Ceci n'est pas du coaching

Épisode #16 - Harmonie Corps-Esprit

June 06, 2024 François Deschamps Season 2 Episode 16
Épisode #16 - Harmonie Corps-Esprit
Ceci n'est pas du coaching
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Ceci n'est pas du coaching
Épisode #16 - Harmonie Corps-Esprit
Jun 06, 2024 Season 2 Episode 16
François Deschamps

Plongez dans un nouvel épisode du podcast "Ceci n'est pas du coaching" avec notre invitée spéciale, Hélène Baribeau ! Nutritionniste passionnée, elle se consacre à aider les personnes aux prises avec des problèmes gastro-intestinaux à retrouver une sérénité digestive.

Dans cet épisode, Hélène nous partage son approche unique pour résoudre les troubles digestifs, en mettant l'accent sur une alimentation diversifiée et des outils de pleine conscience. Pour élargir ses compétences, elle s'est formée à l'enseignement de l'alimentation pleine conscience et du yoga, deux pratiques reconnues pour améliorer la gestion du stress, un facteur aggravant des problèmes gastro-intestinaux.

Rejoignez-nous pour une conversation enrichissante avec Hélène Baribeau, où vous découvrirez comment la pleine conscience et le yoga peuvent contribuer à une meilleure santé digestive. Abonnez-vous pour ne rien manquer de cet épisode qui explore des approches holistiques pour le syndrome de l'intestin irritable et d'autres troubles gastro-intestinaux.

Pour découvrir Hélène Baribeau :

► Facebook : https://www.facebook.com/pagehelenebaribeau

► LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/baribeauh/

► Youtube : https://www.youtube.com/@helenebaribeaunutritionnis1059

► Instagram : https://www.instagram.com/baribeau.helene/

Pour suivre le podcast et votre animateur François Deschamps :

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LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/fran%C3%A7ois-deschamps-8a7a7325/
Youtube :https://www.youtube.com/@francoisdeschamps996
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Tiktok : https://www.tiktok.com/@francois_deschamps_coach


🎬 Production : GB Studio - https://www.gbstudio.ca/

📣 Marketing : Bronko Marketing Inc. - https://brkm.ca/

Show Notes Transcript

Plongez dans un nouvel épisode du podcast "Ceci n'est pas du coaching" avec notre invitée spéciale, Hélène Baribeau ! Nutritionniste passionnée, elle se consacre à aider les personnes aux prises avec des problèmes gastro-intestinaux à retrouver une sérénité digestive.

Dans cet épisode, Hélène nous partage son approche unique pour résoudre les troubles digestifs, en mettant l'accent sur une alimentation diversifiée et des outils de pleine conscience. Pour élargir ses compétences, elle s'est formée à l'enseignement de l'alimentation pleine conscience et du yoga, deux pratiques reconnues pour améliorer la gestion du stress, un facteur aggravant des problèmes gastro-intestinaux.

Rejoignez-nous pour une conversation enrichissante avec Hélène Baribeau, où vous découvrirez comment la pleine conscience et le yoga peuvent contribuer à une meilleure santé digestive. Abonnez-vous pour ne rien manquer de cet épisode qui explore des approches holistiques pour le syndrome de l'intestin irritable et d'autres troubles gastro-intestinaux.

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Bienvenue dans le podcast Captivant:

Ceci n'est pas du coaching. Ici votre animateur François Deschamps. On explore ensemble la liaison fascinante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires. Avec une approche unique et éclairée, ce podcast vous amène dans un voyage passionnant à la découverte de votre voix unique en affaires. Bonjour tout le monde et bienvenue dans le podcast Captivant. Ceci n'est pas du coaching. Donc, un immense plaisir pour moi de vous retrouver aujourd'hui avec une invitée tout à fait exceptionnelle. Avant de vous présenter mon invitée, je tiens à vous préciser que dans le cadre de mon travail, de mes interventions, je travaille principalement avec des leaders en entreprise, des gens en affaires. Et, je trouvais pertinent d'avoir une personne qui est invitée aujourd'hui pour venir travailler sur un aspect que moi, je ne travaille pas parce que je travaille sur l'être humain comme des raison, mais d'avoir une invitée qui vient de travailler sur la santé de l'être humain. J'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui Hélène Baribeau, nutritionniste. Bonjour Hélène. Bonjour François. Comment vas-tu? Ça va très bien, très bien. Je viens partager ma passion aujourd'hui. Alors, c'est une bonne journée. Excellent. Je vais vous présenter brièvement. Je dis bien brièvement parce que je suis allé fouiller, puis j'ai regardé plein de choses sur toi qui ne sont pas confidentielles, qui sont divulgables, mais plus de 25 ans de pratiques dans le domaine de la santé, plus précisément de la nutrition. Notre très chère Hélène travaille son compte, à sa propre entreprise, fait de la consultation, fait des conférences, est auteur également, auteur de plusieurs best sellers que j'ai vus, a fait de la radio, peut-être tu vas en faire encore, a fait de la TV. Donc, tu t'es promené sur tous les canaux de télévision: TVA, Radio<i> Canada,</i> Canal<i>Vie,</i> des émissions telles que L'épicerie, Trucs<i> et</i><i> compagnie,</i> Qu'est-ce<i> qui</i><i> mijote?</i> TVA<i> en</i><i> direct.</i><i>Salut-bonjour</i><i> Week-end</i> et j'en passe. Tu as fait des bonnes recherches. Où est-ce que tu trouves tout ton temps? On va le voir à l'intérieur du podcast parce que je vois aussi plein de questions. Mais c'est un grand plaisir de te recevoir et avec un sujet qui est très très très important pour moi, puis qui devrait être important pour tous nos entrepreneurs, nos leaders qui nous écoutent, donc la nutrition. J'ai beaucoup aimé quand j'ai parcouru ton cursus de voir qu'on parle de conscience, de pleine conscience et de yoga également. Donc, on a de quoi s'amuser pour la prochaine heure. Il y a de la matière. Mais tout d'abord, Hélène, prends le temps de nous parler de toi. La Hélène, la petite fille de 13 ans que j'ai vue à l'intérieur des documents que j'ai trouvés. Mais cette Hélène-là, puis qu'est-ce qui a fait son parcours? Est-ce que tu es d'une famille d'entrepreneurs ou est-ce que c'est venu inné chez toi de développer ta propre entreprise, puis de développer ton expertise pour devenir la femme que tu es aujourd'hui. Donc, parle-nous de ton parcours personnel. Merci de l'invitation d'abord à venir parler, comme je le disais tout à l'heure, de ma passion qui est la nutrition. C'est une passion qui a débuté très tôt. C'est assez exceptionnel, je pense, de savoir qu'est-ce qu'on va faire dans la vie à l'âge de 13 ans. Et moi, oui, j'avais déjà ma vision de devenir une nutritionniste. Cet intérêt-là il est venu... C'était peut-être pas pour la meilleure raison que je me suis intéressée à la nutrition. Je m'explique, c'est que ma mère, qui est toujours vivante, puis je n'ai rien à cacher si elle écoute tout ça, ma mère faisait beaucoup de régimes. C'était l'époque des Weight<i> Watchers,</i> des Mince<i> à</i><i> vie,</i> des régimes au chou et tout ça. Ma mère faisait beaucoup de régimes, donc je la voyais souvent calculer ses portions, ses calories. Et moi, j'avais 12, 13 ans, l'âge où le corps de la jeune fille commence à changer. Pis moi je suis assez... Je suis une grande femme, j'étais déjà grande à 13 ans et ben j'étais préoccupée un peu par mon poids déjà à cet âge-là. Et voyant ma mère qui s'intéressait à ça, c'est comme si ça m'a... J'ai été intéressée par la nutrition, mais mon premier intérêt, c'était: Je vais peut-être pouvoir contrôler mon poids comme ma mère le fait. Et là a commencé un intérêt où je lisais toutes sortes de livres là-dessus. J'allais déjà dans les magasins d'aliments naturels. Il y avait à Québec le magasin Alimentex. Je pense que ça existe encore. Et je m'intéressais donc même aux produits naturels, mais surtout à l'alimentation naturelle. Puis, quand est venu le temps de s'inscrire à l'université, je n'ai pas

hésité, ça a été tout de suite:

Je m'en vais en nutrition. Ce n'est même pas de réflexion, c'était la direction. Il n'y a pas eu d'hésitation, mais tu sais, après cette préoccupation que j'avais par rapport à mon poids, ça s'est élargi l'intérêt de l'effet de la nutrition sur la santé. La nutrition qui supporte, qui donne de l'énergie, qui prévient la maladie, etc.

