivé ici pour faire mon travail dans la colonne de Merheim, où j'ai justement développé la profession de médecin en spécialisation en neurochirurgie, comme tu l'as dit. Donc, c'est un peu ça, de manière brouilleuse, et après tu es aussi. Tu peux continuer, ou bien Non, tu peux continuer.

Paul Jr. Samangassou:

Donne nous ce que tu veux, nous on accepte tout, nous on prend tout oui, oui, donc, j'ai cette casquette.

Dr. Jimmy Zepa:

J'ai cette casquette, justement, de médecin que j'aborde et à côté de ça, je suis aussi engagé socialement, comme je l'ai dit, j'ai étudié, justement, dans la ville de Bangobo, qui est à l'Est de l'Allemagne, le poste de Berlin, avant 1930, où j'étais justement engagé socialement, en l'occurrence, les deux dernières années, j'étais président de la session des Camerounais de la ville de Marbeau.

Dr. Jimmy Zepa:

Et voilà, en tant que président, j'avais des objectifs, justement, j'avais, c'était un challenge à réaliser. Pour moi, il était question, justement de faire de plus, connaître la communauté de Magdebourg, tisser justement des connexions, essayer de voir justement qu'est-ce que les autres organisations camionnaires font dans leur ville C'est intéressant, et voir quand même le déclenchement de la communauté de Magdebourg mais aussi apporter aux autres communautés ce que Magdebourg, l'autre communauté, parce que mon niveau s'est fait, et voilà, on doit échanger, créer justement des liens, parce que, vous savez, justement, nous ne sommes pas dans notre pays, donc, on vit plus ici, en communauté. donc, il faut justement travailler pour que cette communauté, justement, puisse bien s'intégrer en Allemagne et justement, pour trouver justement cette pliée et essayer justement, voilà que, et c'est justement, voilà, que chacun puisse faire sa sortie pour savoir pourquoi il est. ça passe par tous les challenges au quotidien. donc, voilà, j'ai engagé mon avantage, comme je le disais, pendant deux ans, et avant ça, je suis allé au directeur, j'avais plusieurs autres postes, comme ok.

Dr. Jimmy Zepa:

donc, j'avais plusieurs autres postes, comme ok, donc, en quittant Magdebourg, vous savez l'ensemble qui est toujours d'une ville à une, nous serions intérêts dans une nouvelle ville. C'est jamais évident. Surtout, l'ensemble a déjà justement ses bases pour franchir la nouvelle ville, qui est encore plus grande, pour l'enje'ai une très grande réussite dans le NLV. C'est pas évident. Donc, moi, je me suis dit, avant de quitter cette ville, je vais essayer pour ne pas me détacher de la vie comme j'avais déjà, je vais essayer justement de voir comment, comment dirais-je toujours pour que je lance et pour m'intégrer facilement dans l'où je suis. J'ai en fait vu que ça serait intéressant d'interconnecter en fait les communautés, pour que je ne perde pas le film. Donc, j'ai justement essayé de travailler avec un groupe d'amis qui était aussi dans leur communauté, assez bien implanté, qui occupait justement des postes, que ce soit des présidents, ou bien Bref, qui occupait des postes justement dans leur communauté. On a vu comment, justement, essayer d'interconnecter nos différentes communautés pour créer une communauté qu'on appelle Ovidie Laliens.

Dr. Jimmy Zepa:

Là, c'est AG, c'est l' Cameroonaise de l'Allemagne. Donc, avant de quitter Magdebourg, justement, on a travaillé sur un projet avec ces personnes. Alors, on a créé cette association qui a justement pour but d'interconnecter toutes les associations cameroonaises de l'Allemagne afin, justement d'échanger les expériences, les expériences connectées, faire en sorte justement que si, derrière une association, il y a des choses qui se passent bien, que ça se passe aussi bien dans l'autre association. Bref, cet échange, et pour faciliter justement aussi, on va dire, l'intégration. Voilà, des Camonais dans les îles.

Dr. Jimmy Zepa:

Vous savez, la communauté Camonaise en Allemagne est très vieille, mais on a toujours avec presque les mêmes problèmes lorsqu'onais dans les villes. Vous savez, la communauté Camonaise en Allemagne est très vieille, mais on a toujours avec presque les mêmes problèmes lorsqu'on arrive dans une ville. Qu'est-ce qu'on utilise d'abord dans la ville, comment faire contact avec les anciens, les judiaux, les travailleurs de la ville, bref, c'est tout ça. Et voilà, c'est un travail permanent. Nous sommes encore juste au début, il y a encore vraiment beaucoup à faire. Mais bon, on a aussi réalisé plein de choses. On a justement plusieurs plateformes où on peut être suivi, où on fait beaucoup, plein d'émissions éducatives. Voilà, justement, on va en parler.

Paul Jr. Samangassou:

Ok, tu veux parler de l'Alliance TV, n'est-ce pas?

Dr. Jimmy Zepa:

Oui, l'Alliance TV.

Paul Jr. Samangassou:

On va en parler. C'est un nom qui est tombé plusieurs fois, qu'on a déjà évoqué plusieurs fois dans le cadre du podcast, parce que je suppose que tu connais Tiflon Foujo. Oui, d'accord, tu crois qu'elle est membre de l'Alliance.

Paul Jr. Samangassou:

Oui qu'on a déjà évoquées plusieurs fois dans le podcast, comme j'ai dit, et j'ai justement des questions qui touchent à l'Alliance TV. Donc, on va arriver à ce niveau-là, ok Là, c'était une brève présentation de toi. Maintenant, on va entrer dans le vif du sujet Le Happy Hour. Est-ce que tu peux nous dire déjà, pour ceux qui ne savent pas, ce qu'est la neurochirurgie, c'est quoi la neurochirurgie? C'est quoi ton travail?

Dr. Jimmy Zepa:

Oui, justement, comme tu l'as dit, il y a beaucoup de personnes qui, lorsqu'elles entament la neurochirurgie, on l'entend beaucoup associée directement à la neurologie. C'est un très grand trait avec la neurologie, exactement. voilà, ça pousse les neurones, les neurones du cerveau. Donc, la neurochirurgie, c'est dans cette branche de la médecine-là qu'on étudie en fait le système nerveux central, donc tout ce qui est cerveau et colonne vétérale. Il y a aussi le système nerveux périphérique, donc les nerfs qui justement les dont les nerfs qui justement les muscles, les muscles dans les parties, puis les corps. Donc, il y a ce système nerveux central, le cerveau et le prolongement qui est la colonne vétérale, donc toutes les pathologies qui y sont liées, que ce soit les saignements cérébraux, donc je veux dire des sortes d'AVC on va dire ça.

Dr. Jimmy Zepa:

On ne parle pas exactement d'AVC, mais c'est des sortes d'AVC. Lorsqu'il y a un saignement au niveau du cerveau, il y a des symptômes de l'AVC. Tout ce qui est tumeur dans le cerveau, tout ce qui est accident, traumatisme crânien, je vais dire, ça concerne le neurochirurgien. Donc, tout ce qui est justement mal de dos, on va dire qui tire dans le bras ou qui tire dans la jambe, ça concerne le neurochirurgien. Tout ce qui est tumeur qui affecte le cerveau et la colonne vétérale, ça peut être des tumeurs primaires, ça peut être aussi des effets de des mécanismes, ça peut être des cancers, tel que le cancer du poumon, le cancer des seins, le cancer de la prostate. Il peut y avoir, à partir de ce moment donné, des répercussions au niveau du cerveau, de la colonne, des ébranles.