Le point de départ, c'était:

Est-ce que je pourrais changer mon poids en contrôlant mes apports? Après ça, ça s'est élargi, mais juste pour répondre à ta question, je suis devenue, après ça, travailleuse autonome, mais dans la famille, non, pas du tout un père comptable, une mère qui travaillait à la maison à élever ses cinq enfants, ce qui fait que je n'avais pas de référence en ce sens. Pas de référence en entrepreneuriat? Pas du tout. Là, tu t'en vas, tu prends une décision, parce que là, je vois, tu as eu une révélation, une illumination, une révélation divine. Et là, tu te diriges là-dedans, mais comment tu voyais à cet âge-là, par exemple, 13 ans, 18 ans, 20 ans, quand tu as été aux études, comment tu voyais ça de travailler à ton compte? Je pense que c'était pas encore... Je n'avais pas décidé de travailler à mon compte encore à cette époque-là. J'ai fait mon bac, j'ai fait une maîtrise, mais déjà pendant mon bac, j'ai eu des emplois d'été qui étaient dans mon domaine. J'ai travaillé justement dans un magasin d'aliments naturels et pendant quand même plusieurs années, jusqu'à l'âge de 37 ans, je faisais des consultations sur place, des consultations privées en nutrition dans ce magasin d'aliments naturels-là. À un moment donné, il y a eu des restructurations de cette entreprise et je n'avais plus ma place à cet endroit-là. Donc, c'est là que j'ai eu l'opportunité soit d'aller donner mon nom pour travailler dans un hôpital, un CLSC, c'est les lieux traditionnels où travaillent les nutritionnistes, ou de partir à mon compte. Et déjà, dans ces années-là où je travaillais dans le magasin d'aliments naturels, j'avais déjà des contrats en communication à la radio, à la télé. C'est là que j'ai été assez active au niveau des médias, écrire des articles. Fait que déjà, j'avais une partie où j'étais consultante. J'avais une partie où j'avais un salaire, travailleuse, mais j'avais aussi ce côté où j'étais consultante, puis j'étais en partie partie en mon compte, mais quand il y a eu des restructurations, je me suis lancée à 100%, donc j'avais 37 ans. Ok. Donc, tu as eu l'occasion d'expérimenter concrètement le terrain. Là, ces expériences-là, télé, radio. Ok? Pis est-ce que tu faisais des conférences à ce moment-là? Je faisais beaucoup de conférences, oui. J'ai vraiment développé mes compétences en communication, en transmettre l'information, vulgarisé dans ces années-là. Et ça m'a permis aussi de développer une certaine notoriété, popularité, parce que dès qu'on passe à la télé, on est plus connu. On devient une personne publique. On devient une personne publique, mais moi, ce n'est pas quelque chose que j'ai choisi réellement. Je n'ai jamais donné mon nom pour aller à la télé. C'est qu'à un moment donné, quelqu'un est tombé sur mon parcours, mes connaissances, puis on pensait que j'allais être intéressante à inviter pour parler nutrition. Ça a commencé tout bonnement comme ça. J'en ai fait pendant un bon 10, 12 ans dans des émissions qui étaient régulières, jusqu'à... Je dirais peut-être il y a une dizaine d'années où ça s'est plus calmé, où je suis revenue un petit peu plus dans ma grotte à faire des consultations puis des conférences, moins de médias. Mais pendant une dizaine d'années, j'ai été plus publique. Ok, c'est bon. Je suis en train de prendre une note parce que je veux revenir sur ta grotte, tantôt. Là, tu viens de dire quelque chose. Je trouve que je suis pas mal dans ma grotte, comparé à avant. Mais tu es-tu en train de me dire que tu as été chanceuse, que la radio puis la télé t'ont trouvé? Oui, François. Voyons donc. J'essaie de retrouver le moment, la première demande d'aller dans les médias. Ah ! Je sais comment ça a commencé. En travaillant dans un magasin d'aliments naturels à l'époque. Là, maintenant, il y a les boutiques Avril, il y en a beaucoup, les gens connaissent ça. Mais à l'époque, c'était un milieu un peu plus marginal. Puis moi, comme nutritionniste, j'avais des connaissances un peu plus avancées dans ce domaine de produits naturels, d'aliments moins transformés. Et on est venu me chercher pour cette expertise comme nutritionniste qui était dans un milieu non-traditionnel. C'est pour ça qu'on m'a demandé à la télé, parce que je connaissais déjà qu'est-ce que c'était le tofu, le quinoa. Là, tout le monde connaît ça, le chia et tout, mais on se rapporte, il y a 20 ans, c'était plus les graneaux qui mangeaient comme ça. Il y avait des données scientifiques qui commençaient à sortir, qu'il fallait manger un peu plus végétarien, mais moi, j'étais avant-gardiste là-dedans. Et c'est grâce à ça que j'ai commencé à faire de la télé, grâce à cette expertise que j'ai développée tôt et qui a interpellé certains médias. Ça a été la porte d'entrée. Donc, ouais je... C'est ça le point de départ. Je m'amuse souvent à dire que je ne crois pas à la chance. La chance, pour moi, ça n'existe pas. Dans les faits, la chance, je qualifie la chance comme étant un muscle qui fait partie de l'être humain et c'est un muscle qui a besoin d'être entretenu et développé. Et à l'intérieur de la chance, tout est une question d'opportunités. Donc, c'est de savoir repérer des opportunités ou encore d'être soi-même une opportunité. Et ce que tu as fait, tu décris ma version un mois de la chance, tu as été une opportunité pour que les gens viennent vers toi. Tout comme tu as été une opportunité quand je feuilletais l'autre jour sur les réseaux sociaux, puis je feuilletais aussi sur le net pour trouver quelqu'un pour venir faire une conférence pour un groupe privé. Donc, tu ne serais avec une page Web, tu ne serais pas représentative, tu n'aurais pas d'achalandage parce qu'on sait comment les algorithmes fonctionnent, tu n'aurais pas sorti au top de ma liste, pis je ne t'aurais pas appelé. En effet. Donc, tu es une opportunité toi-même. Bon, vu de cette façon-là, ça fait du sens. Oui, et en même temps, tu viens de parler de marginalité. Là, ça me titille un peu. Donc, la marginalité, ça permet, selon moi, de sortir du lot. À l'époque où tu te lances en nutrition, c'est ta passion, comme tu disais tantôt. On va dire, tu n'as pas 27 ans, tu en as un petit peu plus. Mais à l'époque, le sujet de la nutrition, puis l'approche que tu prenais, ça, c'était marginal. Oui. Puis, ça intéressait autant le public que même mes pairs comme nutritionnistes, qui n'avaient pas de d'enseignement à propos des approches plus naturelles dans le cursus universitaire. Puis moi, j'ai défriché ça. J'ai même offert des cours aux nutritionnistes sur tous les suppléments, les produits de santé naturels. Là, on parle il y a 20 ans. Ça donnait même des unités de formation continue aux nutritionnistes qui suivaient ça. Alors, j'ai défriché ça étant dans le milieu des produits naturels, puis que j'étais la seule nutritionniste dans ce milieu-là, carrément. Donc, j'ai développé une spécialité qui a été, par la suite, demandée. La question que j'ai pour toi ici: comment tu te sentais? Parce que souvent, quand les gens se voit dans un sujet, une posture qui est plus marginale. Il y a des personnes qui vont se sentir bien, puis il y en a d'autres qui vont avoir peut-être certaines émotions, puis certains rapports avec la marginalité qui qui ne seront pas la même d'une personne à l'autre. Mais toi, comment tu te sentais là-dedans? Je me sentais assez bien. Je me considère comme une personne qui suit le sentier battu, mais qui a souvent besoin d'aller sur la petite route parallèle. Je ne suis pas celle qui va sauter complètement dans le vide, mais j'ai toujours besoin d'aller voir un peu à côté, d'être un peu en avance. C'est ça mon intérêt pour tout ce monde-là, que je n'avais pas reçu l'information à l'université. J'ai été attirée à aller voir plus loin. Je savais qu'il y avait quelque chose dans toutes ces herbes, ces plantes, ces suppléments, ce quinoa, ce chia et compagnie. Ça me décrit un peu quelqu'un qui suit quand même parce que je suis nutritionniste, j'ai un ordre professionnel, puis on a, comme on dit, des façons de fonctionner, puis on doit se baser sur les données probantes de la science. Mais il y a des données aussi qui sont émergentes, des données plus nouvelles. Puis moi, ça m'intéresse beaucoup. Évidemment, j'utilise mon jugement professionnel, mais j'ai toujours été attirée à aller plus loin. Toujours aussi dans une vision globale. Là, je dis globale, présentement, je ne l'aurais pas dit il y a 20 ans, que j'avais une vision globale de la santé qui n'inclue pas juste la nutrition, finalement. Je te regarde, puis je ne peux pas m'empêcher de faire un lien. Je fais un lien avec Claire dans Outlander, la sorcière. Oui, je connais très bien Outlander. J'ai écouté la série. Une chance, je l'ai écoutée, sinon je ne t'aurais pas suivie. Mais c'est vrai, parce que le lien que je fais dans une autre époque... Toi aussi, tu étais au premier babussiment de la nutrition, de la nouveauté. Écoute, toi, tu es alignée, tu as ta vision, ta mission qui est clairement établie, mais en même temps, tu as à faire ta place. Oui, tout à fait. Je vais faire ma place. Il y a aussi une chose, il y a des personnes dans la vie, tu vas être surment d'accord avec ça, qui nous donnent des opportunités ou qui nous repèrent et qui nous aident à monter. Moi, j'ai eu une personne comme ça qui est la propriétaire, je ne sais pas si elle va m'entendre, mais la propriétaire, madame Maton, qui était la propriétaire d'Aliments<i> de</i><i> santé</i><i> laurier,</i> qui était mon premier employeur, qui, elle, valorisait beaucoup le métier de nutritionniste. Elle avait une jeune nutritionniste dans son magasin et puis elle m'a poussée beaucoup. Elle a donné mon nom aussi à différents représentants pour que je puisse donner des conférences. Elle, elle croyait beaucoup, évidemment, en la santé. Elle avait un magasin basé là-dessus, mais en moi aussi. Ça a été une personne qui me poussait beaucoup et qui m'a aidée. Je pense que c'est la première fois que le dis, que je le réalise et que je le dis, évidemment, si je ne l'avais pas réalisé avant, je ne pouvais pas le dire, mais oui, je viens de faire un déclic. Cette personne-là qui a été très importante dans mon cheminement. Donc, on tient à saluer Madame Maton. Madame Maton, oui, tout à fait. Soyez salués, de très grande envergure. Lise Maton. Mais oui, souvent, il y a de ces anecdotes-là qui se présentent sur notre parcours, qu'on n'attend pas. Mais ça, ça fait partie... Moi, j'appelle ça la loi d'attraction. C'est fort probable que quelque chose... Oui, à ce niveau-là. C'est fort probable. Je parlais d'opportunités, tantôt. Je pense que tu forces la main de l'opportunité, souvent. Peut-être, oui. C'est bon. Écoute, parle-moi maintenant, au moment où tu as décidé la télévision, la radio, les conférences, pis là, tu décides de partir ton business à toi. Comment ça s'est passé? Ça s'est super bien passé parce que là, j'avais une rampe de lancement. J'étais déjà connue, j'avais déjà des contrats comme conférencière, des contrats télé. Puis dans le fond, la partie consultation privée que je faisais pour l'entreprise Aliments de santé laurier, c'est celle-là que j'ai récupérée à mon compte à 100%. J'étais déjà connue, donc ça s'est bien passé, mais ma popularité comme Notre nutritionniste, pouvant offrir des services en consultation privée, a été alimentée par ma présence sur les médias. Mon marketing, je le faisais comme ça. Quand je passais à la télé, c'est sûr que c'est un... Un grand coup de publicité. Ça aurait coûté cher de le faire soi-même. Oui, je n'ose pas m'imaginer. Ça, ça m'a facilitée les choses. J'ai eu l'impression que j'ai eu dans tout ça Beaucoup de chance.