Dr. Jimmy Zepa:

Donc, ça donne à tout le monde, avec le temps, de discuter, à marcher, de discuter, à parler, et on s'entend. Ça, c'est en fait un pool de maladies qui concernent le nouveau chirurgien. Parfois, par but de laagement, on ne sait même pas justement que le neurochirurgien est concerné dans certains cas et tout. Mais vraiment, c'est ici la médecine qui s'ouvre vraiment, qui veut dire même au cœur des choses, parce que le système nerveux, c'est le centre.

Paul Jr. Samangassou:

C'est le centre de ton organisme. Parlons maintenant de ton engagement dans la communauté, que j'apprécie beaucoup. Tu as une émission qui s'appelle Santé pour tous. J'en ai parlé un peu avant sur l'Alliance TV, Très bonne émission En passant, que je conseille à tout le monde. J'ai évoqué des sujets qui sont vraiment qui nous touchent vraiment. Tu vois, ton épisode, par exemple, sur les antidouleurs.

Paul Jr. Samangassou:

C'est un épisode qui m'a parlé, moi, personnellement, parce que je Et chez nous, les ibuprofènes, ça se passe comme des petits bonbons. Il y a un footballeur qui avait dit ça une fois sur Broadbill. Il avait dit que les ibuprofènes, c'est des petits bonbons dans le foot amateur. Et moi, c'est un truc qui m'a toujours un peu inquiété en me disant que personne n'en parle. C'est un truc classique, c'est normal, ça passe crème, mais personne ne se demande est-ce que ce qu'on fait là est vraiment bien ou pas. Donc, je conseille cette émission-là vraiment à tout le monde qui fait des choses de manière automatique mais qui ne se pose pas de questions vraiment en arrière-plan de savoir est-ce que c'est bon ou pas. Ton émission-là est vraiment très bonne. Qu'est-ce qui t'a poussé à te lancer?

Dr. Jimmy Zepa:

Bon, déjà en tant qu'étudiant en médecine à l'époque, bon, quand on connaît que, voilà, il y a des étudiants de la famille, donc, quand il y a peut-être des petits cas de gêne, on vient se sentir devant les cours. On vient se sentir devant les cours. Il y a tout ça Lorsque les débats sur la toile, ou peut-être dans le cas de l'AVC, tu lis un peu les commentaires des gens et tu vois en fait qu'il y a une certaine malinformation. Vous voyez donc, les gens, en fait, n'ont pas souvent une très bonne information, assez consciente, sur certaines pathologies, ils ne savent même pas ce que c'est que cette maladie.

Dr. Jimmy Zepa:

On parle peut-être que la prise en charge derrière aussi, avec, je ne vais pas tirer sur votre système de santé maintenant, mais la prise en charge parfois aussi laisse un peu à désirer. Et c'est pour ça que j'ai ressenti vraiment le besoin de parler de plusieurs thématiques. Et voilà, c'est comme ça que c'est venu, avec ces langues de l'Alliance et l'Alliance, on a créé justement des émissions et j'insérais avec le temps, justement l'émission santé pour tous, pour informer vraiment les gens sur, voilà, le concept pratique de santé, la prévention qui, pour moi, à la médecine, est très importante. La médecine moderne fait très peu dans la prévention, plus dans la curativité, et pour moi, voilà, ce n'est pas très optimal.

Paul Jr. Samangassou:

Et là tu vas contre ton business model, parce que j'ai entendu ce truc-là. Il y a certaines personnes qui argumentent en disant Ouais, un médecin, il ne peut pas vendre la prévention, parce que sinon personne ne va bien le voir.

Dr. Jimmy Zepa:

Oui, ça c'est vraiment une très grosse déception. Ça, c'est un dénouement très, très complexe à aborder, je vais dire. Mais pour moi, en fait, le rôle de médecin, ce n'est pas seulement de prendre quelqu'un en charge de l'os de la maladie. Ça c'est très louable. Et comment tu choisis tes sujets dans Santé pour tous, oui, déjà, comme je dis, il y a plusieurs personnes qui me contactent en inbox. Donc, peut-être il va dire OK, peut-être il y a un membre de sa famille qui a atteint des soucis et tout, et peut-être il est parti à l'hôpital. On lui a dit de. Donc, lorsque j'échange avec des gens en boxe, et tout ça m'inspire aussi, je vois qu'il y a un besoin de connaissance sur telle maladie, par exemple, et peut-être je ferais mieux d'en parler. Ou bien lorsque j'essaie aussi de toucher, de voir un peu dans la toile, justement, les pathologies qui sont un peu mal connus, qui font peut-être un peu le buzz, je vais dire, et qui essaient justement d'apporter connaissances.

Paul Jr. Samangassou:

Quelle pathologie fait le buzz?

Dr. Jimmy Zepa:

Bon, pas une pathologie dans un sens, mais peut-être le manque de connaissances, peut-être en matière du secourisme.

Dr. Jimmy Zepa:

On a eu à voir dernièrement, ou bien récemment, une vidéo d'un monsieur lors du chef anniversaire, ou bien, je ne sais pas comment, une cérémonie où certains premiers gestes ont manqué d'être faits. Ou bien, l'année passée, il y a eu plusieurs de nos artistes qui sont décidés dans certaines conditions pas très bonnes, que ce soit des accidents, des stiglations et tout. Donc, il y a des premiers gestes, parfois justement, qui sauvent et que beaucoup de personnes voient là, ignorent. Donc, la prochaine émission, même de Santé pour tous, sera basée sur le secourisme, les premiers gestes justement, qu'il faut faire justement lorsque quelqu'un vient de faire un accident, quelqu'un vient de s'éclater. donc, c'est des trucs comme ça que je prends aussi dans la toile de temps à autre, où ils viennent aussi des sujets à ce point que les gens viennent de vous dire ça.

Paul Jr. Samangassou:

Ok, autour du 11 février, on est en contact sur WhatsApp. J'ai vu un de tes statuts où tu avais un stand. Il y avait un stand, il y avait des gens qui étaient venus pour s'entretenir avec toi. Tu t'es venu dans ma côté. J'avais l'impression que c'était ta partenaire de travail.

Dr. Jimmy Zepa:

Est-ce que?

Paul Jr. Samangassou:

tu peux nous parler de ce moment-là? Je n'ai pas compris exactement de quoi il s'agissait.

Dr. Jimmy Zepa:

Oui, mais exactement, j'étais justement au Cameroun récemment. le MINJEC, le ministère de la jeunesse et des personnes ciblées, a organisé, dans le cadre de la semaine de la jeunesse, un village jeunesse à Yaoundé, à Cotillard dans l'histoire où il y avait plusieurs expositions Et le thème d'abord de cette édition de la jeunesse, c'était jeunesse, import, substitution et patriotisme économique pour les soeurs du Cameroun.