Tu vas dire peut-être:

Non, on fait sa chance. Mais j'étais portée par beaucoup d'offres qui m'étaient amenées, que je trouvais intéressantes. J'ai embarqué là-dedans. Puis pendant un bout de temps, j'avais un 50% qui était en communication, donc plutôt des conférences, des entrevues radio, télé, puis l'autre 50% où j'étais plus dans ma grotte à faire des consultations privées, parce que les deux sont importants, puis les deux me nourrissent. L'aspect individuel où j'aide une personne individuellement, puis l'aspect où j'aide plusieurs personnes par une conférence ou autre. Donc, j'avais à peu près 50, 50% et ça allait très bien. J'avais le vent dans les voiles, comme on dit. Veux-tu que je continue sur mon parcours, François? Tu as une question. J'ai une question pour toi. Parce que là, ça fait trois fois tu parles de la grotte. J'ai hâte de savoir c'est quoi cette grotte-là. Ben écoute, la grotte... Veux-tu le savoir tout de suite? Oui. Je la décris comme... La grotte, c'est où? On n'est pas public. La grotte, c'est on est chez soi, puis on fait un travail dans l'ombre. Particulièrement avec le télétravail, moi, je fais toutes mes rencontres via Zoom maintenant, je n'ai plus de bureau, alors je suis encore plus dans ma grotte. À mes clients que je vois via Zoom, je ne rencontre pas personne dans ma journée, à part si je vais prendre une marche ou je vais à l'épicerie. Et moi aujourd'hui. Et toi aujourd'hui, ça fait du bien de sortir. Donc, je me sens plus dans une grotte parce que là, c'est plus... On n'est On n'est pas public, on fait notre travail, mais c'est plus dans l'ombre, mais très important quand même ce travail-là, évidemment. Là, aujourd'hui, j'ai une plus grande partie de ce travail. Là, je fais moins de communication, puis j'ai une plus grande partie qui est en consultation individuelle. C'est pour ça que je dis que je suis plus dans une grotte depuis quelques années. Donc ma grotte, oui, c'est ça, finalement. Est-ce qu'il y a un parallèle, Hélène, à faire? Parce que là, je comprends que tu as été plusieurs années de façons assez intenses

présentes:

les différents médias, télé, radio, conférences. Est-ce qu'il y a un parallèle à faire avec le besoin d'avoir un peu plus de temps à toi, puis de te retrouver avec toi-même? Je pense que j'aime bien, moi, le mix des deux. Quand on est dans le public, dans les médias, ça demande une énergie particulière. Donc, c'est de la vitesse d'esprit, beaucoup de qualité... De vulgariser, puis de donner un message rapidement. Quand je faisais l'émission Qu'est-ce qui mijote? À TVA, c'était une minute. J'avais une minute pour parler du sujet. C'est Je pense que j'avais un don pour arriver à donner l'essentiel en une minute, mais c'était tout un défi. Alors que quand je suis en consultation individuelle, ça dure une heure, puis je pose beaucoup de questions, j'écoute la personne, c'est... Ça va chercher deux côtés en moi qui sont assez forts. Fait que, quand j'avais l'équilibre des deux, c'était assez bien. Là, il y a peut-être un côté qui est un peu plus négligé. Peut-être que justement, ce côté-là, plus public, je Je devrais peut-être le nourrir un peu plus, mais j'ai besoin des deux pour me recharger, peut-être, oui. Je te comprends, je te rejoins là-dessus parce qu'avec la pandémie, moi aussi, je me suis retrouvé à travailler 100% en mode virtuel. Après la pandémie, après deux ans et demi, trois ans... Ça a été long. Ça a été long, mais là, j'ai beaucoup plus d'activités en présentiel. J'en ai toujours en virtuel parce que j'ai des clients qui sont répartis sur tout le territoire voir du Québec, puis j'en ai même à l'étranger, mais ces personnes-là, c'est sûr que je ne peux pas les voir en présentiel tout le temps, mais j'ai besoin des deux. Je te rejoins là-dessus. Il y en a un qui nous nourrit la rencontre, l'énergie humaine et pas la même en personne qu'au bout d'un fil d'ordinateur. Tout à fait. Mais ça vient nourrir. Puis en même temps, c'est un peu comme le yin et le yang chez soi, c'est d'atteindre un équilibre. Oui, c'est très bien dit, le yin et le yang. Des fois, on tombe aussi dans une zone de confort. C'est sûr que quand je fais mes consultations privées, c'est un monde un peu contrôlé, je sais exactement ce que je vais faire. Pis des fois, on est bien là-dedans, puis on dirait que de sortir justement de notre grotte, ça peut paraître un peu... Ça peut peut-être repousser à prime abord. Par contre, quand tu m'as invitée dernièrement à donner une conférence, moi, ça m'a...