Dr. Jimmy Zepa:

Donc, c'est dans ce cas-là justement que, nous aussi, on avait un stand dans ce village. Notre stand était là pour informer sur les intoxications alimentaires et la sécurité alimentaire Et moi, dans le rôle que je m'en ai apporté, je parlais des répercussions d'une mauvaise alimentation sur la santé, sur les possibles apparitions de maladies chroniques. Dans ce temps-là justement, dans ce temps-là justement, dans ce village, il y a aussi des stands gastronomiques. On a fait un peu des tours dans les stands gastronomiques pour essayer de voir dans quelles conditions les gens sont souvent faits, essayer de sensibiliser justement les personnes.

Dr. Jimmy Zepa:

Peut-être un contrôle, mais on venait, on approchait justement les gens, essayer de les sensibiliser sur la sécurité des aliments, parce que voilà, quand tu as acheté des aliments, c'est très délicat, tout ce qui passe dans le tube digestif a justement un impact direct sur la santé. Cette initiative parle même du fait qu'on a pris des conditions de l'état, beaucoup dans la gestoire, au moins dans la communauté camerounaise, l'état d'empoisonnement. Donc, on dit qu'il y a telle personne qui est partie au Cameroun, il a appris à avoir un chien à l'eau, il a eu un restaurant, il a eu un pot de roue, il s'est découlé, il a été empoisonné et tout. Donc, c'était aussi pour nous histoire de justifier un peu l'empo très bonne qu'on peut mettre dans le repas et qui nous crée souvent des problèmes très rapides.

Dr. Jimmy Zepa:

Mais il y a aussi une mauvaise hygiène de vie qui peut aussi concourir à des indigestions ou à une intoxication alimentaire. Ça peut être à courte durée, comme ça peut être sur un très long terme aussi. Donc, le fait peut-être de manger constamment fast-food, manger gras, congelé, suggelé, salé, de manger gras, congeler, suggeler, saler, ne pas faire du sport, fumer, boire de la, donc cette hygiène, je dis là, c'est une longue. Tu peux faire en sorte que du jour au lendemain, tu manges comme ça. Peut-être que tu bois même une semaine une centaine de bouteilles d'eau et tu bois une juillet, puis tu te croules.

Dr. Jimmy Zepa:

On se demande ce qu'est-ce qu'on a mis dans sa bouteille d'eau là-haut pourtant, on ne se met pas ce truc là pour un gel, l'accumulation de tout ce qui s'est arrivé ça arrive à un certain seuil, une phase où on arrête à dire où on a décidé donc ça, c'est justement des maladies qui peuvent s'installer à la suite d'une mauvaise hygiène des vies chroniques ok, suite d'une mauvaise hygiène, des vies chroniques.

Paul Jr. Samangassou:

Maintenant, tu as parlé de celles des intoxications alimentaires, qui finissent souvent, dans certains cas, par la mort subie de la personne Et, on ne va pas se mentir, c'est souvent lié aussi à notre système de santé, où on ne sait pas forcément prendre en charge les personnes qui sont malades quand elles se présentent. Quel est ton sentiment sur le système de santé? Est-ce que tu te dis qu'on va dans le bon sens, c'est-à-dire au Cameroun?

Paul Jr. Samangassou:

Est-ce que tu te dis qu'au Cameroun le système de santé est en train de s'améliorer ou bien il est en train de regresser, Parce que moi, le sentiment que j'ai, c'est que on va plutôt plusieurs points en arrière.

Dr. Jimmy Zepa:

Vraiment déjà. Je vais juste me permettre de parler de ça. Je ne suis pas, je ne désire pas la profession de médecin au Cameroun. Donc, je ne vais pas avoir la prétention de dire que je maîtrise le fond en comble le système de santé au Cameroun.

Dr. Jimmy Zepa:

Donc, je vais juste parler de quelques expériences que j'ai eues à avoir, parce que j'ai aussi, justement, des collègues qui travaillent là-bas, j'ai la famille qui se soigne là-bas, moi, quand je trouve que j'ai eu des petites expériences et tout. Donc, je ne parle pas là en général, mais je ne veux pas parler de manière genre. Il y a des gens qui travaillent dans le parisien c'est système de santé qui pourront apporter des éléments comme la classe que vous avez dit. Mais déjà, c'est la question à savoir si c'est que ça avance ou ça recule. Déjà, il faut être bien ancré dans le système de santé. C'est une très longue question qu'il faut bien juger.

Dr. Jimmy Zepa:

Moi, d'un point de vue externe, je vais dire quand même qu'il y a quelques points qui nécessitent des améliorations dans le système de santé. Mais déjà, c'est quelque chose de très complexe, parce qu'un système de santé, ce n'est pas seulement les hôpitaux, ce n'est pas seulement les médecins, c'est un concours de beaucoup de personnes. Les assurances entrent en jeu. Le niveau de vie de la population entre en jeu, la politique entre en jeu. Il y a tellement de paramètres qui entrent en jeu Et qui font en sorte que, voilà, un système de santé soit bien établi. Mais déjà, au Cameroun, j'ai dit un mot justement tout à l'heure l'assurance, c'est quelque chose de primordial dans un système de santé. Malheureusement, je pense que l'assurance, c'est la plaque tournante d'un système de santé, parce que la médecine, comme je le disais tout à l'heure au début de l'émission, la médecine moderne est vraiment de plus en plus axée côté économique, donc c'est là qu'on fait les revenus, malheureusement, et les outils de diagnostic en médecine coûtent tellement cher, les appareils coûtent tellement cher.

Paul Jr. Samangassou:

L'entretien coûte cher.

Dr. Jimmy Zepa:

L'entretien coûte cher. Pour faire un centre de santé équilibré, il faut dépenser beaucoup d'argent et il faut bien que ce soit rentable. Donc, imaginez, vous êtes sur les centaux où il n'y a pas d'assurance, ou c'est le citoyen lambda qui doit payer, justement de ses propres poches, pour toute consultation, pour toutes mesures diagnostiques, pour toute thérapie. C'est vraiment lourd. Parce que je crois peut-être le cas si tu fais peut-être un accident banal, là, tu es à vélo, et puis voilà, tu fais un accident, tu tombes, tu te à vélo, et puis tu fais un accident, tu tombes, tu te pones la tête. Là, c'est un traumatisme crânien. Même si tu parviens à te relever dans un système de santé normal, lorsque tu fais un accident et que tu te pones la tête, même si tu es éveillé, il y a certaines choses qui doivent quand même être faites. Si tu es éveillé, tu peux parler que tout va bien. Normalement, on devrait justement te faire un scanner cérébral Et tu m'oblige d'abord le cou, parce que le cou, c'est une zone très, très sensible.

Dr. Jimmy Zepa:

Il y a la colonne vétérale là, le bulle de rachidien et tout. Lorsqu'au niveau du cou, tu as une lésion et que je vais dire que tu as une fracture là et que tu fais un mauvais geste et que ça touche justement cette structure-là, tu peux te paralyser. Normalement, je vais dire, lorsque tu fais ce genre d'accident, on doit te faire un scanner complet, ou bien un scanner de la tête et un scanner du cou. Mais voilà, si tu fais ce haut cameron, c'est des examens qui coûte. Je vais dire ce qu'elle est si l'abatté dans les 100 mille francs, ce qu'on est aussi dans les cas de l'ensemble du truc de retour, il ya 200 mille francs.

Dr. Jimmy Zepa:

Si tu es quelqu'un, voilà, tu es jeune, tu ne travaille pas au début, et tu te débrouille un peu, et tout débouché, les jeunes, 200 mille francs comme ça, là pour faire ça dit que gars, c'est trop. Tu te lèves de ton vélo et tout, tu penses que tu vas bien, et tout, tu te lèves, tu vas, et puis 2h ou 3h après, tu tombes dans le coma. Et là, ça commence à être un peu difficile. Il faut agir rapidement et beaucoup, la jacques tombe dans le coma et parfois, le problème déjà, pour moi, c'est un combat, un commande n'est pas forcément la mort.

Dr. Jimmy Zepa:

Il ya pas plusieurs musiques peut être que tu ramènes, mais c'est en fait associé à des dépenses d'argent. Ou lorsque tu n'as pas une assurance et que tu n'es pas quelqu'un qui a un très grand revenu, peut-être tu vis du simic je vais dire tu ne peux pas te l'offrir. Donc, du coup, c'est très important d'avoir un système d'assurance pour faire en sorte que lorsque quelqu'un est malade, que sa prise en charge soit normale et coulante, sans regarder qu'est-ce qu'il va pouvoir payer les soins, est-ce que pourtant la personne est en train de mourir. Il y a tellement de cas je ne vais pas citer que ce soit de mon côté, que ce soit sur la toile et tout. Il y a des cas de personnes qui sont décédées comme ça parce qu'il n'y a pas de manque d'argent et on n'a pas pu les prendre en charge.

Dr. Jimmy Zepa:

Donc, déjà, pour moi, c'est un très gros handicap, je l'ai dit, de notre santé, c'est-à-dire beaucoup la prise en charge des soins, surtout des cas d'urgence où, pour moi, ce sont des cas où on ne doit même pas réfléchir, on doit prendre la confiance, parce que rien ne vaut la vie humaine, rien du tout. Donc, ce n'est pas par manque de 100 000 francs que quelqu'un va décider, parce que les 100 000 francs ne peuvent pas donner une vie, en fait. Donc, du coup, pour moi, c'est un très grand, il faut que je trouve dans notre système de santé. Mais maintenant, comment pallier à ça? ça, c'est une très grande question, parce que une assurance conventionnelle qui va fonctionner au Cameroun, avec nos réalités, avec nos qualités, avec nos, bref, c'est un peu très complexe.

Paul Jr. Samangassou:

Tu penses quoi de ces assurances? quand je me balade souvent sur Instagram, je vois souvent des publicités d'assurance qui te disent ouais, prends l'assurance pour tes parents ou bien pour tes frères au Cameroun, et on va les prendre à charge quand quelque chose va arriver, même au Cameroun, j'ai vu des publicités de ce genre-là. Si t'es quelque nom ou bien un seul nom, yassou Souker par exemple, que je vois souvent sur le site, ils te vend. tu penses quoi de ça?

Dr. Jimmy Zepa:

Bon, moi je vais me renseigner. Je ne vais pas dire que je ne suis pas assuré sur aucune assurance.

Dr. Jimmy Zepa:

Je ne suis pas assuré au Cameroun et tout, mais c'est juste, en fait, des échanges avec des gens que je connais au Cameroun qui ont des assurances, des socials et tout, tu vas toujours entendre soit c'est cher, soit les assurances ne remplissent pas bien leur rôle.

Dr. Jimmy Zepa:

donc, bien que parfois tu sois assuré, parfois c'est plus du genre tu dois d'abord payer les frais toi-même et après tu rassembles les factures, tu vas déposer, tu fais un dossier, tu vas déposer dans un bureau et après ils te restituent les frais. donc, ce que les gens disent souvent, c'est trop de tracasser, ou bien qu'après tu les emballes avec tes argent et tout, ou bien il ne te restitue pas vraiment la hauteur de ce qui devait te restituer. Donc, c'est ça qui décroît aussi parfois un peu les gens de socios, les assurances et tout. donc, il y a en fait un manque de confiance sur les assurances et les locales. Ce n'est pas pour dire qu'il n'y a pas des assurances qui fonctionnent, il y a des assurances aussi qui fonctionnent. J'ai aussi des retours des personnes qui disent que quand tu assures au Cameroun, tu n'as vraiment pas de problème.

Paul Jr. Samangassou:

J'ai plus de retours de personnes qui étaient un peu sur la question dans ce cadre. Au Cameroun, on a parlé au téléphone en amont de cette interview-ci et on a évoqué le cadre de l'évacuation sanitaire.

Paul Jr. Samangassou:

Ça devait faire venir quelqu'un qui est malade au Cameroun pour l'Europe dans le cadre de de le soigner, si c'est pas possible. et avant la discussion qu'on a eue, tous les deux, j'avais une conception de ce truc-là, mais qui était complètement à l'opposé de ce que tu m'as expliqué. C'est-à-dire, pour moi, c'était quelque chose de Pour le président de la République, pour le ministre, je ne sais pas. moi, c'est-à-dire les gars qui sont côté, qui ont des relations politiques, pas des relations politiques, parviennent à quitter le Cameroun pour venir se soigner ici. Ce qui fait que, pour moi, je me disais en fait que même si j'allais moins de ma politique, c'est-à-dire si mon père est malade et que j'allais moins de le soigner, le fait de transférer, c'est quelque chose pour moi qui était il faut un passeport diplomatique.

Paul Jr. Samangassou:

Il faut un jet privé. Je ne savais pas que ça se faisait, même par avion, mais toi tu m'as expliqué que c'est beaucoup moins compliqué que ce qu'on croit. Est-ce que tu peux encore expliquer ça pour ceux qui nous écoutent?

Dr. Jimmy Zepa:

non, bien sûr, c'est impossible. Tout le monde peut faire évacuer son parent, c'est un thé sa mère ou la prise en charge d'une certaine pathologie. C'est bien possible. Donc, comme je dis, il faut juste, déjà, premièrement, au Cameroun, avoir une attestation que, effectivement, la personne est malade. Donc, tu dois aller, tu dois avoir un médecin, justement, qui va t'aider, ton parent ou bien la personne qui a atteint les quelques maladies ici et là, et c'est avec ça, maintenant, que tu vas aller, que tu vas envoyer tes dossiers ici, dans l'hôpital, ici là, au niveau justement du International Office. C'est eux qui vont réceptionner ce document là et soumettre ça, justement, au bureau du médecin. Le médecin va voir, va prendre, après ça, et quand il a besoin d'un examen complémentaire, il va demander pour encore, de manière qu'il voit encore ça, ça, ça, ça. Il dit déjà il faut que je te fasse signe.

Dr. Jimmy Zepa:

Il complète justement les examens Et voilà, maintenant, quand c'est complet, il pose maintenant l'indication soit pour une opération, soit pour une certaine thérapie, il fait maintenant une note, il dit qu'effectivement, telle personne a agi à telle et telle maladie. Et, justement, il a un contrat avec nos formations sanitaires et nous proposons justement les soins de temps en temps, Justement. Voilà, avec ce mot, maintenant, tu peux aller à l'ambassade du pays où tu veux demander le visa, ou tu veux justement demander le visa et on t'offre dans le visa, mais il y a aussi certaines conditions à remplir. Comme il y a, je crois, tu dois montrer que tu as un compte de banque et que tu as assez de moyens dans ton compte en banque déjà pour supporter les coûts de cette prise en charge-là, mais aussi pour ton séjour justement. La meilleure chose est la même école qu'on sort, donc tu dois fournir justement ces dernières écoles-là.