Mon Dieu, je me suis dit:

J'aurais donc dû recommencer à donner des conférences avant cette invitation-là. J'aurais pu un an avant déjà sortir de ma grotte. Parce que c'est ça, c'est le contact avec les gens, tu as un feedback direct, mais juste la présence. Je ne sais pas, il se passe quelque chose d'autre, je pense que quand on est en présence des gens, le non-verbal. Alors que sur un écran, on a un visage, des épaules. Tout à fait. On a pas tout... Il manque une partie, bien que ce soit très utile. Moi aussi, je donne des consultations maintenant à des gens qui sont partout au Québec. Ce que je ne faisais pas avant, j'avais un bureau au Halles<i> de</i><i> Sainte-Foy,</i> puis c'est les gens de Québec qui venaient me rencontrer. Oui, puis en sortant, écoute, encore une fois, tu deviens une opportunité parce qu'il y a des gens qui te voient. Oui, exact. Tu deviens une opportunité toi-même. Et je reviens sur l'activité à laquelle tu as participé avec mon groupe privé l'autre fois. Écoute, un groupe de huit personnes. On avait 45 minutes, une heure. Puis finalement, il y avait tellement, mais avait tellement d'intérêt. Ça, en virtuel, ça n'arrive pas des choses comme ça. Il y avait tellement d'intérêt, finalement, ils t'auraient gardé toute la journée. Oui, parce qu'on sait que c'est un sujet... Il y a plein de sujets qui sont extrêmement intéressants, mais la nutrition, ça nous touche trois fois par jour sinon plus. Et toute notre vie, c'est une base. C'est la base de notre structure. Si on ne mange pas, ça n'ira pas bien à un moment donné. Le carburant quotidien, c'est la nutrition. C'est très bien dit. Dis-moi, je voyais aussi que tu t'es développée une spécialité. On va revenir vraiment à ta pratique. Tu t'es développée une

spécialité Moi, je lis ici:

Pleine conscience et le yoga, deux approches qui contribuent à une meilleure gestion du stress. On sait comment le stress est présent aujourd'hui dans chacune de nos vies et ça vient affecter, bien entendu, parce qu'il y a une corrélation entre le stress et les problèmes gastro-intestinaux. Oui. Donc, parle-moi de qu'est-ce qui t'a amené là, là-dedans? Parce que pour certaines personnes, je parlais du yin et du yang tantôt, puis là,

certains vont dire:

Écoute, c'est un peu ésotérique, leurs affaires. Mais il n'y a pas d'ésotérisme au niveau de la santé, de la gestion du stress, puis de la corrélation de causes à effet au niveau de problèmes intestinaux puis gastriques. Oui, c'est ça, c'est vraiment connecté. Comment je suis arrivée à finalement, me concentrer sur les troubles gastrointestinaux? C'est dans la pandémie. Il s'est passé beaucoup de choses dans la pandémie, des révélations. Moi, j'avais une clientèle variée de gens qui me consultaient pour cholestérol, diabète, beaucoup de gens qui voulaient perdre du poids. Et j'avais aussi des gens qui venaient pour le syndrome de l'intestin irritable ou du verticulite, troubles gastriques. Puis, j'avais un intérêt peut-être un peu plus marqué pour les personnes qui présentaient des troubles gastro-intestinaux. Peut-être que moi-même, plus jeune, ayant eu des petits enjeux de ce côté-là, ça m'interpellait. Allons savoir exactement, ça a été quoi le déclic, mais c'était un intérêt que j'avais. J'ai réalisé aussi que j'étais d'une nature un peu plus spécialiste, plus que généraliste. J'aime bien, moi, aller à fond dans un sujet, puis être à jour, puis connaître tout ce qui se fait. Le posséder. Le posséder. Si j'avais été un médecin spécialiste, j'aurais été peut-être gastroentéologue. Je n'aurais pas été médecin en général, j'aurais été gastroentéologue. Donc, je me sitiens. Il y a beaucoup de gens qui ont ces problématiques-là. Juste colon irritable, c'est 18% de la population. Là, c'est sans compter tous les autres problèmes gastro-intestinaux. Donc, j'ai décidé de m'afficher comme ayant cette spécialité et de... Je n'ai commencé à prendre que des clients qui avaient ces problématiques-là. Avec des formations qui se sont ajoutées au même moment. Formation de professeur de yoga. Je suis une professeur de yoga, mais je ne l'enseigne pas. J'ai fait de la formation pour moi, pour aller chercher des outils personnels, mais je savais que j'allais être capable aussi d'en parler, de proposer cet outil-là aux gens qui ont des troubles gastro-intestinaux, parce que ça l'a énormément d'impact. Moi, je crois, mais la littérature est là, tout le corps, l'esprit, ils sont connectés. Donc, le stress qui vient souvent de nos pensées, nos perceptions, va influencer énormément le tube digestif par le système nerveux autonome, dans le fond. Je pense que tout le monde a eu une expérience un jour d'être stressé, de présenter devant un groupe, puis d'avoir envie d'aller à la toilette juste avant. Ça ne peut pas être plus connecté que ça. J'ai fait une formation en yoga parce que le yoga amène, autre l'aspect étirement puis flexibilité, le yoga, ça travaille l'union. C'est ça que ça veut dire, en fait, l'union du corps, de l'esprit, puis par la respiration, finalement. On focus sur notre respiration quand on fait du yoga et donc on agit sur notre système nerveux autonome, le système nerveux parasympathique, qui va avoir un effet sur la digestion, parce que la digestion et l'intestin fonctionnent de façon optimale en mode parasympathique, qui est le mode où on est détendu. On dit souvent « rest and digest », donc calmons-nous et digérons mieux. Alors, le yoga, c'est un outil. Puis après ça, j'ai voulu aller aller plus loin avec les approches de pleine conscience, avec l'alimentation de pleine conscience. Parce que... Là, tu m'intrigues. J'ai hâte d'en apprendre plus. Parce que L'acte de manger ou la nutrition, c'est beaucoup plus que ce que l'on met dans son assiette, c'est beaucoup plus que les choix alimentaires. Il y a tout l'aspect de comment on mange et comment on est disposé quand on Donc là, on tombe dans les notions d'écouter son corps pour bien répondre à ses besoins.

Exemple concret:

avant de manger, dans l'alimentation en pleine conscience, on va demander juste de se demander si on a vraiment faim. Au lieu de manger sur le pilote

automatique:

Il est midi, il faut que je mange. Des fois, on n'a pas faim à midi. Donc, de s'arrêter, de se demander si on a faim. C'est une première étape dans la pleine conscience. Si c'est oui, on mange et si c'est non, on devrait patienter. Le corps ne nous a pas envoyé de signaux d'un besoin physiologique de nourriture. Si on mange à ce moment-là, ce n'est pas la fin du monde, mais clairement qu'il n'y avait pas de besoin. Qu'est-ce qui va se passer? Est-ce qu'on va encombrer notre digestion parce que l'autre repas n'est peut-être même pas encore tout assimilé? Ensuite, ça va être probablement des apparts supplémentaires qui devront être stockés en quelque part. Donc, de ne pas écouter son corps, ça peut créer des dommages. Là, si on parle de la digestion, oui. Finalement, donner peut-être des reflux chez une personne, cette problématique-là. Chez d'autres, ça pourrait être des ballonnements, des gaz parce qu'on a trop mangé ou on n'a pas mangé au bon moment quand on avait vraiment faim. Puis, il y a la satiété qui vient juste après.

Si là, on dit:

OK, j'ai faim, donc je mange. De manger consciemment, c'est en portant son attention, dans le fond, à ce qu'on fait, portant son attention au repas, pas juste à la mastication.

Les gens pensent souvent:

Je vais essayer de manger plus lentement, je vais mastiquer plus. C'est beaucoup plus que ça. L'alimentation de pleine conscience, c'est regarder son assiette avant de la manger, manger avec ses yeux, sentir les aliments avant de les manger, la mastication, donc goûter. Et ça va aller jusqu'à, après avoir terminé son repas, prendre un moment pour aussi apprécier cette chance qu'on a d'avoir cette nourriture abondante, une forme de gratitude, de reconnaissance pour cette chance qu'on a de manger, puisque cette chance-là, ce n'est pas une justice en ce monde, ce n'est pas tout le monde qui ont accès à toutes ces ressources. Non, là, ce n'est pas une opportunité. Non, ce n'est pas une opportunité, exactement. Non, ce n'est pas une opportunité pour tout le monde. Thabo est opportuniste, mais c'est qu'il y a des endroits dans le monde, il y a des pays dans le monde. La guerre, la famine, les épidémies, les catatlysmes naturels, ce n'est pas tout le monde qui est choyé de la même façon. Exactement. Dans le temps, les gens faisaient la prière pour remercier le repas. C'est une forme de reconnaissance, de remerciement. Puis aussi, des fois, ça va nous amener... Quand on mange en pleine conscience, étant donné qu'on est vraiment présents à l'acte de manger, on peut aussi devenir Être sensible à nos choix. Est-ce que mes choix alimentaires sont en phase avec mes valeurs? Je vais donner un exemple. Quelqu'un qui a des valeurs environnementales va peut-être vouloir acheter des aliments locaux, des aliments biologiques. Mangez de viande parce que c'est une valeur importante pour cette personne-là. Donc, en mangeant en pleine conscience, on

peut à un moment donné se dire:

Là, je coupe la viande, ce n'est pas pour maigrir, c'est parce que moi, j'ai des valeurs X. Je décide de manger autre chose. Une autre personne pourrait avoir des valeurs d'éthique animale. Là, ça serait plus pour une raison de protection des animaux. Là, je ne fais pas un débat sur ces valeurs-là. C'est des valeurs, c'est des valeurs. Donc, quand on mange en pleine conscience, on peut aussi respecter ses goûts, ses valeurs. Et, il y a la satiété dans tout ça, je n'en ai pas trop parlé, mais quand on mange un peu plus en conscience, on a plus la chance de repérer le moment où on va être satisfait, non seulement physiquement, mais au niveau des papilles. C'est un grand problème quand on mange vite. François l'a peut-être déjà vécu parce que ce n'est pas facile de manger en pleine conscience. Si c'était facile, on le ferait tous déjà depuis longtemps. On mange vite, on finit de manger, puis des fois, on va s'en rechercher tout de suite.