Paul Jr. Samangassou:

Tout ce qui est hébergement Tu te fais réunir.

Dr. Jimmy Zepa:

Oui, voilà, ça passe. Tu demandes ton visa ou bien tu te rends le visa, en fait, c'est un peu comme le visa que tu demandes quand tu veux étudier. On demande OK est-ce que l'université a une place? battu son parent.

Paul Jr. Samangassou:

C'est le message que je n'avais pas reçu Moi. Il me disait je ne suis pas ministre, je ne suis pas président. Évacuation sanitaire. Je vais faire ça comment, mais c'est intéressant.

Dr. Jimmy Zepa:

Un petit truc par rapport à ça. Moi, j'aime bien toujours parler en jeu de la diaspora.

Dr. Jimmy Zepa:

Quel rôle que la diaspora joue, quel rôle que la diaspora peut s'octroyer. Parce que moi, je me dis que la diaspora, en fait, devrait être assez organisée pour impacter dans beaucoup de domaines, et c'est la raison pour laquelle je m'engage dans tout ce que je fais, dans toutes les solutions que je présente, ou bien que ce soit mon engagement dans les associations qu'ils consomment. C'est vraiment, en fait, je me dis que la diaspora doit se donner un certain rôle, de faire les choses en grand. Voici, par exemple, un projet d'évaluation sanitaire qui nous concerne tous. On a tous la famille au Cameroun qui sont dans un système de santé qui n'est pas le meilleur, je vais dire ça comme ça et où nous sommes toujours appelés à envoyer de l'argent pour qu'ils puissent se soigner, ou bien pour supporter justement leurs frais de prise, d'achat et consorts, mais en avoir l'argent dans un système où, peut-être, il y a un manque de spécialistes, les formations de santé ne sont pas très bien équipées et, comme ça, on sent que la prise en charge des maladies n'est pas optimale.

Dr. Jimmy Zepa:

Maintenant, dans ce volet, je voulais justement en venir au fait que la diaspora doit être capable de cibler justement un secteur important, comme, dans ce sens, la santé, et essayer de réfléchir parfois comment optimiser un peu les choses. On a ce problème-là qu'on n'arrive pas à faire soigner nos parents. Mais là, il y a cette option des vacations sanitaires. Moi, la question que je lance justement aujourd'hui, c'est comment est-ce que la diaspora peut s'organiser pour faciliter les vacacuations sanitaires? Parce qu'il y a justement des pays qui le font, qui s'organisent de telle manière que, voilà, ils ont un certain train pour en sorte qu'ils puissent venir en Allemagne, par exemple, se faire soigner.

Dr. Jimmy Zepa:

Maintenant, comment est-ce que la diaspora, comme on est justement, peut aussi s'organ sur gandhi pour un temps? c'est le truc qui touche tout le monde. Moi, je reçois tout le temps. Bon, il ya mon parent là que, comme c'est pour cameroun, n'a jamais pas bien comment fait pour tenir son mission d'allemagne ou guérin, et l'eau ne sait pas pourquoi. Et voilà. Donc, moi, fait, c'est des questions et souvent quero-médicale doit essayer de se poser. Je pense que si on se pose cette question tous ensemble, on a beaucoup de tête pensante. On peut vraiment chercher à une solution. C'est bien pour nos parents qui sont là-bas. Personne n'aime quand son parent l'appelle et dit que je ne me sens pas bien. C'est la dernière fois qu' médecin socialiste qui me suit, il faut bien y être. Bref, tout ça.

Paul Jr. Samangassou:

Mais concrètement, ça ressemblera à quoi? Moi, la première idée qui me vient en tête, c'est qu'on se mette ensemble, qu'on fasse une sorte de caisse, un peu comme un système d'assurance, où chacun paye chaque mois une somme des cas qui se présentent. Ceux qui ont payé, on prend l'argent de la caisse et on essaie de gérer le cas de la personne.

Dr. Jimmy Zepa:

Déjà, la première chose, c'est gérer le côté administratif, parce que ce truc de paperasse-là, c'est un très grand casse-tête.

Dr. Jimmy Zepa:

Ah bon, parfois tu peux avoir l'argent. Mais il y a ce lien avec les internationales offices des différents hôpitaux. Il y a un très grand pas, de telle manière que les internationales offices sont au courant qu'il y a une communauté camounaise qui veut justement intervenir, soigner les sciences. Ils savent bien que lorsque on envoie le dossier à quelqu'un, ça va, ça passe très vite. Il est suff, ça va, ça passe très fort, très vite. Il est sur le dossier et tout et tout, il soumette ça là où ça doit être soumis, et on donne une réponse, et avec ça, justement, tu prends, tu vas demander ton visage et tu vas te soigner. Déjà, ce côté-là, créer les liens avec l'hôpital, il y a des choses comme ça, on peut y attester sur les choses. Maintenant, le côté financement, ça, c'est justement aussi un très gros point. Là, je n'ai pas porté une réponse aujourd'hui concrète et tout, c'est un espèce de truc qui, c'est une, qui est une réflexion, est grand suivant seulement, et voilà, il faut une très grande réflexion, mais c'est possible, qu'on se met tous ensemble.

Paul Jr. Samangassou:

S'il ya des questions, très bonne réglement tout est une histoire d'organisation, mais le message, message que je retiens, c'est que c'est possible et que c'est quelque chose qui n'est pas réservé à une certaine élite, ou je ne sais pas pourquoi. C'est vraiment l'idée que j'avais de ça. Ok, là, on a fini avec le gros du podcast. On va attaquer les deux dernières parties.

Dr. Jimmy Zepa:

L'open bar.

Paul Jr. Samangassou:

On a parlé anti-douleurs tout à l'heure. Ça, c'est une question qui m'a traumatisé dans les vestiaires. Pourquoi c'est pas bien de prendre les ibuprofènes à répétition. Est-ce que tu peux nous parler de manière résumée des conséquences? C'est quoi le plus gros problème avec les anti-douleurs? Pour ceux qui nous écoutent et qui croient que c'est des bonbons?

Dr. Jimmy Zepa:

Voilà, déjà, il faut savoir qu'en médecine, chaque médicament, il n'y a pas un médicament qui ne pose pas un problème ailleurs.

Dr. Jimmy Zepa:

Donc, comme je disais, il n'y a pas un médicade dans tout le système. J'arrive pour le savoir. Quand ça se balade dans tout le système, ça crée aussi des dommages, parce qu'un médicament agit sur des récepteurs, ça améliore les récepteurs, la réceptivité des récepteurs, et tout. On s'en réfléchit pas après dans le temps, mais ça endommage aussi, en nous barre aussi parfois, le fonctionnement de certains organes, dans le cas des antidouleurs. C'est quoi? C'est une classe de médicaments? je parle de la classe des médicaments du groupe OPM, c'est une classe de médicaments qu'on appelle les anti-inflammatoires. Anti-inflammatoires, ça veut dire, ça baisse une réaction inflammatoire dans nos veines. Quand on joue au foot, par exemple, on va y apprendre les articulations formales, les muscles formaux, tout ce sont des réactions inflammatoires. Donc, lorsque tu prends les ibuprofènes, ça baisse l'inflammation, on va y avoir ce caractère douleur inflammatoire. Mais là, l'ibuprofène a aussi d'autres propriétés qu'on appelle antipyretiques. Donc, ça baisse la fièvre, mais la fièvre.