Il y a deux raisons:

soit on a mangé vite, puis on n'a pas eu le temps de sentir la satiété. C'est le signal qui nous dit: Tu es rempli. C'est assez. C'est assez. L'autre raison, c'est que quand on mange et qu'on est distrait par la télé parce qu'on pense à plein de choses. Bon, il y a plein de distractions possibles, l'ordinateur, on n'est pas connecté sur nos sens. Donc, les goûts qui ont passé dans notre bouche, toute la satisfaction reliée aux saveurs, on n'en a pas profité. Des fois, on va aller chercher une deuxième assiette parce qu'on va aller rechercher le kick des saveurs. Les chips, ça fait un peu ça. On continue, on continue, on continue parce que dans le fond, on prend pas le temps d'apprécier chaque bouchée. C'est comme si on espère toujours retrouver quelque chose qui était là, mais qu'on n'a pas porté attention. En tout cas, ce n'est pas toujours le cas, mais il y a ce phénomène-là qui peut être impliqué. Alors, quand on mange en pleine conscience, on goûte le sucré, on goûte le salé, on goûte l'amère, l'acide, puis à la fin, on risque d'être plus satisfait. Au niveau des papilles aussi, donc moins de besoin de... Tu touches à un point hyper important. Je pense que ça concerne tout le monde, ça me concerne moins, parce que moi aussi, je vais manger sur le pouce. On est dans une société où on ne prend pas le temps. Exact. Tout est une question de vitesse, de rapidité, rapidité d'exécution pour avoir des gains en argent, des gains en temps, des gains, des gains, des gains, et au détriment de soi-même, puis de sa propre santé, puis de son équilibre. Parce que tu vois, le scénario que tu viens de décrire, prendre le temps de regarder son assiette, regarder ce qui est dedans, puis mettre de côté l'ordinateur, parce que là, je suis au bureau, puis je mange en même temps que je travaille. Ou, encore, je connais des gens qui vont avoir des déplacements, par exemple, entre différents points de rencontre. Puis là, ils vont avoir leur sandwich à la main en conduisant l'auto, puis avec le verre de Pepsi ou de Coke. Venant d'un bon trio. Oui, c'est en plein ça. On ne dira pas quel clown. On ne dira pas lequel. On ne dira pas quel clown. Mais c'est ça, c'est que quand tu parles de la pleine conscience, moi, j'en parle beaucoup de la pleine conscience pour amener les leaders en entreprise à être plus conscient des décisions, des gestes à poser qui ont des conséquences qui peuvent apporter des résolutions de problèmes, mais qui peuvent créer des problèmes aussi quand on va trop vite. Donc, c'est ça. J'insiste sur le fait que de faire mieux remplacera toujours faire plus ou faire plus vite, donc de faire des choses mieux. Comment on fait? As-tu des trucs et des astuces pour développer sa pleine conscience, tant au niveau de son assiette, mais qu'au niveau des autres éléments de sa vie? Écoute, le premier point, tu l'as mentionné, c'est... Ça prend un peu plus de temps, mais pas tant que ça. On est dans les 5, 10 minutes des fois de plus, peut-être surtout pour le dîner puis le souper, parce que le déjeuner, c'est souvent un peu plus petit, donc c'est un petit peu moins long à manger, mais... Donc, un peu de temps, puis ne pas voir ça comme une perte de temps.

Parce que c'est souvent ça l'argument:

Il me semble que c'est une perte de temps à faire de la méditation ou c'est une perte de temps à manger lentement. J'aurais pu faire d'autres choses. Donc, de plutôt voir ça comme un moment où, premièrement, on va être automatiquement plus calme quand on mange en pleine conscience et que la digestion va mieux se passer, puis on va prendre des plus justes portions.

La question, c'était:

comment on fait? Je pense qu'il faut commencer toujours doucement dans ces approches-là, parce que c'est confrontant. S'arrêter, c'est quelque chose qui est difficile, surtout pour les entrepreneurs qui a toujours plein de choses à faire. On peut choisir un repas dans la journée où ça va être plus facile de le faire. Si, par exemple, c'est le déjeuner où vous êtes seuls. Bon ben là, se donner l'objectif de ne pas ouvrir, de ne pas avoir le téléphone ni d'écran pour la durée du déjeuner. Moi, je suggère aux gens de se mettre un «<i>timer</i> » et d'essayer cinq minutes d'abord, parce que ça peut être long cinq minutes quand on n'est pas habitué. Cinq minutes en silence, ça peut être... On peut être en compagnie d'une autre personne à manger en pleine conscience et pas manger tout seul, mais justement, on est avec quelqu'un, mais on ne perd pas le contact avec son assiette. Un cinq minutes, on peut commencer un repas par jour, cinq minutes, puis on observe qu'est-ce que ça nous procure d'avoir fait cet exercice de manger lentement. Il y a évidemment le truc de déposer la fourchette qui nous fait ralentir, d'avoir un verre d'eau pour alterner entre une bouchée, un verre d'eau. Mais c'est ça. Commencer avec un petit objectif. Puis le truc aussi que je donne, c'est que cinq minutes, ça aussi, c'est un niveau trop haut. Je vais proposer moi juste une minute avant de manger où la personne dépose son assiette ou son lunch. Et on prend une posture droite sur sa chaise parce que ça aussi, ça favorise une meilleure digestion plutôt que d'être courbé vers l'avant. Et on fait juste porter attention à sa respiration pendant une minute, juste pour

se dire:

OK, là, je travaillais il y a quelques instants, intensément. Là, c'est le temps de manger, je prends une minute, je me détends et après ça, je mange. Des fois, juste cette minute-là va faire la différence. Ça va venir tout seul, la suite de ralentir. Ça, c'est pour s'initier à ça, puis voir comment on le ressent, mais surtout pas de partir à trois repas par jour, tout arrêter. Ça viendra naturellement si la personne le dévoile développe l'intérêt et sent les bénéfices de faire ça. Mais je vous garantis que tout le monde les ressent. Puis, à la fin, il y a une évaluation à faire. Quand on mange en pleine conscience, à la

fin, on se demande:

Est-ce que je suis rassasié dans mon ventre? Donc, OK, je n'ai plus faim. Ou on pourrait réaliser qu'on a dépassé notre satiété et là, on ne se tape pas dessus.

On ne dit pas:

Tu n'as pas été bon, tu n'as pas été capable de respecter ta satiété. On n'est pas dans le jugement, on observe ça en se disant qu'on va essayer la prochaine fois d'identifier le moment où c'est assez. Il y a beaucoup de bienveillance là-dedans, il n'y a pas de jugement puis de critique. On essaie du moins de ne pas faire ça. Et on se demande au niveau des papilles. Mais là, ça, c'est un point très important, François, parce que les gens

essaient tellement de se dire:

Il ne faut plus que je mange de sucre. Le sucre, c'est quelque chose qui est une douceur. Beaucoup de gens pensent que c'est absolument mauvais, qu'il ne faut pas qu'il y en ait dans notre alimentation, alors que ça fait partie des quatre saveurs primaires qu'on aime bien ressentir. Il ne faut pas oublier que dans le ventre de notre mère, le liquide améotique a une petite saveur sucrée, ce qui fait que ça... On part avec déjà une habitude pour cette saveur.

Donc, quand on se pose la question:

Est-ce que mes papilles sont satisfaites? D'habitude, c'est quand on a les quatre saveurs qui ont été présentes dans le repas. C'est sûr que si j'ai mangé du poulet, du riz, des brocolis, il y a un petit peu de salé, il y a un peu d'amère, peut-être une petite vinaigrette avec un peu d'acide. Le sucré n'est pas toujours représenté dans notre repas principal. En tout cas, nous, les Nord-américains, à part si on met beaucoup de ketchup, comparé aux Asiatiques ou aux autres qui ont... Ou du sirop d'érable. Ou du sirop d'érable.