Dr. Jimmy Zepa:

Mais dans son mode d'action, l'ibuprofène attaque l'estomac. Ça attaque l'estomac dans la mesure où, parce que l'estomac, c'est un organe qui sécrète déjà ce qu'on appelle le sucre gastrique pour la digestion, oui, oui, mais l'estomac a sa propre paroi aussi qui peut être touché par ces sucs gastriques-là. Donc, l'estomac sécret aussi encore une autre couche, une chose qui protège cette paroi-là. On va dire ça comme ça, Voilà, de ses propres sucs gastriques qu'elle protège. Mais maintenant, l'ibuprofène a malheureusement la propriété, justement, d'empêcher que l'estomac, justement, s'autoprotège. Donc, ça fait en sorte que l'estomac ne secrète pas assez les substances pour se protéger.

Dr. Jimmy Zepa:

Du coup, les sucres gastriques peuvent être que l'estomac produit, peut agresser sa propre paroi et faire en sorte qu'il y a des lésions qui soient créées, et tout. Donc, de manière très générale et tout, on ne va pas rentrer dans trop de détails. Donc, à force de consommer l'ibu profane, on peut développer ce qu'on appelle les essoucières gastriques, justement parce que la parole de l'estomac est agressive. Et voilà, donc, c'est qui parle en sorte que on dit généralement ou bien un médecin, lorsqu'il prescrit des médicaments à la case de l'ibuprofène, il prescrit ça avec ce qu'on appelle des parancements gastriques. Ce sont des médicaments qui font en sorte que soit trop de sucre gastrique ne soit pas produit, ou bien que l'estomac puisse produire ces substances-là qui protègent sa proie. Donc, c'est un truc agressif, mais la majorité des personnes qui consomment les ibuprofènes ne consomment pas avec ces non, non, non, on consomme juste les ibuprofènes on prend juste ça comme ça, et c'est ça qui fait en sorte que les gens se prennent des douleurs à l'estomac et tout et

Dr. Jimmy Zepa:

des brû. c'est déjà à ce niveau-là que l'ivou confène est très dangereux. et maintenant, à la longue, l'ivou confène aussi, en associant avec d'autres médicaments, ça peut causer des problèmes au niveau du colon et il y a aussi des études qui prouvent qu'à la longue, ces réactions inflammatoires donnent l'ouverture à l'apparition des maladies chroniques intestinales. voilà, et aussi le mécanisme, parce que tout médicament qu'on prend doit être excréter de l'organisme, donc doit être évacué, et tout, et le moyen par lequel l'ibuprofène est évacué de l'organisme, ce n'est pas les reins, ok, donc, si vous avez déjà porté et que vous avez un taux accumulé du ibuprofène, ça peut justement endommager le fonctionnement des reins. Ça peut endommager les reins, donc ça peut vous donner des insuffisances rénales, plus encore pour les personnes qui sont prédisposées.

Dr. Jimmy Zepa:

Donc, lorsque vous avez des personnes âgées, généralement, avant de presser les ibuprofènes, on se rassure que les reins fonctionnent encore bien, parce que si les reins, justement, ne fonctionnent pas bien et que tu consommes encore des ibuprofènes, ça va accentuer ça Et tu retrouveras un dialyse. Donc, c'est l'idée, de façon justement, que les gens n'ont pas Et comme on dit toujours, peut-être qu'on peut comprendre ça en disant Bon, moi je consomme des ib, mais lorsque ça te prend, tu es malheureusement dans une spirale et voilà, c'est pas bon du tout. donc, en gros, je vais conseiller vraiment aux gens qui ont des douleurs il faut déjà savoir quel type de douleur et avec quel type de douleur prendre quel anti-douleur ou quel anti-inflammatoire. c'est pas tout type de douleur. il y quel antidouleur ou bien quel anti-inflammatoire, ce n'est pas tout type de douleur.

Dr. Jimmy Zepa:

qu'on prend la médicament, il y a beaucoup de classes de médicaments d'antidouleurs. Il y a les, il y a les paracetamol. Il faut savoir justement. il y a les, il y a les buscopane. Non, il y a. en fait, ça doit être sur une courte période, il n'y a pas à prendre sur mes camarades tous les jours à vie. ça finit par te causer un problème.

Paul Jr. Samangassou:

donc, c'est un peu ça là, c'est pas une question vraiment, c'est plus un conseil. J'ai besoin de ton aide. Qu'est-ce que tu dirais à toutes ces personnes qui n'ont aucune confiance dans les médecins? ça ne vient pas de nulle part. Ça vient de mauvaises expériences qu'ils ont eues personnellement ou bien qu'ils ont vues ailleurs avec des médecins au Cameroun. Est-ce que tu la dirais pour rétablir la confiance vis-à-vis des médecins au Cameroun?

Dr. Jimmy Zepa:

C'est une question complexe, parce que je ne peux pas. Dans toute chose, il y a des bons et des mauvais. Il y a des bons ministères, il y a des ministères qui sont moins bons, ouais. Du coup, euh, je vais te dire, de manière générale, qu'il faut apprendre quand même à faire confiance lorsqu'on se retrouve devant quelqu'un, devant un médecin, parce que c'est quand même son métier, c'est quelqu'un qui a appris la médecine longuement. Ce argument, moi, je dis toujours genre, c'est bien de prendre l'avis de 2-3 médecins. Maintenant, si 2-3 médecins te disent la même chose, c'est qu'il faut comprendre que, ok, quand même, derrière, ça peut être du sérieux, ça peut être comme ça et tout. Je ne peux pas empêcher quelqu'un, parce que d'où vient ce mysticisme au niveau des médecins? ça vient du fait que, voilà, on voit quotidiennement, peut-être, des cas de prise en charge qui sont mal passés, de certaines maladies qu'on sent, et tout. Mais moi, je remets la faute pas aux médecins directement, mais au système de santé globalement.

Dr. Jimmy Zepa:

Je vais encore prendre le cas des médecins spécialistes, par exemple, qui ne trouvent pas leur vie au Cameroun. On manque vraiment des médecins spécialistes. Mais un médecin spécialiste, c'est un médecin qui doit travailler déjà dans un certain cas, pas qu'on doit lui dérouler le tapis rouge. Non, je prends un exemple, ici, là, par exemple, lorsque moi je viens au hôpital pour travailler, je sais qu'un patient vient vers moi, il a tel et tel symptôme, il a mal à la tête, il a les vertiges. J'ai trouvé qu'ok, bon, peut-être qu'il est venu aussi. J'ai trouvé qu'ok, moi, j'ai besoin de faire tel et tel examen sanguin, j'ai besoin de faire un scanner cérébral, j'ai besoin de faire ça, ça. Donc, moi, j'ai presque un engueulement, et puis je ne suis plus derrière. Je sais qu'automatiquement, il va. Bon, je suis rentré, j'aurai les résultats devant moi et je pourrai voir où il a atteint tout ça et ça. Et je vais dire à mes amis de suivre la thérapie aussi. Par contre, je vais me prendre un service. On va normaliser, on va franchir le traitement.