Donc, si on se dit:

Il manque mon petit goût de sucré, d'abord, on se dit: C'est normal. Maintenant, est-ce que j'ai encore faim? Pas vraiment, je me suis pas mal remplie avec mon assiette principal. Est-ce que je suis satisfait? Non. Il me faut mon sucré. Moi, je vous dis qu'il faut l'honorer, mais avec une petite quantité, parce qu'on n'a plus faim.

On peut dire:

OK, je ne sais pas, il y a un bout de chocolat, je vais en prendre juste un carré, je vais le laisser fondre dans ma bouche. Je ne sais pas, j'aime bien les dattes, je vais me prendre deux dattes. Pour d'autres fois, ça va peut-être être de dire: Je vais mettre dans ma salade des canneberges séchées, je vais mettre un peu de sirop d'érable dans ma vinaigrette. Comme ça, ça va me contenter, toutes les saveurs. Fait que le sucre est problématique en grande quantité, surtout quand c'est via des aliments transformés, des bonbons, du jus, de la liqueur, mais un peu de sirop d'érable, un petit biscuit, un petit morceau de chocolat. Un vrai dessert des fois, parce que là, il y a une occasion à fêter. Mais si on est en pleine conscience, on va même être capable à un moment donné de

dire:

Ce gâteau, ce morceau-là, il est trop gros. J'en laisse. J'y ai droit, puis je suis capable d'en laisser. Ça développe ça aussi, François, mais avec le temps. Il y a un slogan publicitaire de la SAQ

qui disait:

La modération a bien meilleur goût. Je pense que c'est un point important. Tu touches à beaucoup de choses ici qui en tout cas, ça m'interpelle et je trouve ça très intéressant. C'est les ancrages cognitifs chez les gens. D'une génération à l'autre et d'une à l'autre, il y aurait du côté des Asiatiques, des Africains, il y a des habitudes — tu l'as très bien dit tantôt — des habitudes alimentaires, qui fait que quand tu essaies de déroger tes habitudes alimentaires-là, au niveau cérébral Le fameux cerveau limbic, à la hauteur des yeux et des oreilles, moi, je l'appelle gentiment la boîte noire de l'avion chez l'humain. C'est la boîte mémoire, fait que tout est enregistré là-dedans. Pour revenir quand tu parles de pleine conscience, quand je n'élève mon niveau de conscience pour sortir du limbic, le limbic, c'est les automatismes. C'est un automatisme. Je ne prends pas le temps de m'arrêter pour manger, je mange en conduisant l'auto ou en travaillant. Quand je prends le temps de penser, là, ça demande un effort et là, je vais monter au niveau cérébral, cortex, cerveau droit, cerveau gauche, puis là, je vais penser autrement. Et je vais transformer progressivement,

puis j'adore ton approche de dire:

Ne tapez-vous pas sur la tête avec une barre à clous parce que vous allez manquer un coup. Faites preuve d'indulgence, déjà de vous rendre compte que vous n'avez pas fait la chose que vous souhaitiez faire, c'est une prise de conscience. Oui, tout à fait. Donc là, on développe progressivement sa conscience pour en arriver à atteindre un meilleur équilibre. Et moi, j'aime bien changer le mot habitude pour développer des rituels, parce qu'habituellement, les rituels, c'est constructif, c'est porteur. Développer des meilleurs rituels pour avoir une vie plus saine, plus équilibrée. Oui, puis si on veut faire du pouce sur l'alimentation en pleine conscience, je parlais du sucre parce que c'est souvent un combat pour plusieurs personnes, puis ça ne devrait plus l'être. Le sucre et le sel, disons que ça fait partie de belles discussions. Oui, exact. Quand on est en pleine conscience, il y a

ça:

la satisfaction, est-ce que j'ai ma satisfaction des papilles?

Quelqu'un qui dirait:

Mon petit goût de sucre n'est pas tout à fait contenté, je pourrais en prendre un peu parce qu'il n'y a pas d'interdit à moins d'une condition particulière de santé. Mais après ça, on peut aussi se dire: Mais c'est vraiment nécessaire?

Dans le sens:

Qu'est-ce qui va arriver si je n'en prends pas? Est-ce qu'on peut aller plus loin? Puis des fois, là, on se rend compte que là, c'est vraiment juste l'habitude. Parce que dans le fond, le besoin, il n'est pas tant fort à ce moment-là. Un autre moment, il pourrait l'être plus. Il y a vraiment un ajustement à chaque repas de nos portions, de nos goûts, mais ça part du corps. Avant, en nutrition, quand j'ai commencé à pratiquer, c'était des approches vraiment rationnelles. On calculait les apports énergétiques, les besoins énergétiques d'une personne, on traduisait ça en portions.

Puis on disait à la personne:

Voilà ton plan alimentaire. On ne donne plus de plan alimentaire parce qu'on veut justement que les gens développent leur capacité à ressentir leurs besoins. J'ai faim, je mange, puis à un moment donné, mon corps va me dire que c'est assez. Évidemment, il y a une base de nutrition à connaître que bon, tel aliment apporte des protéines, puis tel autre apporte d'autres genres de nutriments. Mais quand on a cette base-là, avec le corps, la pleine conscience, on finit par faire des meilleurs choix, mais qui ne sont pas parfaits. C'est ça, on ne cherche pas la perfection, mais qui vont être plus en phase avec nos besoins d'équilibre. En cherchant la perfection, on augmente le niveau le niveau d'inconfort chez soi, puis en cherchant l'imperfection... En cherchant la perfection, toujours, c'est que... Ce qu'on fait, c'est qu'on se retrouve très souvent dans la procrastination. Donc, on va procrastiner à chercher la perfection parce que ça ne sera jamais à la hauteur de nos attentes. Donc l'idée, c'est de se mettre en action, de se mettre en mouvement. Pis, je répète encore une fois une phrase

clichée:

Faire mieux remplacera toujours faire plus. Donc, de faire mieux, l'effort, puis de faire preuve d'indulgence envers soi-même. Je reviens sur un point que tu as soulevé tantôt. Tu as parlé du système nerveux autonome. C'est une méchante bébite, ça. Oui, puis là, ne pose-moi pas trop de questions, ce n'est quand même pas ma spécialité. Non. Je ne suis pas un neurologue ou neuropsychologue. Je ne te poserai pas beaucoup de questions là-dessus, d'accord? Je reviens là-dessus. Puis c'est... C'est quelque chose d'intéressant parce que ce que tu soulèves au niveau de l'alimentation, puis tous les conseils que tu prodigues, OK? Le système nerveux autonome, on va parler du nerf vague, du nerf vagal. C'est le plus grand nerf dans le corps humain. L'importance de l'alimentation puis de la nutrition, c'est que c'est le fil conducteur, c'est la courroie de transmission avec tous les organes dans le corps. Donc, une bonne et une saine alimentation, de bonnes hygiènes de vie alimentaires, fait en sorte qu'on prend soin de tout notre corps. Parce qu'on peut parler des efforts, tu le dis très bien, ce n'est pas juste une question de poids, l'alimentation, c'est une question d'équilibre, de santé et de bien-être, OK ? Mais si on ne le fait pas, c'est qu'il va y avoir des conséquences, pas uniquement au niveau de nos intestins. Ça risque de déborder à différents endroits. Oui. Là, tu fais peut-être référence aussi au microbiote, à notre... Parfois, on l'appelle en termes vulgarisés le deuxième cerveau, parce qu'il y a tout un système nerveux entérique dans nos intestins qui communique via le nerf vague, entre autres, avec le cerveau. La santé est quand même déterminée en partie par la composition de notre microbiote. De plus en plus de données tendent à démontrer que si on a un microbiote diversifié avec beaucoup de bactéries différentes, et là-dedans, il y en a des bonnes, des moins bonnes, c'est tout un équilibre, ça peut être associé à prévention de certains problèmes de santé. Mais là, la question en lien avec la nutrition, c'est comment on nourrit ce microbiote-là, parce que ces bactéries-là, elles adorent... Bactéries, mais il y a aussi des virus, puis il y a des champignons, ce n'est pas juste bactéries. Elles adorent un composé alimentaire qu'on appelle les fibres ou les prébiotiques. Et ça on retrouve ça dans les végétaux, dans ce qui est du règne végétal, donc dans les fruits, dans les légumes, dans les noix, les graines, les grains complets, les légumineuses. Il n'y en a pas vraiment dans les protéines animales. Donc, si on veut nourrir les bonnes bactéries pour qu'elles prolifèrent et donc qu'on soit équipé d'un bon microbiote qui contribue aussi à notre immunité en passant, il faut donc manger une bonne variété de végétaux. Alors, c'est extrêmement important parce que ces végétaux vont nourrir les bactéries qui vont proliférer, mais qui vont produire aussi, je vais rentrer dans un petit mot un peu plus complexe, des acides gras à chaîne courte. Et ça, ça va favoriser un intestin plus en santé. Puis nous protéger, je vulgarise, mais vraiment, ça peut être associé à nous, nous protéger de différents problèmes de santé, dont aussi des troubles gastro-intestinaux. Donc, Tout en mangeant en pleine conscience, il faut quand même rechercher la variété, puis rechercher une certaine balance dans nos assiettes. Mais là, on ne parle pas de peser, de mesurer. On est dans... Le Guide alimentaire canadien présente une assiette, à 50%, c'est des légumes, le quart, c'est des grains complets, puis un autre quart, on est dans les protéines. Donc, trois quarts de l'assiette, finalement, c'est des végétaux, puis une petite part pour les protéines animales, si on le veut, mais il y a le tofu aussi qui rentre là-dedans. Tout ça pour la santé cardiovasculaire, prévenir le diabète, oui, avoir peut-être une meilleure gestion de poids dans le sens qu'éviter peut-être une augmentation du poids constante au cours des années. Puis, nourrir notre microbiote, prévenir certains problèmes gastro-intestinaux, avoir une bonne immunité. La nutrition, ça supporte.