Dr. Jimmy Zepa:

Donc, tranquille, moi je ne fais pas de soucis, je ne regarde pas que vous est-ce que même dans l'hôpital, si l'examen, c'est que j'ai pression, on peut bien leur faire ça. Moi, je ne vois pas ce genre de questions-là Et c'est dans cette position aussi que les médecins spécialistes sont, dans la mesure où ils doivent avoir un certain cadre de travail qui leur permet aussi de travailler. Donc, ce n'est pas peut-être les poches du patient qui lui disent quel examen Maintenant, si après le patient n'arrive pas à payer ça, c'est un cas vraiment très, très compliqué. Maintenant, le médecin se retrouve à traiter un patient en fonction de ce qu'il approche. Ça réduit en fait justement, il s'affaire en sorte que il le met sur une certaine thérapie, le, il le met sur une certaine thérapie.

Dr. Jimmy Zepa:

Le patient parle, il oublie même que peut-être, le médecin l'a mis sur cette thérapie-là seulement parce qu'il n'y avait pas d'argent, ou bien même parce qu'il y avait tous les examens qu'il fallait faire pour qu'il n'y ait pas d'argent. Il va seulement dire que le médecin m'a presque trahi et j'ai pris. Maintenant, il prend peut-être le médicament, ou bien il prend la thérap et après, ça ne le traite pas. Après, qu'est-ce qui va être véhiculé après que le médecin, il ne m'a pas bien traité il m'a donné le mauvais médicament il m'a donné le mauvais médicament et tout ça ne va pas ressortir.

Dr. Jimmy Zepa:

Il n'a pas toutes les infractions sur la main pour me traiter, parce que moi il n'avait pas les moyens, ça a venu que non, il ne m'a pas bien pris en charge. Donc, en fait, je reviens dans ce fait positif. En fait, c'est un problème de tout le système. S'il y a un certain cadre de travail sérieux, les hôpitaux sont assez équipés, il y a un système de santé bien mis en place, un système d'assurance et tout, je pense qu'il y aura une certaine confiance naturelle qui va être installée et les médecins pourront faire le travail comme ils ont appris lors de leur formation.

Paul Jr. Samangassou:

C'est très intéressant ce que tu as dit, parce que je n'avais jamais abordé le sujet sous l'angle dont tu viens de parler. Je crois qu'en entendant ça, beaucoup de personnes vont comprendre ce que tu veux dire. Maintenant, on va passer à la dernière partie, l'after work. C'est la question qui conclut l'interview, l'after work. Est-ce que tu peux dire, pour ceux qui nous regardent, par quel moyen on peut te contacter si on a trouvé tout ce que tu viens de dire là super intéressant?

Dr. Jimmy Zepa:

on a trouvé tout ce que tu viens de dire là super intéressant. Ok, déjà, officiellement, on peut nous contacter justement par tous les canaux de l'Alliance. L'Alliance, je le répète encore, c'est l'association camerounaise d'Allemagne. On a plusieurs plateformes Youtube, facebook. Sur Facebook, on s'appelle ACAG Alliance, cameroonian Association Germany. donc, si vous tapez ça sur Facebook, ça va sortir sur Instagram, c'est ACAG Association. voilà, donc, si vous passez de Cameroon, si vous êtes là en France, si vous voulez me rencontrer, on va vous dire jusqu'à moi. Sinon, moi même, le compte de Personnel Présent sur Facebook, je n'y suis pas Sur Instagram, c'est zconcept39. C'est zconcept39. C'est Instagram. Je ne suis pas encore très actif sur TikTok ou Snapchat, mais ça arrive. Voilà, déjà. voilà quelques-uns d'entre eux.

Paul Jr. Samangassou:

Je mettrai les liens dans la description du podcast, donc ne vous inquiétez pas. Quelles sont tes sources de motivation? Tu parles de films, podcasts, livres, qui façonnent ta manière de penser moi, c'est le quotidien, toi, si tu fais partie, c'est qui apprend du quotidien learning by doing je regarde comment les trucs se passent autour de moi.

Dr. Jimmy Zepa:

Je suis quelqu'un bon déjà. Je lis juste les livres de Mélissi parce que les livres de Mélissi sont tellement nombreux qu'on ne va jamais finir Et par contre, vraiment, le temps de Vincent et Ligo, c'est très pour valider. J'ai un terrain que j'aime malheureusement. Donc, je m'inspire, je vais dire plus du quotidien, plus de ce que je vois, de ce qui se passe autour de moi, et voilà, comme tu dis sur le temps.

Paul Jr. Samangassou:

Ok, quel conseil tu donneras à quelqu'un qui veut se lancer, comme toi, dans le domaine de la médecine, dans le domaine de la neurochirurgie?

Dr. Jimmy Zepa:

Oui, dans le domaine de la médecine. D'abord, en général, je vais dire à toute personne qui veut faire la médecine déjà, de savoir que la médecine n'est malheureusement plus humanitaire.

Paul Jr. Samangassou:

Mais vous ne prétendez pas le serment d'hypocrate. Non.

Dr. Jimmy Zepa:

Oui, bien sûr, on sait tous comment le monde fonctionne. Donc, je veux dire, moi, justement, avant, j'ai nourri le rêve d'être médecin. Je disais que ok, oui, je vais être médecin, je vais soigner les gens, je vais apporter mon aide, et tout. C'est tout ce rêve d'enfant-là, j'ai cette vision de la chose, et tout. Mais quand tu en plan la médecine, tu comprends justement que ce n'est pas ça, la médecine, ce n'est pas seulement que tu vas venir sauver les gens, il y a beaucoup d'autres contraintes, d'autres choses qui entrent en jeu, surtout le facteur financier, qui est très à l'avant, il y a vraiment très à l'avant. Donc, il faut savoir que toute personne qui fait la médecine, il faut savoir que, dans la médecine, malheureusement, c'est la charge. Donc, c'est ça déjà qu'il faut savoir le plus. D'abord, il faut beaucoup aimer ce que tu fais. Il faut avoir un objectif, même déjà dans la médecine, parce que si tu n'as pas dans toute chose dans la vie, il faut avoir un objectif. Moi, je sais où je suis en train d'aller Et voilà, pour moi, c'est une autre source de motivation. Si ma source de motivation, c'est simplement d'être médecin, d'être la médecine, c'est que je ne suis pas un seul médecin. D'après ce que j'ai pu constater dans la médecine, d'après les dessous de la médecine, que j'ai une autre source de motivation derrière me, faire croire que, voilà, il y a autre chose que du bâton. Donc, il faut, moi, j'aime la médecine, moi j'aime la médecine, j'aime le fonctionnement du cerveau, j'aime, c'est fascinant de voir que quand j'atteins une pathologie quelconque au niveau du cerveau, et que, voilà, on peut te prendre pour mort, on peut te prendre pour quelqu'un qui a déréglé et tout, mais après une prise en charge bien faite, tu peux te remettre sur pied et tu retrouves toutes tes facultés mentales et consommables. Moi, je trouve ça très fascinant. Et voilà donc, pour ceux qui sont aussi intéressés par cet aspect de la médecine, de la neurosciences, que considérer si on est aussi un neurosurgeon, et en plus, que aujourd'hui, au Cameroun, on manque cruellement de neuroschirurgiens.

Dr. Jimmy Zepa:

J'étais récemment encore au Cameroun, j'ai rencontré certains médecins neuroschirurgiens. Aujourd'hui, ils sont déjà un peu plus nombreux qu'avant avant. On avait dans les 3-4 jours, le jour d'aujourd'hui, on a une vingtaine qui sont en train justement de se titrer le bureau chirurgien, qui est très bien, et je compte aussi l'intégrer. Donc, j'appelle vraiment les médecins camerounais à se spécialiser dans la biologie, parce que c'est une discipline centrale dans la médecine, c'est vraiment centrale dans la médecine, et c'est une discipline qui est bon. je me dis, on manque encore suffisamment de neurochirurgien, et voilà donc, ouais, ok ça, c'est une question spéciale.

Paul Jr. Samangassou:

Kaolo Ba. Moi, j'ai une playlist sur Spotify que j'alimente chaque jour avec les sons que j'aime et ceux de mes invités. Donne moi 3 sons que je veux intégrer à la playlist, s'il te plaît tu donnes 3 sons ouais, qu'est-ce que tu suis là actuellement? qui te fait bouger?

Dr. Jimmy Zepa:

ah, j'ai une playlist vraiment très, très diversifiée. Ah bon, j'ai une police très diversifiée. J'écoute Beaucoup d'anciens sons, j'écoute des sons un peu récents, j'écoute des sons camerounais, j'écoute des sons un peu américains. J'ai des sons de soprano. Ah oui, soprano, c'est un artiste qui va accueillir beaucoup de monde. J'écoute encore des sons de Maitre Gims. Je suis les sons de Maitre Gims, je suis aussi beaucoup de Maitre Gims, parce que moi, maitre Gims, c'est en fait un penseur, c'est quelqu'un. Dans ses lyriques, il est très profond, il faut découvrir ses musiques avec beaucoup de calme pour s'énerver. C'est ce qu'il veut dire. Voilà, j'ai le son Kamei, qui donne la joie quand je suis souvent dans la voiture, en fait, pour vivre. J'écoute souvent du Vince, j'écoute souvent du Blanche. Je peux indiquer, j'écoute souvent.

Paul Jr. Samangassou:

Voilà, kamei aussi, on va mettre tout ça dans la police et le bolé aussi ah non, là tu as tout gâté. Tu étais bien jusqu'à présent, mais là tu as tout gâté. Ah bon, moi je peux juste le boler cinq minutes, mais après j'ai ma douce. Ah bon, mais, c'est bon, on va mettre. On va mettre dans la police. C'est qui serait vraiment intéressante par son profil, pour le podcast, pour un prochain épisode.

Dr. Jimmy Zepa:

Pour le podcast Dans la communauté camboonaise. C'est ça.

Paul Jr. Samangassou:

Ou bien africaine même. de manière générale, Je dis souvent camboonaise, mais je suis ouvert au profil africain. En fait aux autres communautés africaines.

Dr. Jimmy Zepa:

Il y a plusieurs personnes. Dans mes aventures, je rencontre beaucoup de personnes. Je vois que c'est des gens qui partagent une vision qui est très proche de la mienne aussi et qui sont aussi beaucoup dans l'optique, en fait, qui sont comment dirais-je qui nourrissent des projets que la diaspora peut faire pour l'évolution du Cameroun et qui sont dans des secteurs d'activité tellement importants pour nous. Récemment encore, j'ai fait la rencontre d'un Camerounais qui est ici à Cologne, depuis un an. Quand je rentre du pays, j'ai l'air qu'il y a un couvaturage de la Belgique pour pays.

Dr. Jimmy Zepa:

J'ai l'air de faire un couverture de la Belgique. C'est un Camerounais qui fait dans la bioinformatique. Je n'étais pas au courant de ce que c'est que la bioinformatique. Je savais, mais je ne sais pas qu'on appelle ça bioinformatique. C'est en fait quelqu'un qui travaille En fait la bioinformatique. C'est quoi? il m'a expliqué un peu brièvement. Nous, par exemple, en neurochirurgie, si peut-être tu opères par exemple un cancer, je vais dire tu envoies le biopsat en tube que le pathologue essaie d'étudier pour voir quelles cellules cancéreuses c'est.

Dr. Jimmy Zepa:

Et pathologues étudient, mais parfois ça arrive aussi maintenant sur le bureau du bioinformaticien qui fait certaines séquences là de la tumeur, ou bien du patient et à partir de ça, on peut justement savoir quel gène est exprimé sur la cellule, le consort.

Dr. Jimmy Zepa:

Bref, ça donne beaucoup d'informations sur le type de cancer et qui est aussi très important après dans le suivi, dans la thérapie.

Dr. Jimmy Zepa:

Et c'est aussi un volet très important au Cameroun, parce que j'ai rencontré encore justement, un neurochirurgien qui m'a dit qu'en fait, la prise en charge de ma vie est un peu complexe, parce qu'après, lorsqu'on opère le cancer, il y a la chimiothérapie, il y a la radiothérapie qui vient après. Donc, ça s'arrête par l'opération Et pour ça, il faut justement cette mesure d'études cellulaires, qui n'est pas aussi en quoi de serait développée au Cameroun. Donc, quand j'ai vu justement ce Camerounais qui faisait danser, moi, ça m'a vraiment beaucoup inspiré, et un autre casquette de conseiller financier, donc, c'est quelqu'un qui a étudié justement cette bioinformatique-là, et aussi, à côté, il a des clients qui conseillent dans le cadre que ce soit des assurances, des taxes, ou bien même si tu as ton entreprise, les tout, même dans le cadre de l'immobilier, il conseille aussi. C'est rien qui a fait sa formation, il s'est auto-formé dans ça. Il n'a pas étudié ça, mais il s'est auto-formé et si bien que, voilà, il a des clients je vais en tant que contact avec lui.

Paul Jr. Samangassou:

On a terminé, tu vas pouvoir te reposer. Merci vraiment d'avoir pris le temps de discuter avec moi aussi longtemps et je te souhaite toute la réussite du monde. Je te suis à travers Et je vais mettre le lien dans la description du podcast Et j'invite tout le monde vraiment, prenez le temps, allez suivre. C'est vraiment intéressant Et c'est très bien ce que tu fais. Merci beaucoup.

Dr. Jimmy Zepa:

Parlez-toi, zou. Je fais pareil de mon côté, vraiment, avec ton émission Kaolo Ba. On apprend justement à travers ça de beaucoup. En fait. On apprend des camionnettes, de la, le geste oral, l'oeuvre d'un entreprise, les ans et tout les déploiements dans la gestion de l'exécution d'activité, et voilà, on apprend du potentiel qu'on a dans notre gestoire Et ça fait en sorte que moi, je dis toujours qu'on est un gestoire très, très riche. Parfois, on ne connaît même pas qui fait d'un projet et tout, mais lorsqu'on a justement cette connaissance, on peut se mettre en contact pour faire justement le grand projet. Donc, c'est une lumière justement que tu apportes dans l'investissement, c'est effectivement que les gens peuvent justement présenter ce qu'ils font, présenter le domaine des fétis et tout, et ça peut justement interconnecter les gens et donner une essence justement à des projets justement importants. Donc, vraiment, salut déjà à ton initiative. Et voilà, je vous remercie de mon soutien dans ça. Merci, Et vous aussi continuez de suivre, justement sur le platform.

Paul Jr. Samangassou:

Merci beaucoup. Ok, ce sera tout pour cette fois-ci. On se retrouve le mois prochain pour un nouveau profil super intéressant à vous présenter. Portez-vous bien et ciao. Ciao à la prochaine.

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