Moi, quand je dis aux gens:

Mangez plus de végétaux, essayez d'augmenter vos protéines. Les protéines, c'est aussi un enjeu. Il faut en avoir idéalement bien réparties dans les trois repas pour être bien supporté. Quand je dis que la nutrition supporte, c'est qu'elle va jouer sur la glycémie, notre taux de sucre sanguin. Qu'est-ce qui se passe dans une journée quand on ne mange pas bien? C'est qu'on a beaucoup d'énergie, mais on peut avoir une chute. Des « up and down ». Des « up and down » qui nous amènent des fois à aller chercher du sucre, aller chercher un café pour se remonter. Mais quand on a des assiettes équilibrées avec un apport en protéine adéquat, des végétaux, on est mieux supporté dans notre énergie, puis on finit nos journées moins épuisés. Donc ça supporte, ça ne va pas complètement empêcher l'effet du stress sur notre système, mais ça va enlever un stress parce qu'une nutrition inadéquate amène un stress sur l'organisme. Quand on ne mange pas assez ou qu'on a mangé, par exemple, un peu juste deux toasts le matin avec de la confiture. C'est plutôt glucidique comme déjeuner, pas trop de protéines, quand on va avoir notre petite baisse d'énergie deux heures après, si on ne mange rien, c'est l'adrénaline va être sécrétée dans notre corps pour nous supporter. Mais là, ça, c'est une hormone de stress. Donc, pour prévenir les variations, on peut se supporter par une bonne nutrition. Au risque de passer pour ésotérique avec mon anecdote. Je vais partager avec toi et avec nos éditeurs quelque chose que je n'ai jamais partagé publiquement. 2019, j'ai un problème de sciatique. Et pas à peu près. Je suis obligé de marcher avec une canne. Quand même. Ça fait mal. Plus capable de conduire mon automobile. Puis, la seule position où j'étais bien, c'est assis. Je dormais assis dans une chaise. Même couché, ça ne passait pas. Donc, j'ai travaillé avec plusieurs thérapeutes , je n'en nommerai pas, mais plusieurs thérapeutes. J'en avais sept. Et ça ne fonctionnait toujours pas. À un moment donné, on m'a suggéré de rencontrer une sorcière. Je l'appelle gentiment la sorcière. Je vais me garder de donner son nom parce que je sais qu'elle a beaucoup de travail, mais c'est une professionnelle. Mais c'est une professionnelle de la chiropractie.

Il y a des gens qui me disaient:

Écoute, je sais pas tu sais, chiropraticien. Elle a une approche très particulière. Elle travaille, entre autres, avec les points méridiens dans le corps humain. Elle travaille avec la neuroscience aussi. Donc, je vais la rencontrer, puis j'étais très, très, très, très, très septique.

Finalement, après un examen, elle me dit:

Ton problème, ce n'est pas ton sciatique. Ton problème, c'est tes intestins. Et tes intestins, ils ne peuvent pas dire: J'ai une fracture. Ils ne parlent pas. Ils envoyent un message à ton cerveau, puis ton cerveau va trouver un point faible dans ton corps pour te faire réagir, pour te dire qu'il y a quelque chose qui ne marche pas. Ok. La neuroscience m'interpelle un petit brin.

Finalement, elle me dit:

Écoute, tu as un problème avec tes intestins, puis ce problème-là est directement relié à un aliment que tu consommes qui s'appelle le gluten.

Donc, un traitement très simple:

des probiotiques, l'abstention de gluten pour une certaine période, parce que j'ai recommencé à prendre du gluten après dans mes aliments, on ne peut pas tout exclure non plus. Mais bizarrement, après quelques jours, je sentais des effets, puis après trois mois, plus aucun problème. Mais, tu sais, je reviens sur ce que tu dis, l'importance de considérer son alimentation, puis les différents éléments de son alimentation. Le gluten, j'en consomme toujours, mais pas mal moins qu'avant. Je fais très attention, le type de pain que je vais acheter, j'ai du « sang de gluten », puis les produits, il y en a toujours, ici et là, mais je fais attention parce que chez moi, ça a une répercussion. Tu avais peut-être développé une forme d'intolérance parce qu'il y avait peut-être l'inflammation aussi, une petite inflammation de bas grade dans ton intestin. Causé par, ça peut être multifactoriel, puis peut-être que tu en étais venu qu'avoir de la difficulté à dégrader cette protéine-là. En réparant par la suite l'intestin par des approches globales, à un moment donné, les gens qui ont des intolérances, à un moment donné, à part certaines intolérances qui vont être à vie, peuvent justement réintégrer certains aliments qui ont enlevé. Moi, je travaille avec l'approche FODMAP pour les troubles d'intestin. L'approche FODMAP, c'est des glucides qui fermentent dans l'intestin, qui donnent de l'inflammation, entre autres, mais qui vont aussi donner des gaz, des ballonnements, changer la forme des selles. Puis, il y a une première étape de l'approche FODMAP où on diminue les FODMAP, donc on tasse des aliments qui en contiennent beaucoup. Puis le blé fait partie de ça, mais ce n'est pas le gluten dans le blé, c'est une autre molécule. En tout cas, le blé, on le diminue dans l'approche FODMAP. Et quand les gens, finalement, un bon 75% des gens vont avoir une amélioration assez importante, après ça, on fait des tests, on reteste les aliments qu'on a mis de côté, puis on trouve ceux qui ne nous conviennent pas. Ça nous fait une alimentation qui est plus personnalisée. C'est un peu ça. Toi, elle t'a nommé un aliment, tu l'as enlevé, puis comme on dit, on est tombé dessus tout de suite, mais ça aurait pu être les noix, ça aurait pu être le lactose, ça aurait Il y a peut-être certains fruits qui ont trop de fructose. Donc, le blé en est un, mais il y en a plein d'autres. C'est exactement ça que je fais dans mon quotidien. Je fais la détective, essayer de trouver qu'est-ce qui fait mal à l'intestin. Elle a un rôle de détective en plus. Ça, c'est bon. Oui, c'est ça.

Je le dis souvent aux gens:

Ce n'est pas toujours simple. Comme je le dis, ça a été assez une réponse rapide, mais parfois, il faut fouiller plus longtemps. Dis-moi, le temps passe, passe, passe. C'est hyper intéressant, mais on est sur le dernier bout de notre podcast, pis je voulais vraiment que tu puisses me parler de compétences clés chez toi. Quand on regarde Hélène, puis quand Hélène prend le miroir, puis elle se regarde elle-même, s'il y avait deux compétences qui te permettent de te démarquer dans ton business, dans ta façon d'agir, comporter, travailler, ça serait quoi ces compétences-là? J'en ai deux qui, je pense, se complémentent bien. Je me suis fait une petite analyse. Je pense que j'ai une bonne intelligence émotionnelle, écoute, empathique, ça va avec. Et l'autre, c'est que j'ai une grande curiosité intellectuelle. Je suis toujours dans mon domaine, vraiment une curiosité très ciblée. Je suis à la page et je recherche toujours les nouveautés dans le domaine, fait que c'est solide, j'ai un socle solide. Puis, disons que j'ai un esprit analytique qui fait que je pense que je suis bonne pour faire un bon jugement clinique des gens qui me consultent. Mais oui, côté intelligence émotionnelle, puis côté curiosité intellectuelle, à toujours aller lire, chercher, puis après ça, faire le tri là-dedans pour donner le meilleur aux gens qui me consultent. C'est bon. Fait que, toujours dans un souci, un intérêt de donner aux autres, de donner aux suivants. Oui. Donc, tu es une mère Teresa. Ah ben non. Mais c'est sûr que moi, c'est d'aider, de guider les gens à retrouver le bien-être intestinal. Avant, c'était retrouver un bien-être... Avant, c'était le taux de... J'avais d'autres types de clientèle, mais là, c'est vraiment relié plus aux troubles gastrointestinaux. Mais oui, c'est aider, guider par une approche globale, bien sûr. Oui, tout à fait.

Je vois ça dans mes notes ici:

Mon souhait, et c'est toi qui le dit: Mon souhait est de partager les stratégies les plus efficaces pour solutionner les troubles gastrointestinaux fonctionnels basés sur la science, sur l'expérience que j'ai acquise comme personne et auprès des personnes depuis 25 ans. Exactement. Ça ne nous rajeunit pas. Garde-moi. Je te dirais qu'il y a une autre compétence qui est très présente chez toi. Puis, tu l'as soulevé à plusieurs occasions tantôt, tu as le don et la capacité de vulgariser l'ensemble de l'œuvre. Merci. C'est vrai parce que quand on arrive là-dedans, on parle du système nerveux, sympathique, on parle de pleine conscience, puis là, les gens pourraient penser: Écoute, il y a de l'ésotérisme là-dedans, puis on va parler des chakras, puis un peu de tout. Mais tu as une façon de pouvoir convertir ce qui peut être plutôt, je dirais, plutôt technique, plutôt médical, puis de le rendre simple, le rendre accessible avec des mots. Là, les gens ne voient pas, mais moi, j'ai ton gestuelle en plus, parce que c'est démonstratif. Tu parles avec tes mains, on accroche le micro de temps en temps, on fait attention de ne pas l'accrocher. Donc, cette capacité-là de vulgariser le tout, vulgariser la chose. Bien merci beaucoup. C'est bon. J'aime bien demander aux gens avant Avant de quitter, un conseil. Si tu avais un conseil, parce que tantôt, je parlais, des gens, ça va vite, la vie, ça va vite, pas juste les entrepreneurs, tout le monde, ça va vite, on court, on court. Donc, s'il y avait un conseil à donner aux gens en lien avec ce que tu fais, tes interventions, ça serait quoi le conseil que tu donnerais aux personnes qui nous écoutent? Bien, j'ai parlé beaucoup de la pleine conscience. Je pense que c'est le premier conseil que je dirais aux gens de prendre un temps pour s'arrêter avant de manger et aussi d'essayer aussi de manger équilibré, donc un peu de conscience avant de manger, mais aussi de ne pas faire ça compliqué, puis

de se dire:

J'ai-tu un repas équilibré ce midi ou ce soir? Puis écouter sa satiété quand elle se manifeste. Écouter son corps, mais aussi viser un certain équilibre dans l'assiette qui va se répercuter sur l'énergie puis la santé globale. Prendre le temps de prendre le temps. Prendre le temps de prendre le temps, c'est bien dit. C'est bon. Écoute, Hélène, je fais un Petit résumé, parce que j'ai pris plein de notes pendant qu'on discutait, tu me veux vu. Moi, j'aime ça. Ça me permet de faire un résumé qui est très exhaustif à la fin. Donc, tu as eu une illumination, tu as eu une révélation à l'âge de 13 ans... On peut dire ça... Pour la nutrition. Tu as parlé de passion. Moi, je dis souvent qu'en langage québécois, on va parler de quelqu'un qui a du « pic ». Quelqu'un qui a du « pic », c'est quelqu'un qui a du cran, qui a de l'audace. Mais j'en ai fait un acronyme. Un acronyme pour dire que quand on veut se réaliser, s'accomplir comme personne, il faut avoir du « pic », mais le P de « pic », dans mon acronyme, c'est passion. Le I, c'est l'intensité, donc l'engagement dans ce qu'on fait et le C, c'est la confiance. Quand on a du « pic », et ce que tu as démontré tout au long de notre entretien, tu as et tu es passionné. L'intensité, on l'a très bien compris. Ça se sent dans ta voix et la confiance, parce que tu l'as dit, tu es un petit peu rat de bibliothèque. Quand tu t'engages dans quelque chose, tu t'engages à 2000%, donc ça permet d'avoir un niveau de confiance qui est élevé, donc c'est super. Également, la cohérence dans les actions. Donc, il y a une cohérence partout. Il y a une relation de cause à effet. Ça te suit depuis ton enfance, puis dans tes relations de clients, conférences, les émissions de télévision, puis de radio que tu fais, tu es là-dedans. J'ai beaucoup aimé que tu nous parles de ta marginalité à toi. C'est ta chaîne, c'est ton créneau à toi. Et bien entendu, tu parlais de change, je parlais d'opportunités, mais vraiment, tu crées tes les opportunités toi-même, c'est très clair.

Faire sa place, tu dis:

Écoute, dans cette marginalité-là, j'ai fait ma place, mais tu as su prendre ta place aussi. Parce que de faire une place, c'est une chose, puis d'être capable d'assumer ce qu'on crée comme occasion, comme opportunité, c'est autre chose. Donc, l'alimentation consciente. Je reviens là-dedans. La pleine conscience, c'est important. On en parle plus ou moins. Les gens peuvent rentrer dans les ésotérisme, mais moi, la pleine conscience, ce que j'aime, c'est de passer d'un statut de pleine conscience à un statut de pleine confiance. Quand on est conscient, on développe davantage sa confiance en soi. Et, tu vois tous les conseils que tu

pourras dire:

Quand les gens entrent là-dedans, là, ils deviennent de plus en plus confiants qu'ils vont arriver à atteindre leurs objectifs. Donc, c'est un autre élément très important. La non conformité, tu n'en as pas parlé, mais tu l'as décrit.

Tu dis :

Regarde, je suis sur la ligne, mais des fois, j'aime ça bifurquer un petit peu à côté de la ligne. C'est la curiosité. Bien oui! C'est parce que ça permet de sortir des sentiers battus, de voir autre chose, d'innover, de créer. Tu es là-dedans, donc vraiment bravo. Système nerveux autonome, c'est bon. J'ai passé la note. Tu as passé la note. On parle de bons rituels de la mettre en place, prendre conscience de ses habitudes, puis peut-être d'habitudes qui sont moins porteuses, moins prometteuses pour soi, et de travailler sur des rituels. Vulgarisation, je l'ai mentionné tantôt. Puis, il permet tes compétences, l'intelligence émotionnelle, puis la curiosité qui t'amène toujours à un dépassement personnel. Et bien entendu, c'est des bons avantages au niveau professionnel. Donc, Hélène, C'est vraiment un bon tour de piste. Tu m'as fait un magnifique résumé. C'est bon pour l'ego, ça. Oui, une tape sur chaque épaule. Dis-moi, en guise de mots de la fin, je te laisse la parole. J'aimerais ça que tu prennes le temps de dire aux personnes qui sont interpellées par ton message, par la façon de traiter le sujet, comment on fait pour te rejoindre et comment on fait pour prendre rendez-vous, contact avec toi? J'ai un site internet, donc pour la prise de rendez-vous dans la section consultation, si c'est une consultation privée, vous avez un onglet là, go rendez-vous, qui permet d'aller dans mon agenda. Toutes mes plages horaires sont là. Puis, pour ceux qui aimeraient, avant de prendre une rencontre officielle, un appel découverte, on sélectionne appel découverte qui dure 10 à 15 minutes, où là, vous pourrez me de me poser vos questions, à savoir si je suis la bonne personne pour travailler avec vous, si je peux vous aider dans votre situation. Il y a des gens qui me connaissent déjà, qui vont tout de suite choisir évaluation nutritionnelle via mon agenda. Donc, c'est helenebaribeau. com. Mon site internet, section consultation. Puis s'il y en a qui seraient interpellés pour avoir des conférences en entreprise, à l'école ou quoi que ce soit, mon courriel aussi est indiqué sur mon site internet, donc info@helenebaribeau. com. Il y a aussi mon numéro de téléphone qui est toujours là s'il y a des gens qui sont plus à l'aise par téléphone. Puis d'ailleurs, il y en a qui n'aiment pas Zoom pour les rencontres. J'en fais quand même quelques unes par téléphone. J'envoie tout par courriel après pour les recommandations. Ça se fait bien aussi. Écoute, j'encourage les auditeurs, auditrices à prendre contact avec toi. J'ai eu l'occasion de te voir en action à l'intérieur d'une conférence et de grâce, s'il vous plaît, je suis sûr qu'il y a quelqu'un qui va m'entendre : Appelez Hélène, puis faites-le sortir de sa grotte. J'adore. Merci Hélène, ce fut un plaisir immense. Puis merci à tous nos auditeurs, nos auditrices pour l'écoute de ce podcast et des prochains qui viendront. Merci François. Merci pour l'invitation.